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Je me suis fais L'échiquier du mal en vo de Dan Simmons (msieur Hyperion qui est pas mal cité dans les dernières pages), bien bien sympa.

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Ils ont le Talent.
Ils ont la capacité de pénétrer dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir. Ils tirent les ficelles de l'histoire. Sans eux le nazisme n'aurait peut-être jamais existé, et nombre de flambées de violence, tueries, accidents inexpliqués n'auraient peut-être pas ensanglanté notre époque. Car ils se livrent aussi entre eux une guerre sans merci, selon des règles empruntées à celles des échecs.
Ce sont des vampires psychiques.



C'est pas du tout effrayant mais le livre arrive quand même à installer une sorte d'ambiance toute particulière, sombre et perverse.
Au fur et à mesure qu'on en apprend sur la psychologie des personnages (je parle plus particulièrement des ''vampires psychiques''), qu'on assiste à leurs débauche de violence et d'agressions gratuites, l'auteur arrive vraiment à les installer comme des êtres hors du commun, à la fois gerbants mais fascinants sous certains aspects.
Mention spéciale pour la fin


Et je suis en train de finir Les racines du mal, de Dantec.

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Andreas Schaltzmann en a la certitude : depuis des années, les nazis et les habitants de Vega se sont installés dans son quartier, et il existe des camps de concentration déguisés en cités de transit, comme les H.L.M. ou Horizontaux Logements Mortels. Pire encore, le complot des Créatures de l’Espace étend ses ramifications destructrices jusqu’aux plus hauts arcanes de l’État. Andreas, qui porte depuis quelque temps une casquette de base-ball afin de se protéger des rayonnements psychiques, n’a qu’une issue : entrer en résistance. Lorsqu’il est arrêté, les spécialistes s’interrogent : est-il vraiment l’auteur de la totalité des crimes qui lui sont attribués ?


Beaucoup plus basique que du Simmons, on suit un peu le train train du personnage principal ce qui fait un penser à du roman de gare sur certaines longueurs (enfin roman de gare pour scientifique neuro-cognitif ) mais au final ça permet de mieux rebondir sur l'intrigue principale.
Ca commence comme un polar avec scientifique classique (bon avec un gros winner comme tueur en série par contre) et part pas mal en vrille dans l'intelligence artificielle, la psychologie des tueurs en série, les mythologies, l'ésotérisme (un peu trop à mon goût), ...

La fin promet, il me reste une centaine de pages à lire.



Et après pour changer un peu du mal je me ferai ''what would google do ?'' ...
On vient de m'offrir ça.genere-miniature.aspx.gif
Citation :
Bienvenue à Clair-Monde ! Ici, quelque part dans un futur proche, sous une épaisse couche de nuages et de brumes, vivent les citoyens d'une cité idéale où l'on vous interdit pour votre bien tout ce qui pourrait vous faire du mal : des implants bancaires sous l'épiderme contrôlent vos dépenses, une brigade d'intervention contre le suicide surveille vos accès dépressifs, les êtres qui vous plaisent sexuellement apparaissent sur un écran-traceur à portée de main, les drogues sont en vente libre, on a le droit au lifting et à la quasi-éternité. Si vous ne voulez pas être heureux, alors vous avez le choix : vivre aux confins de la cité, morts bancaires, junkies, obèses, détraqués. " Avec Clair-Monde le bonheur n'est plus une utopie ".
Sauf qu'il y Syd Paradine Un flic cabochard, en instance de divorce, et qui refuse de se plier aux législations du bonheur obligé, aux oukases du S.P.S (service de protection contre soi-même). C'est en enquêtant sur un suicide collectif d'obèses (double aberration !) qu'il comprend les mensonges et les trahisons de Clair-Monde. De la guerre narcotique aux couloirs des laboratoires, de la tyrannie cosmétique à la pédophilie érigée au rang des beaux-arts, de l'utopie démocratique aux opiacés, Syd flanqué d'une étrangement belle créature du nom de Blue vont mettre un sacré désordre. Résoudre le mystère. Sauver leur peau sur fond d'apocalypse.
Entre la satire d'une société utopique reposant sur l'axe d'un bonheur obligé et le polar chandlerien, entre l'emprunt au cinéma et à la littérature de genre, Lolita Pille change ici du tout au tout. Crépuscule Ville est un roman ambitieux, ample, qui se joue des conventions, et nous montre le destin d'êtres du futur qui nous ressemblent terriblement.
Vu comme ses deux derniers livres étaient de la bombe (Bublle-gum et Hell) je pense que ça devrait pas être mal.
Bonjour à tous

Pas tout à fait une nouveauté, je viens de terminer Incidences, de Philippe Djian.

"Un grand roman tragique et spéculatif, ironique et désespéré, qui pointe du doigt les blessures de l'enfance, l'incapacité d'en guérir, l'impuissance absolue et définitive de l'amour".

http://www.telerama.fr/livres/incidences,52371.php

Avec en plus quelques consédérations très bien vues sur la littérature.
Citation :
Publié par Ed Wood
J'avais regardé, mais je ne l'ai jamais acheter, je vais peut être le faire. Merci.


Hum, ça me dit bien, même si la première de couverture est pas terrible, je penserais à regarder.
Si tu ne l'as pas encore fait, tu peux lire Vampire$ de John steakley, le bouquin qui a inspiré John Carpenter pour son film du même nom. Bon, Jvais éviter de dire qu'il a vraiment fait de la merde, pour éviter de m'embourber dans des débats sans fin avec des fans potentiels, mais le livre a un ptit peu pas grand chose a voir et je l'aime beaucoup. Court, drôle, original.

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"Et comment que dieu existe! Je le sais.
Pourquoi? Parce que je suis un tueur de vampires. Oui,
vous m'avez bien compris.Je chasse les vampires et on me paie pour ca.
Beaucoup d'argent. Alors n'allez pas me dire que dieu n'existe pas. Merde !
Je sais que dieu existe.
L'ennui, c'est que je suis incapable de comprendre ce qu'IL veut."
Jack Crow.

Hello, ces dernier temps je passe pas mal de temps a re/lire les classique et je suis finalement arriver a la fin de ceux que je possède déjà, ducoup j'hésite entre deux livre a acheter. Le Faust de Goethe et Madame Bovary de flaubert vous conseilleriez plutôt le quel pour commencer?
Personnellement Madame Bovary est un de mes livre préférée, mais c'est peut-être parceque je suis une fille et que je me reconnais dans ce côté midinette et éternellement insatisfaite.
Alors j'hésite à te le conseiller, j'ai peur que ça t'ennuie.
Bon allez soyons fou je te le conseille.
Puis Flaubert à bien dit "Madame Bovary,c'est moi" donc il doit y avoir aussi un peu de masculinité dans le perso.
Au passage l'adaptation ciné avec Isabelle Huppert est géniale.
(tu me tiens au courant hein).
Citation :
Publié par lys / cosette
Hello, ces dernier temps je passe pas mal de temps a re/lire les classique et je suis finalement arriver a la fin de ceux que je possède déjà, ducoup j'hésite entre deux livre a acheter. Le Faust de Goethe et Madame Bovary de flaubert vous conseilleriez plutôt le quel pour commencer?
J'ai pas lu le Faust, mais si tu veux du Flaubert et si tu ne l'a pas déjà lu, je préfère L'éducation Sentimentale à Madame Bovary. Ensuite niveau littéraire, Madame Bovary contient quelques scènes cultes et plus abouties, mais je le trouve un peu ennuyeux. Enfin dans les deux cas il faut une bonne dose de second degré pour s'amuser en les lisant et comprendre ce qu'à voulu faire l'auteur. J'ai préféré me moquer de Frédéric Moreau plutôt que d'Emma Bovary, mais je suppose que c'est une histoire de sensibilité, j'ai plus de risque de devenir le premier que le deuxième.


Edit : Après dans les deux romans on retrouve les même thèmes : l'amour idéalisé, une vie inutile, des espoirs infondées, des péripéties qui ne servent à rien, le fait de passer à coté de tout et surtout de ce que l'on cherchait...
Flaubert c'est l'histoire de ratés, de loosers, d'imbéciles et de rêveurs, souvent les quatre à la fois.
Citation :
Publié par Ed Wood
J'ai pas lu le Faust, mais si tu veux du Flaubert et si tu ne l'a pas déjà lu, je préfère L'éducation Sentimentale à Madame Bovary. Ensuite niveau littéraire, Madame Bovary contient quelques scènes cultes et plus abouties, mais je le trouve un peu ennuyeux. Enfin dans les deux cas il faut une bonne dose de second degré pour s'amuser en les lisant et comprendre ce qu'à voulu faire l'auteur. J'ai préféré me moquer de Frédéric Moreau plutôt que d'Emma Bovary, mais je suppose que c'est une histoire de sensibilité, j'ai plus de risque de devenir le premier que le deuxième.


Edit : Après dans les deux romans on retrouve les même thèmes : l'amour idéalisé, une vie inutile, des espoirs infondées, des péripéties qui ne servent à rien, le fait de passer à coté de tout et surtout de ce que l'on cherchait...
Flaubert c'est l'histoire de ratés, de loosers, d'imbéciles et de rêveurs, souvent les quatre à la fois.
Tiens ben c'est peut-être pour ça que j'ai plus d'affection pour Emma, Frédéric Moreau je l'ai trouvé ridicule, mais juste ridiculement masculin,il m'a fait penser à Julien Sorel dans le Rouge et le noir d'ailleurs.
Bovary elle m'a touché, mais vraiment quoi. Cette énergie pathétique, cette façon d'aspirer à tout prix à une vie meilleure, de refuser de réaliser que non, la vie c'est médiocre, ce n'est pas comme dans les romans en fait.
J'ai beaucoup de tendresse pour ce personnage et on sent que Flaubert aussi (alors qu'il prend plus Frédéric pour un narvalo j'ai l'impression).

HS : comme tu as son avatar tu ne saurais pas où est passé LND? (ailleurs que "dans mon cul" je te prie )
Je te conseille Faust.

Pas dur, se lit vite et est vraiment génial. Tu le liras beaucoup plus vite que Flaubert.
Goethe a une plume qui rend la lecture peut-être plus facile que Flaubert, la symbolique est par contre un peu plus complexe. Mais avec une bonne édition annoté c'est un soucis qui disparait.

Donc d'abord Faust, ensuite Flaubert.
Merci, pour les réponse finalement j'ai acheter les deux en même temps vu que j'arrivais toujours pas a me décider .

je m'y mettrai une fois que j'aurais fini Mars de fritz zorn que j'ai commencer entre temps.
Citation :
Publié par Andromalius
http://www.fantasy-fan.org/files/Discworld/Unseen_Academicals_cover.jpg

Vu le retard des traductions c'est pas pour tout de suite en francais je pense. Mais c'est de la bonne.

heu

allez-les-mages.jpg

Si si il est sorti, mais pas en poche

( d'ailleurs, j'étais tenté de le prendre rien que pour les cartes a collectionner de fouteballe ....)
J'essaie de terminer le cycle fondation avec "terre et fondation" dans le train...

Sinon j'ai offert ce livre pour son annif à mon homme et du coup on est penchés sur l'enquête...

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En gros Holmes est "mort", watson est emprisonné et accusé de crimes et nous...on doit résoudre l'enquête.
Des pages de lecture, des indices dans des enveloppes et beaucoup de questions.
Assez dur de faire les liens, on a pas encore franchement avancé
Mais du coup sympa et prenant!
Citation :
Publié par Cthulhu
Je me suis fais L'échiquier du mal en vo de Dan Simmons (msieur Hyperion qui est pas mal cité dans les dernières pages), bien bien sympa.
On m'a prêté celui-ci y a un bon moment, j'avais du mal à démarrer, mais arrivé au premier tiers du tome 1, impossible de décrocher.
Simmons dessine vraiment des personnages captivants, et le rythme de ses récits est un plaisir.
Je viens de lire Waylander et ainsi faire tomber Gemmel de son (petit) piédestal tellement c'est mauvais.
http://www.librairiepantoute.com/img/couvertures_300/waylander.jpg

Bouquin fastfood, avalé rapidement, sans saveur et sans souvenir.
Je viens de finir le seul roman de Stefan Zweig : l'imaptience du coeur. Traduit en français par "la pitié dangereuse". Encore une fois on peut saluer le boulot des traducteurs français ... Mais bon ça reste un titre cohérent au vu du texte (et puis c'est trop tard pour changer).

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A la veille de la guerre de 1945 un homme bardé de médailles après ses actes héroïques durant la 1ere Guerre Mondiale raconte comment avoir côtoyé Edith, une paraplégique son sentiment pitié envers elle influa sur sa destinée.

Peut-être le meilleur ouvrage de Zweig. Cette oeuvre à plusieurs niveau de lecture, et la façon dont il prend le temps de poser ses personnages, de nourrir le récit de rebondissements significatifs, de semer des éléments et des indices qui traduisent la complexité des personnages ... Bref, un vrai grand bouquin qui ne peut pas laisser insensible.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue, mais si vous aimez les histoires qui vous plonge dans la psychologie et l'âme humaine, c'est à lire absolument.
Par pitié lisez ça plutôt que Twilight. C'est autrement plus beau et plus grand.
Amok ou 24 heures de la vie d'une femme ne sont pas considérés comme des romans
Ils sont quand même un poil épais pour être classé dans les nouvelles.

Sinon, à titre personnel, j'ai un faible pour la confusion des sentiments et sa biographie d'érasme.

Il me semble que quelqu'un parlait d'Orwell récemment, je tiens à rappeler qu'il n'a pas écrit que 1984 ou la ferme des animaux, il a aussi écrit, entre autres, le quai de wigan et dans la dèche à Paris et à Londres (trouvable en 10/18) qui sont deux coups de poings dans la gueule et toujours d'actualité.
Zweig considérait que son seul roman était ce livre.

La taille n'est pas véritablement un critère pour différencier roman et nouvelle. Dans une nouvelle en général tu as une seule "histoire" (pas de récit annexes, d'anecdotes qui viennent s'imbriquer), les thèmes y sont aussi moins variés, le style littéraire unique ... Bref le roman se veut plus construit.
C'est intéressant à ce niveau justement de voir que 24h de la vie d'une femme de Zweig et le joueur d'échec repose sur la même trame que la pitié dangereuse. Un homme rencontre quelqu'un qui va se livrer à une confession. Mais en les comparant on voit bien en quoi la pitié dangereuse est plus riche et plus construit que les 2 autres.
Mais bon, au final un nouvelle d'un grand auteur vaudra largement un roman d'un piètre rédacteur. Donc cette différence nouvelle/roman est un peu difficile et hasardeuse dans l'absolu je trouve. Dans ce cas là je l'ai rajouté parce que ce livre, pour Zweig, est justement "différent".

Je n'ai pas tout lu de lui, mais la confusion des sentiments me tente bien du coup ^^
Tiens ça fait longtemps que je n'ai pas posté ici.

J'ai fini le dernier-né des Lovecraft-like de Charles Stross: The Fuller Memorandum et décidément j'adore cette série. Le héros est un geek parfait - un admin réseau, rien de moins - et il travaille pour le gouvernement britannique. Lorsqu'il n'est pas accaparé par la bureaucratie, son travail consiste à empêcher que des entités indicibles soient invoquées par les ordinateurs et qu'elles se propagent par les câbles réseaux.

Je trouve les livres de Charles Stross inégaux. Comme dit ici j'adore sa série de Lovecraft-like et j'ai également bien aimé Halting State, mais par contre j'ai trouvé Accelerando trop confus et je n'ai trouvé aucun intérêt au premier volume de la série des princes marchands.

Certaines des oeuvres de Stross sont disponibles en ligne gratuitement, si vous voulez vous faire une idée. Il y en a même quelques unes sur sa page wikipédia
Citation :
Publié par Mosko
On m'a prêté celui-ci y a un bon moment, j'avais du mal à démarrer, mais arrivé au premier tiers du tome 1, impossible de décrocher.
Simmons dessine vraiment des personnages captivants, et le rythme de ses récits est un plaisir.
Je vous conseille Illium et Olympos alors, ils sont excellents aussi je trouve (Olympos un peu moins, ça part complètement en couille, mais rien que pour connaître le fin mot de l'histoire ça vaut la peine).
J'ai fini J'ai épousé un communiste et La tache de Philip Roth, ils sont peut être moins éblouissants que Pastorale Américaine, mais ils sont vraiment passionnants quand à cette vision de l'Amérique par un américain au comble du cynisme. Les trois traitent de personnages au double identité (La tache étant le paroxysme), une sorte de scission de l'individu qui doit être la vision de Roth à l'égard de son pays et, donc, de la société occidentalisée. Tout le monde joue un rôle dans lequel il est enfermé à jamais par le nombre, toujours croissant, des autres acteurs qui nous donnent la réplique. La question de l'apparence nous impose une honte de la filiation, une honte de nos idéaux, voire même une honte de la race. Le pessimisme est tel qu'il n'y a plus de retours en arrière possibles car le monde continue à avancer dans sa farce.

Bref, j'ai été très emballé, assez pour me procurer Le complexe de Portnoy, l'un des ses premiers romans que je lirai plus tard.

J'ai aussi lu Sur la route de Kerouac. Une oeuvre formellement intéressante et qui ouvre sur beaucoup d'autres réflexions en mettant en scène justement des marginaux.
Citation :
Publié par senta
Il me semble que quelqu'un parlait d'Orwell récemment, je tiens à rappeler qu'il n'a pas écrit que 1984 ou la ferme des animaux, il a aussi écrit, entre autres, le quai de wigan et dans la dèche à Paris et à Londres (trouvable en 10/18) qui sont deux coups de poings dans la gueule et toujours d'actualité.
Et Hommage à la Catalogne, le plus important aux yeux de Noam Chomsky notamment. Bien plus que 1984 en fait (ayant lu la biographie de Chomsky récemment, il a énormément fait référence à ce livre là).

Citation :
Le livre commence au moment de l'arrivée de l'auteur à Barcelone où il cherche à s'engager au sein des troupes républicaines combattant Franco. Il se retrouve au sein du POUM, puis, après une courte formation au maniement des armes, il va sur le front. Blessé gravement à la gorge, il est démobilisé.

Il assiste aux affrontements de Barcelone en mai 1937 entre les troupes gouvernementales pro-Staline, le POUM et les anarchistes. Vient de là son horreur du système stalinien et de son « jeu politique », pour qui la fin justifie les moyens. Une partie des idées mises en œuvre dans son fameux roman 1984 (novlangue, propagande, personnages) sont directement inspirées de l'expérience de Georges Orwell à Barcelone.

Le livre se termine après son départ d'Espagne pour rejoindre la France, puis l'Angleterre.

Noam Chomsky, qui a écrit sur la guerre civile espagnole, notait en 1969 que cet « ouvrage brillant » n'avait guère été remarqué lors de sa parution « pour la raison, sans doute, que le tableau présenté par Orwell contredisait brutalement le dogme libéral solidement établi ». Sébastien Lapaque, de l'hebdomadaire Le Figaro Littéraire, note également qu'il s'agit "du texte le plus personnel et le plus émouvant d'Orwell". (wikipedia)
A lire absolument, donc, pour ceux qui aiment Orwell...
http://www.amazon.fr/Hommage-Catalog.../dp/2264030380
Je lis en se moment Chronique des temps obscure tome 5, sa raconte la vie d'un garçon avant l'ère glacière il va avoir beaucoup d'obstacle avant de vaincre les Mangeur d'Âmes (je me demande quelque fois si il va y arrivé ) il comprend la langue des loups (j'adore les loups ) et c'est un très bon chasseur , il y a tellement de choses a raconté ^^' , bref c'est un très bon roman
Citation :
Publié par Vin'Sang

J'ai aussi lu Sur la route de Kerouac. Une oeuvre formellement intéressante et qui ouvre sur beaucoup d'autres réflexions en mettant en scène justement des marginaux.

Pour info le film avec Vigo Mortensen est en tournage. Et tu as la "réponse" à ce livre avec La Route de McCormaty.
Citation :
Publié par Lagh
Pour info le film avec Vigo Mortensen est en tournage. Et tu as la "réponse" à ce livre avec La Route de McCormaty.
Viggo Mortensen a joué dans l'adaptation de La Route. Il va aussi jouer dans celle de Sur la Route ? Mais quand quel rôle, étant donné que l'âge moyen des personnages doit se situer à 25 ans ?

Sinon j'ai lu le roman de McCharthy lors de sa sortie, mais je ne vois pas de parallèles évidents entre les deux, si ce n'est le titre.
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