[Llandràäd]

Il faudrait loué les services d'un mage qui pourrait nous téléporter là-bas.
Mais je ne connais personne qui puisse le faire en dehors du mage royal et du mage de guerre .. mais celui-ci se trouve au campement des Dragons Pourpres à quelques lieues d'ici.

Et il est hors de question de demander encore de l'aide au mage royal.

Druss replongea dans ses pensées.

Je connais un mage qui pourrait nous aider annonça Elayne
Mais il se trouve dans l'Amn prêt de Atkhatla. Ce qui reviendrait au même que d'aller directement à Eauforte.

Nous aurions pu demander à Sam Sung enchérit Druss mais à ma connaissance il est retourné à Kara Tûr.
Il va falloir que nous y allions à pied à moins que nous trouvions un mage de passage qui accepterait de nous louer ses services...

[Sano Rong]

Le jeune voleur regarda la jeune elfe et haussa les sourcils

- Oui je vais bien, mais je ne suis pas un héros de légende Mêryl, les contes et les légendes que vous lisiez dans vos beaux livres chez vous refletent que très rarement la réalité et le prince charmant de ces histoires ci ne gagnent pas tout le temps et n'embrasse pas la jolie femme a la fin Il sourit . En ce qui concerne votre soeur, je ne me fait pas de soucis elle est forte.....tout comme vous.Dit il dans un sourire géné Mais je peux vous assurer que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la délivrer et vous la rendre saine et sauve...


Sano regarda Druss parler de mages et de...Kara-Tur. Il se rappela qu'il allait bientôt retourner dans son pays natal dès qu'il aurait retrouvé Delroth et Frohnir, il n'avait peut etre pas de place dans son coeur pour aimer une femme, et il devrait se séparer de Frohnir. Il ne savait pas comment elle allait le prendre...mais était elle encore en vie ?

[Acidamere]

Mëryl écouta Sano parler des héros et des légendes, mais, malgré ses dénégations, elle restait certaine que les bons gagnaient toujours à la fin… ou du moins le souhaitait-elle ardemment.

Le groupe s’en retournait à travers les rues de Suzail vers la maison d’Elayne. Arrivé à l’entrée d’une grande place, Mëryl fut éblouie par la fête qui s’y déroulait. « Le Festival » était le nom de cette foire gigantesque où se côtoyaient les étals de nombreux marchands, les cabanes de voyants, les manèges destinés aux enfants, et ainsi de suite…

Enthousiasmée, l’elfe battit des mains, et un large sourire illuminant son doux visage se précipita dans la première allée pour s’arrêter brusquement devant un montreur d’ours. L’animal ne semblait pas malheureux, mais Mëryl fut attristée de voir un si bel ours enchaîné comme du vulgaire bétail. Alors qu’elle allait apostropher le propriétaire de la bête, une affiche attira son attention :

Chez Righen Wartrop : Mage illusionniste.

« - Gentes dames et Gentilshommes, vous souhaitez vivre une expérience extraordinaire ? Une aventure que vous pourrez raconter à vos petits enfants ? Vous souhaitez voir un Dragon, voyager sur les ailes du vent ou visiter l’Epine Dorsale ? Alors venez voir Righen Wartrop, le plus grand mage illusionniste des royaumes ! Sensations garanties ! »

Intriguée, Mëryl s’approcha du petit gnome monté sur un tabouret et qui haranguait la foule avec force conviction et lui demanda :

« - Vous connaissez Eauforte ? »

« - Bien sur Gente damoiselle, c’est au Nord Ouest d’ici, à environs trois semaines à cheval pourquoi ? »

« - Pourriez-vous téléporter quatre personnes jusque là-bas ? »

« - Vous ne préféreriez pas Eternelle rencontre jeune elfe ? »

« - Non, Eauforte est notre destination. »

« - Alors cela sera 100 pièces d’or par personne. »

« - Tant que ça ? il faut que j’en parle à mes amis alors… »

« - Pour vous, et parce que vous êtes rudement jolie, disons 80 pièces d’or. »

« - Adjugé, je reviens tout de suite… »

Et Mëryl se retourna pour chercher ses compagnons des yeux.

[Llandràäd]

Druss fît les yeux ronds à l'annonce du prix du voyage

Je parie que vous n'avez pas penser à prendre d'argent tous ?

80 pièces d'or par personnes ! Il n'en revennait pas.

Si vous pouviez essayer de négocier ... je vais aller chercher tout ce qu'il me reste de mon or mais je ne sais pas si cela couvrira tout ... car il faut penser aussi à se nourir et à se loger à Eauforte le temps que nous sachions où se trouve Elros Frayï'Herr ...

Druss s'éloigna du groupe ... dépité

[Sano Rong]

Sano tendit l'oreille, il entendit le mot "Négocier" et immédiatement, son nez frétilla d'excitation. Il posa la main sur l'épaule de l'elfe avec un grand sourire jusqu'aux oreilles en face du gnome et demanda à Mëryl de s'éloigner. Les voleurs aimaient faire jouer leur talent et c'était comme un secret bien gardé d'utiliser le marchandage. Une sorte de cercle fermée que seul les victimes en avaient connaissance ; c'est à dire les marchands.

