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Le Crépuscule de Vakog (inspirée d'une histoire vraie)
S'il se souvient de son nom, Vakog ne se souvient pas de ses origines. Il est un rakshasa, un humanoïde avec des caractères félins. Il est mort, semble-t-il, ou peu s'en faut, et seule l'image dégoûtante de soeurs hideuses flotte dans sa mémoire. Une histoire qui commence par une amnésie s'annonce comme bien fade, mais ne vous y fiez pas. Il est parfois nécessaire d'effacer le tableau pour peindre un meilleur portrait. Vakog se retrouve sur un île, en compagnie d'inconnus bien peu loquaces et aux agissements chaotiques. Sans doute un effet secondaire de la condition dont il souffre lui-même. Les rares habitants, ou plutôt réfugiés, de cette île ne savent pas eux-même comment ils sont arrivés là, et semblent dénués de la volonté qui les pousserait à en partir. Devant l'étrange et l'inexpliqué, beaucoup préfère fuir ou se trouve paralysé, mais pas Vakog. C'est même l'opposé qui se produit. Le rakshasa part immédiatement à la rencontre de cette île, et relève tous les défis, physiques ou psychologiques. Qu'il s'agisse de repousser des morts qui marchent ou d'activer d'intriguant piédestaux, de prélever du venin d'araignées géantes ou de rendre l'esprit à un fou, Vakog se sent renaître et embrasse avec délectation les éléments qui s'annoncent. Le rencontre avec un ancien elfe permet à Vakog d'apprendre un rituel de téléportation, puis de quitter l'île. La vallée de Serbule l'accueille alors. La ville du même nom est chichement peuplée, tout en offrant toutes les commodités nécessaires. Une faible mais persistante population d'aventuriers laisse Vakog avec un goût de satisfaction, et il mord pleinement dans les nouvelles opportunités qui se présentent à lui. Maniant l'épée et l'arc, apprenant l'art de la méditation, étudiant les arcanes de la magie du feu, Vakog commence à se faire quelques amitiés locales. Aller à la pêche avec un marchand du coin est toujours une bonne chose pour profiter par la suite d'un tarif préférentiel. D'autres activités un peu plus intimes permettent aussi se de débarrasser de quelques vermines telles les sangsues, ou les poux ! Aventurier, explorateur, curieux, assoiffé de découvertes, Vakog ne recul devant rien. Jusqu'au jour où... non, jusqu'au soir où... Cette nuit-là, Vakog fait une étrange rencontre. Un monstre, une créature mi-humaine mi-chiroptère, l'attire dans des catacombes à l'abri des regards. Sur ses gardes, Le rakshasa sent pourtant qu'il n'est pas en danger. N'est-il pas lui aussi un monstre aux yeux de certains humains ? A la fois félin et humain ? La chose aux yeux jaune parle, pas parfaitement, mais suffisamment bien pour se faire comprendre. La créature a faim, et demande une offrande de sang, mais non la mort. Vakog hésite. La morsure de cette chauve-souris est-elle douloureuse ? Transmet-elle des maladies terribles ? Quelle quantité de sang prendra-t-elle ? Et s'il accepte, combien de fois devra-t-il accepter par la suite ? Ne deviendra-t-il pas un esclave moribond à la merci de sa maitresse ? L'offrande est donnée. Quelques instants plus tard, de retour à Serbule, Vakog se sent fiévreux, ses oreilles sont chaudes et le démangent. Une otite ? Il n'a pas pour habitude de se soigner, préférant laisser à son corps le choix du combat. Repoussant les tisanes, décoctions, infusions et autres cataplasmes, Vakog accueille la maladie et la laisse s'installer. Au matin, la douleur est intense. Il crache du sang, et sa tête semble prête à imploser sous la douleur. Qu'a-t-il fait !? Qu'a-t-il fait !?
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21/12/2015, 16h22 |
Le Crépuscule de Vakog (inspirée d'une histoire vraie)
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