La Bière Ecarlate

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C’est par une belle journée d’été ensoleillée que la jeune femme émergea des bois. Grande, élancée, une longue chevelure noire en queue de cheval surmontant un fin visage au teint cuivré qu’éclairaient deux grands yeux verts en amande, elle observait les remparts de la ville d’Eauforte. Une nouveauté pour elle qui n’avait vécu jusqu’à présent qu’avec les elfes de la Haute forêt. Des maisons s’étendaient au-delà des murs de la ville, preuve que les humains continuaient leur expansion.

Après une brève promenade dans les rues encombrées, la jeune femme sorti de l’enceinte étouffante, affolée. Tout ce monde, grouillant et criant, tout ce brouhaha l’avait désorienté au plus haut point.

C’est alors qu’elle avisa, un peu en retrait de la route, l’auberge du Bouclier Ecarlate. Hélas, la porte était fermée.

Alors qu’elle allait se résigner à retourner en ville, une main fantomatique traversa la poignée de la porte qu’elle venait de relâcher. Prise d’une soudaine frayeur, la jeune femme hurla, son épiderme passant subitement du doré au blanc cadavérique. Mais, paralysée par la peur, elle n’esquissa pas le moindre mouvement, regardant avec ses grands yeux émeraude l’esprit traverser la porte pour se planter devant elle.

Un jeune garçon d’une dizaine d’années la regardait fixement, comme s’il attendait quelque chose d’elle. Puis, comme il ne manifestait aucune agressivité, la jeune femme se détendit. Elle osa même un sourire à l’adresse du petit fantôme.

Ce dernier sembla comprendre qu’elle ne lui voulait aucun mal et commença à contourner le bâtiment. Arrivé au coin, il se retourna et fit signe à la jeune femme de le suivre.

Mue par une impulsion étrange, elle s’exécuta. Dans l’arrière cour de l’auberge, un homme à genoux semblait secoué de spasmes devant une pile de gros tonneaux. Il pleurait. Alors qu’elle s’approchait de l’humain, la jeune femme se rendit compte que le garçonnet avait disparut. Elle haussa un sourcil en signe d’incompréhension, puis adressa la parole au pauvre homme :


- Bonjour !

Surpris, ce dernier se retourna, s’essuya les yeux et se releva :

- Qui êtes vous ?
- Je me nomme Katsuko. Je venais pour louer une chambre pour quelques jours et… un petit fantôme m’a mené jusqu’à vous.
- Tambour ? Et l’homme recommença à pleurer à grosses larmes.
- Pardon ? vous le connaissiez ? Il s’appelait Tambour ?
- Ou… oui. C’était mon palefrenier. Je me nomme Wil Brastordu, je suis le gérant de cette auberge. Tambour était son surnom, c’était l’instrument de musique qu’il aimait le plus…
- Que lui est-il arrivé ? demanda Katsuko attristé par le chagrin de l’homme.
- Il a bu. Il a bu de la bière naine en cachette.
- Et il en est mort ?
- Comme trois de mes clients. Voyez, tous ces fûts ont été empoisonnés. Quelqu’un veut ma ruine. Quelqu’un veut ma mort !
- Ne désespérez pas monsieur, j’ai appris chez les elfes le sens du mot « justice ». Je vous aiderai à résoudre cette énigme.
- Vous êtes une brave petite. Je vois à votre épée et à votre arc que vous savez vous battre. Peut-être pourrez-vous demander quelques explications au Baron De Rastak, propriétaire du terrain où se trouve l’auberge.
- Le terrain n’est pas à vous ?
- Non hélas, et ce noble aquafondais fait tout ce qu’il peut pour m’en expulser. La semaine dernière, avant la mort de mes clients et de Tambour, des hommes à lui sont venus pour me menacer.
- Où puis-je le trouver ?
- Au Théâtre des Illusions au centre ville.
- Bien, je vais voir si cet homme a des explications quant à cet empoisonnement !

Katsuko, bouleversée par le souvenir du petit visage transparent de Tambour était résolue à trouver le coupable et à le conduire devant les autorités de la ville. Malheureusement, elle ignorait tout des mœurs et des coutumes de ses habitants et craignait de commettre des impaires. Arrivée devant l’imposante structure, elle hésita à entrer et se tint là, hésitante et effrayée.

