Roleplay sans fin à Camelot

Répondre
Partager Rechercher
[Commentaires et règles de participation dans le Fil "La taverne du dvergar joyeux"]

https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=277839&stc=1&d=1483375919

Un toit de chaume, une cheminée crachant de la fumée, de vielles poutres de bois, chantée et louée
chez les vikings, la petite auberge à la croisée des mondes existait bien.

Tapie dans une clairière, à coté d'un mine épuisée, elle avait été une forge de Dvergars, avant d'être
réhabilitée en taverne.

La croisée des mondes était le théâtre de batailles sanglantes, chacun voulant posséder les meilleures
terres et mines pour son royaume.

Les châteaux forts construit au plus vite avaient de grandes chances de subir des outrages et de finir
en ruine.

Mais l'auberge du Dvergar joyeux était un lieu sacré pour tous, on venait de très loin pour la voir, pas
vraiment convaincu qu'elle existait en des lieux aussi troubles.

Certe des bagarres se déclenchaient parfois par un simple regard, on se faisait la guerre dehors alors
pourquoi pas dedans, mais personne ne touchait à l'auberge, on s'entraidait mème pour l'entretenir
oubliant ses différents.

Raser l'auberge de la croisée des 3 mondes aurait été pour toute guilde une infamie, l'entretenir était un
honneur respecté par son pire ennemi.

Satisfaite d'avoir trouvé ce lieu reclus et mythique, la viking poussa la porte d'entrée et c'est à peine si
on remarqua son entrée.

Une musique d'ambiance provenait du fond de la taverne prodiguée par une troupe de saltimbanques
près d'un groupe de Dvergars.


Ecoutez l'ambiance de la taverne

Un archer Tuatha Dé Danann accoudé à la table principale, détourna son regard vers elle, la dévisagea de
haut en bas prolongeant son regard sur son arc et son équipement comme pour la jauger puis replongea
dans ses pensées.

Un groupe d'arthuriens semblait comploter contre un autre à l'autre bout de la table; peut être deux guildes
rivales cherchant les faveurs de leur roi.

Une Tuatha Dé Danann au comptoir discutait avec un inconnu caché par une cape.

Deux serveuses, Tuatha Dé Danann et arthurienne étaient au service et semblaient complices et amies,
la taverne était décidément un endroit à part.


Visuel des lieux
https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=277840&d=1483375919http://

La viking remarqua au fond un Dvergar qui lui faisait de grand gestes et se dirigea vers lui.

- Le Dvergar : Nouvelle, hein ?, ça se voit, ici tu vois c'est le coin de notre royaume, la meilleure place de la taverne, près de
l'orchestre et des barriques dit il en tapotant amoureusement une des barriques

- La viking : Vous êtes ici depuis longtemps ?

- Le Dvergar : Ah mais; dit il fièrement, depuis toujours, cette demeure a toujours été propriété des Dvergars et la mine aussi, les
autre sont venues après quand la guerre des royaumes a commencé


Soudain la porte s'entrouva un arthurien gradé dit quelque mots et un groupe d'arthuriens quittèrent brusquement la taverne,

- Le Dvergar : ça y est ils vont remettre ça...

Devant l'air étonné de la viking , il rajouta

- Le Dvergar : les Tuatha Dé Danann dit il avec un air complice s'en prennent à la nouvelle forteresse arthurienne, ils ne leur
ont mème pas laissé le temps de construire leur dernière tour cette fois ci

- Le Dvergar : Au moins dit il en riant ils foutent la paix à notre bastion viking, t'es venu pour lui ?

- La viking : Pas vraiment, je découvre

- Le Dvergar : vraiment nouvelle alors, allez trinquons, tu y seras bien assez tôt, bienvenue au Dvergar joyeux !


