Mise à mort d'une barde

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Le corps d'une jeune femme fut jeté dans une ruelle sombre par une silhouette emmitouflé.
Quelques temps plus tard, une patrouille de la milice d'Eauprofonde trouva le cadavre.
L'officier prit la parole :
"Andreus et Janax emportait le corps, Malinor va transmettre cette trouvaille au commandant !"
Deux gardes soulevèrent le corps après l'avoir inspecté pour essayer de trouver d'éventuels indices, pas de messages, pas de traces apparentes de la mort, pas de signature. Un des gardes s'éloigna en courant.
La jeune femme avait le teint violacé, les yeux grand ouvert d'horreur, et semblait s'être mordu les lèvres.

La patrouille se mit en branle en direction, des baraquements.
Quelques minutes plus tard, ils pénétrèrent dans le bâtiment.
Le sergent Beligor aperçut le commandant Braxus qui avait été informé par son aide de camp.

"Bien sergent, cette affaire ne semble pas menacer la ville d'Eauprofonde mais menait l'enquête. Trouvez qui est cette personne, qui l'a tué et les raisons si vous le pouvez, je pense que c'est juste une affaire de malfrats. Faites venir les prêtres et les mages de l'Ordre Vigilant pour interroger cette morte si la sécurité d'Eauprofonde est en cause. Je vous laisse."

"Bien, mon commandant." répondit le sergent.

Le commandant s'éloigna.

"Bien, mettons nous au travail " lança Beligor à ses hommes.

Ils écumèrent les tavernes et apprirent que c'était une barde du nom de Tiana Lin Mel qui avait été tuée. Le sergent se dit qu'il eurent de la chance de l'identifier, ils y avait tant de personnes qui passaient à Eauprofonde, elle avait de la chance d'être un peu connu pour ses poèmes. Mais apparemment, elle n'avait aucun problème ou histoire avec quelconque.
Ils n'en apprirent pas plus et le sergent après en avoir référé à ses supérieurs qui décidèrent qu'il ne fallait pas engager de recherches supplémentaires ou de frais supplémentaires pour ce cas. Seule la sécurité devrait être renforcé dans la zone où avait été trouvé la morte.

"Une bien triste histoire." pensa le sergent en concluant ce rapport.

Ailleurs dans un autre endroit une silhouette assise, et dissimulée dans l'ombre s'adressa à d'autres silhouettes se tenant devant elle :
"Que cela serve d'exemple, personne ne me quitte impunément, sachez le, vous m'avez rejoint pour la vie et au delà, notre cause doit être mené à bien. Aucun indice ne doit être laissé pour remonter jusqu'à nous. Rompez !"
Les silhouettes acquiescèrent de la tête et s'éloignèrent, la lumière décrue et la pièce fut plongé dans les ténèbres.
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