[POGNAX] [Police] Problématiques contemporaines

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Citation :
Publié par Keyen
Est-ce que tu mérites aussi un coup de matraque dans la gueule quand c'est ton voisin qui a lancé un projectile, et que ton seul réel tort fut de ne pas t'éloigner assez vite?
Oui sauf que pour la première fois je veux bien, mais quand on va précisément à une manifestation en sachant très bien comment çà va se passer, on est tout autant complice.



Citation :
Publié par Prootch
La question n'est pas de remettre en cause la légitimité de l'action des fdo (qui sont un outil gouvernemental), mais bien la doctrine politique "va t en guerre" de castaner ET de sanctionner les débordements.
Et donc la solution c'est quoi ?
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Citation :
Publié par Christobale
Oui sauf que pour la première fois je veux bien, mais quand on va précisément à une manifestation en sachant très bien comment çà va se passer, on est tout autant complice.
Et si je vais a la fête de la musique aussi ?
Parce qu'a l'origine ça parlais de la gestion de la fête de la musique sur les quai à Nantes.
Citation :
Publié par Nneek
Et si je vais a la fête de la musique aussi ?
Parce qu'a l'origine ça parlais de la gestion de la fête de la musique sur les quai à Nantes.
Non mais tu perds ton temps là, tu t'adresses à un mur.
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Citation :
Publié par Prootch
Espérer le contraire c'est s'engager sur un terrain réactionnaire qui nie la réalité pour faire place au fantasme de rétorsion à l'encontre du droit à manifester.
Viens on va au karaoke c'est urgent
Citation :
Publié par Prootch
Soit tu es légaliste sur le sujet y compris les fdo, soit ça devient la foire d'empoigne (avec le risque à terme d'actions de plus en plus violentes de part et d'autre). L'attitude intelligente sur le sujet est la désescalade politique avant tout.
Le problème étant que tu n'entends être légaliste qu'à l'égard des forces de l'ordre... En tout cas, je n'ai trouvé aucun de tes messages montrant le contraire. Pour tout dire, j'ai surtout trouvé des messages plutôt connivents sur la violence :

Citation :
Publié par Prootch
Les soit disant postures morales sur la violence sont tout aussi vomitives que celles des capitalistes financiers pour qui le chômage de masse issu des crises successives et des dérégulations leur en touche une sans faire bouger l'autre. Le chômage tue 14000 français par an... coté violence sociale effectivement il y a de quoi avoir la nausée.


Du reste, tu omets sciemment les conditions d'engagement très dégradées avec des services dépassant souvent huit heures d'affilés sans repos et avec un niveau maximal d'attention et de stress. La faute arrive aussi par le contexte de manifestations qui, n'étant pas déclarées, ne respectant aucun parcours et jouant systématiquement les prolongations en soirée, ont épuisé le corps et le mental des militaires de Gendarmerie et des fonctionnaires de Police au-delà de ce que l'on aurait accepté pour nous-mêmes.

Alors certes il y a eu des fautes personnelles et des fautes de services, il convient de ne pas les oublier et de donner les suites administratives et judiciaires éventuelles. Quant aux fautes politiques, elles se régleront dans les urnes. Mais faire comme tu le fais, en passant sous silence l'essentiel du contexte pour ne retenir que ce qui sert ta posture (dont tu me sembles assez prisonnier), c'est malhonnête.

C'est précisément ce que je dénonçais dans mes deux précédents messages : le besoin de critiquer et de dénigrer passe avant l'objectivation des faits. La tache aveugle et l'effet de halo t'empêchent de voir la complexité des sujets et il t'est plus essentiel d'écrire un message permettant de pointer ceux que tu as dans le pif que d'écrire un message en nuance et perspective.
[Modéré par Episkey :]

Dernière modification par Episkey ; 24/07/2019 à 16h54.
Ici, il me semble important de rappeler que la majorité des DJs ont arrêté de jouer quand la police l'a demandé, ce qui donnait tout de même aux forces de l'ordre bien plus de latitude pour gérer un cas isolé de façon plus souple. Et ce d'autant que ce seul DJ isolé avait baissé le son (donc, entre l'arrêt de l'immense majorité des DJs et la baisse de volume du seul restant, on a un volume sonore énormément réduit).

D'après certains éléments, il est aussi question de chercher à savoir qui a prévenu les secours et si la police l'a fait :

https://www.nouvelobs.com/societe/20...auveteurs.html

Du coup, mener une telle charge dans des circonstances ou elle n'était pas impérieuse, être averti des risques qu'elle fait courir et ne pas prévenir les secours, c'est un cumul d'éléments qui poserait problème...
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Citation :
Publié par Christobale
Pour ma part, à partir du moment ou tu jettes un projectile sur quelqu'un, qu'il soit force de l'ordre ou pas, tu mérites largement de te prendre un coup de matraque dans la tronche.
Ce n'est heureusement pas ainsi que ça se passe dans un état de droit : la violence n'est utilisée que comme dernier recours pour faire cesser d'autres violences plus graves, ce n'est pas une punition infligée par un juge-bureau. C'est la justice qui se charge ensuite des délinquants, et elle n'inclue pas de châtiments corporels.
Citation :
A en juger de tout ce qui s'est passé ces derniers mois, dans quasiment n'importe quel pays on aurait compter des morts chaque WE. Donc oui j'estime que les FDO font un bon travail.
Je veux bien des exemples de pays de l'OCDE ayant eu des morts chaque weekend suite à des manifestations.
Cet argument avait déjà été avancé sur ce forum il y a quelques semaines, et n'avait pas eu de réponse à la même question.
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C’est du propre. Le procureur a donc menti dans l’affaire Legay pour protéger le’ president (qui avait eu la Bonne idée de se mêler de ce qui ne le regardait pas d’ailleurs) :
Citation :
Entendu sur ces éléments en avril à la demande du directeur des services judiciaires, révèle Le Monde, Jean-Michel Prêtre a expliqué ne pas avoir voulu mettre Emmanuel Macron en porte-à-faux avec des versions dont les divergences seraient “trop importantes” et ce, de sa propre initiative. Le 25 mars, le président de la République avait assuré dans un entretien à Nice-Matin, en amont de la conférence de presse du parquet, que Geneviève Legay n’avait pas été bousculée par un membre des forces de l’ordre.
Premièrement, ce procureur est discrédité. Mentir pour protéger le président, c’est indigne de sa fonction. Il est d’ailleurs étonnant de lire que le ministère n’envisage aucune sanction.


Citation :
De son côté le ministère de la Justice a fait savoir au Monde que Jean-Michel Prêtre: “décide souverainement de la communication qu’il souhaite mener dans chaque affaire”.

Si le ministère ajoute qu’il n’y a pas lieu de poursuites disciplinaires contre Jean-Michel Prêtre, l’enquête a tout de même été éloignée de sa circonscription.

Je ne comprends même pas qu’il s’en tire sans aucune sanction.

Deuxièmement, le président a fait une faute dans cette affaire. Il s’est’ immiscé dans la procédure judiciaire en donnant sa version des faits. C’est problématique car il n’en savait rien en réalité et qu’il a mis en porte-à-faux le procureur pour lequel il devient évidement compliqué de contredire’ la parole présidentielle. J’espère qu’il en tirera une leçon.
Ce dossier rapelle bien un des gros soucis de la justice francaise imo: la non independance des procureurs, qui dependent directement du garde des sceaux, et donc de l'executif. L'UE nous l'a meme deja reproche.

Je me permer de copier coller wikipedia:
Citation :
Le 10 juillet 2008 la Cour européenne des droits de l'homme, dans son arrêt Medvedyev 1 a estimé que le procureur ne pouvait être considéré comme une autorité judiciaire au sens de l'article 5§3 de la convention : « le procureur de la République n'est pas une « autorité judiciaire » au sens que la jurisprudence de la Cour donne à cette notion : comme le soulignent les requérants, il lui manque en particulier l'indépendance à l'égard du pouvoir exécutif pour pouvoir être ainsi qualifié6 ».
(source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Procureur_de_la_R%C3%A9publique_(France)#Arr%C3%AAt_de_la_Cour_europ%C3%A9enne_des_droits_de_l'homme )
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Citation :
Publié par Thecharts Neverlie
Et pourtant on nous rabâche quotidiennement que sous Macron la Justice est libre et que les bandits sont inquiétés.
La dépendance des procureurs vis à vis du garde des sceaux ne date pas de Macron.

Le conseil constitutionnel a même déjà statué que le lien hiérarchique ne posait pas problème.
Citation :
Publié par Aedean
Premièrement, ce procureur est discrédité. Mentir pour protéger le président, c’est indigne de sa fonction. Il est d’ailleurs étonnant de lire que le ministère n’envisage aucune sanction.
Ah bon?
Tu trouves ça étonnant toi?
Personnellement, je ne suis pas du tout étonné.
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Citation :
Publié par Anthodev
Bah, ouais super!

Mais sur ton premier article, je lis que:

Citation :
S’agissant des magistrats du parquet, la Cour rappelle que si elle a conclu à l’absence d’indépendance de ces derniers dans l’arrêt Moulin (CEDH, 23 nov. 2010, n° 37104/06, Moulin c/ France, ce n’est que sous l’angle de l’article 5 § 3 de la Convention s’agissant du contrôle juridictionnel d’une privation de liberté, et donc au sens de cette seule disposition et des notions autonomes développées par sa jurisprudence à ce titre. Pour le reste, elle observe que le statut de ces magistrats semble toujours faire débat au plan interne mais elle réitère qu’il ne lui appartient pas de prendre position dans ce débat qui relève des autorités nationales.
et que
Citation :
Quant à l’allégation de partialité des juges invoquée par le requérant, la Cour réitère que sa culpabilité a été établie par des éléments de preuve qui sont indépendants de l’action civile du Président de la République. En outre, force est de constater que le requérant n’a pas allégué que les juges du fond et de la Cour de cassation ont agi sur instruction du Président de la République ou fait autrement preuve de partialité. La Cour estime en conséquence que le déroulement du procès du requérant ne révèle rien qui ait porté atteinte à son impartialité.

En ce qui concerne le défaut d’indépendance du tribunal allégué par le requérant, la Cour relève que la Cour de cassation n’a pas considéré que la nomination des magistrats du siège par le Président de la République créait un lien de dépendance à l’égard de ce dernier. Elle a souligné en particulier que ces magistrats étaient protégés par leur inamovibilité et qu’ils étaient indépendants, ne pouvant faire l’objet de pressions ou d’instruction provenant de l’autorité de nomination. Ce faisant, la Cour observe qu’elle a apprécié l’indépendance du tribunal uniquement de manière objective, soit par rapport à la situation statutaire des magistrats du siège, sans toutefois prendre en compte l’apparence d’indépendance de celui-ci.
Comme Kerjou, le CC reste souverain.

Enfin d'après ce que je comprends, la CEPEJ fournit des lignes à suivre (des guidelines). Elle peut estimer ce qu'elle veut, mais elle ne se substitue pas à la Justice Française (? je ne sais pas mais je le comprends comme ça)
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