La taverne du Dvergar joyeux était ce lieu en dehors du temps et des guerres, havre de paix ou chacun tentait d'oublier ses soucis.


https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=277839&stc=1&d=1483375919
Miniatures attachées
Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : frostklirren___die_taverne_goldrausch_by_gaiasangel-d64fdnd.png
Taille : 1000x476
Poids : 464,2 Ko
ID : 277840  
Images attachées
 

Dernière modification par nanoko ; 05/01/2017 à 18h21.
Un pied devant l’autre.

Les rafales d’un vent désagréable plaquaient sur le dos de la jeune Dvergar son manteau brodé de runes. Soufflant en tourbillons irréguliers, il enroulait la laine brune autour de ses solides jambes, puis faisait flotter et claquer le tissu derrière elle.

Odrunn marchait d'un pas lourd à la suite de son guide ; un grand type sec, plutôt jeune, au visage tatoué.
Elle était fatiguée mais toujours aussi résolue. Certes ce voyage avait été rude, et plutôt mouvementé sur la fin… Mais pas assez pour entamer sa motivation, loin de là. Certainement, il en faut beaucoup pour décourager une Dvergar, et il est pratiquement impossible de faire tourner talons à une femelle de cette race. Ne dit-on pas "têtue comme une Dvergar" ?

- "Nous y v’là presque", annonça le guide qui semblait en éprouver un grand soulagement. Il jeta un regard désabusé vers celle qu’il considérait comme une toquée de la caillasse. Il est vrai qu’elle s'était montrée si peu accommodante avec lui. Quatre jours qu’ils se supportaient l’un l’autre ; comme quoi appartenir à un même royaume ne garantissait pas une entente cordiale…

- "Sang et cendres, c’est pas trop tôt ! bougonna la Dvergar de sa voix sonore et profonde comme une cloche de temple, "après tout ces détours que tu m’as fait faire, hein coureur !
C’est rien…la marche à pied nous forge une santé de rocher !"

Au détour d’un bosquet, Odrunn aperçut enfin un chemin bien entretenu qui serpentait jusqu’à une imposante bâtisse de pierre et de chaume.

- "Voilà m’dme ! T’y es à la Croisée des Mondes ! T'as d'la chance d'm’avoir rencontré, parce que…
- Je sais !" S’énerva la jeune Dvergar, "les boites de conserve m’auraient roulées dessus… transformées en pâté de cailloux, blablabla…"

Odrunn, comme ragaillardie, lui fourra vivement dans la main une bourse en cuir. Elle le planta là et elle allongea le pas en direction de cette ancienne forge réhabilitée en auberge. Sans se retourner la demoiselle courte sur pattes agita en l’air son bâton couvert de gravures : " Odrunn te dit merci, et bon vent !"
Malgré le poids plus que correct de la bourse (qui ne contenait pas que des pièces), le mercenaire ne pu retenir plus longtemps sa colère ; mais ses justes reproches se perdirent dans le mugissement d’une soudaine bourrasque.


A nul autre pareil.

Juste devant la taverne se tenaient deux petits groupements d’humains, genre Arthuriens la bave aux lèvres.
La fière Dvergar passa entre eux comme un carreau d’arbalète... trop occupés qu’ils étaient à se défier du regard pour prêter attention à sa petite personne.
Elle poussa la lourde porte et fit trois pas à l’intérieur. "Aaah…" Odrunn frissonna agréablement des pieds à la tête dans cette chaude ambiance qui l’enveloppa immédiatement ; son sac à dos glissa au sol. Elle repoussa sa capuche et desserra son manteau.

La salle principale était plutôt bruyante, pleines de bavardages, d’éclats de voix… et de musique ! En un coup d’œil elle remarqua que plusieurs races, mais surtout plusieurs royaumes étaient représentés… pour l’heure sans bain de sang, sans personne nécessitant ses services… "C’est original !"
Il y avait même des Luchorpáns jouant aux fléchettes sur une cible accrochée au mur, et là-bas quelques Dvergars correctement éméchés. Odrunn faillit sourire.

Des regards qui s’étaient braqués sur elle à son entrée, glissèrent ailleurs, et d’autres s’attardèrent un peu.