Le jeune voleur entraina le gnome par l'épaule vers l'entrée de son stand et le regarda comme si c'était son plus grand ami.

- Inutile de marchander avec moi, l'ami c'est tout ce que je peux faire. 80 pièces d'or pas une de moins.

Sano rigola à gorge déployée et en regardant la pancarte du gnome.

- Mage Illusioniste hein ?
- Oui le plus grand magicien de Cormyr
- Oui on va peut être pas aller jusque la hein ? Dites moi je suis arrivé ici il y a quelques jours et il me semble que vous étiez dans une taverne non loin d'ici...
- Euh...oui et alors...
- Et bien...vous êtes plutôt doué concernant vos....illusions le patron de la taverne en est charmé.

Le gnome commençait à blêmir et des gouttes de sueurs se formaient sur son front pendant que Sano était toujours tout sourire.
- Qu'est ce....qu'est ce que vous voulez ?
- Oh rien Dit Sano entre ses dents Un patron qui constate que ses pièces d'or avec lesquelles on la payé ne sont qu'en fait du....laiton il y a de quoi être vraiment furieux...Il me semble qu'il vociférait toutes sortes de choses concernant les crochets et de tripes accrochées dessus....mais j'ai peut être du mal entendre.Sano souriait de toutes ses dents

- 50 pièces d'or Lacha le gnome en ouvrant des yeux exorbités
- 20
- 40
- J'ai dit 20 par personnes et pas une de plus, je me souviens bien de l'endroit de cette auberge vous savez...

Le gnome était en proie à une grande confusion, il baissa la tête et s'avoua vaincu

- Bien 20 mais c'est bien parce que vous me vous me tenez par les roupignolles, j'ai une réputation a tenir moi !
- Ne vous en faites pas, partout ou je passerai je dirai que vous nous avez roulés à plat de couture et qu'on s'est fait volé sur le prix du voyage Dit Sano dans un grand sourire
- Vous...vous feriez ca ?
- Bien sur, je ne ment jamais.
- Bien alors ce sera de bon coeur 20 pièces d'or topez la !
Sano frappa dans la main du gnome et retourna voir Mëryl, il était heureux comme un enfant et marchait d'une façon princière.Et il glissa à l'oreille de l'elfe

- 20 pièces d'or le voyage par personnes. Puis il murmura encore heureux qu'il avait vraiment volé l'aubergiste, je n'avais pas vraiment vu le tour qu'il avait fait, mais j'avais senti quelque chose et en plus l'aubergiste ne s'en ai pas rendu compte de la supercherie. A l'heure qu'il est, il doit penser encore que ses pièces sont vraies... Puis Sano se fendit de son plus beau sourire en attendant le retour de Druss et d'Elayne.

[Acidamere]

Alors que Mëryl et Sano patientait au Festival et que Druss et Elayne s’en retournaient chercher un peu d’or et quelques affaires à la maison, une paire d’yeux rouges observait l’elfe et le voleur, dissimulée derrière une capuche noire. Une lueur de malveillance brillant dans les pupilles, l’elfe noir dévoila un sourire carnassier.

« - Vektra Chuss’T Nhir me félicitera pour ces informations. Et toi, chien d’humain, je t’attends dans ma cité natale, je te réserverais une petite visite guidée hin hin hin hin hin … »

[Sano Rong]

Lorsque Druss et Elayne revinrent quelques dizaines de minutes plus tard avec une bourse remplie d'or, des pièces d'or changèrent de mains et le gnome s'impatientait, il voulait en terminer le plus vite possible pour ré emballer ses affaires et prendre la poudre d'escampette de cette maudite foire. Il emmena les quatre compagnons dans sa tente et se dirigea vers une malle. Sano regarda avec avidité ce coffre, il se dit qu'il aurait du marchander un peu mieux avec cet imbécile et sourit en voyant quelques objets qui auraient trouver leur place dans la besace du voleur. Le gnome en ressortit un vieux grimoire dont les pages jaunis étaient dignes de servir de papier mâchés, il souffla sur le livre et une épaisse couche de poussière s'éleva dans la pièce pour retomber sur l'habit de Sano.

- Vous...vous êtes sur de ce que vous faites ?
- Ne vous en faites pas Righen Wartrop connait son affaire quand je suis a jeun bien sur...placez vous sur la Glyphe que je trace et attendez que je commences l'incantation.


Sano déglutit en regardant Mëryl, tout compte fait ce n'était peut être pas une bonne idée de partir par voie de téléportation. Si ce gnome avait un coup dans l'aile ils pourraient tous se retrouver à Calimshan ou pire à...Maztica. Sano se déplaça furtivement hors du Glyphe, il préférait partir par ses propres moyens. Une violente poigne le saisi dans le dos et le ramena a sa place, c'était Druss qui l'avait rattrapé par le col. Le voleur avait presque ses pieds qui décollaient du sol et regarda d'un oeil noir le barbare.

- Bien je commences l'incantation.
Le gnome ouvrit son grimoire dans un craquement sec et l'ouvrit a la page désirée.

- Télékinésie...Télépathie....Ahhh téléportation nous y voila Le gnome lit son ouvrage pour lui même et colla ses yeux sur le vieux livres et bougonna.

-raaah je n'arrives pas à lire ce mot... Il sortit un binocle de sa poche et les posa sur son nez. Sano bêmit encore un peu plus et failli a ce moment la tomber dans les pommes la main sure et franche de Druss l'empêchait de bouger et il commençait a avoir de la difficultés a respirer a être pendu de cette façon. Le gnome leva les yeux de son livre et sourit.

- Ca y est....Zujhÿe Gayuipk Al~üipar !

Le gnome agita ses doigt de façon précises et rapides, ses yeux étaient intenses et en lui une vague d'énergie le submergea. Un éclair lumineux puis le groupe se dématérialisa de la tente pour réapparaitre à plusieurs centaines de lieux de la...à l'orée d'une forêt près d'Eauforte ou la température avoisinait le zéro absolu et de gros flocons tombaient abondamment du ciel. Ils formaient un épais manteaux blanc et recouvraient le sentier sur lequel ils étaient censés se trouver. Sano se releva prestement et compta avec précision s'il n'avait pas perdu un membre ou quelques doigts pendant la téléportation, et fut soulagé que ce n'était pas le cas.

- Nous sommes bien du côté d'Eauforte.... Finit il par dire.

[Acidamere]

« - Cela ne fait aucun doute, je suis passé par là il y a trois jours. Eauforte est à deux lieues d’ici au Sud-Est.» répondit Mëryl, en se frottant vigoureusement les bras pour se réchauffer. Puis elle ré-enfila la robe que Sano lui avait offert et se sentie tout de suite mieux.

Elle guida ses amis à travers les bois enneigés d’un pas sur, évitant les pièges tendus par la forêt et se hâtant afin que tous ne meurent pas de froid. Plus légère qu’eux, elle dû les attendre à plusieurs reprises, mais ne montra aucun signe d’impatience. Les humains grelottaient, il fallait faire vite.

La glace craquait sous leurs pas, et les branches des arbres, courbées par le poids de la neige qui s’y était accumulée, cédaient parfois, répandant sur le groupe de petites avalanches glacées. De nombreuses traces d’animaux pouvaient se lire dans la neige fraîche, et alors qu’ils arrivaient en vu des premières battisses d’Eauforte, un sinistre hurlement de loup se fit entendre sur leur gauche. Les animaux, affamés par un si long hiver s’étaient enhardis près des habitations et voyaient les quatre aventuriers comme une aubaine pour leurs estomacs. La meute s’était déjà dispersée et encerclait maintenant le groupe. Une dizaine de bêtes s’avançait en grognant, babines retroussées, et les crocs prêt à frapper.

Mëryl éprouva quelques difficultés à monter son arc et à sortir son carquois de sous sa robe de mage, mais les loups n’étaient pas pressés. Lorsqu’ils passèrent à l’attaque, elle avait déjà décoché deux flèches, transperçant les deux animaux les plus proches. N’ayant plus le temps de dégainer ses poignards, elle attrapa une branche basse et se hissa dans l’arbre qui la surplombait directement, attendant l’occasion de tirer d’autres flèches. Alors seulement elle jeta un coup d’œil à ses compagnons…

[Sano Rong]

Sano dégaina ses deux katanas, l'un irradiant d'une fumée glaciale et l'autre d'un rouge feu intense. Deux loups s'approchérent de lui, l'un lui sautant à la gorge et l'autre l'attaquant aux tendons du genoux. Il esquiva le loup qui passa au dessus de sa tête, mais fut renversé par celui qui l'attaqua a la jambe. Une vilaine morsure lui arracha un bout de sa tunique et les crocs du loups se plantérent dans son bras gauche. Le voleur enfonca la lame de feu dans l'épaisse fourrure de la bête qui hurla à l'agonie et il se dégagea de côté comme l'autre animal revenait a la charge.

Sano se releva rapidement le bras gauche dégoulinant de sang ce qui attisa la rage chez ces animaux...comme le loups sauta de nouveau vers lui il envoya son katanas a la rencontre du canidé et lui trancha net la tête.

[Llandràäd]

Druss était une cible alléchante pour des loups affamés ... mais le barbare n'était pas une proie facile. Il sorti sa hache et en quelque moulinets envoya quatre loups dans la neige tâchée de sang. Elayne embrocha un loup tout en se protégeant de son bouclier et fît de même avec un autre qui tentait de prendre Druss par derrière.
Les autres loups ne demandèrent pas leur reste et s'en furent.

Le barbare regarda tout le monde voir s'ils allaient bien, puis il fît signe à Mëryl de passer devant puisqu'elle était la seule à connaître un tant soit peu la ville.

[Acidamere]

Mëryl descendit de son arbre, provoquant une nouvelle pluie de flocons qui la recouvrirent presque entièrement. Presque honteuse de s’être réfugiée dans les hauteurs, elle retrouva son courage lorsqu’elle vit le sang s’écouler du bras de Sano, ignorant l’injonction de Druss quant à la visite de la ville, elle sorti de sa besace une large bande de tissu vert qu’elle se mit en devoir d’appliquer sur la plaie.

« - C’est un pansement elfique, fait à base de plantes médicinale, cela devrait au moins désinfecter la morsure… »

Puis, l’elfe rangea ses affaires et emprunta le chemin qui passait entre les deux premières bicoques de la ville. La taverne du Bouclier écarlate étant trop loin, Mëryl fit la même chose que durant sa première incursion dans ce hameau, elle pénétra directement dans le Théâtre de la Lillende, avisa sa cape encore pendue au portemanteau, et se souvint brutalement qu’elle n’avait ni fini, ni payé son repas la dernière fois…

Elle se retourna affolée vers ses compagnons, ne sachant que dire lorsque le tavernier, l’ayant reconnu du premier coup d’œil se dirigea vers elle en poussant sa grosse bedaine devant lui :

« - Ah vous voilà ! C’est que je m’inquiétais moi jeune demoiselle ! Nous avons une réputation ici, on ne disparaît pas comme ça ! »

« - Excusez-moi Monsieur, mais j’ai eu un imprévu, Pourrions-nous avoir de quoi nous restaurer ? »

« - Bien sur, suivez-moi… mais vous me devez un repas supplémentaire ! »

« - Bien évidemment, nous aurions besoin d’un renseignement également… »

[Sano Rong]

L'aubergiste revint vers le groupe, ses bras chargés de plats et de cruches de vins, il était accompagné d'une serveuse qui avait les bras aussi remplie que lui. Ils déposèrent les victuailles sur la table et attendit cette fois-ci qu'on lui paye. Sano sortit de sa bourse les quelques pièces d'or demandées et les tendis à l'aubergiste. Les plats se composaient de viandes de boeufs, de sauces, et de légumes. Le vin était bon marché pensa Sano et le prix demandé assez cher, mais il se laissait boire en général.

Le groupe s'était installé a une table dans le coin de la salle, Sano était assis contre le mur préférant avoir un oeil sur l'ensemble de la pièce. Il regarda Mëryl et son bras qui était bandé, elle l'avait vraiment bien soigné, pour preuve, le contact de cette bande commençait à le gratter, cette bande elfique pénétrait dans sa chair et enleva toute trace bactérienne, mais la blessure n'était pas guérie pour autant, il faudrait du temps avant qu'il n'enlève ce bandage.

Dès qu'ils eurent finit de manger, l'aubergiste revint a la table conformément à la demande de Mëryl, mais c'est Sano qui parla

- Nous cherchons un mage non loin de la forêt d'Eauforte, un certain Elros Frayï'Herr...
le voleur regarda Druss pour voir s'il ne s'était pas trompé de nom, le barbare hocha la tête et Sano continua
-Nous le cherchons pour...un renseignement

-ooh, le vieux Elros ? vous devez sortir par la porte Est, longer le village et continuer en traversant le pont du gué, de là, la forêt se retrouvera devant vous et vous suivez le sentiez jusqu'à ce que vous arrivez à une...cabane, mais...je ne sais pas s'il sera la..c'est un ermite et il est ...un peu zinzin...il se cache souvent à la venue d'étranger.

une piece de cuivre vola dans les mains de l'aubergiste qui remercia Sano, et il la rangea rapidement dans sa doublure. Puis il repartit vers son comptoir pour servir les clients qui étaient venus s'abreuver.

- Bien nous devrons facilement le trouver, un zin...euh...un fou c'est facilement repérable...

[Llandràäd]

Les gens d'ici le prennent pour un fou mais il est loin de l'être ... à ma connaissance un voleur du nom de Spike Noir-Manteau à tenter de voler quelque chose chez lui un jour le croyant trop fou pour s'en rendre compte ... depuis se jour Elros et suivi en permanence par un chien du nom de .... Spike.

Sano semblait impassible mais Druss se doutait bien qu'il avait du comprendre la petite pique qu'il lui avait lancé. Il fît un large sourire à Sano puis continua.

Je ne pense pas que l'on puisse prendre quelqu'un pour débile lorsque celui-ci sauve des gens des ténèbres d'Ombre-Terre. Il y a une rumeur comme quoi il serait membre des Ménestrels mais cela n'a jamais été confirmé. Et Elros est trop mystérieux pour que quelqu'un le sache un jour contre sa volonté.

