Au secours des elfes d'Amtar

Répondre
Partager Rechercher
Einhur et Ludark voyagaient depuis des mois. Ayant décidé de parcourir les royaumes ensemble, le barbare et l'elfe noir s'étaient dirigés vers le sud est de Féerune. La région ou ils se trouvaient était Halruaa, royaume de mages et de sorciers ou la magie est omniprésente.
Le barbare et son ami à la peau sombre était attablés dans une auberge d'Halarahh, capitale d'Halruaa. Sirotant tranquillement une délicieuse liqueur elfique, Einhur surpris une conversation entre deux mages:


-Par Mystra, est tu au courant qu'Amon se prépare à faire sa guerre?

-Et contre qui? répondit son collègue

-D'après ce que je sais, ce serait contre les elfes.

-Jusqu'à présent tout allait pour le mieux avec eux? Pourquoi veut il leur faire la guerre?

-Ca j'en sais rien, admit le sorcier Mais les émissaires d'Amon
recrutent des soldats en grand nombre.

Einhur tendit l'oreille. Le barbare et Ludark avaient vu un homme s'adressant à une foule pour recruter des mercenaires.
Il tourna un regard intrigué vers Ludark qui avait l'air triste.


-Qui ya t'il? s'enquit Einhur d'une voie compatissante
Ludark redressa sa tête,
-c'est que une haine millénaire existe entre les elfes de la surface et mon peuple des profondeurs, cela m'étonnerait que nous pouvions traversé ce royaume tranquille, la simple vue de ma peau pourrait nous attirer de graves ennuis.
Ludark se tut un moment, puis il reprit:
-je pense que nous devrions enquêtés sur ce recrutement, nous pourrions prévenir et aider les elfes si le besoin s'en fait sentir.
Einhur lui sourit.

-Cela me va, mais on devrait déja connaître la raison de cette guerre.
Elle me paraît injustifiée.

Le barbare vida son ver d'un trait.
Ludark fit de même,
-Nous devrions questionné c'est recruteurs, ils en savent peut être plus long que nous et si nous réussissons a les convaincre, il pourrait nous renseigner et nous être très utile.
-Très bien, allons y.

Le barbare posa deux pièces d'or sur la table.

-Je doute que ces recruteurs soient très loquace. Quoiqu'il en soit nous trouverons bien quelque chose pour les faire parler.

Ludark et Einhur sortirent hors de la taverne.
L'éclat du soleil blessa le regard de Ludark.
Malgré tout le temps passé à la surface, l'elfe noir avait toujours autant du mal à s'y faire.
Voyant le malaise de Ludark, le grand barbare decréta:


-Nous irons questionner ces recruteurs à la tombée de la nuit.
Ils attendirent avec patience les ténèbres pour sortir. Ils virent un recruteur engagé des paysans en quête d'aventure. Ludark l'interpella:
-Nous souhaiterions te poser quelque questions.
Quelque homme s'approchèrent, cela devait être son escorte.
-Je ne suis pas très disposé a parler,répondit l'homme , mais ne voulez vous donc pas rejoindre nos rangs.
-Seul ce que vous connaissez des plans de vos chefs nous interessent!

Einhur jeta une bourse pleine à son interlocuteur.
L'homme la prit et scruta les deux compères d'un oeil inquisiteur.


-Pourquoi cela vous intéresse il?
Vous savez qu'il n'est jamais bon de se mêler des affaires des sorciers! lacha il

-Vous savez quelquechose? répéta le barbare avec un calme dangereux
L'homme considéra la bourse et lâcha:
-Je ne sais rien et mêler vous de vos affaires!
-Tu ment,lui dit ludark,mais j'ai de quoi te faire parler!
L'homme commençait a s'apeurer devant c'est deux inconnus armés.
-Ecoutez je ne veux pas que cela parvienne aux oreilles de mes supérieurs, trouvons un endroit plus calme.
-Très bien, suis nous mais laisse ton escorte là.
Tu n'a rien à craindre de notre part.

Avec réticence, l'homme renvoya ses hommes. Ludark suivit du recruteur et du barbare s'enfoncèrent dans une ruelle.

-Tu peux nous dire ce que tu sais à présent.

-Mes seigneurs, je ne sais presque rien. Comme vous devez le deviner, nous autres recruteurs en savont le moins possible.
Mais je vais vous dire tout ce que je sais.

La voix de l'homme était empreinte de sincérite et de peur.

-Comme je vous le dis, mes seigneurs. Nous ne savons pas grand chose mais nous savons ou se trouve les personnes suceptibles de détenir plus de renseignements que nous.
La personne qui m'a payé à recruter des mercenaires loge ici.

Il fit une croix sur une carte et la tendit à Einhur.
Le barbare hocha la tête et l'homme reprît:


-Ce n'est pas un sorcier mais cet homme est néanmoins dangereux. Il s'entoure d'une garde importante.

-Savez vous autre chose?

-Juste quelques rumeurs. On dit parmi les recruteurs que les généraux d'Amon sont d'anciens prisonniers, des hommes cruels comme l'est mon employeur.

-Veux tu le questionner? fit Einhur à Ludark Ou pense tu qu'il nous a dit tout ce qu'il sait.
-La moindre idée? répéta l'homme Ce n'est pas le genre de question que se pose un recruteur.
Comme je vous l'ai dit nous ne savons pas grand-chose.

L'homme s'adossa contre un mur

-Ici, les mages ne font confiance à personne. Même pas à leurs serviteurs les plus loyaux. Alors pourquoi serai je dans la confidence d'un puissant sorcier? dit il, sarcastique
Ludark luit dit de déguerpir et si il osait les dénoncer a ses maitres, ludark lui arracherait les yeux de ses mains.
-Bon apparemment ce mage recrute une armée, que faire? devons enquêter encore ou aller prévenir les elfes?
-Nous devrions d'abord enquêter pour connaître le but de cette guerre. marmona le barbare
Quand aux elfes, ils ont encore du temps devant eux avant que l'armée du sorcier soit au complet.

Einhur indiqua la distance entre la forêt des elfes et Halruaa. Ludark hocha la tête ,approbateur.

-Vois tu?
La route pour se rendre à la forêt d'Amtar passe par les montagnes. La forêt elle même est très éloignée.
Pour un forestier expérimenté, il faudrait un mois pour rallier le royaume des elfes alors pour une armée...
-Le sorcier? répéta le barbare, incrédule Non, le sorcier siègent sûrement dans une forteresse bien protégée.
De plus, il pourrait nous foudroyer avant même d'avoir fait le moindre geste.
Non, occupons nous d'abord de ces brigands qui se veulent généraux.

Einhur revint quelques minutes après avec les chevaux.

-On devrait aussi contacter la guilde des voleurs de cette ville.
Ils sont infiltrés partout à ce qu'on dit.
Ils ont forcément du entendre quelque chose.

Le barbare ajouta à voix basse.

-Pour affronter ce sorcier, il va nous falloir de puissants alliés.
-Mais il faut trouver cette guilde car même si ils sont partout, ils sont difficilement repérable.
Un homme encapuchonné s'approcha d'eux, il glissa un billet dans la poche de ludark et disparue soudainement
-Et ben, si vous n'allez pas aux voleurs, les voleurs viendront a vous.
Le billet indiquait un lieu de rencontre
-Allons y alors! mais j'ai comme l'impression que leurs services ne seront gratuit.

Einhur s'absenta un court instant. Il revint quelques minutes plus tard avec deux chevaux qu'il menait par la bride.

-On devrait se méfier tout de même.
Je n'ai jamais fait confiance aux voleurs.
La discution avec les voleurs fut musclé, ils étaient habile dans l'art des paroles, et les négociation d'alliance n'aboutirent qu'au bout de quelques heures.
Finalement les voleurs révélèrent de précieux renseignements.
Einhur écoutait avec attention les renseignements que les voleurs glissaient dans leurs paroles. Le barbare peu habitué à traité avec ce genre de personnes, se fia à Ludark pour démêler le vrai du faux. A la grande surprise du colosse, les voleurs ne demandèrent aucun paiement d'aucune sorte. Une fois en dehors du repaire des voleurs, Ludark lui révela tout ce qu'il avait compris.

-Voila qui est intéressant! s'exclama Einhur On sait à présent que c'est le sorcier qui a cherché cette guerre.
Mais je ne pensais pas qu'il avait déja réuni tant d'hommes.
Peut etre que ton idée d'aller prévenir les elfes serait plus appropriée?
-Je pense, moi aussi, si nous continuons a enquêter nous ne trouverons que quelques renseignement supplémentaires qui ne nous servirais pas a grand chose.
Ils commencèrent a faire le voyage jusqu'à la forêt.
Einhur et Ludark quittèrent la ville sans encombre. Ils se dirigèrent plein est vers les montagnes, seul obstacle majeur entre la forêt et le royaume des mages.
Deux jours plus tard, Einhur sentait qu'ils étaient suivis. L'elfe noir l'avait présentit bien avant mais il n'avait pas alerter le barbare inutilement.
Cinq autres jours s'écoulèrent sans faire de rencontre, mais les compagnons se savaient observés.
Le voyage jusqu'aux montagnes était long et périlleux.
Beaucoup d'orcs et de gobelins vivaient dans les collines alentours.
Quand le barbare et le drow s'engagèrent dans un épais sous bois, des cris gutturaux retentirent tout autour d'eux.
Einhur dégaîna son épée géante. Ludark fit de même.
En une seconde des formes noir bondirent sur eux, ils se débâtèrent de toute le force, le barbare fracassa deux crânes et le Drow transperça plusieurs corps. Mais les assaillant était trop nombreux, malgré leurs efforts, les deux aventuriers furent maitriser et ligoter. Ils purent enfin voire leurs agresseurs, des orcs. Ils les amenèrent a ce qu'il semblait être leur campement. L'obsurité tombait et les deux prisonniers ne savaient pas quel sort leur était réservés.
-J'ai réussi à libéré ma main gauche,le drow regardai le barbare d'un oeil plein d'espoir, tourne-toi que je te libère.
Le barbare s'exécuta. Il ne fallut pas lontemps à Ludark pour retirer les cordes cruellement serrées autour des poignets.
Après avoir retiré leurs liens, les deux compagnons continuaient de jouer le jeu, faisant mine de rester ligoté. Une sentinelle les surveillait d'un oeil ensommeillé tandis que le reste du camp festoyait un peu plus bas. Malheureusement, leurs armes étaient dans la tente du chef près de l'endroit ou festoyait les orcs.
Ludark, utilisant son infravision repéra quatre autres personnes ligotées non loin de là. Einhur tendit une corde à Ludark.


-Dès que tous les orcs dormiront, tu abattras la sentinelle. Tu as le pas léger, il ne te verra pas venir.
Pour nos armes, je crains que si on tente de les récupérer, cela nous coûtera la vie.
L'attente fut interminable avant que tout les garde ne tombèrent dans le sommeil, ludark supprima la sentinelle et essaya d'évaluer la situation, les autres prisonnier était surveiller par une sentinelle qui lui tournait le dos, il s'approcha discrètement et supprima l'autre sentinelle il rapporta une épée au barbares et réveilla silencieusement les captifs.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés