Des petits mots...

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Fil très intéressant, merci Ange Musicien .

Pour répondre à Tuf, voici un dictionnaire et un autre.

Extrait du premier pour définir clactonien :

Citation :
Domaine(s) : - géologie
paléontologie

français

clactonien n. m.

Définition :
Ensemble culturel du Paléolithique inférieur, à peu près contemporain de l'Acheuléen mais caractérisé par des silex taillés en éclats (et non en bifaces) accompagnés de galets aménagés.

Note(s) :
Une variante plus récente en est constituée par le Tayacien. Connu de 400 000 à 200 000 ans environ.
((Dérivé ) clactonien, nne.
Et un site montrant entre autre une lame obtenue par la technique clactonienne.

[Edit : D'ailleurs Lulu, clactonien/ne n'est pas encore dans le dictionnaire de JOL .]
Citation :
Provient du message de Ilania Faeria
Et vice et versa.
Citation :
Provient du message de Seiyar/Alucard
hémoragie de tes désirs, s'est éclipsée sous la nuit bleue dérisoire, du temps qui se passe, contre duquel on ne peut rien. Mais comme moi dis toi qu'il est tellement plus mieux d'éradiquer les tentacules de la déréliction, hypocondriaque.

Non rien, ca m'a juste fait penser a ca
Foutus golems, on leur apprend à écrire, mais pas à lire.
En ces temps moins troublés que clichés *, ces temps où nous allons faire bon voisinage avec le "deus absconditus" d'un autre fil (qui cherche en vain sa trinité tracassière, le pauvre), j'enfile un bloomer pour bébé pour commettre une petite déclaration : qu'adoncques on cesse de nous agriffer les zoreilles avec cette putassière subjectivité - l'entité mot comprise, c'est le sujet ! -.

Aha...a. La subjectivité. Cette joliette saloperie de bougresse... 2 ou 3 mots, pas plus, et foin des grimaces (pas les faux plis, les contorsions) : souveraine des fainéants qui pour ne plus avoir à chercher, affirment qu'il n'y a rien à trouver, bonne conscience et bouc-émissaire des imposteurs, iceux qui ont depuis belle lurette pulluler bien pire que poisson au frai (sans s), bien au-delà du poncif de la bourgeoisie du vernis, elle est du genre passe-partout, la joliette. Si séduisante et si transparente qu'elle ne déparera jamais à quelque noce que ce soit (ça tombe bien, elle est toujours invitée). Mangeant avec cela très peu de pain. Mais je ne sache pas qu'au simple motif de la diversité des goûts dans la nature il fallût que la création se pliât à la loi et se laissât assaisonner au goût des imbéciles, pour la seule satisfaction de leur oeil imbécile. Ce serait dommage, de tels orgasmes sont vraiment fugaces et mous. Ah, la belle subjectivité qui excuse tout et qui justifie tout.... Le rien n'est pas dans les antans, il n'est jamais loin. La subjectivité. Quel bagne, en vérité. Et quel manque de ferveur.

Dénicher l'objectivité : chiche ! Et la chose est aisée : le souffle de l'urgence l'habite ; c'est un vent à contre-courant et une fleur dipétale ; et c'est un vent qui se meurt, mais qui se meurt lentement - qui ne calanchera pas davantage que le Grand Pan (c'est une confidence, qu'elle reste entre nous). Eparpillés aux portes des déserts (où le vide se répand et non plus se tolère, c'est le point essentiel), nombre de monts-joie nous signalent qu'elle est passée par-là, pointent comme d'une pierre blanche la trace de son premier pas. Les suivants ont été couverts par le sable, balayés par les vents habituels - ce qui complique logiquement la quête : on ne les voit plus ou il n'en reste que des miettes : il faut les ramasser ces miettes, elles sont importances et nous éloignent de la vie privée ; d'où l'importance de s'être muni d'un ramasse-miettes, disons d'une ramassoire, au pire d'une ramassette ; un cerveau en état de marche fera l'affaire pour peu qu'il soit appareillé avec l'âme adéquate. Elle, l'objectivité, elle est partie. Bue par l'immensité. C'est qu'elle habite un autre pays, qu'elle s'est façonnée à force d'obstination, sans doute par pudeur (car son incartade la consume de pudeur), un lieu d'écart. C'est juste derrière la ligne d'horizon que cela se situe (c'est une image, en vrai c'est partout), là où l'oeil commun dépérit sous les rais du soleil.
On l'a donc compris : il faudra changer de regard. Sinon on part à l'aveuglette, et ce n'est pas la bonne aveuglette, on avance à tâtons, on s'empêtre les pieds. Et bientôt, toujours plus tôt que prévu, on a soif. Le gosier sec comme un coup de trique, on se ride à vue d'oeil, traçant sur le sable des cercles de faible amplitude auxquels répondent, plus haut, ceux des vautours qui s'agglutinent et tournoient, et plus haut encore ceux de l'astre solaire, qui dessinent le temps au moyen de l'espace - mais c'est une même mort peu regardante qui accourt au banquet.
Lorsqu'on réalise enfin son erreur, il est déjà trop tard, on est déjà trop vieux, on a un peu trop soif.
Dans l'idée naïve de se remettre le coeur au ventre, on pose un genou à terre. C'était désespéré : voilà le genou ensablé. Suite à quoi on se débat, on trépigne comme un enfant contrarié, on s'invective et on s'opiniâtre, on hurle à voix basse, on s'invente des dernières volontés que nulle voix n'entendra, on convoque les images marquantes de sa vie, les instants de bonheur... qui ne viennent pas ; à défaut les grands malheurs, qui ne viennent pas non plus : rien, il n'y a rien.
A la fin, par dépit autant que caprice, on s'amende - en vrac - , on fait oraison, on invoque les noms dont on se souvient, on se recommande au prône et à la sainte Vierge, on tente de s'étrangler avec sa cravate, de s'ouvrir les veines avec sa boucle de ceinture, de se faire le coup du lapin en rejetant violemment (mais quel maniérisme !) la tête en arrière. On a peur , on se compisse (et quel gâchis !) Bref, on sait que tout est perdu, on soupire, on expire, on pense à ceux qu'on n'a pas su aimer (c'est facile ça), on attend un miracle en improvisant une danse de la pluie - "Io io io !" -, dite "danse de la génisse", en s'injuriant de ne pas bien en connaître les pas. De toute façon, on ne la finira pas cette danse. Car les vautours en profitent et vous rongent les foies après vous avoir crevé les yeux. Passons les détails. Qui ne pressent combien ce sort est peu enviable ?
Oui mais : le changement de regard est en cours. L'objectivité est passée par-là, il faut la pister, le et la vouloir.
A ce stade, les rescapés doivent être méthodiques : d'abord se dépouiller de soi-même, à poil sans honte. Contempler un moment l'étendue, s'en étourdir juste ce qu'il faut. Puis s'élancer, fracasser les premières certitudes et les attaches auxquelles on s'est enjugué depuis des années ; balafrer les ripple-marks. Au premier oasis, rompre les chiens et virer à gauche, mais sans cesser d'aller droit - rien n'est plus près de l'âme dépouillée des fatras que cet horizon-là, dans cette direction-là. Enfin volter. Et voir.
Oui, elle était là, avec nous depuis notre premier pas, depuis le recommencement. L'objectivité. Faut-il lui faire décliner son identité ? Elle ne comprend pas l'identique (différence d'avec les subjectivités à la si grande sororie, toutes si semblables, dénuées de la plus grande part de l'importance qu'elles se donnent).
L'objectivité. Et comment ne pas la reconnaître à ses airs timides, ses airs d'inachevé, de création à continuer, presque gênée de devenir ce qu'elle est, avec dans l'oeil cette remarquable terreur d'avoir été dénichée, cette même incompréhension pétrifiée face à sa découverte : que son labeur, sa sueur, son bonheur intranquille, sa création, ne valaient rien par eux-mêmes, ou pas grand-chose. Qu'elle avait besoin, impérieusement, d'un autre regard pour réfracter son regard, et pour s'inachever.

Ah bah tiens, comme par hasard : elle avait besoin de nous cette garce. Ca valait le coup de se planquer, pas vrai ? Mais voltons derechef, ce sera la dernière acrobatie. Pour voir qu'elle avait bon dos et qu'elle le sait, quand dans son dos, entre son ombre et sa personne (réification passagère), dans l'interstice bien sûr, se tenait l'homme, le puîné, cet autre un peu gauche et timide, comme le cousin Ramsès découvrant la ville et ses lumières. Le puîné. Debout à la croisée des déserts, et non de l'océan primaire ; de la terre, la rigide et le roseau. L'un des nôtres, nous, quand le temps aura été remonté à l'envers, quand le clapet des actuelles Cassandre sera éteint. L'un des nôtres ou nous, quand nous nous serons débarrassés de l'écale ratatinée qui nous faisait paraître et pour qui nous nous prenions, quand nous aurons abdiqué nos petits pouvoirs.