En prenant le point de vue d’un Dvergar, Odrunn était tout à fait gracieuse. Généralement quand elle s’allégeait de son manteau à capuche, on notait les formes pleines et anguleuses, l’abondante chevelure anthracite, la peau crayeuse et les grands yeux jaune-orangés, adorablement… courroucés !?
Évidemment du point de vue de toutes autres races, c’était juste une Dvergar, et elles se ressemblent toutes dans la laideur, n’est ce pas ? Enfin, il aurait fallu bien plus qu’un sacré coup dans le nez pour la trouver engageante !

Une serveuse à la mine amicale, bien qu’arthurienne, lui fit un petit signe poli pour lui désigner une table vide. Odrunn ramassa son paquetage et hésita ; elle balaya de nouveau la salle du regard à la recherche de quelque chose, ou plus sûrement de quelqu’un… avec qui elle pourrait se sentir suffisamment à l’aise pour partager quelques bières.
Elle n’était pas du genre à rechercher avidement la compagnie, vraiment pas. Mais la plupart du temps elle admettait qu’une guérisseuse avait besoin d’alliés, surtout dans cette région, surtout en ce moment.
Et même dans cette incroyable taverne…

Dernière modification par Zuleika ; 04/01/2017 à 21h55.
Il pleuvait abondamment ce soir là, un groupe armé d'arthurians s'approcha de la taverne d'un pas hâté.

L'homme en tête du peloton poussa la porte de l'établissement, grinçant au passage et laissant s'évacuer diverses odeurs de bières, de fromages et de pet.


- Soldat arthurian : Pouah.. quelle puanteur... encore un nid à dvergar et autres dépravés !

Derrière lui les hommes entrèrent à leur tour, terminant par une silhouette encapuchonnée et sombre, sûrement leur commandant.
L'homme sombre baissa sa capuche une fois entré, une balafre sur sa joue droite, les traits tirés, la chevelure grisâtre, il semblait avoir une bonne quarantaine d'année, la guerre l'ayant fortement éprouvé.

D'un signe il ordonna à l'escouade de s'assoir et d'un geste du visage donna l'ordre à son second de commander de quoi boire et se rassasier.
Celui ci s'exécuta et une serveuse s'approcha de la troupe.


- Serveuse : Bonsoir messires, que prendrez vous donc?
- Soldat arthurian : 10 chopes de bière et un dindon farci ou quelque volaille que vous auriez, nous avons faim !

Quelques minutes plus tard, la serveuse revint avec la commande et ils commencèrent à diner autour d'une table, squattant du regard l'assemblée de gens inconnus autour d'eux.
Le commandant restait silencieux, observant d'un regard sombre et froid, une table en particulier, visiblement des Tuatha Dé Danaan, eux aussi entrain de diner.

La tension devint plus palpable à mesure que les regards se croisèrent, mais le lieu ne faisait pas office de théâtre de guerre, chacun resta donc sur ses gardes, mais rien ne se passa. Pas ce soir là en tout cas.
Cliquez pour la musique d'ambiance



La herse arthurienne blindée aux ferrures forgées avait fini par céder sous les coups de boutoirs
de béliers Tuatha Dé Danann laissés sur place,

Et la dernière tour du bastion arthurien fut livrée au pillage et s'effondra peu de temps après
laissant des remparts sans protection,

Le contingent d'arthuriens déjà parti, battait en retraite au loin, évacuant leur blessés.
De nombreux projectiles s'écrasaient sur des lignes de grand pavois, une ligne s'effaçant derrière une autre
dans un mouvement de repli parfaitement organisé et sans la moindre panique,

Une nouvelle bataille était perdue pour eux, mais certainement pas la guerre, ils repartaient avec les précieuses
ressources du monde du milieu,

Des groupes de luchorpans euphoriques les harcelaient d'arbre en arbre, la foret elle même
semblait leur donner la chasse, les troncs s'élargissaient, les branches s'agrandissaient, les
racines s'enchevêtraient créant des cordons infranchissables, les rhizomes déchiraient le terre
et faisaient trembler le sol,

Ce fameux pouvoir sur la nature pensa la viking.

Un tabard arthurien jonchant le sol fit la joie d'un Tuatha Dé Danann le brandissant vers ces compagnons
en signe de victoire,

Des Tuatha Dé Danann bâtisseurs commençaient à fouiller les ruines et récupéraient le matériel
nécessaire à leur future place forte,

Le voile réagissait lui aussi au soubresaut de l'histoire, l'écosystème commençait à changer, les couleurs verdoyantes
laissaient place à d'autres beaucoup plus colorés, presque automnales, l'air regorgeait à présent de sucs
enivrants auquel la viking était peu habituée.

Elle s'agenouilla, se saisi de poignées de feuilles multicolores qu'elle disposa sur ses vêtements avec méthode, pris une
poignée de terre et la frotta contre son visage, elle était depuis longtemps experte en discrétion, la nature autour d'elle
changeait rapidement, elle devait changer aussi vite, là était l'art du camouflage,

Rassemblés autour du totem des forces des shamans Tuatha Dé Danann tentaient de stabiliser
au plus vite le voile seul garant de l'accès au territoire nouvellement conquis, tandis que d'autre
soignaient les malades sous des gerbes d'incantation de soins,

A coté, des bardes dansaient et jouaient de la flûte, des chants elfiques envoûtant s'élevaient,
de nombreux oiseaux dans les branches des arbres au alentour semblaient répondre à leur gaîté,

Des Tuatha Dé Danann en armures lourdes elfiques, regardaient le spectacle, discutaient, riaient et goûtaient à un repos bien
mérité . Peu convaincu de l'intérêt de poursuivre d'avantage les vaincus, ils laissaient cette basse besogne d'harcèlement
aux luchorpans, bientôt des hommes en armes lourdes seraient nécessaire ici pour sécuriser les lieux nouvellement acquis,

Un ruisseau longeant l'ancien bastion arthurien, serpentait et semblait provenir de la foret elle même, ils avaient bien choisi
leur endroit pour construire pourtant, pensa la viking,

Elle décida de remonter le cours d'eau,

Tounant le dos au bastion, elle plaça instinctivement son bouclier dans son dos sur sa cape, une flèche était si vite décochée,
Des Tuatha Dé Danann l'avaient certainement déjà repérés mais seule, elle ne représentait aucun danger particulièrement en ces temps
de transition du voile, et ne valait pas le dérangement,

Elle décida quand même de s'éloigner rapidement, empruntant le lit du ruisseau pour couvrir ses traces de l'odorat sensible des luchorpans,
ses bottes épaisses de peaux et couvertes de fourrures étaient parfaitement adaptée à la glace, à la neige et au froid de son royaume,
elle aurait ainsi pu marcher des heures sans souffrir de l'eau froide,

De chaque coté du ruisseau, la foret se faisait de plus en plus épaisse et sombre, des cris d'oiseaux envahissaient ces lieux,

Les feuilles des arbres étaient maintenant de couleurs vives, des éphémères virevoltaient au dessus de la rivière, le temps
ralentissait, la région était désormais devenue elfique. Des bois exotiques s'offraient aux promeneurs dont un qu'elle connaissait
bien celui d'if.

L'arc moyen viking était depuis longtemps son arme de prédilection, elle pouvait décocher plusieurs flèches très rapidement, un
rythme inconnu hors de son royaume et redoutable à moyenne distance. Les enfants du grand nord excellait en cette aptitude. Elle avait
reçu son premier arc jeune, reconnaissance de sa maitrise de cet art par sa tribu,

Elle connaissait bien l'artisan d'arc près de chez elle, l'if valait son pesant de pièces d'or, elle n'avait
jamais eu un tel arc et ne résista pas bien longtemps à l'envie,

S'arqueboutant à une des branches d'if, elle l'a plia de par son poids et tenta de la briser, elle y mis toute sa force et sa détermination,
mais une autre force invisible et d'autant plus puissante s'y opposait, elle du finalement renoncer après plusieurs tentatives,

Le voile lui interdisait cette offrande,

Plongeant sa main tremblante par l'effort dans sa besace, elle se consola par un morceau de lard séché et le porta a sa bouche. Les ressources
de la région avaient un prix, celui de la victoire, l'espace d'un instant, elle l'avait oublié.




