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Une rencontre bien Ă©trange...

Par Arwen Elentáris le 26/11/2002 à 17:39:03 (#2649357)

3 mois s'étaient écoulés depuis le retour de la flotte sur Coruscant.
Avec les honneurs, ils avaient tous été recompensés pour avoir repoussée la menace Ssi-Ruvienne dans le secteur de Bakura.
Aenelia quand à elle fut transferée au Siège de l'Intélligence de la Marine Impériale (SIMI).
Mais sous les conseils de ses supérieurs et des ses amis tels que Drek Svar, Rahkil Wanlight, Kal Jales, elle décida de suivre leur exemple et de déposer sa candidature pour l'Ubiqtorat, l'organe de renseignement Impérial, dont la réputation n'était plus à faire.
Très vite reconnue pour ses talents, elle fut accepté en tant que cadette, période probatoire durant laquelle elle apprendrait toutes les ficelles du métier. Cette apprentissage l'ammena sur la planète Kiovat dans le secteur Dredin. Là, se trouvait un centre de dentention de haute-sécurité de l'Empire.
C'est donc sur le terrain qu'on lui enseigna les rouages des techniques psychologiques pour anticiper les mouvements de l'adversaire et pouvoir avoir le dessus pendant une joute verbale, tel qu'un interrogatoire.

Fayharia, le directeur du pénitencier avait prit spontanement, lors de son arrivée, l'initiative de lui servir de tuteur durant ce stage.


Cadet Solaris, je sais que l’Ubiqtorat est votre objectif principal, et que vos épreuves pour y entrer définitivement sont très dures, mais j’aimerais tout de même terminer notre petite "expérience" par une épreuve dont vous serez la seule "maîtresse". Pouvez-vous donc m’accorder encore un peu de temps, tout en sachant que ce sera la dernière fois de nos deux existences. Et, après tout, les dirigeants de demain ne devraient-ils pas être les dirigés d’aujourd’hui ?

Aenelia regardait Fayharia en pensant au travail pour les Renseignements Impériaux qui n’attendait qu’elle. Mais elle savait que le Responsable était profondément dérangé, et elle se demandait ce qu’il pouvait lui avoir concocté. Un interrogatoire, sans doute, mais quel en sera le sujet? Un psychopathe? Ce serait trop facile...

-Racontez-moi en quoi consisterait cette petite "Ă©preuve".
-Vous interrogerez le prisonnier 42-01. Vous tacherez d’en découvrir le maximum sur lui, jugerez s’il est responsable de ces crimes, et vous déciderez de la sentence à lui donner.
-Comment ? répondit-elle étonnée.
-Vous déciderez s’il faut qu’il reste chez nous ou s’il peut sortir.
-Mais ce n’est pas dans mes compétences...
-Ce n’est pas non plus dans les miennes, seulement, la Justice est trop longue, et comme la culpabilité de cet individu n’est pas à prouver, il est inutile d’encombrer les autres avec nos petites affaires, n’est-ce pas?
-Je ne suis pas sur que vous aillez raison.
-Peu importe, lĂ  nÂ’est pas la question.
-Je ne me serai pas complice d’un acte illégal.
-Ce n’est pas illégal, dit le Responsable en s’énervant, j’ai une autorisation. Je réitère ma question, voulez-vous interroger 42-01? Sachez que, même si vous n’en voyez pas l’intérêt immédiat, je suis certain que cela vous servira pour votre carrière d'agent des Renseignements. Il est conseillé d’anticiper les faits de l’adversaire.

Le cadet commença à se poser de véritables questions sur les compétences de Fayharia, et de son respect pour la loi. Devait-elle accepter l’épreuve du Responsable ?
“ La curiosité est le plus beau des défauts “, lui avait un jour confié en privé un de ces professeur de l’Académie.


-De plus, ce prisonnier est vraiment exceptionnel. surenchérit l’Officier.
-QuÂ’a tÂ’il de si impressionnant ?
-Je ne sais pas comment il s’y prend, mais il réussi toujours à rendre son interlocuteur instable.
-Comment ?
-C’est un défi que je vous lance. Je ne vous le cache pas, 42-01 a commis le meurtre d’un officier réputé pour sa force et son endurance au combat. Cet homme l’a tué à mains nues, de sang froid, en moins d’une seconde. Je suis venu pour l’arrêter et, alors que j’aurai dû le fusiller, je l’ai gardé ici. Il n’a plus aucune existence légale, il n’est ici que pour survivre.
-Très bien. J’accepte. dit-elle sur ton très sûr.
-Ah, tant mieux. ”

L’Officier saisit son Comlink, et demanda que 42-01 soit amené vers la "Chambredes Secrets".

-On l’appelle la Chambre des Secrets car il n’y a aucun dispositif de surveillance audio et vidéo. Ce qui ce dit dans cette pièce est donc totalement confidentiel.

En se dirigeant au travers des dédales souterrains du centre, le responsable donna les dernières recommandations :

-Il s’appelle Corma Diblis, âgé d’approximativement vingt ans, a donc tué un officier Impérial en même temps que quatre terroristes. Son nom doît être un faux, étant donné qu’il est incapable de se rappeler de ces origines. Il n’apparaît nul part dans nos bases de données.
-Est-il violent ?
-Il ne s’est absolument pas débattu lors de son arrestation, mais à frappé déjà deux aspirants qui venaient l’interroger. Ils ont reçu quelques coups, la plupart sans aucunes conséquences graves. Faîtes tout de même attention.
-Pourrais-je ĂŞtre seule avec lui?
-C’est vous qui voyez. Vous avez assez appris pour décider.

Ils arrivèrent devant la porte, et Aenelia s’apprêta à rentrer lorsque le responsable lui prit le bras.

-Prenez garde, cet homme est vraiment spécial. Je tiens beaucoup à vous, et jetrouve dommage que vous ne restiez pas. Vous auriez fait un très bon élément...

Fayharia s’approchait du cadet de façon gênante, et Aenalia ne pensait qu’à une chose, rentrer dans cette pièce. Elle se dégagea du Responsable, et pénétra dans cette “ Chambre des Secrets ”. La porte se referma directement, et elle pu étudier le mobilier simple de la salle. Deux chaises, une table, rien de plus basique. 42-01 n’était pas encore
lĂ , et Aenalia sÂ’assit en lÂ’attendant. Arriver en premier donne un certain avantage.
La porte s’ouvrit rapidement, et laissa apparaître deux aspirants amenant le fameux Corma Diblis. Ils le déposèrent sur la chaise, et partirent sans un mot. 42-01 avait la tête baissée, regardant ses deux bracelets. Il avait de longs cheveux de couleur blanche qui lui arrivaient jusqu’à la hanche et qui cachaient son visage. Il était aussi vétu de véritables loques décolorées, datant sans doute de l’époque de son arrestation. Le contraste avec les deux protagonistes était énorme. L’uniforme et l’allure d’Aenelia face au débris humain qu’était Corma renforçait son avantage.


-Bonjour, je me nomme Aenelia Solaris. Je suis venue examiner votre cas pour essayer de comprendre votre acte, et peut-ĂŞtre vous donner une seconde chance.
Le Responsable à décidé que vous étiez là depuis trop longtemps, et qu'il va falloir prendre une décision concernant votre... vie. Est-ce que vous comprenez ce que je dis?

Un silence de mort regnait dans la pièce...

-Ecoutez, je ne pense pas perdre mon temps, comme je ne pense pas que votre acte aît été irréfléchi. Il me faut au moins un mot. Défendez-vous!!!
-Que pourrais-je vous dire ? répondit Corma en relevant la tête.
-Il parle ! Ne pas lacher prise ! Ca semble facile, ne pas lacher prise !!! triompha-t-elle intérieurement.
-Vous pourriez tout d'abord me donner votre nom, comme je vous ai donné le mien. Car, sinon, vous n'êtes qu'une association de chiffres, 42-01.
-Vous voulez un nom ? Lequel ? Je n'ai que de multiples identités, toutes fausses.
-Pourquoi ? Qu'avez vous donc bien pĂ» faire pour ne rien savoir de vous-mĂŞme, jusqu'Ă  votre nom ?
-Parce que je n'en ai jamais eu, cadet de l'Ubiqtorat.
-Comment savez-vous ? répondit-elle intriguée.
-Votre uniforme, tout d'abord. L'Ubiqtorat est le seul à donner un uniforme de ce tissu à ses cadets. De plus, vous avez les yeux fatigués, et vous clignez souvent, ce qui signifie que vous avez passé beaucoup de temps sur un écran, ou sur un manuscrit en petits caractères. Vous n'êtes pas d'un caractère craintif, et pourtant, vous aviez une petite appréhension de rentrer ici, car vous vous êtes mordu la lèvre inférieure droite. Je pense que vous êtes dans la stratégie militaire, de par votre façon de vous exprimer, et de par votre tension. Vous n'êtes pas habituée à voir des individus comme moi.
-Reprendre le contrĂ´le, vite !!! paniqua-t-elle.
-Pourquoi me parlez-vous de ça?
-Parce que vous me l'avez demandé.
-Ce n'est pas dans votre intérêt, savoir que je suis de l'Ubiqtorat ne vous aidera pas à sortir d'ici...
-Et venir ici ne vous aidera pas Ă  y rentrer.
-Mais vous devez vous concentrer sur votre libération possible...
-Une libération ? Quelle libération. Sachez que sortir d'ici est aussi simple que d'y rentrer, n'en déplaise à votre Responsable.
-Vous ne le ferez pas...
-Rien, absolument RIEN ne m'empèche de sortir d'ici.

Aenelia se demanda que dire lorsqu'elle entendit le bruit spécifique d'une paire de menottes brisées.

-Vous voyez, rien ne m'empĂŞcherai de vous tuer...

Corma se leva, et écarta ces cheveux de son visage, laissant dévoiler une face couverte de cicatrices et des yeux noirs. Ce furent principalement ces yeux qui impressionnèrent Aenelia. Des yeux froids, morbides, où le regard se perd, les plus démoniaques qu'Aenelia n'aît jamais vu.

-Vous n'avez qu'Ă  appeler la Garde...

Très rapidement, il se glissa derrière le Cadet, et lui chuchota à l'oreille :

-Comme vous pensez être supérieure du fait de votre grade !!! Vous avez encore de nombreuses leçons à apprendre...
-S'il vous plaît...
-Chuuuut ! Ne respirez pas si fort... Vous pensez vraiment que je vais vous tuer?

Il glissa ses mains autour du coup d'Aenelia qui s'apprétrait à appeler à l'aide, mais elle voulait en même temps voir jusqu'où iraît-il ? Il plaça ses longs ongles devant les yeux d'Aenelia, avant de la griffer derrière l'oreille.

-ArrĂŞtez !!!

Le Cadet se leva et échappa à l'étreinte de 42-01. Elle toucha sa plaie avant de regarder le sang qu'elle avait récoltée.

-Vous n'êtes pas joueuse. Avant que vous ne criiez au fou, sachez simplement que je n'ai pas tué d'Officier, seulement un traître qui s'apprétait à vendre des informations à ces crétins de Rebelles. Vous ne pouvez pas savoir comme c'est humiliant d'être capturé et retenu par les gens que vous avez cherché à protéger...
-Vous êtes un dingue... Pourquoi ne pas l'avoir dénoncé?
-J'ai répondu à un ordre.

Aenelia se posa une question rapide : "Et si c'était vrai ?". Selon toute vraisemblance, l'efficacité de ces techniques de combat, et la vivacité de son esprit, ce ne pouvait être qu'un fruit de l'Académie Impériale..." Ce n'est pas mon affaire, si il veut sortir, il devra le faire lui-même...".

-Je sais à quoi vous pensez. J'y ai réfléchis aussi, Cadet, et je sortirai avant ce soir.
-Vous n'en ĂŞtes pas capable...
-Juste pour le plaisir de vous revoir....
-Attention à ce que vous dîtes!
-Allez-y, partez, je ne vous retiens pas. Mais je vous jure que l'on se reverra un jour. Je ne sais pas si sera bien pour vous, mais on se reverra.
-Peut-ĂŞtre... GARDES!!! dit-elle en frappant Ă  la porte, Pouvez-vous m'ouvrir?

Aussitôt, deux stormtroopers apparurent et entourèrent Corma.

-J'espère que vous ne regretterez rien, Cadet...
-Comptez sur moi...

Aenelia alla retrouver le Responsable pour l'informer du déroulement de l'interrogatoire alors que Corma alla rejondre sa cellule.

-Comment cela c'est-il passé ? demanda-t-il d'une voix très curieuse.
-Plutôt bien, il est vraiment spécial.
-En effet, et un peu dérangé. Vous ne me croirez pas si je vous dit que...

Fayharia s'arrêta, après avoir entendu la sonnerie d'alerte. Un caporal
accouraît:


-Monsieur, 42-01 s'est échappé. Il à mis à terre trois soldats, et essaye de sortir du bâtiment...
-Très bien, déclarez l'alerte Orange, cet homme est dangereux, il faut le rattraper. Aenelia, partez tout de suite, et si vous le trouvez, n'essayez pas de l'arréter...