Bien sûr, on peut remettre ça à demain, laisser couler quelques topics purement subjectifs, tellement indiscutables. FautVouloir.

Tout ça, je crois que c'est clair (???)




* Les théories de petits insatisfaits et "diagonaleurs" de l'extrême passeront toujours, et c'est rassurant justement : qu'ils passent, ils iront loin. Mais raaaaa, c'est si bon
Citation :
Provient du message de Zehaf
Pas de quoi céphalocliver...
Ca tombe bien, c'est le contraire qui est visé.



Quant au prurit, mon voisin en a eu un tenace. Ne conjurons pas Belzébuth avec des mots employés à la légère
Post
Mot de la semaine
Clabauder, verbe

+ Description : Crier sans motif
+ Domaines : Littéraire et argot.
+ Rare : Ben... Ca dépend des régions. Du côté de Paris, personnellement, je ne l'ai jamais entendu...
+ A ne pas confondre... : Clapotter, capoter, Clair baudet, Clac au dé, Claudiquer, etc...
+ Et on l'utilise quand ? : Quand vous voulez ; quand vous chercher un mot à rajouter à la suite : Commérage, médisance, potin, ragot, ... Quand vous parlez de la gardienne de votre immeuble.
---------> L'Avis de Dieu <----------
Re: Mot de la semaine
Citation :
Provient du message de Ange Musicien
Quand vous parlez de la gardienne de votre immeuble.
Pour elle je dis "potiner" d'habitude. Ca doit être un barbare.
Citation :
Provient du message de Ange Musicien
Veuillez excuser mes deux mots de retard... Je suis confus. Je vous en met un, et je rattraperais l'autre dès que possible .
Une fois ça passe, pas 2 . Tu n'en fiches pas une secousse, voilà la vérité.


Faim-valle.
c'était pas discret comme actualisation de thread...
C'est pas tellement fait pour être discret Xeen.

Le projet de son auteur était de l'actualiser une fois par semaine, précisément.

Mais toi tu joues pas le jeu du thread, il faut apporter au moins 1 mot sinon c'est du vilain flood et tu retrouves encavée
Citation :
Provient du message de baai
Mais toi tu joues pas le jeu du thread, il faut apporter au moins 1 mot sinon c'est du vilain flood et tu retrouves encavée
Par ma barbe que je n'ai pas !
umh... voyons voir... un mot ? un seul ?
un qui sonne bien comme "glycine" ou "saxifrage" ? un qui est vraiment rarement utilisé comme "poliorcétique", un qui est très spécialisé comme "tondo" ? euh.. le choix est vaste.
Wink
On peut sans doute autoriser une certaine acédie à l'auteur de cette longue logomachie et lui laisser un léger sursis. Mais je m'en voudrais de déjeter à la règle du sujet et propose donc (avec atticisme, j'espère) un mot sommes toutes, très utile : "colaphotérapie" (invention de Allais je crois, désignant un traitement à coup de gifles).
Je néologise. Et désolé pour le côté onaniste que cela implique. J'assumerai ça aussi. Tant pis.

Je propose un mot qui me vient souvent à l'esprit ces temps derniers : poublié.

Exemple d'utilisation :
"Oh !, comme ce texte est beau !, as-tu jamais pensé à le faire poublié ?".

Une étymologie superfétatoire donnerait pour origine une contraction entre "poubelle" et "oublié".
Mais tout le monde avait compris.
Citation :
Provient du message de Jerhed
On a le droit à des mots cochons ?
On verra ...
Citation :
Provient du message de Xeen
On verra ...
Je veux une réponse concrète ! J'ai déjà ma liste avec une cinquantaine de mots.

Je déconne hein ! Faut pas croire ça de moi ! Quoique ...
Citation :
Provient du message de Jerhed
Je veux une réponse concrète ! J'ai déjà ma liste avec une cinquantaine de mots.

Je déconne hein ! Faut pas croire ça de moi ! Quoique ...
Pourquoi pas ? Finalement je ne vois pas qui ça choquerait ici.
("on verra" : c'était un jeu de mot avec "cochon" - euh tu n'as pas compris ? Je m'essouffle... )
Citation :
Provient du message de Xeen
Pourquoi pas ? Finalement je ne vois pas qui ça choquerait ici.
("on verra" : c'était un jeu de mot avec "cochon" - euh tu n'as pas compris ? Je m'essouffle... )
Ptdr
Citation :
Provient du message de Jerhed
Dans se cas, Xeen tu commences en tant que spécialiste de la chose
Je préfère laisser ce rôle à une autre, elle est bien plus versée que moi dans ce domaine ; La sémantique des sens, les jeux de mots coquins et les expressions imagées... c'est Loonna.
Et puis en fait je n'aime pas beaucoup parler de secrets d'alcôve sur une estrade.
Citation :
Provient du message de Mardil
Ce fil n'a pas vocation à être floodé comme cela.
Essayez au moins de jouer le jeu...

Sinon, je vous parle de chromodynamique.
meme pas cap
Citation :
Provient du message de Jerhed
On a le droit à des mots cochons ?
Ca par exemple ? (où tu penses à autre chose ?) :


Appendu au tablier de sapeur, Jerhed d'un revers de senestre en débanda les morpions en respira les parfums melliflues, couina "taïaut", puis du fruit folliculaire s'élança à l'assaut. La patience de Xeen était admirable.


Citation :
Provient du message de Mardil
Ce fil n'a pas vocation à être floodé comme cela.
Essayez au moins de jouer le jeu...

Sinon, je vous parle de chromodynamique.
Même pas dans mon dico

Citation :
Provient du message de baai

Ouai, comme tu dis:

Citation :
Provient du message de Mardil
(snip)
Sinon, je vous parle de chromodynamique.
Je te prie de me laisser en dehors de tes mercuriales à peine masquées. D'autant qu'aujourd'hui, engoncé dans mon siège-baquet, fabriquant du lard, consolidant mon dorsalgo, et ressassant des pensées ossianiques pour le moins lugubres, je suis tout sauf ...dynamique :baai:

Aurai je seulement la force de sortir ?
Citation :
Provient du message de Khronos
Je te prie de me laisser en dehors de tes mercuriales à peine masquées. D'autant qu'aujourd'hui, engoncé dans mon siège-baquet, fabriquant du lard, consolidant mon dorsalgo, et ressassant des pensées ossianiques pour le moins lugubres, je suis tout sauf ...dynamique :baai:

Aurai je seulement la force de sortir ?
Tu souffres de céphalorectomie ?

(tss tss baai)
Citation :
Provient du message de Serafel
meme pas cap
Damned, je fus percé à jour...
Par contre, la compétition chimisorption / physisorption en catalyse hétérogène, là, je peux. https://www.jeuxonline.info/jolupload/upload/883/Divers/langue.gif https://www.jeuxonline.info/jolupload/upload/883/Divers/langue.gif
Citation :
Provient du message de Mardil
Damned, je fus percé à jour...
Par contre, la compétition chimisorption / physisorption en catalyse hétérogène, là, je peux. https://www.jeuxonline.info/jolupload/upload/883/Divers/langue.gif https://www.jeuxonline.info/jolupload/upload/883/Divers/langue.gif
bha vas y moi je vais aux ecrits de l'agreg les mains dans le spoches, ca me fera faire des progres de venir sur jol
Citation :
Provient du message de Mardil
Damned, je fus percé à jour...
Par contre, la compétition chimisorption / physisorption en catalyse hétérogène, là, je peux.
Ah non ! Ca c'est moi !!
Controuvé, adjectif

+ Description : inventé de toutes pièces, contraire d'Autenthique.
+ Domaines : Aucun. On se demande quand ce mot a été utilisé la dernière fois.
+ Rare : Plus que rare : inconnu. On se demande si le mot lui même n'est pas controuvé
+ A ne pas confondre... : Con trouvé (ce serait dommage...), Controversé (cela dit beaucoup de chose sont controuvée et deviennent par la suite controversées), Contre ouvrir et tous les mots en contre et en con évidemment.
+ Et on l'utilise quand ? : Ben... Quand on aime les jeux de mots en tous genres, quand on a pas peur d'être ridicule... Dans une critique littéraire, pourquoi pas... Mais bon.
---------> L'Avis de Dieu <----------
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