Bien nous irons le trouver demain. En attendant, prenons la journée pour nous reposer et nous préparer .... on ne voyage pas en Ombre-Terre sans avoir préparer tout ce qu'il faut.

[Acidamere]

Mëryl, son repas terminé alla s’asseoir près de l’âtre où brûlait encore un bon feu de bois de sapin. Elle réchauffa ses mains et respira longuement l’apaisante odeur que dégageait la cheminée, puis étala devant elle le contenu de son sac. Son arc risquant de lui être de peu d’utilité dans les cavernes d’Ombre-Terre, elle le mit de côté, ainsi que tous les objets elfiques facilement identifiables. Elle ne conserva que sa cotte de maille sous sa robe de mage, ses longs poignards qu’elle accrocha à sa ceinture, la pierre magique confiée par Vangerdahast, ainsi que l’anneau d’Elminster au cas où elle serait séparée de Sano. Puis elle déposa la nourriture et les quelques potions de soins qu’elle possédait dans son sac ainsi que le peu d’or que son père lui avait confié. Ses affaires prêtes, elle commença à rêver doucement, hypnotisée par les flammes dansantes de l’âtre.

Le boyau était sombre, lisse et vertical. Pourtant elle voyait défiler les parois à une vitesse presque vertigineuse. Elle jeta un regard vers le bas et constata que le sol commençait à disparaître. Réprimant un mouvement de panique, elle leva alors les yeux et la vit. Cette drow, Vektra, celle qui l’avait sorti des griffes de Gislhain. Elle lévitait en la tirant par ses chaînes !

Elles arrivèrent en haut, et la drow la tira sur le rebord. Le désespoir qui l’habitait était sans fin, et il ne fit que s’accroître lorsque Vektra Chuss T’Nir parla.

« - J’ai demandé audience auprès de Matrone Baenre, j’ai un cadeau pour elle. » …
« - Bien, je vous remercie. Allons-y chienne d’elfe blanche ! »

Elle n’avait pas entendu l’interlocuteur de la drow lui répondre, aussi, lorsqu’elle passa devant lui, elle leva les yeux et découvrit un faciès monstrueux. Une tête disproportionnée, de couleur violette, de tout petits yeux globuleux, et une bouche faite de plusieurs tentacules ! Un flagelleur mental !

Le cri que Mëryl poussa en revenant à la réalité fit s’interrompre le troubadour qui se produisait sur la scène et lui valut nombre de regards réprobateurs. L’elfe essuya la sueur qui lui coulait dans les yeux, à moins que ce ne fut des larmes, puis resta planté devant le feu, encore sous le coup de cette nouvelle vision.

[Sano Rong]

Sano ne releva pas la remarque ce stupide barbare, cela faisait la deuxième fois qu'il le mettait en garde...la première fois a l'auberge lorsqu'il était arrivé et maintenant...pour le jeune voleur, cette masse ambulante n'était qu'un tas de muscle sans cervelle et puis ....de toute façon, le principal était de retrouver Frohnir et Delroth, il se fichait pas mal de l'avis de ce pachyderme.

A l'avis de se préparer pour rentrer dans la cité obscure, Sano acquiesça et regarda Mëryl se dirigeait vers le feu en déballant ses affaires. Il fit de même et sortit de l'auberge dans la cour intérieure. C'était une grande cours remplie de neige et elle recommençait à tomber. Diverses ustensiles, des seaux des balais, des barils étaient entreposés sous un préau et une carriole déglinguée était recouverte d'une bâche. Plus loin, Un chien famélique se pelotonnait dans une niche, il releva la tête à l'arrivée de Sano, il avait une gamelle de nourriture avec quelques os qui se battaient en duels. Le voleur s'approcha et s'accroupit en face du chien et lui parla avec son accent de kara-tur particulier.

- Hé bien mon pauvre...on ne te donne pas assez à manger ?

Le petit homme sortit deux beaux pains qu'il avait chipés dans une corbeille en sortant, ils tenaient dans la main, les craqua et les donna au chien qui remua la queue, il lécha les doigts de Sano et s'assit sur son derrière en tirant la langue.

- Bien...nous allons passer aux choses sérieuses maintenant qu'est ce que tu en dit ?

Le chien gémit près à aboyer, leva sa patte et la reposa. le voleur sortit ses katanas et entreprit une danse avec ses armes, il para et feinta un adversaire imaginaire et semblait fixer au loin. Sa posture était digne d'une statue lorsque les deux bras en croix il avait une des jambes légèrement pliée devant l'autre. Le chien bougea la tête et la mit sur le côté, sa langue se lécha le museau. Sano sauta en faisant voler la neige, ses jambes se retrouvèrent au dessus de sa tête et fit un bel arc de cercle pour atterrir pied joints à quelques mètres de la. Ses armes étaient dans la continuité de son bras et on pouvait voir qu'a chaque coup qu'il donnait des sillons se creusaient dans la neige pourtant, on aurait juré qu'il n'avait pas touché l'épais manteau blanc, il continua pendant un bon moment cette danse des lames, puis quand son souffle commença à devenir bruyant il arrêta. Il termina en croisant ses bras armés autour de son torse tête baissée, yeux fermés. Sa méditation en mouvement prenait fin.