Mon dos me gratte atrocement. J'essaye de pas y penser, de me dire que chaque Dvergar subit la même chose toute sa vie. Mais peut-on jamais s'habituer à perdre de sa précieuse chair pour de la pierre ? Je connais mes origines, je sais notre race jeune, et je ressens par dessus tout les innombrables générations d'hommes qui foulèrent la Terre avant que le Voile ne se déchire. Du plus profond de moi jaillit cet instinct atavique, la conscience morcelée de milliers d'aïeux qui se succèdent jusque mes parents puis moi. C'est une sensation diffuse, intangible, qui me hurle que tout ce processus n'est pas normal, que ma chair ne devrait pas laisser un pouce supplémentaire aux minéraux. Bref, ça me gratte.

Il faut que je trouve un moyen de me distraire. De toute façon, ce calme insupportable n'a que trop duré. Une heure que je suis là et pas un mot plus haut que l'autre, pas une insulte à un Luchorpàn, juste quelques mauvais regards. Ca fait quelques minutes que j'observe le dernier groupe d'arthuriens à être rentré. Leur supérieur a pas l'air commode, du genre sanguin. Il arrête pas de jeter des coups d'oeil furtifs à une table de Tuatha pas loin de la mienne. Allez, je tente un truc.
Je me concentre sur mon mollet gauche, qui n'a de mollet plus que le nom.
*Gniii*
*Poc*

Je ramasse un petit caillou pas bien lourd qui vient de se détacher de ma jambe et le pose discrètement devant moi. Je fais mine d'appeler une serveuse.
─ Hep, m'selle, par ici !
Au même moment, la pierre jaillit à une vitesse fulgurante. Elle s'arrête un instant à quelques centimètres d'un Tuatha et file comme une flèche vers le commandant arthurien, le frappant à la joue droite.

─ Ouch !

[A Torkaal ]
Citation :
Publié par Belk
...Bref, ça me gratte.
/rp off :

rp on :

La soirée passait lentement, les tables se remplissaient et se vidaient aussi vite que se descend une chope de bière pour un dvergar, les chants et l'odeur de boustifaille se mêlaient et créer une ambiance chaleureuse, jusqu'à ce moment...
Comme un éclair, un projectile vint frapper le visage balafré du commandant arthurian, celui ci ne l'ayant pas vu venir, leva lentement les yeux de son assiette d'un air sombre et se tourna vers le groupe de Tuatha assis plus loin. Avant même que celui ci ne se lève de table, ses hommes s'arrachent de leurs sièges violemment faisant voler celles ci contre les tables alentour et tirant leurs épées dans un cri de guerre

-Le groupe de soldats : Qui a osé !!!?

Leur commandant leur signale la table de tuatha plus loin, et ceux ci s'approchent le regard noir, l'épée à la main vers la troupe de Tuatha encore assis et amusé suite à la scène, mais cette air amusé commença à disparaître à l'approche des arthurians armés.

-Un des Tuatha : Hum..? qu'est ce qui vous arrive? du mal à supporter la boisson soldat? < d'un air amusé>
-Un des Arthurian : Tu te fous de nous là? tu veux que je te fasse bouffer tes tresses? mangeur de salades!!? Tu crois qu'on ne t'a pas vu !!?
-Le commandant Tuatha : Hum..? de quoi parlez vous... arthurian..? nous ne faisons que manger alors retourner vous asseoir, nous sommes dans un lieu neutre...
-Un des Arthurian : Et ce morceau de caillou là? <lui tendant le projectile> On l'a inventé peut être?
-Le commandant Tuatha : et...? si nous avions voulu vous frapper, croyez vous réellement que nous aurions utiliser un... caillou? <petit sourire moqueur>, C'est à se demander si vous utiliser votre tête parfois?
-Le commandant Arthurian s'approchant : Effectivement, vous avez d'autres méthodes Tuatha. Cela n'empêche que cela vient de votre côté et qu'il va falloir payer pour ce geste.
-Un des Tuatha : Pour un caillou vous voulez vous battre ici? rejetant de fait la neutralité de ce lieu?
-Le commandant Arthurian : Nous pouvons sortir et régler cela plus loin aussi.. non?

