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[Immobilier] Le logement en tension ou en manque d'adéquation
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Je te fais confiance pour proposer des idées intéressantes... d'ailleurs, je te lis pour ça. Mais là, je ne vois pas comment échapper au fait qu'un terrain en ville ait une valeur élevée... sauf à remettre en question le principe même de la propriété foncière. Je ne considère pas que ce soit impossible, mais c'est difficile. Il y a déjà eut des propositions (pour les terrains) de baux emphytéotiques dont l'État ou la collectivité locale resterait propriétaire, mais cela ne règle pas le problème épineux du passage de la propriété au bail. Parce que tout propriétaire demandera une compensation avant de lâcher son terrain. |
20/01/2011, 12h32 |
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ça passe entre autre par la redensification du bâti. Autrement dit, transformer ça en ça.
C'est un mouvement qui prendra du temps (au moins deux décennies), mais qui devrait permettre de faire baisser le prix du foncier en zone périurbaine, et par "contagion", en zone urbaine. C'est de toute manière indispensable étant donnée l'augmentation inéluctable de la population française. Si on devait faire une liste rapide de tous les trucs à changer... - fin de la politique de soutien de la demande. (gel des allocations logement, fin des PTZ etc...) - recentralisation du pouvoir décisionnaire en matière d'urbanisme. La gestion par les maires est globalement condamnée au désastre, puisqu'il y a trop de communes en France. L'urbanisme doit se décider au niveau intercommunale, voire départemental. - législation plus stricte visant à décourager les opérations immobilière de type "pavillonnaire" et à promouvoir un bâti plus dense. Éventuellement, par une fiscalité adaptée. - réaffectation des ressources économisée par la fin du soutien à la demande à une politique de l'offre, consistant à des opérations de transformations et de redensification urbaine (achat de maisons et de leurs terrains en vue de la construction de résidences de haute qualité) d'une part, et à la construction accélérée des logements sociaux vacants (cf la fameuse "taxe"). - fiscalité progressive sur les logements et bureaux vacants. - reconversion accélérée des friches industrielles (il en reste). - fiscalité dissuasive et contrôles féroces sur la peste immobilière que constituent les meublés touristiques dans les régions en manque de logement, dont la capitale. Priorité aux Parisiens qui veulent vivre à Paris, pas aux millionnaires italiens qui veulent y avoir un baisodrome pour le mois d'août. - idem sur les résidences secondaires dans les mêmes zones. - révision de la régulation des loyers dans l'ancien. Il n'est pas normal que ceux-ci progresse automatiquement plus vite que l'inflation pour des logements qui ont été amortis il y a 20 ans... Il y aurait aussi sans doute des choses à faire du côté des ventes à la découpe et de toutes les lois qui ont été passées depuis 2002 pour permettre aux spéculateurs de s'engraisser. Je pense au scandale des lois de Thierry Mariani en particulier. |
20/01/2011, 13h15 |
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Ray aime pas Robert |
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Citation :
ne voudrais tu pas te présenter en 2012 ? je peux t'obtenir une signature si tu veux |
20/01/2011, 13h52 |
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Alors, les immeubles déprimants, frustrants, ouais, sans doute. Mais ton périurbain-dortoir à 40 bornes du centre desservi par une bretelle d'autoroute et dénué de commerces de proximité comme de bassin d'emploi indépendant, il va te faire très mal au cul le jour où l'essence sera à 6 € le litre. EDIT : http://labs.liberation.fr/maps/carte...s-sociaux-2011 Voilà : le coût par habitant pour les bourgeois de Saint-Clément de Rivière (0,1% de logement social) est de...39 € par an, largement moins que le salaire horaire des habitants de cette ville. Autrement dit, tant que les amendes de la loi SRU resteront aussi ridiculement faibles, il n'y a AUCUNE chance pour que les communes dirigées par les classes possédantes les plus égoïstes participent à l'effort national nécessaire pour résoudre la crise du logement. |
20/01/2011, 16h09 |
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Pavillonnaire = faible densité = transports en commun trop coûteux. Tu te plains de la fréquence des RER ou des bus, mais des zones pavillonnaires disposant d'une desserte diversifiée (avec des radiales et des concentriques), de qualité (vitesse, confort...) et des fréquences suffisantes pour détourner les gens de la bagnole, c'est juste ruineux, les surfaces et les distances étant bien trop grandes.
Au passage, ces banlieues pavillonnaires, construites autour des villes-centres historiques, sont par définition dévoreuses de terres agricoles de haute qualité, ce qui me semble une connerie sans nom pour le siècle à venir, marqué par la poursuite de l'explosion démographique, la raréfaction des hydrocarbures qui font marche l'agriculture, et les changements climatiques qui vont perturber considérablement la production. L'étalement urbain (il a augmenté de 10% entre 1990 et 2004, 1 millions d'hectares passés sous le béton...) c'est à terme une catastrophe. hop : je vais pas me fatiguer, il y a un article wikipedia sur ce sujet. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89talement_urbain |
20/01/2011, 17h55 |
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#22540
Invité
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20/01/2011, 19h25 |
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#22540 |
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Pas de généralisation svp
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20/01/2011, 19h56 |
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20/01/2011, 20h23 |
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Imho l'immobilier ne baissera jamais, on sera bien avant ça rattraper par la crise de la dette.
Pour ceux qui ont un emploi vraiment sur, c'est vraiment le moment d'acheter. |
20/01/2011, 20h45 |
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Bof non le meilleur moment pour acheter ce sera quand les ménages endettés ne pourront plus payer le crédit, autrement dit une bonne déflation des familles.
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20/01/2011, 22h53 |
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