[HRP]Merci à Frohnir pour l’idée de base et le background. Si quelque chose ne va pas, n’hésitez pas à me le dire.[/HRP]
[HRP]C’est Fröhnir avec ¨ sur le o merci ! (nan, c’est pô grave ! ). Merci pour le « Full Credit », mais je n’ai pas fais grand chose, à toi de développer maintenant. Quant au BG, je n’y suis pour rien, il faut remercier Kelden’s et les tout premiers posteurs à l’origine du forum. Pour le moment il n’y a rien à jeter. Jolie plume.[/HRP]
Le drow qui était perché sur une toiture adjacente repéra la jeune étrangère hésitante. Son piwafi le protégeant du soleil et des regards indiscrets lui garantissait une discrétion totale.
Il bondit de la toiture et et se receptionna avec la magnificience d'un acrobate.
La jeune femme, alertée par le bruit se retourna vivement armes aux poings, mais le drow était déja confortabement assis sur un banc.


-Jeune dame, je vous prie de ranger ses armes. Je ne suis qu'un humble étranger. dit il avec un petit sourire
Je me nomme Elordil, et je viens de Calimport au sud.
Puis je vous aider?
[MJ] Les gardes qui se tenaient non loin de l'entrée du Theatre ont apercus l'acrobatie. On pouvait les voir se concerter entre eux; au bout d'une petite dixaine de secondes, ils parurent hostiles et se rapprochaient avec prudence vers les deux personnes. Arrivés à environs 2 metres, alors que l'un d'eux allait ouvrir la bouche pour les interpeller, ils se renderent compte que l'acrobate etait un elfe noir. Quelques sueurs froides se mettaient à couler le long du visage de certains.
C'est à ce moment qu'un groupe de demi-orc sortirent en trombe du Theatre, completement saoul, tenant à peine debout. leur cris alerteraient certainement les gardes aux alentours.
Vous etes face à une petite patrouille, derriere vous se trouve un groupe de demi-orc, l'entrée du Theatre est derriere ce groupe, d'autres miliciens arrivent. [/MJ]
-L'affaire se complique on dirait! fit Elordil, la mine sombre

L'elfe noir incanta silencieusement. Quand il eût fini, il s'adressa aux gardes et aux demi orcs qui arrivaient pour la curée.

-Pourais je vous aider mes seigneurs?
Naphylis venait pratiquement de se faire insulter par un groupe de demi-orcs fin saoul. Si ils n'aimaient pas sa musique c'était leur problème mais qu'ils fassent un tel scandale pour si peu !
Il les suivit à l'extérieur du théâtre, sa soirée étant gâchée de toute façon. Il lui démangeait de leur jouer un petit tour de barde...
Quand il avisa la scène qui se déroulait, cette idée disparu vite de son esprit. Le barde s'avança rapidement au niveau des gardes les prenant de vitesse.


- Elordil mon ami ! Quel bon vent t'amène à EauForte ? Puis se tournant vers la jeune femme. Mais qui est cette jeune demoiselle qui t'accompagne ?
-Par Vhearun, je ne m'attendais pas à te trouver là! s'exclama le drow, rejoui Comme tu le vois, ces gardes quelque peu discourtois n'apprécient pas un simple elfe noir de passage dans cette charmante bourgade.

Puis désignant la jeune femme se trouvant dérrière lui.

-Je lui ai proposé mon aide mais ces gardes impolis semblent visiblement dérangés par ma présence.
- Voilà qui est fâcheux en effet ! Puis s'adressant aux gardes. Messieurs, je connais cet elfe noir et il est sans doute moins dangereux que ces demi-orques après leur soirée bien arrosée !
Les soldats ne parurent pas convaincu. Ils empoignaient leurs armes et regardaient le drow nerveusement.

-Allons messieurs! Ne pouvons nous pas régler cette affaire sans faire couler le sang? déclara Elordil tout à fait calme

Un des demi orcs courut en titubant vers Elordil beuglant des injures et autres imprécations.
Arrivé à deux mètres du drow, il s'assoma contre le mur invible que l'elfe noir avait érigé.
[MJ] L'un des gardes, loin d'etre dupe, s'adressa au Drow:
Nous ne pouvons laisser une telle creature libre dans les rues de la ville. Notre devoir est de vous arretez !
c'est alors que tout les gardes se rapproche et tente maintenant de vous encercler.
Les demi-orc ont l'air maintenant de se calmer et partent dans divers directions.[/MJ]
L’arrivée soudaine et tonitruante de l’elfe noir n’avait pas manquée d’étonner Katsuko. La jeune femme, bien au fait des exactions des drows de part Faerun fut plutôt circonspecte à son égard, mais lorsque les gardes se firent menaçants, elle regretta d’avoir attiré l’attention de ce sombre étranger.

- Je…

Elle fut interrompue par l’arrivée fracassante des demi-orques et d’un barde visiblement maussade… jusqu’à ce qu’il reconnaisse dans le drow un ami.

Voyant les orques s’égailler dans les rues adjacentes et les gardes se rapprocher avec un air déterminé, Katsuko écarta les mains et se tourna vers le garde qui avait parlé pour lui décocher…

… son plus beau sourire.


- Pardonnez-moi messire fit elle de sa voix mélodieuse, mais visiblement cet elfe, même noir n’en reste pas moins un citoyen ordinaire. Voyez, il est en compagnie d’un humain et de… moi, c’est sans doute un renégat à sa patrie, donc un allié. Ais-je l’air si menaçante ? demanda t’elle en battant des paupières et en prenant un air implorant.
Le barde se joignit à la jeune femme pour sortir Elordil de cette mauvaise passe.

- Messieurs, vous m'offenseriez si vous mettiez la parole de Naphylis Amandier de Jolyval en doute ! Sachez que je parle non seulement en mon nom mais en celui du roi d'Alvencys, Guillaume le Conquérant le bien nommé, qui place en moi toute sa confiance.
Voudriez-vous que vos supérieurs apprennent comment vous avez traité un émissaire de roi ?
Elordil trouvait toujours ce genre de situations rébarbatives. Dans tous les autres villages, l'acceuil avait été le même forcant le drow a utilisé la ruse pour en réchapper. Cette fois ci serait peut être différente.

-Messieurs, vous voulez m'arrêtez. Certes!
Mais pour quel motif? Acrobatie illégale? railla il

Elordil se rassit confortablement sur le banc.

-Vous suivre reviendrai à me comdamner à mort et sûrement au gibet pour me faire avouer n'importe quel crime quand bien même je serais innocent. lacha il d'un air sérieux Je vis à la surface depuis quatre vingt dix ans. Pendant tout ce temps, je me suis fais des amis et beaucoup d'aventures sans jamais m'attaquer à des gens innocents.
Le Baron de Rastak était furieux que ses hommes aient si violemment hué le barde. Ce Naphylis Amandier de Jolyval maniait le verbe à la perfection et cela avait été un délice que de l'écouter. Lorsque ses mercenaires demi-orques étaient sortis, il avait passé sa colère sur une serveuse et avait finalement décidé d'aller faire un tour sur le marché. En sortant, il évita une patrouille de garde qui s'en prenait à l'un de ces horribles drow et s'engagea dans une ruelle.

Mais son parcours fut subitement interrompu par une flèche empennée de plumes rouges écarlates qui s'enfonça profondément dans son coeur...
-Depuis quand, les gardes arrête t'il des citoyens a cause de leur race!
Un être avait surgi, sa stature laissait plutôt pensé a un homme, mais il avait le corp frêle, il avait un heaume, ce qui empêchait la foule de se décider sur sa race.
-Alors, il y a des individus mesquins qui parcoure la ville librement et ils sont tous plus dangereux que ce Drow!
[MJ] Les gardes annoncerent etonnament en meme temps:
Tout les drows sont dangereux !
Oui, malgré vos tentatives pour les calmer, ils avaient des ordres, et leur devoir etaient de les respecter.
Tout du moins, la reputation des Drows devaient surement les influencer.
L'un d'eux, le plus costaud de tous, declara de vive voix, à tel point que ses compagnons furent rassurés:
Tout les amis des drows sont des ennemis ! vos duperies ne marche pas devant moi... La garde arrive et ne tardera pas à vous emporter avec le drow si vous offrez quelconque resistance ! [/MJ]
Naphylis s'empourpra ! Ce faisait bien longtemps qu'on n'avait plus mis sa parole en doute. Ses chants assuraient la réputation des Compagnons de l'Amitié depuis plus de cinq ans. Il était bien connu à EauProfonde, à la Porte de Baldur, à Zazespur ou encore à Calimport ! Sans parler du royaume d'Alvencys où peu de villes n'avaient pas ovationné ses spectacles.
Il était d'ailleurs passé plusieurs fois à EauForte et cette entêtement le perturbait plus qu'il ne voulait l'admettre.