Le chien aboya a ce moment la et Sano se retourna vers l'animal, il remuait la queue lorsque le petit homme vint lui donner une caresse.

- on voit que tu as apprécié mon "Wo-Muappu" je t'en ferai voir un autre la prochaine fois...hé ! A croire qu'être chien ca a quand même des bons côtés....il faudra que j'y réfléchisse.

[Llandràäd]

Les souvenirs des tortures qu'il avait subit en Ombre-Terre revinrent à l'esprit de Druss pendant qu'il préparait l'équipement. Il avait été capturé par une vingtaine de Drows lors de sa Dajemma puis emmené comme esclave en Menzoberranzan. Là-bas, il avait fait la connaissance de Delroth, Sam Sung et En'Dariell. Delroth les avait tiré de ce mauvais pas malgré les milles tourments qu'il endurait. Maintenant, c'était à lui de lui rendre la pareille.

Le barbare allait enfin honoré sa dette envers son ami.

[Elayne Damodred]

Ses préparatifs terminés, Elayne monta se coucher.
Les Ténèbres envahirent sont esprits mais ce n'étaient pas des ténèbres naturels. Deux yeux violets apparurent devant elle ... il n'y avait qu'une seule personne à sa connaissance ayant la même couleurs d'yeux ... Delroth.
Une voix s'éleva dans son esprit

Je sais ce que vous entreprenez mais faites attention le danger rôde. A Menzobberanzan, tous savent que certains vont essayés de nous libéré Fröhnir et moi. Prenez garde, Elayne. Dites à Druss et Sano ... de ne pas se laisser aller à la haine sinon ils seront perdus.

Elayne écoutait attentivement se demandant comment Deroth arrivait à lui parler

Je peux vous parler car vous êtes dans mon esprit Elayne. Faites attention ... la Fraternité du Désespoir est à vos trousses. Partez maintenant Elayne ... mes bourreaux reviennent ...

Mais Delroth je ...

Partez ! hurla-t-il.

La belle guerrière se releva brusquement en sueur. Il faisait presque jour ... elle s'habilla en hâte et descendit dans la salle commune en voyant que Druss n'était plus dans sa chambre.
Ses compagnons étaient déjà tous prêt et ils prenaient leur repas matinal. Elayne se posa toute essoufflée à la table ... et leur raconta son rêve.

[Acidamere]

Alors que la nuit lui avait valu un nouveau cauchemar, l’elfe descendit prendre son petit déjeuner avec la compagnie. Lorsqu’Elayne raconta son propre songe, Mëryl fut terrifiée et décida d’aller prendre l’air et suivit le même chemin que Sano avait prit la veille pour se retrouver dans l’arrière cour du Théâtre.

Un vieux chien était en train de sauter après les épais flocons de neige qui tombaient, essayant de les happer tout en poussant de petits jappements étranges.

Alors que Mëryl allait applaudir à cet édifiant spectacle, un vieil homme passa la porte à son tour et se planta près d’elle. Pendant un instant l’elfe pu apercevoir une étrange broche en forme de harpe scintiller sous les haillons de l’individu.

« - Spike que fais-tu ici ! et alors, tu voulais t’échapper espèce de voleur ? »

Puis s’adressant directement à Mëryl :

« - Non pas que je méprise la profession de voleur notez bien, mais Spike aime bien chaparder de-ci de-là et disparaître aussi AH AH AH AH AH ! » L’homme parti dans un rire un peu hystérique.

Mëryl sursauta à l’évocation du nom du chien. Elle prit la parole :

« - Avez-vous vu Druss dans la salle principale ? »

« - Marche-Mort est là ? il faut que j’ailles le sal… attendez un peu, comment savez-vous qui je suis ? »

Mëryl sourit de toutes ses dents, et avec un geste vers la bâtisse invita le vieil homme à entrer :

« - Venez avec moi monsieur le mage, de vieux amis vous attendent à l’intérieur… »

[Sano Rong]

La salle n'était pas pleine a cette heure matinale, et Sano était descendu peu de temps après Mëryl, il s'assit a la table ou se trouvait Elayne et Druss après un bréf signe de tête au barbare et un grand sourire a Elayne, il prit son petit déjeuner sans aucune parole puis il remarqua que Mëryl n'était pas la. La bouche remplie de pain et de fruit il demanda à Elayne ou elle se trouvait.


- Ou est Mëryl ?

Au même moment la porte de derrière s'ouvrit, laissant apparaitre un vieil homme avec le chien que Sano avait rencontré la veille, Mëryl suivait elle était tout sourire. Ils s'approchérent de la table et l'homme de sa voix profonde se présenta face Druss.

- Salut Marche-mort ! Ravi de te revoir.

[Llandràäd]

Druss faillit s'étouffer dans son verre. Il tourna vivement la tête pour apercevoir Elros en face de lui accompagné d'une Mëryl tout sourire.

Comment ... ?

Le barbare referma sa bouche qui béait de stupeur.

On peut dire que vous tombez toujours à point nommé vous les mages ... ravis de vous revoir moi de même Elros.

Il fît signe au vieux mage de s'asseoir et tous prirent place autour du mage.

Tout d'abord Maître Elros, je vous présente Damoiselle Mëryl Elendur, Dame Elyne Damodred et voici Sano Rong. Nous étions en quête de vos services afin que vous nous aidiez ... à entrer en Ombre-Terre.
Ces deux personnes si présente sont à la recherche d'une jeune femme nommée Fröhnir, prisonnière des matriarches de Menzoberranzan. Et ... Delroth a été capturé Elros ... il est à nouveau entre les pattes de l'araignée ...

Puis il demanda à Sano d'expliquer l'histoire complète depuis sa rencontre avec Delroth, ce que celui-ci fît. Elros parût attristé de tout ceci. Puis il parût se rappeler de quelque chose.

Il se trouve que cette jeune femme ... Fëriany ? ... est venue me voir pour me demander si je savais comment rejoindre les Abysses. Je lui est dit que non et elle est partit découragée. Elle se trouve d'ailleurs encore ici à Eauforte et j'étais venu ici pour lui parler d'un ami qui aurait pu l'aider.

Mais puisque vous dites que notre ami Delroth est en Menzoberranzan, je vais pouvoir maintenant vous aider. Préparez vous et rejoignez moi ici même dans une heure ... le temps que je trouve cette demoiselle.

[Acidamere]

Une heure plus tard, comme promis, Elros revint en compagnie d’une demi-elfe aux cheveux noirs, l’air visiblement étonnée de retrouver Sano dans de telles circonstances. A la vue de Mëryl elle s’exclama :

« - Frohnir ? »

« - Désolé, je ne suis que sa demi-sœur, Mëryl. Nous sommes à sa recherche. Nous pensons qu’elle se trouve avec votre ami Delroth en Ombre-Terre. »

« - C’est fou ce que vous lui ressemblez… physiquement en tout cas. Je suis presque rassurée de les savoirs là-bas, cela ne m’enchantait guère d’aller me promener dans les abysses pour sauver ce coquin de drow ! Au moins les prêtresses de Lloth se peuvent se tuer plus facilement qu'un Balor !» dit Fëriany.

Puis elle se présenta à Druss et Elayne :

« - Je me nomme Fëriany Sombrelune. Anciennement capitaine des guetteurs blancs, maintenant à la recherche d’une promesse à tenir. Puis-je me joindre à vous dans cette noble quête ? »

Mëryl nota la légère rougeur qui était apparue sur les joues de la demi-elfe lorsqu’elle avait parlé de promesse. Elle nota également une certaine froideur dans le regard d’Elayne. Elle ne manqua pas non plus le large sourire de Sano qui semblait se délecter à l’avance des rebondissements que cette nouvelle venue risquait d’apporter avec elle…

Levant les yeux au ciel, elle prépara son sac et attendit que le mage les expédie sous terre, là où la noirceur des couloirs n’a comme concurrent que celle du cœur des drows…

[Sano Rong]

Après avoir fait les présentations et accordé une petite collation au Elros, celui-ci fit un signe de tête en direction de la sortie, le chien suivait docilement le vieux monsieur ce qui attira l'attention du voleur.

- Dites donc l'ami. Ce chien comment s'appelle t'il déja ?
- Spike..
- On raconte toutes sortes de choses sur votre chien, on dit que c'est un voleur
- C'est exact, il chaparde tout ce qu'il trouve.

Pour changer de sujet, Sano avanca


- Vous...connaissez bien votre affaire en ce qui concerne les téléportations ? C'est à dire que...enfin...la dernière m'a foutue une frousse bleue, je n'avais pas ressentie ca depuis mon voyage en bateau...et..
- Ne vous en faites pas, mes chances de réussites sont plutot bonnes.
- ....Plutôt ?
- Oui il arrive que des fois ca rate, je me souviens d'avoir voulus une fois me téléporter dans la tour d'un des mes collègues parce que le temps me manquait et je me suis retrouvé applatit contre sa tour, bilan plusieurs fractures et des contusions.
Sano s'arreta de marcher et il voulut rebrousser chemin en se retournant il se cogna contre la poitrine de Druss qui le suivait de près, toute de chance de fuite était impossible maintenant, il fit un sourire au barbare et se retourna, les mains dans les poches et tapant du pied pour suivres les femmes et le vieux mages dans la cour intérieure de l'auberge.

