[Olafsson]

Il fait frais, l'air est légèrement humide. J'ai repoussé la grille de mon caveau pour ne pas être dérangé. Depuis quelques temps déjà, je ressens le besoin de coucher par écrit le peu de souvenirs qu'il me reste. Cette peau de firbolg n'est pas aussi malléable que celle d'un nain mais elle me suffit à faire glisser le sang de ma dernière victime en d'étranges sillons, aussi appelés "phrases". Ma chandelle se consume lentement et au gré du vacillement de la flamme, je me rappelle...

Le noir... Une nuit éternelle où ne porte aucun son... Aucune lumière, aucun point de repère, j'erre sans but... Toutes sensations sont bannies en cet étrange lieu... Une voix, Sa voix... Elle m'appelle et je ne peux qu'aller vers Elle... Elle me parle mais je ne comprends pas sur l'instant ce qu'Elle me dit... "Vous saurez quoi faire" murmure-t-Elle," car tu ne seras pas seul"... Mes paupières s'ouvrent et commence ma Non-vie...

Je me réveille parmi d'étranges compagnons. Je ne me rappelle de rien, pourtant je voyage avec eux. Ils sont mes frères. Qui suis je ? Que fais je ici ? Peu importe. Un macabre besoin nous pousse vers la ville la plus proche. Nous marchons vers eux, nous marchons contre eux. Déjà leur sang chaud nous oppresse et je La sens au fond de moi, trépignant d'impatience.

Ils sont cinq. La pluie martèle les toits du petit bourg et la rue est boueuse. Abrités sous le porche d'une écurie, ils ne nous voient pas venir. La plus fragile, vêtue d'une fine tunique de tissu, tombe en premier, d'un simple mouvement d'air. Ses vêtements se souillent de boue à mesure que sa vie s'écoule. Ses amis tentent de lui porter secours dans un premier temps puis essayent de se retrancher dans le bâtiment. Vaine tentative. Certains d'entre nous tombent au combat puis, leurs corps agités de soubresauts, se relèvent telle une improbable farandole. Tout à coup, plus rien ne bouge et seules des silhouettes immobiles sous la pluie battante sont visibles. Elle est satisfaite.En silence, les bourreaux se retirent...

Ce fut ma première mise à mort. Si peu de temps et tant de choses à poser par écrit.

[Lilith ° Maelwenn]

<trouve un drôle de parchemin couvert de sang>
<il semblerai que la même substance ai été utilisée comme encre>
<Lis avide de savoir ce qui est écrit>
<à l'impression de rentrer dans l'intimité de la personne>
<hoche la tête d'un air désappointé>

Hrp :

Joli récit

[Zangtar Elween]

Hrp :

Joli texte

[Kaelys]

Très joli

[Nicholas Wolfwood]

<lit le récit de son compagnon>
<l'émotion s'empare de lui comme les quelques mots du parchemin lui rappellent sa propre déchéance>
La première mort est toujours la plus difficile.
<espère rassurer Saucisson, autant que lui-même>

[Thanadrielle]

Encore

[Eldy]

<siflotte un air joyeux , chemin faisant vers son Labo>

"3 p'tis morts 3 p'tis morts ,
3 p'tis mort mort mort !
Mort aux rats , mort au rats,
Mort aux rats rats rats !
Rats des bois rats des bois ,
Rats des bois bois bois !"

Flute ! <gromelle> et la suite ? ah oui ça me revient !

Bada l'génie bada l'génie ,
Bada l'génie nie nie !

Mouaif , <se detourne et regarde vers les 3 gros sac a patate qu'il traine a bout de bras> Z'etes pas tres causant dites moi ! Ohoh c'est vrai z'etes Mort !

<eclate de rire et repart de plus belle sur sa chanson , continuant sa route >
"3 p'tis mort 3p'tis mort,
3 p'tis mort mort mort !
....

HRP : ouai du nerpé ! /clap

[Luik]

Hihihihihi à quand la lien avec la mélodie? GG les poètes