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C'est sur...
A moins d'un miracle, il aurait énormément de mal à se maintenir au pouvoir le Tony. |
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LoneCat
Invité
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Citation:
Dans une déclaration de compromis adoptée à l'issue du sommet, les Quinze se sont contentés de donner une "dernière chance" à Saddam Hussein de désarmer pacifiquement, en l'avertissant qu'il serait tenu "seul responsable" des conséquences.
Ce sommet extraordinaire, qui se tenait en présence du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, revêtait une importance cruciale pour une Europe toujours à la recherche d'une politique étrangère commune. Mais les chefs d'Etat et de gouvernement ont campé sur leurs positions respectives. Soutenue par l'Espagne et l'Italie, la Grande-Bretagne a plaidé auprès de ses partenaires européens pour une déclaration fixant une échéance pour la fin du travail des inspecteurs et un éventuel recours à la force contre Bagdad. "Le plus important en ce moment est d'adresser un signal de force, et non de faiblesse, parce que c'est le langage que Saddam comprend et parce que c'est aussi notre meilleure chance d'éviter la guerre", a déclaré Tony Blair. De l'autre, la France, l'Allemagne et la Belgique, confortés par l'énorme mobilisation pacifiste du week-end dernier, ont souhaité donner le maximum de temps aux inspecteurs de l'ONU. "Il n'est pas nécessaire aujourd'hui d'avoir une deuxième résolution à laquelle la France ne pourrait que s'opposer", a déclaré Jacques Chirac. Le président français estime que la résolution 1441 du 8 novembre 2002 suffit pour le moment à viser l'objectif de désarmer l'Irak. Devant la résistance française, Tony Blair a semblé faire marche arrière. A l'issue du sommet, il a paru remettre en cause son intention de déposer une deuxième résolution contre Bagdad en expliquant que la résolution 1441 offre un cadre suffisant pour une action armée. La déclaration de compromis adoptée à l'issue du sommet est une parfaite synthèse des lignes française et anglaise. "La guerre n'est pas inévitable. La force ne devrait être utilisée qu'en dernier recours", soulignent les Quinze en reprenant la formulation française. Dans le même temps, dans un paragraphe inspiré par les britanniques, les Européens avertissent Saddam Hussein que "les inspections ne pourront se poursuivre indéfiniment en l'absence d'une coopération totale de la part de l'Irak". Le régime irakien "sera le seul responsable des conséquences" s'il ne coopère pas "immédiatement et intégralement" avec la communauté internationale. "C'est, pour l'Irak, la dernière chance que la crise puisse être résolue d'une manière pacifique", souligne la déclaration commune. En revanche, les Quinze ont retiré à la demande de l'Allemagne une phrase du communiqué final stipulant que "le temps presse" pour l'Irak. Le compromis entériné lundi soir par les Quinze va un peu plus loin que la déclaration adoptée le 28 janvier par les ministres des Affaires étrangères. Il y a trois semaines, les Européens s'était contentés d'inviter l'Irak à "coopérer pleinement et activement" avec les inspecteurs, sans faire aucune référence à un éventuel recours à la force. Deux jours plus tard, huit pays européens, dont cinq membres de l'UE -Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Italie, Danemark-, apportaient un soutien inconditionnel à George W. Bush, révélant la profondeur du fossé entre la "Vieille" et la "Nouvelle Europe". "les inspections ne pourront se poursuivre indéfiniment en l'absence d'une coopération totale de la part de l'Irak", cela signifie que les inspections se poursuivront définiment et donc qu'un délai devrait être fixé pour l'obtention d'une coopération totale de la part de l'irak. Ca me fait penser au jeu du "bon" flic et du "méchant" flic qui veulent faire craquer un suspect. Espérons simplement que Saddam craquera. Ciao, LoneCat |
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LoneCat |
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Citation:
Après des semaines de divergences profondes; après la démonstration publique d'une ligne de démarcation entre « bellicistes » et « pacifistes » européens dans le dossier irakien, le sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze, convoqué lundi soir à Bruxelles par l'actuelle présidence grecque de l'Union, allait-il révéler une crise majeure ? Ou au contraire ressouder les liens, et permettre enfin aux Européens de parler d'une seule voix ?
Peu avant 22 heures, les Quinze, entre la poire et le fromage, adoptaient une position commune rédigée par la présidence. Entre axe anglo-espagnol et triangle franco-germano-belge, qui gagne, qui perd ? La réponse est, on s'en doute, nuancée. Tradition du compromis européen oblige, chacun, qu'il soit « faucon » ou « colombe », devait s'y retrouver. Résultat : n'attendez ni ultimatum, ni refus absolu de tout recours à la force. Et prenez la médiane... Le texte final stipule en effet que la responsabilité première, en matière de désarmement total de l'Irak - qui reste l'objectif - est entre les mains du Conseil de sécurité de l'ONU. Et ajoute que l'Union souhaite que ce désarmement s'effectue pacifiquement; mais, précise-t-elle désormais, la force ne devrait être utilisée qu'en dernier recours. Autre nouveauté de poids: si les Quinze souhaitent la poursuite des inspections, ils ajoutent qu'elles ne peuvent se poursuivre indéfiniment en l'absence d'une pleine coopération irakienne. L'accord stipule que ce sera au Conseil de sécurité de l'ONU à déterminer ce délai et que des moyens adéquats doivent être fournis aux inspecteurs. Mais en cas d'absence de collaboration de l'Irak, la menace est aussi claire : Bagdad ne devrait se faire aucune illusion, il doit désarmer et coopérer immédiatement et totalement. Il reste une ultime chance d'avoir une solution pacifique à la crise, conclut la déclaration finale. Je dis bravo à Louis Michel d'avoir tenu bon face à Tony Blair (et au Etats-Unis à l'OTAN) |
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Il est vrai que les pays candidats n'ont pas été très malin d'agir aussi vite en besogne...
Cela dit je pense que Chirac a eu tort de réagir de cette façon... il m'a fait un peu penser à Bush qui adopte la même logique face à ses "alliés ![]() Visiblement Alliot-Marie a tenté d'adoucir un peu les angles en présentant un autre aspect des choses : Citation:
S'exprimant à l'issue d'une rencontre à Varsovie avec ses homologues allemand et polonais, Mme Alliot-Marie s'est déclaré "inquiète" de l'attitude des pays candidats qui "risque d'être incompréhensible pour l'opinion publique" des Quinze, appelés à ratifier l'élargissement de l'UE.
"Je suis inquiète, je le dit très clairement. Puisque l'entrée dans l'UE devra être ratifiée, dans certains pays par le parlement, dans d'autres par référendum. Dans l'intérêt même de ces pays, faites attention qu'il n'y ait pas ensuite une réaction des citoyens disant que ces pays ne veulent pas la paix à l'intérieur de la famille européenne", a déclaré la ministre. Mais le New York times en fait ses choux gras... Chirac's Comments Outrage EU Candidates |
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