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Torture

Par DarkLife Sylrus le 30/12/2001 à 13:51:11 (#632585)

Cela se passa un jour d’hivers, il y a une éternité.
J’allais retourner chez moi après une journée de travail, j’étais chargé de tuer les monstres qui infestaient les catacombes du temple de Lighthaven, quand soudain je sentis un choc derriere ma tête et m’écrasa par terre, inconscient.
Quand je repris connaissance, j’étais sur une table de bois, pieds et mains fixés et compris que j’avais été assommé et enlevé. Je vis d’ailleurs mon ravisseur qui me regardait, il était vêtu d’un manteau noir et d’une cagoule qui ne laissait percevoir que deux petits yeux fins dans lesquels on aurait pu voir se reffleter les flammes de l’enfer.
Il s’avança vers moi, je ne comprenais pas ce que cette personne me voulait, je n’avait jamais rien fait de mal à quiconque mais j’étais sûr d’une chose, j’allais être torturé.
L’homme au regard diabolique commença a me tordre le petit doigt, tout doucement pour que je sente la douleur monter en moi. D’un coup, il le brisa net et la douleur monta d’un cran, explosant littéralement dans ma tête, manquant de m’arracher un cri. Peu après je ne sentais plus rien, ni la douleur, ni mon doigt lui-même ? J’étais à la fois soulagé et terrifié par cette absence de sensation mais je ne laissais rien paraître à mon bourreau, aucune peur, aucune émotion ne devait parvenir à lui car je savais qu’il s’en servirait pour me faire souffrir encore plus.
La torture allait continuer, je vis l’homme de dos chercher dans une malle dont je ne pouvais voir le contenu, un objet, mais semblait soucieux de ne pas le trouver, ses mouvements étaient brusques et désordonnés et je notait un certain agacement dans son attitude. Il se retourna et je vis son regard malicieux s’illuminer, il tendit sa main droite vers moi, il tenait une sorte de pince dont les bords semblaient éffilés comme des lames de rasoir. Tous mes muscles se contractères en même temps, mais mon corps étant attaché solidement par des sangles ne bougea pas et se raidit comme pour créer une sorte d’écorce. Mon bourreau s’avança et prit l’auriculaire de ma main gauche que je ne pouvais bouger d’un pouce à cause des fixations. Il le plaça entre les deux bords de la pince, attendit quelques instants en en profitant pour me toiser à travaers la cagoule qui dissimulait son visage, pui il pressa la pince d’un coup sec et sectionna le doigt qui tomba par terre. Je mordis ma langue pour m’empecher de crier tellement la souffrance était vive. Cette abject personne venait de m’amputer et paraissait à la fois contente et déçu ; contente que je lui tienne face et déçu de n’avoir pas réussi à me faire crier. Pendant que j’essayais de voir ma main d’où s’échappait une quantité importante de sang, mon bourreau réfléchissait à la suite des événements, ou, en l’occurrence, au meilleur moyen de me torturer.
Cette réfléction dura quelques minutes qui parurent des heures mais semblait avoir portée ses fruits car je vis mon agresseur se diriger vers une commode qu’il ouvrit et dans laquelle j’aperçu des dizaines d’armes toutes plus terrifiantes les unes que les autres : fléaux, sabres, poignards, glaives,… mais il semblait rechercher quelque chose de bien précis, il tendit enfin la main et revint vers moi muni d’un athamé, arme a double tranchant souvent utilisé par les sorciers pour les rituels magiques. Il s’approcha de moi et arracha la tunique, dejà en lambeaux, que je revêtais. Il passa le plat de la lame sur mon ventre et commença à la déplacer en effleurant l’épiderme, puis il lacéra la peau avec des mouvements de gauche à droite et inversement, faisant apparaître des dizaines de plaies béantes.
Je croyais que le pire était passé mais il sortit de sa poche qu’il ouvrit et en déversa le contenu sur les plaies. C’était de l’alcool, la souffrance fut si terrible qu’elle m’arracha un cri de douleur si puissant qu’il parut déchirer le temps et l’espace.
J’eu l’impression que mon bourreau jubilait, j’avais craqué . Il entrouvrit les lèvres et dit d’une voix qui ne pouvait être humaine : « Adieu ».
Je compris alors que j’allais mourir et en fus presque soulagé car rien ne pouvait etre pire que ce que j’avais enduré… Je me trompais, et il n’allait pas me laisser passer de vie à trépas avec délicatesse. Il sortit de son dos une baguette de bois enflammée et la jeta sur mon corps qui prit feu instantanément.
Il regardait la scène avec delectation pendant que j’hurlais en le suppliant de m’achever. Mais il fallut encore une bonne minute pour que mon cœur s’arrête enfin de battre. J’étais mort…je ne sentais plus rien…mais mon âme, elle, souffrait. Ma vie ne pourrait se terminer qu’une fois que mon âme serait vengée.
C’est ainsi que je revint à la vie et que je me réincarna dans le fils même d’un démon.
Je suis…DarkLife Sylrus, fils de Baal Sylrus et Isis Tvar.

Par Rand le 30/12/2001 à 13:59:41 (#632627)

Joli :)

Par Azulynn le 30/12/2001 à 14:07:49 (#632675)

Très bien écrit frérot :) Bisouuss :amour: :)

Par Ethel Tvar le 30/12/2001 à 14:22:35 (#632751)

Bravo neveu ,c'est bien ecrit :) (pense quand meme a aérer la prochaine fois ,surtout si tu fais des textes plus longs :))

Par DarkLife Sylrus le 30/12/2001 à 14:34:10 (#632818)

:blabla: lol et dire que j'ai déjà coupé le texte, j'avais prévu 2 fins : une qui finit mal, et une qui finit...moins mal, j'ai gardé que celle qui finit le moins mal. Mais comme je t'ai expliqué je fais mes histoire sans forcément commencer par le debut, là g fais d'abord le milieu, puis la fin et j'ai écri le début en dernier, donc pour faire des parties et des paragraphes ordonnés c'est pas top.
Enfin merci pour vos conseils éclairés, j'en ferai bonne usage. :blabla:
Merci les amis je vous aimeuhhh :amour: :amour: :amour:
*bisous bisous supra méga calinouuuuuuuuuu* :amour:
:merci: :merci: :merci:

Par Dyvim Tvar le 30/12/2001 à 21:04:52 (#634902)

*hop*

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