Je suis tout à fait d'accord sur tous les points que tu développes. Cette course est l'équivalent du Tour du Qatar, mais avec un ciel tout gris, de la pollution partout, pas de bonifs, pas tellement de têtes d'affiches, et une seule étape un peu vallonnée.
Donner tant de points pour une merde pareille, c'est juste scandaleux. J'irai même plus loin. Je suis contre la mondialisation du cyclisme. Les Chinois nous font déjà chier dans les autres sports, qu'ils y restent. Le vélo, ça se passe en Europe, pas autre part (bon y'a bien les Tour du Qatar et d'Oman qui sont pas si mal, mais c'est une exception). J'ai p'tet un point de vue borné et d'aigri, mais c'est la conception que je me fais du cyclisme : attaché à ses racines.
Cela dépend. Si les courses historiques sont menacées (comme le Tour de Lombardie...), oui, clairement, il faut les protéger. En revanche, le cyclisme se mondialise, ce qui est plutôt positif. Que ce soit via les coureurs américains, les Colombiens, les Australiens... Ces trois nations ont beaucoup pesé sur le cyclisme récent, il est normal qu'ils aient des courses World Tour en contrepartie. En revanche, il faut que ces courses conservent un grand intérêt sportif.
J'ai parlé du Down Under précédemment sur ce fil, il suffirait de rajouter un contre-la-montre (voire deux : un individuel et un par équipe, mais c'est parce que j'adore les chronos par équipe) et éventuellement une autre étape accidentée, mais ce n'est même pas nécessairement obligatoire. Cependant, une course par étape doit demeurer ceci, il ne faut pas que tout se joue un seul jour. Donc proposer des étapes pour les sprinteurs, oui, clairement, mais soit il faut leur permettre la victoire finale (ce qui peut alors être fun, quitte à mettre de grosses bonifications*), soit il faut donner plus d'occasions aux coureurs visant le général.
Sinon, belle victoire d'Arnaud Démare sur cette ultime étape du Tour du Qatar. Même si la chute de Cavendish a perturbé le sprint, je suis persuadé qu'il aurait tout de même gagné sans. Il a vraiment dominé ce sprint d'une main de maître. J'aime ce coureur !
Pas convaincu, mais ça n'a pas un grand intérêt d'en débattre : on ne le saura jamais. Moi, ce qui m'a impressionné, c'est qu'il a couru de manière intelligente. Il n'était pas nécessairement plus rapide que ses poursuivants, mais il était bien placé et a lancé son sprint au meilleur moment. Ceux qu'il devance n'ont rien de cadors (Galimzyanov, Renshaw et Degenkolb), mais ils sont sensés être tous plus expérimentés, visiblement pas. Le point positif, c'est que ça me permet de confirmer mes théories : Galimzyanov est surcoté et Renshaw est certes le meilleur poisson pilote du plateau, mais également un très mauvais pur sprinteur.
* : comme je viens de m'autonommer organisateur du Tour Down Under, voici en exclusivité le parcours 2013 ! L'édition 2012 comptait six étapes, mais je suis un dingo, je supprime le critérium d'Adélaïde et le remplace par une première étape.
Version sprinteurs
Première étape : contre-la-montre par équipe (25-35kms).
Deuxième étape : totalement plate, destinée aux sprinteurs.
Troisième étape : relativement plate, mais arrivée en faux-plat montant, comme l'étape du Tour arrivée à Barcelone en 2009.
Quatrième étape : totalement plate, destinée aux sprinteurs.
Cinquième étape : relativement plate, mais arrivée au sommet d'une côte de 5/6kms avec des pourcentages non négligeables.
Sixième étape : contre-la-montre individuel (20-25 kms).
Septième étape : totalement plate, destinée aux sprinteurs.
Règlement : bonifications de 30, 20 et 10'' à l'arrivée, deux sprints intermédiaires par étape offrant chacun 10, 5 et 2''.
Version classique
Première étape : contre-la-montre par équipe (25-35kms).
Deuxième étape : totalement plate, destinée aux sprinteurs.
Troisième étape : relativement plate, mais arrivée en faux-plat montant, comme l'étape du Tour arrivée à Barcelone en 2009.
Quatrième étape : arrivée au sommet d'une côte de 5/6kms avec des pourcentages non négligeables.
Cinquième étape : contre-la-montre individuel (15-20 kms).
Sixième étape : grosse étape de montagne, avec de multiple cols et une arrivée en altitude.
Septième étape : totalement plate, destinée aux sprinteurs.
Règlement : pas de bonifications.