Le courant de pensée qui prédomine dans les cercles parlant 'sérieusement/scientifiquement' de futurisme quant à l'habitat humain hors de la terre ne se focalise pas sur l'habitation sur des planètes, mais davantage sur des habitats artificiels tournant sur eux mêmes (o'neill cylinders), creusés dans des astéroïdes, que ce soit à court terme ou long terme (dyson swarm/sphere). Coloniser d'autres planètes massives est inutile, en particulier pour en exploiter les ressources puisque le puit gravitationnel rend malaisée et inefficace l'exploitation de masse. Je vous conseille vivement la chaîne d'isaac arthur science and futurism si le sujet vous intéresse.
Après ces technos ne sont pas deployables à l'heure actuelle, et semblent difficiles à mettre en place sans ascenseur spatial (nécessite une grosse avancée sur les materiaux, même si on s'en approche), ou sans meilleure source d'énergie (reacteur à fusion relativement compact), ou sans un niveau d'automatisation largement supérieur (machines s'auto replicant ou largement autonomes), parce que rien qu'avec les lancements du fusée aux ergols nécessaires actuellement pour faire quoi que ce soit de significatif j'imagine qu'on utiliserait plus que toutes les réserves de pétrole terrestre.
Ce n'est donc pas pertinent d'espérer que l'espace nous sauvera du rechauffement climatique, au moins pour le moment. Peut être que la réponse au paradoxe de fermi, ie la contradiction apparente entre la taille et l'âge de l'univers et l'absence de signes de vie extraterrestre, est simplement que toutes les autres civilisations technologiques crament leur planète en quelques centaines d'années comme nous sommes en train de le faire actuellement, au final...
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