Dans un fracas de chaises les hommes de chaque camp se levèrent et sortirent de l'auberge pour régler cette affaire de caillou.
La taverne du Dvergar joyeux était à présent remplie de monde
fêtant la victoire pour les uns, se consolant de la défaite pour les autres, les discussions allaient bon train,
mais la tension était palpable,

Une bataille venait d'éclater dehors, au fond de la taverne un Dvergar plus âgé termina sa pinte, regarda l'assemblée,
s'essuya la barbe d'un revers de main, monta sur la barrique, fit un geste aux musiciens et commença à taper du pied,
le tambourin prit son rythme,

Une musique entraînante s'éleva couvrant les hurlements et cris des belligérants au dehors,

Ecoutez la musique des troubadours


Le dvergar toussa,
Et commença à chanter d'un ton grave et mélodieux,


Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


Il était le meilleur d'entre nous,
Trouvait le filon à coup sur,
Il est descendu un bon matin,
Avec sa pioche et sa gourde d'Hydromel,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


On lui avait dit maintes fois,
De ne pas descendre aussi bas,
Mais les minerais s'y trouvaient,
Auquel il ne pouvait résister,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


Sa femme se languit,
Retouvez mon mari,
Je l'entend à coup sur,
Il est là au fond de la mine,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


Quand il n'était pas au fond de la mine,
Sa forge crépitait de mille feux,
Se faisait entendre à des lieux,
Et accueillait bien des visiteurs,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis


Son minerais remonté,
Il martelait les plus belles armes,
Tout le monde venait à sa forge,
Le prier d'en fabriquer une.

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


Les royaumes connaissaient son savoir,
De ses doigts boudinés,
Sortaient des merveilles,
Auquel chacun aspirait,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


A la taverne il n'était pas le dernier,
Savait vider des pintes,
S'amuser et trinquer avec lui,
Tout le monde l'aimait,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


Ses enfants se languissent,
Retouvez notre père,
Nous l'entendons à coup sur,
Il est là au fond de la mine,

Knútthor, Knútthor, Knútthor,
IL est descendu au fond de la mine,
Personne ne la revu depuis.


<Applaudissements>
Une semaine passa après l'événement qu'on nommera plus tard, la bataille du caillou.
L'auberge des Dvergars continuait de son côté à recevoir les âmes en peine et les estomacs vides, refoulés par cette guerre incessante dans les trois royaumes. A plusieurs marches de là, le soleil se couchait sur une scène lugubre, couronnait par un défilé de rapaces tournant en boucle autour d'un lieu précis.
Un groupe d'hommes, visiblement Viking, s'approcha du lieu d'où les rapaces volaient, et d'où émanait une forte puanteur.
Les yeux écarquillés par le choc que leur provoca la scène, ils découvrirent alors un charnier de corps brûlés, entaillés et à moitié dévorés.

Un des hommes fit un signe du visage à la troupe pour avancer, chacun portant ses mains sur la bouche et le nez tant l'odeur était forte.
Ils devaient être plusieurs centaines au bas mots, des soldats Arthurians, des troupes de combat Tuatha, tous morts.

Hum... Des informations sur ce qu'il a pu se passer ici? <dit il à son second>
Non, juste quelques hommes ont vu de cela une bonne semaine plusieurs groupes armés quitter la taverne du dvergar joyeux, mais pas autant de monde. Je ne comprends pas.

Les hommes Viking firent le tour des lieux où s'enchevêtraient les corps sur plusieurs mètres, ramassant au passage sur les corps sans vie, babioles et autres richesses.

