Publié par Loky DeGlaston
Par contre je ne veux pas dire de bêtise puisque je fais partie de la génération "bénie" qui n'a pas eu de service national, mais es-ce qu'un appelé pouvait devenir sergent par exemple ? Je pensais que les appelés restaient "trouffion".
Pour l'Armée de Terre, sergent, voire sergent-chef, avec OPEX/OPINT - Opération Extérieur (diverses bases en Afrique, aucun appelé n'allant sur des terrains de conflit depuis la guerre d'Algérie) / Opération Intérieur (DOM-TOM, à Kourou très souvent), mais toujours pour des volontaires service long (VSL). Et officiers pour certains ayant fait une préparation militaire (certains poursuivant ensuite une carrière militaire).
Bonus, l'obtention du grade supérieur si inscription sur les listes de réservistes (comme pour les militaires du rang appelé).
Certaines écoles d'ingénieurs avaient des liens particuliers avec la Marine Nationale, permettant à leurs sortants d'accéder directement au grade d'officier (sous-lieutenant/lieutenant), pour des positions de non navigant (tripotage et parade en uniforme) ou navigant (au maximum chef de quart, 4
ème ou 5
ème officier de bord). Là aussi pour des services longs (+4 à +14 mois si mes souvenirs sont bons).
Au final, un relatif petit nombre de positions, dépendantes de l'affectation
1, ouvertes aux appelés éduqués (Bac+2 préféré, le recrutement actuel des sous-officiers dans l'Armée de Terre s'effectue niveau Bac/Bac+2 par comparaison) et volontaires.
Un sous-officier, rapporté au monde civil, est un (sous)
middle-manager, en terme de compétences et de personnel sous ses ordres; je ne pense pas qu'assigner des appelés volontaires (donc a priori motivés) et formés en conséquence fut une mise en danger de la Défense Nationale, en regard des quantités d'autres appelés littéralement utilisés pour servir de main d'oeuvre bon marché
2. Au mieux, ce fût une gestion intelligente des ressources.
1Les chances de promotion n'étaient pas les mêmes selon qu'on soit dans un RPIMa ou bien dans un bureau au Ministère de la Défense.
2Ce qui a donné une très mauvaise réputation au service national, et un facteur dans sa disparition du secteur militaire et civil.
Publié par Egelbeth
la ou l'on devrait parler d'espionnage
Et la DGSE (sous tutelle du Ministère de la Défense, faut-il le rappeler ?), la DST, l'UCLAT, les RG, Alliance Base ? C'est du boudin ou la pâle copie d'OSS 117 ?
Les militaires ont, directement, la Direction du Renseignement Militaire, avec pour unité la Brigade de Renseignement pour l'aspect technique, le 13
ème RDP en particulier sur les zones de conflits, et l'ensemble du Système de Guerre Electronique de l'Avant (SGEA) entre autres capacités, pour son renseignement spécifiquement militaire.
Le tout n'empêche en rien la communication avec les services civils (DGSE en premier lieu évidemment) du renseignement français, pour preuve le programme Essaim ou bien la participation aux programmes d'écoutes électroniques français.
Les moyens techniques militaires du renseignement (structurellement au moins) sont déjà présents dans l'armée française depuis un certains temps déjà.
regardez la plus grande armée du monde , elle est a genoux en irak , elle perd sa guerre
La situation est très compliquée en Irak (et conséquemment, en Afghanistan); ici, ce n'est pas forcément la faute de l'armée, même si culturellement et structurellement l'armée américaine n'a pas la vocation de faire le gardien de la paix, mais plutôt de la façon dont on l'emploie, et principalement, de la gestion civile de l'immédiat après-guerre, torchée à la va-vite et pensée par des irréalistes.