Bénévolat ou humanitaire c'est un engagement personnel à ne pas prendre à la légère. J'ai fait des 2 ( et j'en fait toujours ), la première chose à faire c'est de trouver une association qui colle à nos désirs, pour les jeunes ( et moins jeunes mais les + de 40 sont minoritaires) qui recherchent une action de bénévolat sur Paris, exempte de toute connotation politique ou religieuse je ne saurais mieux conseiller que l'association Autre-Monde (
http://www.autremonde.org/ ), j'avais eu pour un concours à décrire l'association :
Suite à une opération menée au Rwanda, des jeunes décident, en octobre 1994, de faire de l'humanitaire autrement, c’est ainsi que nait l’association Autre-Monde. Trop souvent mis a l’écart des actions humanitaires les jeunes n’en ont pas moins le désir de s’impliquer, c’est la possibilité que leur offre cette association. Totalement apolitique et apostolique, Autre-Monde est construit pour les jeunes par les jeunes, les bénévoles ont tout pouvoir sur les salariés, toute décision importante doit avoir notre aval. Implanté sur paris Autre-Monde regroupe plusieurs missions : la mission Kmion qui 4 soirs par semaine mène les bénévoles a la rencontre des SDF dans les gares parisiennes avec pour but l’écoute, la discussion, le conseil ainsi que l’offre de boissons chaudes et de sandwich ; la mission Kfèt qui tous les jours accueille les sdf dans un local pour des activités artistiques comme pour des conseils juridiques ou tout simplement une douche ; la mission Alpha qui se déroule dans des centres d’accueil pour maliens et qui a pour cible l’apprentissage de la langue française mais aussi de le lecture et de l’écriture ; enfin, la mission Mali ( qui ne regroupe que des salariés ) qui développe un système de bibliothèques itinérantes dans différents villages maliens.
En ce qui concerne l'humanitaire dans le tiers monde, il y'a une chose a garder en tête en permanence ( et que trop de jeunes oublient ) : on ne part pas pour changer le monde, c'est utopique et de surcroit en général au retour on se rend compte qu'on a reçu beaucoup plus que tout ce qu'on a cru donner
Il existe de nombreuses associations ( plus ou moins sérieuses, je pourrais raconter des anecdotes allant du cocasse a l'atroce concernant certaines d'entre elles) qui envoit des nons qualifiés ( comprendre par là des gens dont le métier n'est pas l'humanitaire ou des jeunes n'ayant pas encore de métier en main) dans les pays du Tiers -Monde ( age minimum : 20 ans voir 21 ans, possibilité de dérogation en fonction de la motivation ou des capacités [à savoir que certaines associations refusent de faire cette demande de dérogation au ministère des affaires étrangères quelque soit la motivation] ) pour ce qu'on appelle des chantiers de jeune, c'est a mon sens la première experience a avoir lorsqu'on désire se lancer dans l'humanitaire, les séjours sont courts ( 3 semaines à 2 mois), les missions sont : animation dans des orphelinats, constructions d'ecole, aide pour le maintien d'une station radio étudiante, etc. et permettent de se donner une première idée de notre motivation à s'engager dans quelque chose de plus sérieux mais aussi de plus dur. Bien entendu les chantiers sont à choisir avec discernement en fonction de nos capacité ( au nicaragua ils ont réussit a envoyer avec moi des bénévoles qui ne parlaient pas un mot d'espagnol ... ) linguistiques, physiques etc. ( très souvent les volontaires sont logés chez l'habitant, c'est une donnée a ne pas prendre a la légère, de nombreux volontaires craquent)
Ces mêmes associations envoient des jeunes de moins de 20 ans pour des chantiers soit en France ( pour les plus jeunes) soit en Europe, ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que ces chantiers soient moins durs que certains dans le Tiers Monde qui sont parfois loin de ce qu'on peut imaginer être de l'humanitaire ( surveiller les tortues sur les plages de Colombie n'a franchement rien à voir avec l'animation dans une prison pour homme en Pologne, le système carcéral polonais est une honte)
Autre point a souligner, ces associations ne payent rien ! le financement est à 100% à la charge du bénévole, ce qui rebute certains. Les mairies, les associations de quartiers, les commerçants etc sont une source de financement trés appréciables, un dossier bien monté, des affichettes à fournir aux gens qui vous financent, un récapitulatif fournit au retour etc. et vous financez votre voyage, ça nécessite d'autant plus de motivation.
Pour toutes informations vous avez un petit guide plutôt bien fait bien qu'un peu court : Le guide du routard de l'humanitaire