[Kichiki]

Mon cher père adoptif qui était mon maître, m’a donné le nom d’Xdead,
Nous étions six, les six jeunes garçons vivants dans les bas fonds de Jordheim,

Nous étions rapides, vifs et insouciants, nous vivions chaque jour du vol des nobles ou moins nobles voyageurs de passage ou même de jeune riche bourgeois, à vrai dire nous ne faisions pas la différence entre l’un ou l’autre, seul le butin était important.
Une fête en plein cœur de la capitale était organisée par de riches marchands avec le consentement des seigneurs de Jordhiem, nous étions tous excités de notre prochain profit.

Le soir venu, nous étions prêts dans cette foule immense, pleine d’ivres bonnes gens ,si respectables le jour et c’était un plaisir de les voir si débaucher le soir venu.

Mes camarades et moi-même étions dans cette masse en jouasse, mais cette nuit là, j’allais m’attaquer à la mauvaise personne, un vieux kobold, si petit et si d’apparence faible et frêle.

Je me dirigeais lentement dans cette foule en essayant de ne pas faire sentir ma présence, je pouvais voir le vieux kobold à la barbe blanche regarder le spectacle des danseurs au milieu de la foule, je sentais l’excitation d’être sur le point de commettre mon acte qui me procurait tant de plaisir, bizarrement mes mains tremblaient comme a l’époque de mes premier pas.

J’étais prêt, je fixais des yeux cette bourse qui avait l’air si pleine de pièces d’argents, voir même avec la chance des dieux de l’or, je ne voulais pas y croire, il me la fallait, que pouvait faire un vieillard kobold d’une bourse si bien remplie, pour sur ! elle devait être mienne.

J’étais à coté de lui, un homme me séparait de ma victime, je regardais si personne ne m’observait, personne ne m’avait remarqué ; je pouvais commettre mon acte, mais ma proie n’était plus là, le chasseur devenait le gibier ; je pouvais sentir une lame au dessous de mes attributs naturels.

<Un jeune voleur qui me vole moi, as- tu un nom, jeune voleur ?>

C’était ce vieillard qui d’apparence si frêle avait l’avenir
de ma progéniture dans sa si petite main bleu.

<Je ne possède pas de nom, je suis orphelin ! >

<Tu as un talent naturel pour la dissimulation jeune homme ! ,
Je t’ai remarqué il y a vingt minutes, ou je me fais vieux ou tu as de grandes capacités, cher jeune voleur !!! >

A ces paroles il retira l’épée et je me senti tout de suit plus à l’aise.
De ce jour je quittais les bas fonds pour un entraînement si dur, que je ne le souhaiterais pas a mon pire ennemi…

Comme cette époque me manque…