[Edite pour préciser que ce texte n'est pas de moi, hein! Petits canaillous va!]
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Le Grand Chelem : consiste à gagner tous ses matches
du tournoi. Toutes les équipes savent le faire sauf pour l’instant l’Italie, mais il n’y a que 4 ans qu’elle participe au Tournoi. L’Irlande l’a fait une fois. L’Ecosse trois fois. Le Pays de Galles 5 fois. La France 7 fois et l’Angleterre 11 fois. Mais elle a probablement triché.
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La Cuiller de Bois : Consiste à perde tous ses matches du tournoi. Toutes les équipes savent le faire. L’Italie mieux que les autres actuellement, mais il n’y a que 4 ans qu’elle participe au Tournoi. D’ailleurs cette année elle a déjà gagné un match.
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Le paradoxe fondateur : les règles du rugby sont assez compliquées, mais son principe fondateur en est très simple et conditionne beaucoup l’esprit du jeu. Il consiste à aller porter un ballon derrière la ligne d’embut adverse, située devant toi, mais en faisant des passes vers l’arrière. Ca complique un peu l’affaire, mais c’est amusant.
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Le ballon : objet ovale qui rebondit n’importe comment. Pas d’utilisation prolongée sans avis médical. Au delà de 3 secondes dans tes mains, le ballon devient dangereux pour ta santé. Risque de chutes d’armoires à glaces sur tes gencives.
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L’équipe : Comme la terre, elle est organisée en trois pôles. Les avants, la charnière et les arrières. En raison du paradoxe fondateur, les avants sont principalement dévolus à la défense et les arrières à l’attaque, mais ces notions sont un peu plus subtiles que dans les sports anormaux pour lesquels le ballon est rond.
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Les avants : Les avants (aussi appelés les bulldozers) sont au nombre de 8, organisés en trois lignes qui se matérialisent lors de la constitution d’une mêlée. La première ligne est composée de deux piliers et d’un talonneur. Leur QI atteint rarement leur poids, mais il sont d’une importance capitale. En dehors de l’aspect réglementaire du poste qu’ils occupent, ils sont aussi chargés d’assurer la justice sous la mêlée en dehors du regard indiscret de l’arbitre (ex. morsures d’oreilles, fourchettes dans les yeux etc...). Si on les écoutait un peu, on croirait qu’ils font le boulot des trois lignes d’avants à eux
seuls. Les avants sont aussi sollicités pour les touches, ils forment un bel alignement face à leurs camarades et le talonneur (numéro 2) lance le ballon entre les deux lignes. Rien ne précise dans le règlement que ce doit être le numéro 2 (enfin je ne crois pas) mais dans la pratique c’est comme ça. On appelle également les avants « le pack ». Peut-être en raison de leur résistance à la pression (mousseuse ou non).
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La charnière : les intellectuels. Au nombre de 2, ils sont chargés d’organiser le jeu. Ils gèrent la distribution du ballon à la sortie des regroupements. On les appelle aussi les demis (leur nécessaire acuité intellectuelle leur interdit d’absorber un pack entier). Le demi de mêlée est chargé de l’introduction du ballon dans ladite mêlée. Le demi d’ouverture est chargé de récupérer le ballon et s’en débarrasser le plus vite possible. Il est fréquent qu’il ait un bon coup de pied et qu’il soit donc chargé de tirer les pénalités et les transformations d’essais, mais ce n’est pas obligatoirement lui. Un demi d’ouverture porte le numéro 10. Probablement parce qu’l a 10/10 aux deux yeux (sauf après un pain dans la gueule, ce qui n’arrive presque jamais).
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Les arrières : les Formules 1. Dès que le demi d’ouverture leur transmet le ballon, les arrière se mettent à courir très vite. Hélas pour eux, leur vis à vis est fort enclin à les flanquer par terre dans un geste élégant et technique appelé le placage. Ils sont au nombre de 5. Les trois-quarts (deux centres et deux ailiers) et un arrière, chargé de dégager son camp quand le ballon s’approche un peu trop de sa propre ligne d’embut. Lui aussi est doté d’un bon coup de pied. Il lui arrive aussi de taper les pénalités et les transformations. Ils ont tous cinq une fonction de finisseur, en galopant vers les lignes ennemies, mais aussi de dernier rempart en cas d’attaque rapide de l’adversaire, en raison de leur position en arrière. Ils doivent plaquer comme pas deux. D’ailleurs quand l’adversaire s’appelle Jonah Lomu, ils doivent se mettre à 5 pour le mettre par terre.
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La France : sans conteste la meilleure équipe du monde. Autorise parfois les autre à la battre pour maintenir un semblant de glorieuse incertitude du sport. En France, on ne joue au rugby qu’au Sud d’une ligne Arcachon-Grenoble. Il existe toutefois une équipe parisienne à qui il arrive d’avoir des heures de gloire (2 titres de champions de France récemment). Ce découpage géographique est à l’origine d’un paradoxe :
la production du rugby champagne se fait au Sud de la Loire. Le rugby champagne est un rugby pétillant faite de panache et d’enthousiasme. Il s’agit d’un monopole français. Les britanniques essaient parfois d’en faire, mais on parlera alors de rugby mousseux. Le joueur français est solide, talentueux et l’exemple même du fair-play et de la fraternité (ex lors d’un match Galles (maillot rouge) - France (maillot blanc), le capitaine français de l’époque, Jean-Pierre Rives - dit Casque d’Or en raison de sa belle crinière blonde - n’hésita pas à témoigner son amitié pour l’adversaire du jour en teignant son propre maillot en rouge, utilisant pour cela son propre sang). Les autres équipes ont peur du XV de France mais elles ne le montrent pas. Elles ont le droit d’avoir leur fierté.
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L’Angleterre : L’ennemi héréditaire. Ose être titulaire de 11 grands chelems alors que la France n’en a que 7. Ose fournir des sujets de film à Luc Besson en brûlant des lorraines en Normandie. Le seul exploit de l’Angleterre est d’avoir réussi à se faire haïr par toutes les autres nations du Tournoi. Actuellement, l’équipe d’Angleterre dispose d’un demi d’ouverture qui réussit tout ce qu’il entreprend. C’est énervant. Les anglais l’appellent « Johnny Wilkinson ». Les autres l’appellent « Face de Cul de Mammouth ».
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Le Pays de Galles : Que dire d’un pays dont l'emblème est un poireau ?
Rien.
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L’Ecosse : Allié traditionnel de la France contre l’Angleterre. Le match opposant l’Angleterre à l’Ecosse est une compétition dans la compétition on y joue la Calcutta Cup, remise en jeu tous les ans. A l’occasion de ce match (et de ce seul match), les joueurs écossais ont l’autorisation de boire un whisky avant d’entrer sur la pelouse. Pour se donner du courage face à l’ennemi héréditaire authentique). Les écossais aiment tellement les français qu’ils les laissent gagner. Cette tradition doit être perpétuée.
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L’Italie : Une jeune nation pour le rugby. Elle poursuit son apprentissage. Elle ferait bien d’apprendre vite. Sinon il risque d’y avoir des morts. Mais ils donnent des signes encourageants. Ils arrivent maintenant à tenir physiquement sur toute la durée d’un match. Il leur faut maintenant parvenir à plus de cohésion et de discipline. Discipliner des italiens... J’en ris encore.
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L’Irlande : Autant la France est garante du beau jeu (rugby champagne), autant l’Irlande est garante du jeu de merde (rugby Carré de Vigne). La France affronte l’Irlande le 8 mars 2003.
Je précise que j'adore le rugby hein