[Acidamere]

Elros les fit se rassembler au centre de la cour, et après un bref salut et quelques recommandations commença à incanter. Elayne et Fëriany, les deux demi-elfes s’ignoraient superbement, Druss semblait un peu mal à l’aise mais n’en montrait rien, il avait ses deux énormes mains nonchalamment posées sur les épaules de Sano qui ne bougeait plus, et Mëryl regardait le ciel une dernière fois, redoutant de se retrouver sous terre.

Lorsque le paysage commença à devenir flou et à tourbillonner, Spike hurla à la mort, puis il observa la cour, vide. Il renifla les traces laissées dans la neige par les cinq aventuriers, puis, la queue basse s’en retourna auprès de son maître.

Lorsque Mëryl ouvrit les yeux, il lui fallut une bonne seconde pour que sa vision d’elfe prenne le relais. Ils se trouvaient au centre d’une énorme caverne presque ronde, avec une issue au Nord qui semblait s’enfoncer dans les entrailles de la terre, et une autre au Sud qui elle était en légère pente. Peut-être un chemin vers la surface ? D’énormes stalactites pendaient de la voûte, étranges crocs menaçants, prêts à fondre sur le petit groupe qui restait soudé, blottis les uns contre les autres. Le sol par contre était lisse et dégagé. Les seuls bruits audibles étaient ceux provoqués par une multitude de petites gouttelettes qui suintaient, puis tombaient sur la pierre en une pluie ininterrompue, s’amplifiant grâce à l’écho provoqué par les parois monstrueuses des boyaux d’Ombre-Terre.

Mëryl, consciente que ses compagnons ne devaient guère voir plus loin que le bout de leur nez utilisa le seul sort que son père lui avait apprit : un sort de lumière féerique. Elle récita la formule qu’elle connaissait par cœur, puis fit apparaître une petite boule de lumière jaune qu’elle fit léviter au-dessus du groupe, illuminant la caverne et ses compagnons.

« - Nous avons un problème : Dame Fëriany n’a pas de pierre magique. Elle ne pourra pas se faire passer pour une drow et ne bénéficiera pas de la vision nocturne. Qu’allons-nous faire ? »

« - Une pierre magique ? non, désolée, j’ignorais qu’il en fallait une. Vous n’aurais qu’à prétendre que je suis une prisonnière… »

Mëryl qui avait passé sa pierre à son cou et qui s’apprêtait à prononcer les mots de pouvoir interrogea ses compagnons du regard…

[Sano Rong]

Sano regardait ces couloirs sombres qui semblaient avaler la lumière produite par Mëryl. Des petits yeux lumineux au plafond clignotaient et se fixaient le groupe, les chauves souris avaient été tirées de leur sommeil. Quelques unes s'envolérent et se dirigérent vers le couloir nord et le jeune voleur confirma que ce couloir menait vers les profondeurs de la cité obscure. Lorsque Mëryl parla, Sano regarda Fëryani, c'était vrai qu'elle n'avait pas l'air d'une drow, même si on était saoul comme une queue de poire. Il était difficile de se tromper. Il enleva le pendentif de son cou et le tendit a la jeune demi-elfe.

- Tenez, prenez le... de toute façon, je doute qu'il y ai beaucoup d'elfe noire qui ai un accent de kara-tur...c'est vrai quoi, je suis charmant avec mon accent et je fait craquer toutes les femmes..elle prit le pendentif et le mit autour de son cou et glissa la pierre noire dans le creux de ses seins... Sano déglutit et s'avanca les mains sur les hanches vers la partie nord

- Je crois que c'est aux femmes de prendre le commandemment du groupe Druss, je ne m'y connait pas beaucoup mais je sais que les femelles drows ont un ascendant certain sur les..."mâles" et puis....ca devrait vous changer une grosse brute comme vous d'obéir à des femmes ha ha ha !
Mesdemoiselles après vous Puis il fit une grande courbette en montrant le couloir qui menait certainement la ou Frohnir et Delroth devait être captif...bientôt se dit Sano...bientôt

[Acidamere]

Mëryl haussa les épaules et prononça les mots de pouvoir actionnant l’amulette de Vangerdahast : « - Mörna Altâ ! »

La transformation ne se fit pas attendre. L’elfe regarda ses mains devenues noires comme de l’obsidienne et ses cheveux qui avaient virés du blond doré au blanc argenté.
Ces nouvelles couleurs se mariaient parfaitement avec sa robe. Mëryl attendit que tous aient prononcé les mots de pouvoir et s’amusa beaucoup du résultat :

Elayne et Fëriany avaient toutes deux l’air de prêtresses menaçantes et dangereuses et Druss ressemblait à un guerrier Drow doté une impressionnante carrure. L’elfe espéra que cela ne ferait pas trop suspect. Quant à Sano, et bien il devrait se débrouiller dans le noir…

Faisant disparaître sa boule de lumière, Mëryl plongea de nouveau la caverne dans l’obscurité, et s’engagea dans le boyaux menant vers les tréfonds obscurs d’Ombre-Terre.