La quête de l'art

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Autour d’un feu Oddyss raconte…

Le désert de sciure…domaine des Fyros.
J’y suis né, il m’a endurci, formé. Je ne serais pas celui que je suis sans lui.
Dois-je en être reconnaissant ? Je n’en suis pas sûr.
Le peuple Fyros possède de grandes qualités pour y survivre et prospérer mais le désert n’est pas Atys…

Ma tribu est nomade et parcourt le désert suivant ses besoins.
Elle n’est pas très grande, à peine une cinquantaine en tout mais ils sont tous très bons dans leur domaine.
Mon père est Chasseur écarlate et ma mère Maîtresse du feu.
Il voulait que je suive son exemple mais il s’est très vite avéré que j’étais plus habile à façonner et assembler qu’à chasser et récolter. Comme les Fyros sont un peuple pragmatique, j’ai suivi ma formation sous la tutelle de ma mère.

Pendant les quinze années qui suivirent, je suivis ses cours et commençai à devenir moi-même un artisan correct.
Mais notre tribu ne comporte pas de caravanier et nos échanges avec d’autres tribus étaient rares. Ma mère m’appris que certains composants nécessaires à la fabrication des armes et armures les plus efficaces ne se trouvent pas dans le désert. Les domaines des autres races Homins recèlent eux aussi bien des denrées nécessaires aux artisans pour progresser dans leur art.
Je voulais progresser et j’étais doué d’après ma mère mais je voyais bien que je ne pourrai pas y arriver si je restais dans ma tribu.
Je décidai donc de quitter ma famille et de voyager. Je ne savais pas bien où mais le désert a des limites que je comptais bien dépasser.
Mes parents étaient attristés de me voir partir mais ne le montrèrent que peu.
Mon père (Tekk) m’offrit une hache de bonne qualité pour me protéger des dangers et ma mère (Mall) m’offrit son livre de recherche, pour m’en inspirer lorsque je commencerais le mien.
Je partis lorsque le chef de tribu m’indiqua que nous étions au plus proche d’une cité que nous ne le serions avant plusieurs mois.

Après plusieurs jours de voyage dans le désert sans grandes péripéties, j’arrivai à la ville.
Déambulant dans ses rues les yeux grands ouverts je vis pour la première fois des homins des autres races : Les facétieux Trykers, les hautains Matis et les énigmatiques Zoraïs. Une délégation de la Karavane fit même une brève apparition.
Je n’en revenais pas ! Quel est cet art qui permet de fabriquer de telles machines.
Je pensais être un artisan capable mais j’en étais maintenant nettement moins sûr.
Il me fallait vraiment me mettre en quête d’informations.

(A suivre)
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