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Fil d'ariane
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Euh, je revient à la charge avec la BD, vous connaissez Druillet ?
Vous seriez ravis pour ce qui concerne la scatophilie et le reste du Zizi sexuel... ![]() |
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Citation:
Provient du message de Darkmore
Pas grave j'ai dit assez de conneries ![]() ![]() Citation:
Quand est apparue la SF ?
Je serais incapable de répondre à la question, reste que pour moi son apparition se confond avec les premier romans d'anticipation de Verne (tiens tiens encore entre le 19eme et le 20eme) Indéniablement la SF se nourrit du choque apparu avec l'avènement de la modernité dans l'art, avec les evolutions de la technique, les machines, les avancés scientifiques et les évolutions des moeurs. Face à tant de nouveautés (et arrivées si rapidement !) l'homme se met à réfléchir, à penser l'avenir (pas penser A l'avenir!) : pour moi la SF est projection (pas boucle temporelle donc). Mais pas forcement utopie ... elle est simplement vision de ce que sera l'homme ET la machine ... elle est science ET fiction (et oui). Or beaucoup de film se passent dans le futur sans s'intéresser à la science et au rapport à la technique dans le fond. En gros Gattaca serait un film de SF ... pas Star Wars (pas plus qu'un western mais c'est un débat à part entière Starwars ). Or donc : si l'utopie est une branche essentielle de la littérature de SF (de la spéculation sur les sciences sociales et politiques), il faut donc remonter à Platon et la République, ou au moins à L'Utopie de Thomas More, en 1516, que l'on peut lire dans son intégralité ici, au format PDF (la description de l'île d'Utopie commence en page 33). La définition de la SF par Pierre Versins, 30 ans après l'avoir lue, me semble toujours la plus juste, parce qu'elle ratisse large, mais pas trop large : "littératures conjecturales romanesques rationnelles. Quatre mots : ni trop, ni trop peu. Selon cette définition, Frankenstein est de la SF, Dracula n'en est pas (le fantastique peut d'ailleurs être défini de la même manière, en remplaçant rationnelles par irrationnelles). Dans le premier cas, et même si la mère Shelley en savait autant en matière de science que moi, et ne cherche d'ailleurs pas à faire illusion, elle prend tout de même le soin de justifier son monstre par une création mécanique. Stoker, lui, puise dans le folklore et prend soin de ne pas injecter la moindre dose de rationalité dans son petit monstre. Selon cette définition, les films de Cronemberg sont bien de la SF. Ceux de Lucas aussi, même s'il se contente de réécrire Ulysse comme des milliers d'autres avant lui. La SF cesse d'être liée à une thématique (le futur, les robots, les ET) mais repose sur une spéculation. Elle permet de mettre dans la même famille Ballard, Verne, Heinlein et... Thomas More. Elle se détache, surtout, des littératures dites de genre, inéluctablement liées à une époque ou un milieu (polar, western...). Il y a toujours eu de la SF, et il y en aura toujours, elle ne sera simplement pas forcément identifiée comme telle, le terme lui-même étant relativement récent et constituant plus une facilité éditoriale qu'autre chose. Citation:
Cette projection est elle négative (punk ) ou positive (utopiste) ? ... les deux je pense ... d'ailleurs c'est comme ça qu'elle est née.
![]() Citation:
Bien sur 45 et sa catastrophe humaine/scientifique sera une cicatrice profonde et un vrai poids sur la SF ... voir les nombreux films US propagando-naïfs avec leurs insects géants et le célèbre Godzilla au japon.
Mais bien avant on avait anticipé un monde dominé par des tyrans et déshumanisé ... bien sur Metropolis est un aboutissement de la SF ... mais Chaplin avec les temps modernes fait aussi de la SF !!!! Citation:
Je serais tenter de penser que la SF serait indubitablement bolchevique, peut être parce que c'est l'un des rares courant à vraiment étudier le rapport des masses avec la technique ou peut être dans le sens ou on montre très souvent l'exploitations des masses et la dominance bourgeoise (comme dans Soleil Vert) plutôt qu'une société parfaite permettant une osmose entre technique et humain (ou alors les exemples me manques).
Il semble d'ailleurs que la SF soit régulièrement paranoïaque ... ce qui renforce l'idée de naissance dans le traumatisme. Au final, l'écrivain qui a peut-être le mieux synthétisé toutes les formes de spéculation qui conduisent à écrire de la SF (délibérément ou à l'insu de son plein gré), est Herbert dans les 4 premiers volumes de Dune. On y trouve le voyage extraordinaire, le thème messianique, l'utopie en marche, et son horrible concrétisation. Le tout n'étant peut-être qu'une étude peu déguisée des absolus, mais de foutrement belle manière, et sans aucun respect pour les conventions de la littérature sérielle. Edit : Citation:
Provient du message de Loupidoux
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Pr Jozhef Kelso |
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