[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Paile
Non, c'est de croire que quelque chose lui est du parce qu'il agit de façon gentille. C'est donc plus ancré que la seule mauvaise réaction en cas de refus, qui est le symptôme, et on ne peut pas traiter que le symptôme.
Ba le Franky Vincent qui souffre du syndrome de mal prendre un refus pense que quelque chose lui est dù parce qu'il est un super amant. Le pick up artist qui souffre du syndrome de mal prendre un refus pense que quelque chose lui est dù parce qu'il est "un alpha et l'autre juste une 6,1/10 (et encore parce qu'elle est blonde)". Le sentimental qui souffre du syndrome de mal prendre un refus pense que quelque chose lui est dù parce qu'il est très amoureux (à noter que cette catégorie se cumule souvent avec le nice guy, ou toute autre d'ailleurs).Le caÏd qui souffre du syndrome de mal prendre un refus pense que quelque chose lui est dù car il vient d'un quartier difficile. Et je soupçonne même qu'il y a des féministes souffrant du syndrome de mal prendre un refus pensant que quelque chose lui est dù parce qu'elles sont des femmes (ou des masculinistes des hommes).

Mais je vois pas le même genre de brillantes thèses psychologisantes (pleines de comparaisons excusant le vrai homme viril qui lui n'est pas trop gentil) sur ces catégories. Donc à mon avis le jour où les femmes sortiront de leur propre conditionnement par la culture machiste à apprécier des attitudes viriles on verra moins de discours ciblant spécifiquement les nice guy.
Citation :
Publié par Paile
Quelqu'un qui estime que parce qu'il est gentil, il faudrait agir d'une certaine façon avec lui (comme coucher avec).
C'est compliqué d'échanger si tu portes systématiquement la voie des pires blogs féministes quand même...

A nice guy c'est un gars gentil; qu'il y ait eu déviance pour un petit nombre c'est possible, jusqu'à créer un syndrome associé pourquoi pas, ça ne change pas le sens général d'une part et hors pensée extrême ça ne transforme pas "de facto" les nice guys en salauds violeurs automatiques.

Plutot que de les stigmatiser en mode amalgame ca me paraîtrait plus constructif de se baser sur leur approche pour dénoncer en creux les comportements par ailleurs très vrais de gros connards.
Citation :
Publié par Paile


Non, en fait. Et ta réduction à une solution unique et universelle est complètement à coté de la plaque, et personne ici ne suggère de ne faire qu'un seul truc.


Et pourtant, c'est quasiment la seule chose dont on parle actuellement dans l'actualité, alors que c'est strictement inutile dans le contexte actuel social (pitié, pas de néologisme stupide du genre "sociétal").

L'écriture inclusive ne sert à rien, dans un quelconque autre domaine on nommerait ce genre de truc de termes du style contre-feu, ou dénomination du genre. Il n'y a même pas quoi que ce soit à rétorquer à l'affirmation, elle est strictement inutile.

Alors pourquoi un tel niveau de brouhaha médiatique à ce sujet alors qu'on s'en fout et qu'il y a de bien plus grandes urgences ailleurs ? Qu'est ce qui justifie une telle hystérie dans la société pour un sujet totalement anecdotique et insignifiant ?

Citation :
Quelqu'un qui estime que parce qu'il est gentil, il faudrait agir d'une certaine façon avec lui (comme coucher avec).
Ca s'appelle généralement un manipulateur, qu'il soit narcissique ou pas, pas besoin de termes du genre "nice guy syndrom" qui ne veulent rien dire.
A la base, le chic type c'est surtout le type pas sur de lui, précautionneux à fond, qui va culpabiliser à fond si quelque chose ne va pas alors qu'il n'y est pour rien et qui passerait presque son temps à s'excuser d'exister pour un oui pour un non, pour se rassurer lui-même d'être sur le bon chemin...

Bref, on est bien loin du pervers narcissique. Sauf que du point de vue des autres, il peut passer pour tel parce que forcément, une personne qui agit de cette façon, elle est forcément louche et elle cache forcément un sombre agenda. Alors qu'au final, le chic type manque simplement d'assurance et à trop vouloir en faire et à trop réfléchir et analyser, il en devient maladroit - et chiant à vivre au quotidien. Mais effectivement, ils ont tendance à bien porter le chapeau du voyeur/mythomane/manipulateur.
Citation :
Publié par Leandrys
Ca s'appelle généralement un manipulateur, qu'il soit narcissique ou pas, pas besoin de termes du genre "nice guy syndrom" qui ne veulent rien dire.
Oh si, ça veut beaucoup dire. Sur le manque de vocabulaire de celles et ceux qui l'emploient par exemple.
Citation :
Publié par Twan
Mais je vois pas le même genre de brillantes thèses psychologisantes (pleines de comparaisons excusant le vrai homme viril qui lui n'est pas trop gentil) sur ces catégories. Donc à mon avis le jour où les femmes sortiront de leur propre conditionnement par la culture machiste à apprécier des attitudes viriles on verra moins de discours ciblant spécifiquement les nice guy.
J'ai vu des analyses sur les mécanismes dans les violences conjugales (les différentes phases, avec la lune de miel qui fait que la victime reste dans l'espoir d'une amélioration future ou par crainte de voir l'agresseur se suicider en cas de départ, par exemple) plus souvent que celles sur les nice guys, je ne sais pas trop du coup sur quoi on peut évaluer l'absence ou la présence de ce genre de sujet ?

Sans être d'accord avec ton analyse, je suis cependant d'accord sur le fait que globalement, le conditionnement touche aussi les femmes, et qu'il faut essayer de s'en extraire.

Citation :
Publié par Leandrys
Et pourtant, c'est quasiment la seule chose dont on parle actuellement dans l'actualité, alors que c'est strictement inutile dans le contexte actuel social (pitié, pas de néologisme stupide du genre "sociétal").
Pardon ? Ca discute agressions sexuelles, viol, ça débat sur le consentement, ça parle des violences conjugales, ça évoque le sexisme dans des milieux comme la médecine et le jeu vidéo, mais la seule chose dont on parlerait c'est l'écriture inclusive ?

Citation :
Publié par Leandrys
Alors pourquoi un tel niveau de brouhaha médiatique à ce sujet alors qu'on s'en fout et qu'il y a de bien plus grandes urgences ailleurs ? Qu'est ce qui justifie une telle hystérie dans la société pour un sujet totalement anecdotique et insignifiant ?
On touche à la langue. Or, la langue c'est qq chose de très personnel, en un sens, et on a tous notre rapport très spécifique à celle-ci. C'est une grosse part de notre culture, et il peut y avoir un coté aussi un peu effrayant à se dire qu'on est façonné par elle. On voit des gens qui s'indignent quand des expressions racistes sont remplacées par des expressions plus convenables et neutres, on voit des batailles sur le scandale qu'il y a à écrire "nénufar" (alors même que c'est plus proche de l'orthographe initiale), et toutes les inquiétudes liées ("on va simplifier la langue et devenir idiots" "on va complexifier la langue et la réserver à une élite"). En plus on parle de changer d'habitude, ce qui est rarement évident.

-----

Sur le sujet des violences conjugales, on a vu plusieurs affaires récemment (et même moins récentes) de violences conjugales parmi les forces de l'ordre aboutissant à un meurtre.
On a pas, en France, a priori, d'étude spécifique sur l'importance des violences conjugales au sein des forces de l'ordre. Celles menées aux USA montrent une plus forte présence de violences domestiques que dans le reste de la population.
Citation :
As the National Center for Women and Policing noted in a heavily footnoted information sheet, "Two studies have found that at least 40 percent of police officer families experience domestic violence, in contrast to 10 percent of families in the general population. A third study of older and more experienced officers found a rate of 24 percent, indicating that domestic violence is two to four times more common among police families than American families in general."
https://www.theatlantic.com/national...riends/380329/

Un article sur une enquête menée sur le sujet.
https://blogs.mediapart.fr/cecilie-c...-l-institution

On a pas, donc, de chiffres comparables en France qui permettraient de mesurer l'étendue du problème. Or on sait que les forces de l'ordre sont davantage sollicitées et sous pression ces dernières années en France, ce qui peut favoriser des passages à l'acte (que ce soit violence envers autrui ou contre soi-même).


Dans l'affaire de Sarcelle, c'est le refus de la séparation qui semble être le déclencheur. Le policier a tiré sur plusieurs personnes, en a blessé 4 et tué 3 autres avant de se suicider.

http://www.lemonde.fr/politique/arti...27_823448.html

Plus tôt, c'était un autre policier qui se suicidait, après la mort de sa femme, probablement décédée de violences conjugales.
https://actu.orange.fr/societe/fait-...0000RVHiv.html

Certains journaux avaient titré uniquement sur le suicide du policier, occultant au passage la mort de sa femme (qui, pourtant, faisait elle-même partie des forces de l'ordre).