<s'esclaffant> On a pas perdu notre journée en tout cas !!! J'ai de quoi faire fondre une bonne quantité de métal et revendre ces colliers au marché du coin !
Donne moi ça abruti ! <d'un ton claquant>
Bougez vous de trouver des informations sur ce massacre, il n'y a rien aux alentours qui vaillent la peine de s'entretuer comme ils l'ont fait, je veux un rapport d'ici ce soir !

D'un signe de tête les hommes se disperçèrent pour trouver la moindre bribe d'information, certains retournant à l'auberge, d'autres vers les forts alentours.

La journée finissa sa route, le crépuscule tombant, deux vikings arrivèrent à l'auberge au pas de course, et de là commença une nuit d'enquête et de question autour d'un bon feu crépitant
Des corbeaux croassaient dans la brume matinale, emmitouflée dans sa chaude cape tissée du grand nord
et tapissée de flore local,
la viking endormie était invisible au creux de l'arbre,

Elle s'éveilla, s'étira, réveillée par deux corbeaux qui virevoltaient dans les branches, s'éloignant vers des rochers,
revenant quelque instants plus tard, croassant de plus belle,

Huginn et Muninn, pensa la viking, odin me les envoie, ils ont vu et entendu quelque chose, je dois aller voir,

Elle se leva rapidement, pris un peu d'eau du ruisseau dans ses mains, se rafraîchit le visage, puis se
dirigea vers les rochers,

Dans une anfractuosité, avait été déposé avec soin un drapeau arthurien et un tambour de guerre,

Des restes de fruits largement entamés par les corbeaux jonchaient sur le sol,
Un feu de petit bois entre 6 pierres était éteint depuis longtemps déjà.
Des herbes avait été écrasées soigneusement dans un mortier.

Un bout de bougie, quelque fleurs sauvages et un mot griffonné en guise d'offrande,
Elle se saisit du mot,
Elle lut péniblement la lettre presque déjà effacée par l'humidité,

https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=277839&amp;stc=1&amp;d=1483375919

Oh mon amour,
Hier matin tu es parti,
Tu battais le tambour,
Quand tu as été pris à parti,

Ils ne t'ont laissé aucune chance,
Alors que tu n'étais pas armé,
Transpercant ton corps d'une lance,
Toi mon être aimé,

J'ai confectionné le meilleur des breuvages,
Rappelle toi ma douce cervoise;
Auquel j'ai rajouté des herbes sauvages,
Moi la sournoise,

Je vais faire plus de ravages,
Que toutes les lames du monde,
Je vais anéantir ces sauvages,
Ces êtres de la foret immondes.

Tu les pourchasseras aux enfers,
Ne leur laissant aucun répit,
De ton glaive de fer,
Ils ne valent que notre mépris.


https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=277839&amp;stc=1&amp;d=1483375919

La viking regarda le mortier, des restes de Belladones réduits en poudre dit elle,

Une veuve de guerre pensa la viking, elle va tous les empoisonner un par un,
semant la discorde, la suspicion et les exécutions sommaires dans les troupes,

et ne laissant derrière elle qu'un charnier aux vautours,
Le chagrin l'a rendu folle.


Huginn et Muninn
https://forums.jeuxonline.info/attachment.php?attachmentid=278939&amp;stc=1&amp;thumb=1&amp;d=1485257965http://



Hvginn oc Mvninn
flivga hverian dag
iormvngrvnd yfir;
ovmc ec of Hvgin,
at hann aptr ne comiþ,
þo siámc meirr vm Mvnin4.

Huginn et Muninn
Volent chaque jour
Au-dessus du sol immense ;
Je m'inquiète que Huginn
Ne revienne pas,
Pourtant c'est pour Muninn que je suis le plus anxieux.
Miniatures attachées
Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : hugin_and_munin_by_meredyth-d4k21vb.jpg
Taille : 375x500
Poids : 67,7 Ko
ID : 278939  
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés