Qu'en pensez-vous?

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Salut.

Hier, j'ai commencé à écrire une histoire et j'aimerais savoir ce que vous pensez. Mon style d'écriture, ce qui est bon ou ce que je devrais améliorer, etc. J'aimerais simplement savoir si je suis dans la bonne direction ou si je me plante carrément. Je poste mon extrait ici en espérant avoir plusieurs réponses.
A noté que je n'ai pas encore de titre. Excusez d'avance mes fautes. (Dieu seul sait que j'en fais assez)


Armstrong - 30 juin 2000

Denis Armstrong venait d’apprendre que le voleur de la BMW d’hier soir a réussi à échapper aux trois voitures de la police de Montréal qui le pourchassaient. Avant lui, personne n’avait jamais réussi à les semer. Personne.
- Tu as été mis au courant de ce qui s’est passé hier soir?
- Oui, Baril. Je viens tout juste. Étonnant, hein? Jamais je ne l’aurais cru.
Cet exploit a déjà beaucoup fait parlé de lui dans tous les postes de police et les gangs de la région. Pour la police, le fugitif était l’homme à attraper. Pour les gangs, il était une sorte de héros.
Denis était un homme de 34 ans aux cheveux et aux yeux bruns. Il avait le teint pâle et ne parlait pas beaucoup. Il habitait Montréal depuis des années déjà et il était habitué de traiter avec des voleurs de toutes sortes. Aucun d’eux n’avait réussi à rester longtemps en liberté quand c’est lui qui était sur l’affaire. Ça n’allait pas commencer maintenant, avec un simple voleur de voiture. Mais ce cas était quand même spécial pour lui. Le voleur avait réussi à s’échapper. Que ce soit du à sa bonne conduite ou simplement à la performance de la voiture, il n’en avait cure. Dans tous les cas, il savait qu’il le retrouverait. Les voleurs laissent toujours des traces.
Quant à Baril, il le connaissait depuis ses premières années de service. Il l’avait gentiment accueilli et est vite devenu un bon ami. Il était un peu dodu et sentait toujours la poudre pour bébé. Sa présence le réconfortait.
- Je vais étrangler ce salopard dès qu’on le retrouvera ! Pour qui il se prend? intervint Baril.
- Du calme ! On va le retrouver.


Calestagne- 1 juillet 2000

Les balles sifflent. Sa mitraillette en a déjà tué beaucoup. Il essuie la sueur sur son front à l’aide de son avant-bras. Il fait chaud. Tout en continuant d’appuyer sur la détente, il cherche une barre de chocolat dans son sac avec sa main gauche. Pas de chance, elle a fondu. Avec rage il mitraille de balles un piéton qui passait par là. Puis un autre. Et encore un autre. Hier encore il était couché sur son lit, se demandant pourquoi il fallait lutter pour vivre.
« Pour s’amuser » finit-il par conclure. Alors il s’était procuré une arme. Il avait toujours rêvé de mitrailler des êtres humains comme ça. Les gens en bas se mirent à courir pour échapper à sa folie meurtrière. Un passant plus intelligent que les autres appela la police d’une cabine téléphonique. Celle-ci arriva une dizaine de minutes plus tard. Quand Alexandre Calestagne vit arriver la voiture avec les phares rouge et bleu, il commença à paniquer. Il tira alors en sa direction, visant le réservoir à essence. La voiture s’enflamma et fracassa la vitrine du fleuriste dans un bruit d’enfer. Trente minutes avaient passé et Alexandre avait déjà détruit deux autres voitures. Il décida de s’enfuir avant que toute la brigade n’intervienne enfin.
Il descendit les cinq étages et s’en alla vers sa voiture garée deux rues plus loin. C’était une BMW Z4, qu’il avait fraîchement volé chez un concessionnaire de Montréal. Il en était assez fier, d’ailleurs. Dans celle-ci il y retrouva son meilleur ami, son chien, Frankenstein. Il était maintenant sept heures du soir et il n’avait pas encore mangé. Le soleil était en train de se coucher quand il roulait en direction du restaurant qu’il appréciait le plus.

Un pigeon attrape furtivement une miette de pain dans le parc du centre-ville. Il s’en va plus loin et la savoure avec gourmandise. Puis, il s’envole. Vu du ciel, la ville est magnifique, surtout pendant le couché du soleil. Il aperçoit une femelle tranquillement assise dans l’herbe verte, sous un bel arbre. Il bondit la rejoindre, gorge bombée. Il est tout près. Il accélère à sa vitesse maximum pour impressionner la belle. L’oiseau atterrit. Il marche en sa direction. Il l’avait pratiquement rejoint quand tout à coup son crâne se fracassa, ses yeux se liquéfièrent, son bec se déchira de sa tête et ce qui restait de son corps était devenu une masse inerte en plein milieu de la rue. Une petite voiture gris métallique vient d’écraser ce pauvre petit pigeon. Au moins, il n’a pas eu le temps de souffrir. La femelle ne l’a même pas remarqué.

Dans la voiture, le conducteur ne s’est rendu compte de rien. Par contre, son passager sursaute. Il remua la queue, sans trop comprendre ce qui s’est passé. Il fixa son maître à l’attente d’une réponse quelconque. Celui-ci ne bougea pas, se contentant de regarder la route. Tant pis. Exténué, le chien se rallongea. Une main tremblante lui caressa le haut du crâne. Frankenstein leva les yeux tout en restant couché, appréciant qu’on le cajole à cet endroit. Malgré qu’il ait décidé de mener une vie sans interdictions, sans malheurs, sans devoirs, Alexandre n’en était pas moins inquiet. Il savait que les autorités pourraient le retracer d’un moment à l’autre. C’est pour cette raison qu’il voyageait beaucoup. Ainsi il profita des quelques jours qu’il lui resta de sa liberté pour faire ce qu’il n’aurait jamais osé faire auparavant. Tout avait commencé quand il avait volé la BMW. Les policiers s’étaient mis à sa poursuite mais il les avait semés quelques heures plus tard. Un exploit que personne n’avait jamais réussi, disait-on.
Citation :
Denis Armstrong vient d’apprendre que le voleur de la BMW d’hier soir a réussi à échapper aux trois voitures de la police de Montréal qui le pourchassaient
sinon, a part comme l'a dit Foerdom quelques flous dans la concordance des temps, je ne vois pas grand chose de vraiment critiquable.

D'un autre côté, je suis pas trop "policier" mais c'est facile à lire et surtout pas "prétentieux" dans l'écriture "le problème de beaucoup de débutants.

Mais pourquoi donc les héros de policier ont-ils tous des noms anglophones. xiang piu, diego de la vega, alesk dvanic, c'est pas zoli?
Quelques erreurs de temps (passé composé au lieu de passé simple).


Pas trop mal sinon, mais la description du pigeon est mauvaise, on dirait qu'une bombe atomique lui est tombée dessus
Citation :
Provient du message de Khorram
Mais pourquoi donc les héros de policier ont-ils tous des noms anglophones. xiang piu, diego de la vega, alesk dvanic, c'est pas zoli?
Eh ben Calestagne est un nom typiquement français et Armstrong est un nom anglais oui, mais c'était fait exprès.
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