D'autres affaires ont également impliqué des membres des forces de l'ordre au cours des derniers mois.

Sur le sujet des violences conjugales en général :

http://www.egalite-femmes-hommes.gou...annee-2016.pdf

Pour les hommes, c'est le refus de la séparation qui semble être la principale cause du passage à l'acte (47 cas sur 109).
Citation :
Bref, on est bien loin du pervers narcissique. Sauf que du point de vue des autres, il peut passer pour tel parce que forcément, une personne qui agit de cette façon, elle est forcément louche et elle cache forcément un sombre agenda.
On revient a l'adage trop bon, trop con. Aujourd’hui je me dis que rendre service c'est le début des emmerdes.
Citation :
Publié par Paile
Quelqu'un qui estime que parce qu'il est gentil, il faudrait agir d'une certaine façon avec lui (comme coucher avec).
Non.
Un nice guy c'est juste un mec sympa. Parfois même un peu trop.
A tel point qu'on peut aussi dire "trop bon trop con" quand il est 100 "nice guy".

Jeska a donné une définition bien plus juste.
Citation :
Publié par Xxoi!
Non.
Un nice guy c'est juste un mec sympa. Parfois même un peu trop.
A tel point qu'on peut aussi dire "trop bon trop con" quand il est 100 "nice guy".

Jeska a donné une définition bien plus juste.
La définition qu'en a donné Jeska, c'est pas "juste un mec sympa. Parfois même un peu trop." c'est un mec qui est frustré d'être sympa parce qu'il n'a rien en retour, c'est donc pas un mec sincèrement sympa, sinon il n'attendrait à rien en retour.
La définition qu'en a donné Paile, c'est juste le même concept appliqué à un contexte de séduction, mais l'idée est bien la même.
Citation :
Publié par Doudou
La définition qu'en a donné Jeska, c'est pas "juste un mec sympa. Parfois même un peu trop." c'est un mec qui est frustré d'être sympa parce qu'il n'a rien en retour, c'est donc pas un mec sincèrement sympa, sinon il n'attendrait à rien en retour.
Oui et non. Un mec sympa ET naïf pourrait ne pas comprendre pourquoi les autres ils sont pas sympas. Ceci étant, chacun des profils que vous évoquez existe aussi bien au féminin qu'au masculin.
Citation :
Publié par Doudou
La définition qu'en a donné Jeska, c'est pas "juste un mec sympa. Parfois même un peu trop." c'est un mec qui est frustré d'être sympa parce qu'il n'a rien en retour, c'est donc pas un mec sincèrement sympa, sinon il n'attendrait à rien en retour.
La définition qu'en a donné Paile, c'est juste le même concept appliqué à un contexte de séduction, mais l'idée est bien la même.
Citation :
Publié par Jeska
A la base, le chic type c'est surtout le type pas sur de lui, précautionneux à fond, qui va culpabiliser à fond si quelque chose ne va pas alors qu'il n'y est pour rien et qui passerait presque son temps à s'excuser d'exister pour un oui pour un non, pour se rassurer lui-même d'être sur le bon chemin...
Non.

Jeska n'a pas du tout introduit de notion de frustration ou autre qui tendrait à un comportement déviant.

Tu as sincèrement mal lu ou tu essaies de tordre le truc ?

Du coup la définition de Paile n'est pas du tout la même et va dans le sens de l'ensemble de ses posts récents sur la culpabilisation "a priori" des hommes sur la base de l’addition de cas unitaires (ce qui statistiquement est nul bien qu’émotionnellement fort).
(Et ce qui ne change pas le fait qu'il faille condamner avec la plus grande des fermetés les cas répréhensibles.)
Citation :
Publié par Doudou
La définition qu'en a donné Jeska, c'est pas "juste un mec sympa. Parfois même un peu trop." c'est un mec qui est frustré d'être sympa parce qu'il n'a rien en retour, c'est donc pas un mec sincèrement sympa, sinon il n'attendrait à rien en retour.
La définition qu'en a donné Paile, c'est juste le même concept appliqué à un contexte de séduction, mais l'idée est bien la même.
Pas du tout Doudou, Paile introduit la frustration en mode "quoi elle veut pas coucher avec moi ?" si la femme n'agit pas dans le sens qu'il attendait. Ce qui est totalement orienté en plus d'être faux.

Jeska n'en parle pas, moi non plus de fait.
Citation :
Publié par Paile
Oui, je ne peux pas forcément tout aborder, il y a énormément d'aspects. J'ai évoqué certaines facettes de la culpabilité, il y en a d'autres dont je n'ai pas parlé.


Sinon, pour ce qui est des oeuvres et de la critique du sexisme, l'extrait dont je parlais hier :

[Contexte : on est dans de la "fantasy urbaine/bit lit, cad "des êtres surnaturels dans le monde actuel" (ici, des loups-garous, vampires et autres). Le personnage dont il est question ici est un de ces loups-garou, et doit contrôler sa Bête intérieure. Il est marié : il vient de rentrer d'une aventure éprouvante et rentre dans la chambre ou sa femme dort. S'ensuit une scène de sexe.]

Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
Il retira ses vêtements, et à présent il faisait du bruit. Leah se réveilla quand le sweat-shirt tomba par terre.
Elle s'assit et passa la main sur son visage pour faire disparaître la fatigue, mais quand son pantalon rejoignit le sweat par terre, elle fit la moue et dit :
"Si tu crois que..."
Il l'interrompit d'un baiser, et nourrit la Bête de sa peau, de son odeur et des bruits qu'elle laissait échapper pendant qu'il lui donnait du plaisir. Elle cessa de résister après le premier baiser. Quand il en eu fini avec elle, elle se lova contre lui. Le contrecoup la faisait trembler un peu.
Et la Bête s'endormit.


Ce genre de passage dans un livre me semble critiquable. Ca donne une vision des choses qui me semble problématique.

Alors on peut considérer que quand on lit un livre du genre on est purement dans l'imaginaire. Si ce n'est que ça rejoint des messages qu'on retrouve dans la société, comme l'idée qu'une femme qui dit "non" ne le pense pas vraiment, que le "non" n'est pas à respecter (la preuve, elle aime ça), qu'une femme change d'avis et est inconstante, etc.

D'autant que bien entendu, ce n'est pas le seul problème de sexisme qu'on peut retrouver dans le livre.
Je n'avais jamais entendu parler ce cette "bit-lit".

Autrefois, nos grands-mères avaient des romans-photos, nos mères la collection Harlequin et aujourd'hui, on a la bit-lit donc.

Le fait que les personnages soient des hommes-loups suggère tout de même une adolescence mal finie. Un problème avec les poils pas encore complètement résolu. C'est tout juste si la femme ne respire pas le slip odorant de son mari, elle se contente de humer l'odeur animale de ses poils

Cela parle de peur et d'attirance tout à la fois. Ici le personnage masculin permet à la femme d'éprouver du plaisir. Le désir et le plaisir existent aussi chez les femmes, rappelons-le.

Ouf, c'est dans un cadre conjugal.

Citation :
Publié par Paile



Et évidemment s'il faut le répéter, la solution ce n'est pas l'interdiction, plutôt la prise de conscience, que ce soit pour les personnes recevant l'oeuvre ou celles qui la créent.
Oui, c'est ça prévoyons une formation obligatoire de 30 heures. Faisons en sorte que les "créateurs" utilisent des objets non sexués comme personnages du type Bob l’Éponge (encore que celui-ci est suspect d'avoir une liaison homosexuelle avec son ami l’Étoile, je crois).

Perso, j'aurais préféré une solide formation littéraire pour éviter de lire de la merde.

Donc, ce qui se présente comme l'avant-garde du féminisme utilise une bonne cause pour dissimuler ce qui n'est au fond qu'un puritanisme consternant.

Bonnes lectures Paile! Il y a du boulot.
Toute la subtilité est là : le comportement du chic type, d'extérieur, peut tout à fait le faire passer pour un déviant. La frontière entre les deux est mince.
Citation :
Publié par Jeliel
Non.

Jeska n'a pas du tout introduit de notion de frustration ou autre qui tendrait à un comportement déviant.

Tu as sincèrement mal lu ou tu essaies de tordre le truc ?

Du coup la définition de Paile n'est pas du tout la même et va dans le sens de l'ensemble de ses posts récents sur la culpabilisation "a priori" des hommes sur la base de l’addition de cas unitaires (ce qui statistiquement est nul bien qu’émotionnellement fort).
(Et ce qui ne change pas le fait qu'il faille condamner avec la plus grande des fermetés les cas répréhensibles.)
Je parlais de ce message :
Citation :
Publié par Jeska
C'est bien plus généraliste que pour la seule situation de drague : le chic type c'est typiquement une personne qui fait tout pour être vu comme agréable par les autres, qui fait attention à ne pas dire/faire quelque chose qui fâche, qui ne bronche pas quand on l'emmerde... Sauf qu'au final il s'oublie lui même et en devient malheureux.

Un vieux texte issu du Web 1.0 de l'époque des chaînes de mail qui explique à mon sens mieux la chose : http://www.lespasseurs.com/chic_type.htm
Quand on lit le lien, il en ressort bien une déception/frustration d'être gentil mais de n'avoir rien en retour.

Et arrêtez de me quoter en me répondant sèchement "Non", je trouve ça horripilant, ça me donne des envies de meurtres, un meurtre long, lent et terriblement douloureux, surtout qu'il n'y a pas qu'une seule définition cf : https://en.wikipedia.org/wiki/Nice_guy
Citation :
A number of viewpoints have arisen in popular culture that revolve around the concept of the "nice guy", irrespective of the preceding research.
Donc c'est idiot de répondre sur un ton aussi péremptoire.
Citation :
Publié par Doudou
Quand on lit le lien, il en ressort bien une déception/frustration d'être gentil mais de n'avoir rien en retour.
J'entends, sauf que lui même répondait à ton propre message ou toi tu parlais de frustration.

Citation :
Publié par Doudou
C'est censé être le mec qui est gentil avec les meufs de façon insincère avec les meufs dans l'espoir de coucher avec et devient aigri et méchant avec elles lorsqu'il se rend compte que ça ne marche pas et qu'il est juste considéré comme un bon ami.
Jeska n'aborde définitivement pas ce point ou uniquement par le biais de ton message en fait.

Il conclut même : "Sauf qu'au final il s'oublie lui même et en devient malheureux." on est loin de la frustration qui peut exister par ailleurs.

J'ai l'impression que chacun ne déroge pas de ses idées ici et calque ses impressions sur des mots pour répondre selon ses drivers.
Dommage.
Citation :
Publié par Worstbobo
Cela parle de peur et d'attirance tout à la fois. Ici le personnage masculin permet à la femme d'éprouver du plaisir. Le désir et le plaisir existent aussi chez les femmes, rappelons-le.
Et il passe outre sa résistance, quelle chance elle a, elle n'était pas d'accord (probablement une prude qui n'ose pas se laisser aller), mais après elle l'est, donc c'est bon. Il lui a permis d'avoir du plaisir, c'est un bienfaiteur. (Elle n'avait pas peur, au fait, hein. Juste pas envie.)
C'est bien cette idée qu'elle résiste (ce que le texte dit explicitement) qui me parait rendre l'extrait particulier, pas le fait qu'il y aie une scène de sexe (sérieusement ?).

(Et pourquoi je représente soudain je ne sais quelle avant-garde ?)

Citation :
Publié par Xxoi!
Pas du tout Doudou, Paile introduit la frustration en mode "quoi elle veut pas coucher avec moi ?" si la femme n'agit pas dans le sens qu'il attendait. Ce qui est totalement orienté en plus d'être faux.

Jeska n'en parle pas, moi non plus de fait.
Faux en quoi ? C'est une définition qu'on a demandé, pas une traduction. Le terme utilisé est utilisé dans un contexte particulier, ce n'est pas ma perception du truc, c'est une utilisation particulière dans un contexte particulier, mais qui existe. On demande des précisions, j'en apporte.

Vous ne les avez jamais vu, ces témoignages en mode "J'étais gentil avec les filles, je n'avais jamais de copine, depuis que j'ai décidé de suivre les conseils de tel site, j'ai eu trois copines et je me suis épanoui", ? Jamais vu cette insinuation selon laquelle une femme est ingrate, parce qu'elle n'a pas considéré untel comme autre chose qu'un ami alors qu'il a toujours été là pour elle ?

Que vous considériez comme pas judicieux qu'une expression normalement positive s'applique à un comportement problématique, ok. C'est pas génial, ça introduit une confusion entre quelqu'un qui parlerait réellement de quelqu'un de bien et quelqu'un qui parle d'un mec qui parce qu'il est sympa, pense que le sexe lui est du.
Mais je ne fais que répondre à une question, je n'ai pas inventé la définition.

Et il y a des gens à qui le concept s'applique. Ca ne veut pas dire que toute personne sympa qui rend un jour service est un connard fini.
En fait je viens de me rendre compte que "nice guy syndrome" n'est probablement pas une trouvaille féministe, mais d'un psychologue/thérapeute de couple américain plutôt masculiniste, le Dr.Robert Glover dont les livres sont souvent cités comme argument à rejoindre les sites de PUA ou autres cours de séduction ; ce qui est sans doute la meilleure explication pour la contre-attaque que subissent ces pauvres nice guy pris entre deux feux.

Perso sinon j'avais découvert cette théorie il y a quelques années en hallucinant sur un reddit où une bande de tumblr-feminists des familles concluaient après moultes démonstrations que The Big Bang Theory (et à peu près toute œuvre avec une histoire d'amour comptant un geek ou autre héros peu musclé finissant avec une femme pas trop moche) nourrissait la culture du viol en favorisant le syndrome du nice guy, plan diabolique de scénaristes patriarches pour organiser le harcèlement des (belles) femmes, une discussion si intellectuellement traumatisante que je sors ma mitrailleuse dès que j'entends mentionner ce concept.
Citation :
Publié par Paile
Et il passe outre sa résistance, quelle chance elle a, elle n'était pas d'accord (probablement une prude qui n'ose pas se laisser aller), mais après elle l'est, donc c'est bon. Il lui a permis d'avoir du plaisir, c'est un bienfaiteur. (Elle n'avait pas peur, au fait, hein. Juste pas envie.)
C'est bien cette idée qu'elle résiste (ce que le texte dit explicitement) qui me parait rendre l'extrait particulier, pas le fait qu'il y aie une scène de sexe (sérieusement ?).
Ce n'est pas qu'elle ne désire pas son mari: elle n'est pas contente parce qu'elle est réveillée (en pleine nuit?) et qu'elle est fatiguée. En gros, ce qui allait être une scène de ménage se résout par une séance de cul, racontée en style Harlequin.



Citation :
(Et pourquoi je représente soudain je ne sais quelle avant-garde ?)
Dans les années 70, les féministes revendiquaient le droit à la jouissance.
On est en plein import du politiquement correct "féministe" américain, ce qu'atteste d'ailleurs la notice wikipédia de "nice guy" trouvée par Doudou.


Le bad guy, le nice guy: ça doit être dur de vivre dans la parano et la peur du sexe. Est-ce pourquoi on se réfugie dans la bit-lit?
Citation :
Publié par Paile
Faux en quoi ? C'est une définition qu'on a demandé, pas une traduction. Le terme utilisé est utilisé dans un contexte particulier, ce n'est pas ma perception du truc, c'est une utilisation particulière dans un contexte particulier, mais qui existe. On demande des précisions, j'en apporte.
N'importe quoi, tu as donné ta définition de manière péremptoire en insinuant que le comportement "Nice Guy" incluait qu'il attendait forcément à coucher, et qu'il s'en offusquait si c'était pas la réponse formulée par la femme-cible.

A un moment, faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Tu pars avec des a priori tellement gros sur les hommes qu'on se demande bien quelle est ta motivation derrière. Tous les hommes ne sont pas des harceleurs en puissance. Il y a tout un tas (et pas la peine de demander une source pour quantifier ce qui ne fait l'objet d'aucune étude sérieuse de toute façon) d'hommes qui n'ont aucun problème avec leur virilité.

Condamner les agressions, apprendre à détecter le refus, l'absence d'envie et tout ce qui tourne autour, bien sûr. Systématiquement nous servir la soupe que l'homme est un harceleur en puissance, non.

Et je passe sur les critiques de littératures plus haut qui en dit, là encore long. Long sur l'absence de compréhension des rapports humains. Les relations hommes femmes ne se font pas uniquement sur le mode "tu veux coucher ? oui / non / svp pain chaud". Si le fantasme du patron est le fantasme le plus fréquent chez la femme (ou un des plus fréquent), c'est parce que la femme aussi, le sexe et le rapport à l'autorité, la domination ou simplement la baise sauvage, ça la travaille.

Bref, ça passe par de l'éducation, pas de l'épuration de tout ce que tu considères comme comportement "déviant" à ta droiture morale et puriste sur le rapport homme/femme. On ne va pas éradiquer les agressions parce que tu supprimeras les livres à l'eau de rose où tu retrouves tous les fantasmes féminins puisque c'est le public cible.

Dernière modification par Xxoi! ; 20/11/2017 à 22h08.
Citation :
Publié par Xxoi!
N'importe quoi, tu as donné ta définition de manière péremptoire en insinuant que le comportement "Nice Guy" incluait qu'il attendait forcément à coucher, et qu'il s'en offusquait si c'était pas la réponse formulée par la femme-cible.

A un moment, faut arrêter de prendre les gens pour des cons.
C'est toi qui me répond de façon péremptoire qu'en gros y a qu'une seule définition qui est bonne, c'est la tienne, du coup ça serait bien de baisser d'un ton

Comme je l'ai dit dans mon message précédent, y a pas une définition universelle du Nice Guy, la définition le présentant comme un gentil hypocrite frustré est assez largement répandu dans les blogs séduction et autre pick up artist à la con, (cf post de Twan) qui sont loin d'être des milieux féministes. Je trouve vos réactions bizarrement disproportionnées, vous devriez prendre un peu de recul et vous demander pourquoi vous réagissez ainsi pour si peu.

De toutes façons, on va pas épiloguer sur cette définition, ça devient HS.

Édité par Doudou


On part sur le dépistage du cancer du sein cette fois avec une affiche drôle (même encore bien moins que celle parodique pour le cancer colo-rectal en fin d'article) mais qui déclenche encore une réaction "polémique".

Ici.

A chaque fois les limites du "tolérable" s'abaisse imperceptiblement, y aura t'il une fin ?

Dernière modification par Doudou ; 20/11/2017 à 23h29.
Citation :
Publié par Twan
En fait je viens de me rendre compte que "nice guy syndrome" n'est probablement pas une trouvaille féministe, mais d'un psychologue/thérapeute de couple américain plutôt masculiniste, le Dr.Robert Glover dont les livres sont souvent cités comme argument à rejoindre les sites de PUA ou autres cours de séduction ; ce qui est sans doute la meilleure explication pour la contre-attaque que subissent ces pauvres nice guy pris entre deux feux.

Perso sinon j'avais découvert cette théorie il y a quelques années en hallucinant sur un reddit où une bande de tumblr-feminists des familles concluaient après moultes démonstrations que The Big Bang Theory (et à peu près toute œuvre avec une histoire d'amour comptant un geek ou autre héros peu musclé finissant avec une femme pas trop moche) nourrissait la culture du viol en favorisant le syndrome du nice guy, plan diabolique de scénaristes patriarches pour organiser le harcèlement des (belles) femmes, une discussion si intellectuellement traumatisante que je sors ma mitrailleuse dès que j'entends mentionner ce concept.
Masculinisme et féminisme américains: bonnet blanc et blanc bonnet.

J'y verrais bien comme une sorte d'affadissement light du puritanisme protestant, extrêmement rude, des premiers pilgrims américains, ayant conduit à la destruction et à la domestication du "sauvage" (les Indiens d'Amérique et les noirs). Je ne sais pas s'il existe une étude qui envisage la question sous cet angle mais cela ferait un excellent sujet de thèse.

La sexualité est rarement heureuse, épanouie dans la production américaine de toute façon. Même le porno.
Citation :
Publié par Jeliel
Édité par Doudou


On part sur le dépistage du cancer du sein cette fois avec une affiche drôle (même encore bien moins que celle parodique pour le cancer colo-rectal en fin d'article) mais qui déclenche encore une réaction "polémique".

Ici.

A chaque fois les limites du "tolérable" s'abaisse imperceptiblement, y aura t'il une fin ?
Ne pouvant pas subir une mammographie pour voir si l'argument de casser le mythe d'un examen long et douloureux tient la route, je peux pas trop me prononcer.

Par contre j'avais été un peu choqué il y a quelques années de voir des "féministes" dire que si c'étaient les hommes qui devaient subir cet examen, on aurait trouvé une solution plus agréable depuis belle lurette.

Le cancer de la prostate, sauf erreur, est un cancer avec un dépistage plus facile, avec un taux de mortalité plus élevé mais des chances de guérison assez élevées en cas de dépistage précoce. Sauf que justement, les hommes sont pas chaud pour se faire dépister et ne font pas les dépistages conseillés. D'où, pouf, décès. Et c'est marrant, on a pas trouvé de solution pour sauver leur égo et accessoirement vie.

Dernière modification par Quild ; 21/11/2017 à 07h38.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés