Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrĂ´le

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

[suite des origines de la famille d'Eryn, long aussi] Bien des années plus tard...

Par Aylan le 13/3/2002 Ă  17:54:42 (#1112223)

*sÂ’assied contre un tronc dÂ’arbre et commence Ă  conter*

De nombreuses années plus tard…

Après la déchéance de la famille d’Eryn, ses membres se dispersèrent.
De nombreuses disputes avaient éclaté au sein de la famille, entre ceux qui soutenaient Ogun, et ceux qui n’aspiraient qu’a une vie simple et calme.
Quoi qu’il en soit, le sort était jeté, la famille d’Eryn se retrouvait sans terre, et n’avait de noble que le nom.
C’est ainsi que les différentes branches de la famille partirent un peu partout dans le royaume, pour prendre un nouveau départ.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, avoir gardé le statut de noble n’était pas un avantage…
La famille d’Eryn était méprisée par les grandes familles de nobles, non seulement pour son passé, mais surtout parce qu’une famille noble sans terre ne mérite pas le moindre respect.
Les gens du peuple se méfiaient de ces nobles, qui erraient un peu partout dans le royaume en demandant du travail.
On a perdu la trace dÂ’une grande partie des branches de la famille dÂ’Eryn, sauf celle que je connais bien entendu, celle des mes ancĂŞtres.

Chassés de leurs terres, sans la moindre possession, Oson et sa femme Naïla partirent à pied vers la frontière. Ils voyagèrent longtemps, condamnés à mendier pour se nourrir, subissant le rejet et le mépris de la plupart des firbolgs.
La malchance avait voulu que Naïla tombe enceinte quelques semaines avant la déchéance de la famille.
Un jour, alors qu’ils approchaient des limites du royaume, ils arrivèrent dans une grande clairière, non loin d’une rivière.
Oson et Naïla trouvèrent l’endroit enchanteur, et comme Naïla devait bientôt accoucher, ils décidèrent de s’y installer.
Oson Ă©tait plutĂ´t habile de ses mains, et pendant les mois qui suivirent, il construisit une petite maison, simple mais robuste, qui leur permit de passer lÂ’hiver.
La maison Ă©tait basique, mais dans le plus pur style firbolg.
Elle était faite de bois, avec une grande pièce centrale, chauffée par un grand feu.
C’est là que naquit le premier d’Eryn, loin de la vallée qui portait son nom. Ils le nommèrent Nagos Eryn.
Volontairement, Oson et Naïla supprimèrent la particule du nom de leur fils. La vallée d’Eryn n’appartenait plus à la famille depuis bientôt une année, et leur titre de noblesse ne signifiait plus rien.

Oson et Naïla, aidés par les fermiers de la région, apprirent les techniques de l’agriculture.
Peu habitués aux travaux manuels, ils passèrent de nombreuses années à se serrer la ceinture, et bien souvent, ne mangeaient pas à leur faim.
Nagos grandissait vite, observant son père travailler dans les champs.
Nagos avait entendu parler d’une chose qu’on appelait «magie», et qui permettait de faire des choses que l’on a du mal à imaginer. Son père savait faire briller des pierres dans le noir, pendant quelques secondes, au plus grand amusement de son fils.
Nagos aimait bien cette clairière dans la forêt, où il avait passé ses premières années, mais il voulait rencontrer d’autres personnes de son âge.
Ainsi, régulièrement, il partait au village voisin. Ses parents s’inquiétaient bien entendu, mais ils étaient bien conscients qu’à quinze ans, on ne peut rester seul enfermé dans une ferme.
Un hiver particulièrement rigoureux, Naïla tomba malade.
Malgré les efforts de Oson, aucun remède classique ne permettait de la soulager.
NaĂŻla allait mourir, et Oson ne savait que faire.
«
- Père, laisse moi aller chercher de l’aide au village, dit Nagos
- Oson répondit d’une voix triste, Nagos mon garçon, ta mère se meurt, il n’y a plus rien a faire. La tempête fait rage dehors, si tu sors, tu mourras. Je ne veux pas perdre ma femme et mon fils…
- Fais-moi confiance, dit Nagos »
Oson n’eut pas le temps de répliquer, Nagos avait déjà enfilé un grand manteau en peau d’ours, et s’était jeté dehors.

Cette nuit là, Nagos faillit mourir, et cette branche de la famille d’Eryn aurait pu s’éteindre ainsi. Les esprits en avaient semble t ils décidés autrement.
Nagos savait que si Naïla mourait, son père ne le supporterait pas, et il se laisserait dépérir.
L’esprit rivé sur son objectif, Nagos courait dans le froid et la neige, aveuglé par le vent.
A son arrivée au village, il était à bout de force, et s’écroula devant la maison de son amie, Dorin.
Dorin était une jeune firbolg de son âge, qu’il avait rencontré lors de ses nombreuses excursions. Ils avaient vite sympathisé, car ils portaient le même intérêt pour la magie.
Dorin était très douée, et malgré son jeune âge, elle était considérée comme étant la meilleure druidesse du village.
La plupart des amis de Nagos s’étaient réuni ce soir là chez Dorin. Dès que Nagos fût en état de parler, ils préparèrent le matériel pour partir au secours de Naïla.
Après s’être reposé quelques minutes auprès du feu en buvant une soupe, Nagos était prêt à repartir avec ses amis ; Après tout, on ne vient pas si facilement à bout d’un firbolg.

Le chemin du retour fût plus facile, la tempête s’était un peu calmée, et Nagos guidait ses amis à travers la forêt.
Il retrouvèrent Oson, au chevet de sa femme mourante, qui pensait avoir aussi perdu son fils.
Les talents de Dorin n’étaient pas exagérés, et elle mit tout son talent à l’œuvre pour sauver la mère de celui qu’elle aimait tant.
Pendant les mois qui suivirent, elle venait régulièrement pour surveiller l’état de santé de Naïla. C’est tout du moins ce qu’elle disait.
A chacune de ses visites, elle passait de longues heures avec Nagos.
Un jour, Nagos lui dit : « Ma mère va mieux tu sais, tu n’as plus besoin de venir aussi souvent ».
Dorin, furieuse lui répondit : « tu es vraiment trop bête ! », et s’enfuit en courant dans les bois, en direction de son village.
Ce soir là, Nagos réfléchit longuement à ce que lui avait dit Dorin, et ce n’est que tard dans la nuit, qu’il murmura à lui-même «Oui, je suis trop bête…».

Nagos courait à travers la forêt qui le séparait du village de Dorin, guidé par les étoiles. Il venait de se rendre compte que la relation qu’il entretenait avec Dorin dépassait l’amitié, depuis longtemps, et qu’il avait été trop bête pour s’en rendre compte.
Ils se marièrent au début de l’été.
A la mort de ses parents, Nagos poursuivit le travail de son père dans les champs. Dorin lui apprenait quelques sorts, qu’il prenait plaisir à utiliser.

C’est ainsi que naquit la branche de la famille dont je proviens. Pendant plusieurs générations, la famille Eryn vécut dans cette ferme au milieu de la clairière, mêlant agriculture et magie.

Mais la paix nÂ’est jamais Ă©ternelleÂ…

Je suis né un matin d’automne, à la ferme construite bien des années auparavant par Oson.
Comme le voulait ce qui était presque devenu une tradition, mon père, Hygan m’apprit les rudiments de l’agriculture, et ma mère Vany la magie.
Ma première sœur, Tiatania, avait montré un réel don pour la magie dès son plus jeune âge, et était devenue druidesse, tout comme Dorin l’avait été.
Lindula, ma plus jeune sœur avait trouvé une branche de cèdre, et avait réussit grâce à Tiatania à en faire une flûte.
Depuis, cette flûte ne la quitte plus, et je dois avouer que Lindula fait des progrès de jour en jour.
Quelques rares nouvelles nous parvenait au sujet des conflits qui éclataient entre les différents royaumes, mais nous nous pensions à l’abri dans notre maison au milieu des bois.
Grave erreurÂ…
Une nuit, le village où était né Dorin et un grand nombre de mes ancêtres fût attaqué par une armée de barbares.
Cette nuit là, nous fûmes réveillés en plein sommeil par mon père.
Jamais je n’avais vu son visage aussi pâle.
« Nous devons partir Aylan, rassemble tes affaires, et aides tes sœurs à faire de même ».
Ce nÂ’est quÂ’en sortant de la maison que je compris ce quÂ’il se passait.
Au loin, dans la nuit, on pouvait distinguer une étrange lueur rougeâtre, dans la direction du village. Le village était en flammes, ravagé par les trolls, et le feu s’étendait à la forêt.

Depuis ce jour, nous n’avons jamais revu la ferme où nous sommes nés. Il est fort probable qu’elle ait brûlé dans l’incendie de la forêt.
J’espère tant me tromper…
Après de long jours de marche, nous sommes arrivés à Ardee.

*se redresse et sÂ’Ă©tire*
Et voilĂ  ! jÂ’en arrive Ă  maintenantÂ…
Que dire de ce qui est arrivé ces derniers mois ?
Mmmmhhh… *réfléchit *
Nous nous sommes un peu tous entraîné ces derniers mois pour affronter l’ennemi qui nous à chassé de chez nous.
Quand Hibernia aura récupéré ses terres, et qu’il fera à nouveau bon vivre près de la frontière, nous retournerons dans la clairière, chez nous, et je reconstruirais la ferme de mes ancêtres…

Par Keelala le 13/3/2002 Ă  20:09:47 (#1113056)

Nous vaincrons, mon ami, nous vaincrons...

hrp : :)

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine