Un vent glacial soufflait sur les abords du lac de Galpen, un village rustique au charme indéniable fondé, aux temps jadis, par les robustes Trolls. La situation géographique du hameau lui avait parmi de croître rapide et de devenir un centre commercial de premier ordre en la foret de Myrkwood. Il n’avait pour rival que l’avant-poste périclitant de Gna Faste situé de l’autre coté du lac.
Une foule de gens hétéroclites vivait en une parfaite harmonie au sein du la communauté sous la vigilance infaillible des terribles membres de la Tyr-Othila : de féroces guerriers sans peur qui partaient au combat en riant.
Même les plus farouches chasseurs kobolds venaient en ce lieu afin d’y revendre leurs peaux ou de les troquer contre divers verroteries.
A quelques centaines de mètres du village une créature à l’allure simiesque, aux longs membres degingandés pataugeait sur les abords du lac. Son long corps fin était couvert de vieux cuirs rapiécés, décolorés, certainement récupérés sur le corps de malheureux aventuriers.
Sous le regard placide et froid de l’astre du jour la créature cheminait aux travers des roseaux plongeant par moment ses interminables bras dans les profondeurs de l’onde.
Au bout de quelques tentatives la chose poussa un cri de satisfaction tout en dressant vers le ciel l’objet de sa quête : un magnifique poisson argenté sur lequel le Soleil jouait.
Tenant solidement sa pitance le hobgobelin quitta son milieu aquatique afin de retourner sur la terre ferme.
D’un geste ferme, il frappa plusieurs fois son tumultueux compagnon sur un rocher.
Avec une avidité sans nom il commença alors a dévoré goulûment sa pitance jetant de rapides coups d’oeil autour de lui craignant sans doute qu’un comparse vienne réclamer une partie de son repas.
Non loin de lui, dissimulé, derrière un chêne une créature dont le corps semblait avoir été conçue dans un roc observait la scène. Un mince filet de bave dégoulinait de sa bouche
Entrouverte tandis qu il se palpait le ventre d’un air gourmand…..
Ne pouvant plus contenir ses instincts primaires le troll s’avance lourdement en direction du Hobgobelin.
« é toa done moa la chos ki bril ! »
Le gobelin tressailli et se retourna vivement vers le nouveau venu, le poisson à la main.
D’un simple regard il jaugea son rival. Tout comme lui il était vêtu de bric et de broc, il ne devait donc pas être un redoutable combattant .En outre l’absence d’arme le confortait dans son opinion.
D’un air mauvais le hobgobelin se redressa lentement et fit face au troll, lui arrivant ainsi aux épaules.
“ allé done moa tru ki bril ! jé miam-miam !”.
“Toa vouloir ça? “ le pécheur agita alors dans les cieux les restes du poisson dévoré.
“ wé ! wé ! done moa ca !!”
“É bien vien le cherché” ricana le Hobgobelin tout en passant les reliefs de son repas en sa besace.
Le troll observa d un air ébahi le provocateur : c’était bien la première fois qu’on lui tenait tête de cette manière. D’habitude lorsqu il voulait quelque chose on le lui remettait rapidement.
Le gobelin tournait lentement autour du troll, tel le chat sauvage autour d’un jeune cerf.
« Toa é bien loin de la vil, pa de garde par ici » d’un geste ample il balaya les alentours.
Le jeune troll observait les alentours et ne vit rien d autres que quelques arbres éparses et le lac miroitant.
«Wé cé vrai moa é perdu » reconnu piteusement le troll.
«Bon je vé t’aidé alors » une idée lumineuse venait de voir le jour sous le crâne épais du hobgobelin.
Brisnuk grocervo zerk en sa 20 année ( é wé je sui un pilosof den l'am
:bouffon: )
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"La Barbarie n'est pas la préhistoire de l'Humanité mais l'ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas."
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