[Orcanie] [Haze] - L'ombre du meurtre

 
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« Vous pouvez utiliser milles et une méthodes pour conduire vos clients à destination. Beaucoup impliquent une manipulation physique afin de parvenir à vos fins, les substances, les protocoles mécaniques et l’acier peuvent paraitre pour les amateurs comme étant le fin du fin. Détruire une personne moralement, intellectuellement et psychologiquement amène à un meilleur résultat pour un coût moindre, un encombrement minimal et une élégance totale ; voilà le fin du fin. »

- Le Palais aux Volets Clos. 31:3 ~




L’ombre d’un nuage écrasait la lumière crépusculaire qui s’étalait sur les monts chauves de Pennine. Les échos des hurlements de douleur et de terreur rebondissaient dans la vallée, donnant ainsi plus d’ampleur à la déroute Hibernienne qui avait tenté de prendre une forteresse Albionnaise. Mais après deux lunes de siège, les portes s’ouvrirent sur un chaos de chair brûlées et de sang purulent, les assiégeants vaincus fuyèrent…

Une thaumaturge de noir drapée dardait sur les troupes du Voile en fuite, des météores de lave explosant sur leurs cible dans un fracas de tonner. Dans ses yeux brûlait la flamme de ceux qui savent que quoi qu’il arrive la victoire est acquise. L’air empestait l’adrénaline, le sang, la mort. Dans un soupir de satisfaction, elle regarda aux alentour, et vit là adossée à un rocher une beauté elfique qui à première vu avait eu le ventre emporté par un coup de hache, elle agonisait. Avec désinvolture, elle fit un mouvement compliquée, combiné à un mot murmuré afin de plier les éléments et la réalité à sa volonté ; ce qui eu pour effet de liquéfier la moribonde dans un flots de langues enflammées.

Elle souffla, paupières à demi closes, un sourire au lèvre.

« Tourne, danse et vole dans les ombres mon amie, Haze est la brume, Haze virevolte sur le lit de la Mort, offre un soupir, dénude un désir, dévoile à nos yeux ce qu’ils ne peuvent que nous interdire, joue des lames, fore les âmes et les coeurs de nos envahisseurs… ». Le ménestrel présent entonna une balade, et la troupe s’engouffra à la poursuite des derniers fuyards.

Beaucoup de choses étaient différente dans le monde des ombres, la réalités au dehors semblait terne, délavée, les sons vous provenaient comme une cacophonie de bourdonnements sourds et glauques. La complexité du réel rendait l’analyse d’une situation plus longue aux sens de ceux qui se doivent de réagir en un éclair pour survivre, complexité que les plus aguerrit d’entre eux parvenaient à ignorer pour ne conserver que l’essentiel, formes, odeurs et sons.

La bretonne avait entendue sa puissante amie Avalonienne ; loin, très loin lui semblait être le son de sa voix. Car dans l’instant présent elle se tenait assise sur les remparts de la forteresse. La scène sous yeux cernés n’était que désolation, corps mutilés et agonie. Agonie, elle observait avec intérêt celle d’un lurikeen aux yeux clair, les gargouillis sonore provenant de sa gorge arrachée ne faisait qu’accentuer le grotesque et l’horreur de sa mort, sa tunique brûlée dévoilait un torse violacé, indiquant que le sang inondait ses poumons. Elle le laisserait à son sort.

Se relevant elle inspecta les alentours, les ombres pulsaient autour d’elle comme un nuage de mouche indécis qui ne sait vers quelle charogne se ruer. Une banalité, tout n’est que banalité pour nous se dit-elle. Elle approcha des deux portes de chêne bardées d’acier, renforcées et réparées par la défense Albionnaise au cours même du siège ; les impacts brun d’un bélier n’avait que peu endommagés ce bois que le feu et le fer avait rendu aussi résistant que la pierre.

«
- J’ai servie, es-tu satisfaite ? se demanda-t-elle.

- Satisfaite, oui, la nature a repris ses droits, ombre du meurtre, faites pour ces horreurs tu es, tu peux être fier de toi. Sans famille, sans amis et sans amour tu resteras pour ainsi toujours servir et tenir lieux de veilleur aux rempart, afin d’assurer le bonheur des autres. Tel est ton rôle, tu l’as choisie rappel toi, fit une voix goguenarde au plus profond d’elle même.

- Mon bonheur ? Je le tisserais dans les ombres, maintenant que je suis celle que tu voulais, disparaît pour ne jamais revenir, j’évolue seule, laisse moi seule, se répliqua-t-elle avec un sourire mauvais.
»

Elle ferma les yeux, les ombres pulsèrent violemment une dernière fois avant de se projeter atour d’elle et de se déposer sur le monde comme un voile de satin sur une hanche. Une odeur épicée et soyeuse lui parvint aux narines ; dans le monde brumeux se dessinaient alors deux formes souriantes aux charmes abondants et aux regards luisant qui gloussaient d’un plaisir non dissimulé à la rencontre de la bretonne.

« Allons-y mes sœurs, allons ensemble murmurer dans les ténèbres… »
Re: [Haze] - L'ombre du meurtre
Citation :
Provient du message de Haze/Orcanie
[i]Une thaumaturge de noir drapée dardait sur les troupes du Voile en fuite,

La bretonne avait entendue sa puissante amie Avalonienne ; loin, très loin lui semblait être le son de sa voix. « Allons-y mes sœurs, allons ensemble murmurer dans les ténèbres… »
Encore linainverse
Car si ca avait éte : une thaumaturge de jaune pipi drapée ...
héhé
sinon sympa
C est l utopi des comba
Message supprimé par son auteur.
 

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