[Orcanie] histoire d'un jeune Firbolg (ep VII)

 
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C’est beau l’amour

J’étais donc avec mon ami l’enchanteur sur le bord de la rivière, et cette firbolg avait retenu toute mon attention. Mon ami pouffait dans son coin à me voir si penaud. J’étais là, debout et je ne savais plus quoi faire de mes bras. Elle était sentinelle, comme moi, et nous en étions au même stade de l’apprentissage de soigneur du royaume. Je me décidais à prononcer quelques mots.

« Tu veux pas venir avec nous ? »
« Non-merci, je préfère rester seule. » Arf, pourquoi elle veut pas cette beauté ambulante.
« Je vais vous laisser pique, il est l’heure de partir pour moi. » J’entendais une voie.
« Mais avec nous ce sera plus cool. Hein mon elfe ? » Je voulais qu’elle reste.
« L’elfe te dit qu’il doit partir, tu m’écoutes pique ? » Il y a parfois des voies qui dérangent. Celle là me titillait les oreilles.
« Non-merci pique, mais au plaisir. » Elle m’appelait Pique. Je ne savais plus comment réagir.
« Mais, … Attend… euh Mon ami Elfe va te filler des forces en plus » Ben oui, je savais pas quoi dire.
« Ton ami l’elfe il te dit qu’il va partir. Tu m’entends ? Je dois me casser, ne fais pas ton gros benêt. » Je sentis une douleur violente sur mon tibia gauche. Je réagissais pensant avoir à faire avec un de ces scarabées. Je vis mon ami l’elfe me regardant innocemment avec un sourire béat de compassion.
« Tu m’écoutes maintenant ? Je dois partir. » Mais pourquoi lui ? Mais elle est où ?
« Euh, tu es sur ? Tu veux pas qu’on reste un peu, c’est sympa non ? Tu as vu par où elle est partie, on la suit discrètement ? »
« Tu es sur d’avoir entendu, je devrais déjà être parti, mais c’était tellement sympa que je suis en retard maintenant. Puis non, je sais pas par où elle est partie. Et ma dernière, et seule, aventure avec une firbolg m’a valu trois côtes cassées. Maintenant je les regarde même plus. » Il ne connaît pas son malheur lui ? Ne pas regarder ces firbolg si sexy. Il préfère sûrement les Celtes à la peau douce ou ces Elfes si légères et fragiles. Moi j’aime le solide, les femmes à poigne, les firbolgs quoi.
« Au revoir alors mon ami. J’espère te revoir bientôt, j’ai passé un moment bien agréable. »
« Oui, moi aussi Pique. Tu sors de ta forêt mais tu t’en sors très bien. A bientôt. » Et il est parti avec sa bonne humeur au bout des lèvres.

Je pense que c’est un vrai ami lui. Vraiment sympa et tout et tout. Il m’a appris à mieux gérer ma force et mes soins. Il m’a dit comment réagir face à de mauvais personnages. Elle doit pas être bien loin. J’ai découvert les compagnons, pas causant mais bien utiles. Si je cours, je dois pouvoir la rattraper. Il doit avoir beaucoup d’expérience quand même. Mais dans quelle direction elle est partie ? C’est vraiment un ami, j’espère le revoir bientôt. Bon je vais voir vers le sud.

Il est dur parfois de se concentrer. Je voyais mon ami l’enchanteur partir à regrets, mais mes pensées allaient vers cette jeune firbolg. Je la cherchais donc le long de la rivière. J’ai du paraître un peu rustre avec certains, mais il faut me pardonner. Je la cherchais, et rien d’autre ne pouvait me toucher. A si, un scarabée m’a touché. Mais ça compte pas trop quand même car j’ai sorti ma masse du coup. Mais bon, où est-elle passée ?

Je l’ai bien sur retrouvée. Je vais ici vous raconter comment j’ai vu les choses, mais aussi comment ça s’est réellement passé. Vous lisez mes récits, mais parfois, mes amis me remettent sur la bonne voie en me racontant la vérité. C’est le cas pour cette fois.

Elle était là, à la lisière de la forêt, faisant virevolter sa douce masse au-dessus de sa tête. Tel une danseuse bohémienne, elle captivait tous les regards. Sa grâce n’avait d’égale que la beauté de cette nature environnante. Elle brillait de mille feux, et cela la rendait invincible.
En fait, elle tapait comme une brute sur les hommes boues qui salissaient son armure. Elle était seule, et personne ne se rendait compte du retour des hommes boues comme engrais à herbe sauvage.
Je m’approchais discrètement d’elle, ne voulant pas troubler ce balai magique. Mes pas se faisaient légers sur l’herbe verdoyante. Je m’assis à observer ses mouvements si pures.
Après avoir buté sur un scarabée, je manquais d’écraser un lurikeen qui s’entraînait dessus. En reculant pour lui demander pardon, je buttais contre un arbre et m’étalais dans l’herbe boueuse. Elle, sa masse tapait de plus en plus fort et les hommes boues ne restaient pas longtemps des hommes.

Elle fit une pause, je m’approchais d’elle pour voir la pureté de son visage et la douceur de ses yeux. Elle était un peu blessée, mais ne paraissait pas fatiguée.
Son visage maculé de boue faisait ressortir ses yeux rouges de rage, et le sang coulait sur sa masse et ses bras.

Elle me lança un regard si doux que mon cœur cessa de battre un instant. Je la soignais un peu pour ne pas que ses blessures laissent de traces sur son corps parfait. Une telle œuvre d’art ne pouvait me parler. Pourtant elle le fit.

« Merci. » Que ces mots étaient doux à mes oreilles. Oui, il n’y en a qu’un mot, mais à lui seul il en valait mille.
« De rien. » Je lui avais parlé. Mon cœur ne battait plus, ma tête bouillonnait, Je ne savais plus quoi dire.
« Coriace ces hommes boues. » Oh oui, une telle créature ne pouvait que sortir des phrases aussi belle.
« Oui. » Mes réponses peuvent paraître superficielles, mais elles renfermaient plein de messages.
« T’es tout seul ? » Mes messages l’avaient touché dans son cœur.
« Oui. » L’essence de l’amour, se comprendre sans entrer dans de long discourt.
« Tu veux qu’on fasse un bout de chemin ensemble ou tu continues à jouer le crapaud bavant qui sort de sa mare ? » Ses paroles étaient pour moi comme le breuvage que me donnait ma mère lorsque j’étais malade, douces et réconfortantes.
« Oui… Euh pour te suivre » Je voulais pas qu’elle pense que je sors d’une marre, je sors d’une forêt moi.
« Ok, viens. » J’en ai rêvé, elle l’a fait. Nous formions un groupe à nous deux.

Nous partîmes donc ensemble vers d’autres horizons tels Adam et Eve découvrant leur terrain de jeu. Nous marchions sans se soucier du chemin. Les animaux peuplant nos contrées jouaient avec elle et sa masse, sous mon regard bienveillant. Parfois je pansais les blessures faites par mégarde, et nous repartions vers notre destin. Mais au-delà de notre promenade, quelque chose de bien plus solide se formait entre nous. Mais c’est une autre histoire …


PS : encore merci de vos remarques, même si je vous trouve trop gentil avec moi , ça me donne l'envie d'écrire encore.
NAAAAAAAAAN !! je veux savoir la suite !!!
C'est horrible de finir une histoire comme ca t as pas de coeur ou koi ?
/em se connecte toutes les 15 mins sur JoL pour voir si l episode 8 est la
Super Piquepoc

Comme toujours

Continue
__________________
You are AIR. You don't mix well with other people, because you don't think the same way. You are aloof and distanced, preferring to spend time with yourself. Others don't understand you, and you like it that way.
Citation :
Provient du message de hogar

P.S elle un brin sauvage cette créature, même si elle bien est celle de tes rêves …

Un peu sauvage ??? qu'est ce qui te fait dire ça ?

bon, merci encore de vos messages, la suite est dispo ici

épisode VIII

Merci à tous ceux qui ne post pas mais qui me contact IG, je trouve ça super, même si comme hier soir j'ai eu du mal à percuter devant un barde qui cherchait un groupe pour jouer de la musique , j'étais vraiment MDR, et je le suis encore rien que d'y penser.

Quand à mon nouvel ami barde (tiens, c'est un signe) merci de ta proposition. Je te ferais peut être signe un jour
 

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