- Appelez-moi immédiatement votre supérieur ! Ce malentendu commence vraiment à me chauffer les oreilles ! Si vous continuez à camper sur vos positions, vous allez faire des vagues sachez le ! Je vous préviens, vous allez perdre votre place !
Un gnome percuta la jambe de Naphylis, et le livre qu'il lisait lui échappa. Il se pencha pour le récupérer puis jeta un coup d'oeil à la scène.

- Messires, peut-être pourriez-vous lui affecter un garde pour s'assurer qu'il ne fait rien de mal. À vrai dire, je n'ai jamais vu d'elfe noir, si ce n'est dans les livres et ce dernier n'est pas en train de vous menacer de son arme. Il n'a pas non plus l'air d'être en train de vous faire bouillir à l'aide d'une boule de feu. Serait-il présomptueux de croire que de prendre les armes de cet elfe est suffisant ? En plus du garde nommé plus haut, si vous le juger nécessaire.

[i]Le gnome hésita une seconde puis voulant connaître la fin, il mit sous son bras son livre.[i]
Eauforte ... enfin .. souffla le nain. Ce long voyage depuis la Grande Faille l'avait épuisé et la route était encore longue jusqu'à Pasdhiver. La chaleur à la surface n'était rien par rapport à celle de sa forge, mais il transpirait plus que d'habitude ... le manque de boisson sans doute, puisqu'il n'avait pas bu une goutte depuis la veille.

Cette ville était plus grande qu'il ne l'avait cru au premier abord, mais elle était calme, paisible .... ou presque.
Il regarda passé avec dédain un groupe d'Orques ivres ... ces êtres faisaient plus de bruit que cent forgerons frappant le fer sans harmonie.

Un homme tout de noir vêtu et portant un arc en bandoulière sorti d'une sombre ruelle et disparu en courant à travers le réseau de rue de la ville. Puis il arriva devant ce qui semblait être le Théâtre de la Lilalende, qu'un voyageur lui avait conseillé.

Ici l'agitation était à son comble et Thorin pesta contre sa malchance ... il avait le chic pour arriver toujours au mauvais moment...

Sans ménage, il écarta deux gardes qui lui tournaient le dos afin de voir ce qui se passait.


Que ce passe-t-il ici par Moradin ! On se croirait presque à Chateau-Zenthil à l'arrivée d'un ménestrel ... essaya-t-il de plaisanter malgré son humeur morose.

En voyant le Drow, Thorin eu un mouvement presque imperceptible en ramenant son bouclier vers sa poitrine et levant légèrement son marteau, mais il se ravisa comprenant à peu près la situation ... le Drow bien que semblant être la cause de l'histoire avait l'air de ne pas avoir chercher les embrouilles, puisqu'il avait l'air d'être "défendu".


Par ma barbe, les gardes humains sont-ils tous aussi stupide ? Contentez-vous de faire respecter la loi au lieu de chercher à monter en grade en étant bien vu de vos supérieurs.

Je veux vos noms et foi de Thorin Stormhammer votre chef va en entendre de belles sur vous ! Déguerpissez !


Puis il se tourna vers le Drow, ignorant complètement la réaction des gardes.

Quand à vous, Drow, faites ce que vous avez à faire si cela n'entrave pas la loi et partez de cette ville.

Maugréant dans sa barbe sur la stupidité des gens qu'il rencontrait, Thorin se retourna à nouveau vers les gardes ... attendant qu'ils donnent leurs noms en tapant du pied ...

Cette ville est décidément plus mal fréquentée qu'un repaire de gobelin dit-il comme pour lui-même .... des Orques .... des Drows .... et des gardes complètement stupides ...

Le reste de ses paroles se termina en injures naines, dignes d'un forgeron venant de s'écraser le pied avec un marteau.
L’attroupement devenait de plus en plus important et Katsuko, peu habituée à une telle foule commençait à se sentir oppressée. Une autre chose importante qu’elle avait apprise chez les elfes à propos des humains, c’était leur vénalité. L’or était pour eux presque aussi important que pour les nains. La jeune femme s’approcha donc du garde qui semblait le plus excité, et lui murmura à l’oreille : - J’ai sur moi quelques pièces d’or, peut-être pourrions-nous trouver un arrangement ?
Fröhnir, à peine remise de sa dernière aventure dans le désert de l’Anauroch sorti sur le palier de son petit magasin d’artisanat pour observer la scène. Le boucan s’entendait jusque dans sa boutique et avait détourné de sa devanture plusieurs clients potentiels.

Les sourcils froncés et l’air fâchée, l’elfe regarda la cohue sans trop comprendre. Il n’y avait pas là de personnes de sa connaissance, mais lorsqu’elle vit le drow, un afflux de souvenirs s’empara d’elle. Ce ne pouvait être Delroth non, ni même Face de l’Ombre, mais le bougre avait sans le vouloir déclenché une véritable petite émeute.

L’ancienne tueuse passa sa main dans son corsage et en ressorti l’amulette qui lui permettait de changer son apparence pour celui d’une elfe noire. L’idée de jouer un tour à ces gardes un peu trop zélés lui effleura l’esprit, mais elle préféra s’asseoir sur un banc tout proche pour observer la suite des évènements.

Elle dégaina « Rouge-Gorge » et commença à tailler un petit bâton, l’air de rien…
[MJ] le garde qui vous avait interpellé fut, apres les propos de la jeune katsuko vers lui; tout de suite plus aimable, un sourire aux levres il murmura:
et bien, vous voyez que tout s'arrange, pour 10 Pieces d'or, il ne s'est rien passé, nous laissons tomber meme le drow, à condition qu'il garde ses paroles sur nous
Il fit un signe aux autres gardes pour leur dire que le probleme etait reglé...
ensuite, avec ses yeux avares, il contempla les quelques pieces.
Une fois en sa possession, lui et son groupe repartir patrouiller[/MJ]
Elordil était sidéré par l'ampleur du phénomène. Jamais des gardes n'avaient autant insistés et jamais la foule environnante ne l'avait protégée à ce point. Dans la majeure partie des cas, le drow fuyait les villes avec la garde et la populasse à ses trousses.
Voir autant de personnes prendrent sa défense lui remplit le coeur d'émotions.
Quand la jeune femme eût discrétement payé le garde, détail qui n'avait pas échappé au drow, il s'abstint de faire une remarque sur la facon dont les gardes de la ville se faisaient de l'or avec l'apparence d'un étranger qu'ils trouvaient louche.
Une fois sorti de ses ennuis, Elordil remercia les personnes qui avait pris sa défense d'une voix qui percait l'émotion.


-Je vous remercie de m'avoir soutenu. Mais vous auriez pu avoir des ennuis en me venant en aide. Sachez que vous avez ma gratitude éternelle. ses derniers mots étaient emprunts d'une profonde sincérité.

-Je vous rembourserai et merci d'avoir réglé ce problème. dit il à la jeune femme qu'il avait interpellé avant d'être ennuyé par les gardes Je m'apprêtais à quitter la ville voyant que le problème ne se réglerai jamais mais vous l'avez magnifiquement résolut.

Il s'inclina gracieusement et puis se tourna vers Naphylis.

-Ca me fait plaisir de te revoir cher ami!
Merci d'être intervenu. il sourit Il faudra que tu me raconte ce que tu as fais depuis EauPronfonde.
Une fois les gardes et la plupart des badauds partis, la jeune femme regarda sa bourse devenue désespérément plate. Elle fit une grimace en se rendant compte qu’elle n’était pas prête de tester une literie humaine, puis oublia l’incident, heureuse que la foule se soit dispersée.

Elle rougit sous les remerciements du drow, puis eut en se retournant une autre matière à se réjouir. De sa vie, elle n’avait jamais vu de nain, ni même de gnome. En une journée, elle avait croisé de nombreuses races que seules les histoires des elfes lui avaient décrites. Elle salua les nouveaux venus de sa douce voix, puis elle s’adressa à ces quelques personnes et demanda si quelqu’un connaissait le Baron de Rastak.


- Je le cherche pour obtenir son témoignage sur l’empoisonnement des fus de bière de Wil Brastordu, le propriétaire du Bouclier Ecarlate. Quelqu’un connaît-il cet homme ?
- Il me semble l'avoir vu au théâtre, il écoutait mes chants lorsque ces rustres d'orcs m'ont interrompu !
Il ne doit pas être loin...

[hrp] 50 Po ! Mais c'est une fortune ! Seul un prince se balade avec tant d'or sur lui ! (ou un aventurier) C'est plus qu'un garde n'en touchent en 1 an... [/hrp]

- Je serais heureux de te raconter tout çà, Elordil mon ami.
Eh tiens ! Je suis d'humeur joyeuse ! J'offre la tournée pour tous le monde, le temps qu'on se remettent de nos émotions.

Puis il se tourna vers le jeune femme.

- Mademoiselle, je veillerais à ce que vous soyez remboursé, même s'il me faut tirer de ma bourse.
Veuillez m'excuser mais je n'ai pas bien saisi votre nom...
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