Le problème est qu'en entreprise , on cherche constamment à créer de nouvelles règles/systèmes de contrôles du fait d'une minorité de tires au flanc ( qui représente max 5% de l'effectif ), au final on bride les 95% de gens qui travaillent de façon professionnel et qui ne trichent pas
Anecdote vécue : Grosse PME dans l'industrie lourde , un jour un ouvrier vient se plaindre d'un vol de mobile dans son vestiaire.. la direction décide donc de fermer les vestiaires et les ré-ouvrir à l'embauche et débauche, du coup une personne du service logistique ce retrouve à devoir faire le tour de vestiaires matin et soir pour tout verrouiller ( 1h / jour .. => 21h / mois => 252h / an )
C'est un extrême , mais la personne qui se tapée boulot , elle le vivait comme une injustice..
Et beaucoup d'entreprises arrivent à ce genre de délires.
J'aurais tendance à dire que dans une entreprise "libérée" ça va au delà de ça. Tu es laissé totalement libre, à la base tu sais presque pas ce que tu peux / dois faire, c'est à toi d'aller glaner de l'info, commencer à comprendre, puis commencer à monter des projets qui peuvent devenir rentables. Dans mon cas j'avais le PDG au dessus de moi, mais c'était un type assez spécial, bcp en mode '"silicon valley" à la fois il donnait des infos, mais il pourrissait aussi mon action dans pas mal de cas par sa propre personnalité d'expat français assez anti-administration fr. Il y a souvent un PDG un peu gourou à la base de ce genre de trucs je pense, car il faut insuffler et financer au moins un minimum.
Malgré tout petit à petit, tu prends de l'exp, tu commences à avoir des projets, à embaucher des gens, à facturer des clients etc. Chaque rouage de l'organisation peut devenir créateur de valeur ajoutée. Mais la forte liberté implique aussi d'énormes efforts en communication, vérification, rappels etc pour réussir à obtenir une adhésion et concrétiser certains projets. La majorité si possible, mais on sait tous que les projets foirés existent aussi.
Bref je pense pas que ce soit adapté à 95% des gens actuellement, c'est un mode de travail ultra prenant, risqué. Ca pourrait le devenir, mais il faut que la société évolue de pair.
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