Le Cadet couru vers la sortie, et entendit du bruit vers l'escalier de la sortie de secours. Elle se dirigea vers cet endroit et tomba nez à nez avec Corma qui venait d'assomer deux autres gardes. Aenelia sortit son blaster, le régla sur Rayons Paralysants, et tira sur l'Homme. Celui-ci évita les jets, avec une rapidité invisible. Surpris, le Cadet se laissa désarmer, il faut dire qu'elle n'auraît pas pû faire autrement.

-Apprendre à être plus rapide, là est la clé. Le temps me manque, à plus tard... lui conseilla Corma sur un ton moqueur.

Aenalia enrageait mais partir à sa poursuite n'aurait servi à rien, de toute façon, elle l'avait déjà perdu de vue.

-Qu'ils se débrouillent avec lui, de toute façon ce n'est plus mon problème.

D'un pas empressé, elle se diriga vers sa navette Lambda ou l'attendait Rahkil pour la rammener sur Coruscant. Elle n'avait plus qu'une envie à présent, quitter cette misérable planète.

Une ombre dans la nuit...

Par Arwen Elentáris le 26/11/2002 à 17:40:04 (#2649367)

La nuit s'étendait sur Coruscant, obscurité n’atténuant pourtant en rien la beauté de la capitale de l'Empire, au contraire elle ne la rendait que plus belle, toutes ces lumières, ce balai incessant de navettes, les feux positions des Croiseurs Interstellaires scintillant au-delà de l’atmosphère...Oui, Coruscant était sans conteste le joyau de la galaxie, le berceau de l'humanité mais avant tout le siège de la puissance Impériale, de là toutes les décisions étaient prises pour les milliers de systèmes sous le contrôle de l'Empereur.

Aenelia était fière d'être une partie de cet Empire qui maintenait l'ordre et la justice. De retour sur Coruscant depuis peu, elle avait décidé après quelques temps passés au Siège de la Marine de rejoindre les renseignements Ubiqtorat, l'organisation la plus difficile d'accès et la plus élitiste de toute la galaxie. Mais la jeune femme avait toutes les compétences et les capacités requises pour y adhérer, c'est pourquoi elle fût rapidement reconnue et admise en temps que cadette...

http://www.theforce.net/scifi3d/starwars/images/coruscantthumb.jpg

Il devait être aux alentours de Minuit, Aenelia après une journée chargée était exténuée et marchait d'un pas pressé vers ses appartements situés dans l'hémisphère nord de Coruscant à quelques vingtaines de kilomètres du Siège des Renseignements. Rahkil, son ami de toujours avait insisté pour la raccompagner chez elle.


- Je t'assure que je ne risque rien Rakhil.
- Peut-être, mais ça me fait plaisir de te raccompagner.
- Mwoui, dis tout de suite que je ne sais pas me défendre.
- Je n'ai pas dit ça Aen, mais rien que la pensée qu'il aurait pû t'arriver quelque chose sur le chemin du retour m'aurait privé de sommeil durant toute la nuit.
- La navette des transports en commun s'arrête juste quelques niveaux au-dessus, sur ce court trajet les risques que je me fasse physiquement agressée sont en théorie plutôt faibles. D'autant plus que c'est un immeuble qui se situe dans un quartier plutôt bien fréquenté.
- On est jamais trop sûr et puis c'est plus gai de faire le chemin à deux que seul, non ?
- Oui, mais maintenant c'est moi qui vais me faire du soucis pour toi ! dit-elle en riant.

Un bref silence suivit...

- Bon, voilà on est enfin arrivé, je suis crevée. soupira-t-elle tout en tapant le code d'ouverture de la porte.
Bonsoir Rahkil, on se voit de toute façon pour le déjeuner ?
- Oui, passe une bonne nuit, demain risque d'être une journée chargée.

Avant d'entrer, ils se regardèrent l'un l'autre profondément dans les yeux, les deux jeunes gens songeaient au baiser qu'ils n'auraient jamais dû s'échanger un soir sur l'Errenic. Ils avaient promis de ne pas en reparler, mais depuis quelques temps, ces pensées remontaient dans leurs deux esprits. Aenelia était consciente de la gêne qui s'était installée. Elle passa le seuil de sa porte, se mit à rougir et ne parvint qu'à lâcher un petit :

- Bonsoir...
- Oui, fais de beaux rĂŞves...

Aenelia ferma la porte de son appartement. Elle s’apprêta à activer les lumières lorsqu'un courant d'air frais vint taquiner son épiderme. Ne se souvenant pas d'avoir laissé une fenêtre ouverte lors de son départ, elle saisi son arme. D'un pas lent, elle parcouru les quelques pièces de l'appartement, s'assurant que personne d'autre qu'elle ne s'y trouvait. Une fois son inspection terminée et aucun problème dévoilé, elle s'approcha de la fenêtre entre-ouverte et, soulagée, elle admira Coruscant de nuit.

- Je me surprendrais toujours à m'émerveiller devant les lumières de Coruscant scintillant dans la nuit...dit-elle rêveuse.

Elle n'avait toujours pas actionné les lumières, ce qui laissait le trafic extérieur éclairer doucement son logis. Passionnée par l'animation de la ville qui ne dormait jamais, elle ne sentit pas les deux mains qui s'approchaient d'elle par derrière. Elle contemplait toujours le vide jusqu'à ce que les mains l'attrapèrent par le cou et l'attirèrent vers l'intérieur de l'appartement. Elle
n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait alors que son agresseur lui assénait déjà un étranglement respiratoire, technique utilisée en général pour soutirer des informations violemment, car elle laisse le temps à la victime de répondre avant de l'achever. Mais même si ce point de tactique avait été enseigné à Aenelia, elle n'en avait cure. Sa principale préoccupation était de respirer.


- Alors Cadet Solaris, vous souvenez-vous de ma promesse ?

Cette voix lui disait quelque chose, mais elle n'arrivait pas Ă  l'identifier...

- Vous ne manquiez pourtant pas d'air quand vous Ă©tiez venue me voir...

Elle n'arrivait toujours pas à trouver l'identité de l'homme, lorsqu'elle vît un reflet dans la vitre. Même si elle ne discernait pas de visage, elle reconnu des yeux... Corma !!! Par manque d'air, elle ne parvint qu'à émettre un petit :

- Corghh.... Maah !
- Corma, bien... Si c'est de cette façon que vos souhaitez m'appeler...

Il relâcha légèrement son étreinte pour permettre à Aenelia de prendre une bouffée d'air mais ré enchaîna tout de suite après, plaquant de plus belle le dos du Cadet sur son torse.

- Je...pense.....pou--voir...vous.......aider!

Essayer d'attirer la confiance d'une personne était une des bases lors d'un interrogatoire bien qu'il y avait une multitude d'autres techniques, celle-ci était la plus prisée par les agents de l'Ubiqtorat.

42-01 approcha sa tĂŞte du cou d'Aenelia pour lui chuchoter lentement :


- Vous me rendrez un grand service si vous me laissiez vous tuer...Il reprit sa respiration et continua sur des paroles presque soufflées. J'aurais un plaisir immense à sentir votre parfum de Naboo se mélanger à l'odeur exquise de votre sang. Voir vos douces paupières se fermer, symbolisant la fin de votre courte mais néanmoins extraordinaire vie. C'est de cette façon que je vois la chose...

Il retira son Ă©treinte au cou pour placer son bras gauche au niveau des bras d' Aenelia, empĂŞchant tout mouvements de ses membres, elle Ă©tait Ă  sa merci... Du fait de ce mouvement, Aenelia eu la tĂŞte libre pendant un instant et elle tenta de l'utiliser comme une arme.
La tentative échoua et l'agresseur bloqua cette "arme" improvisée avec sa propre tête. Corma maîtrisait toujours le Cadet et il avait le bras droit libre. Mais la jeune femme pouvait parler et respirer librement. Elle pensa à crier, mais rejeta tout de suite cette idée. Après le "discours" de Corma, elle ne devait surtout pas le brusquer, sa vie en dépendait et puis personne ne serait venu à son secours de toute façon.
42-01 présenta sa main droite au visage d'Aenelia, elle était propre, contrairement au moment de leur dernière rencontre, et irréprochable.
Seul l'index était muni d'un ongle long de deux centimètres, et le désagréable souvenir de la petite griffure remonta à l'esprit du Cadet qui n'aimait pas l'idée qu'il puisse lui infliger de nouveau cet affront.


- Voyez, j'ai pris un peu soin de moi pendant les trois semaines qui ont suivis ma sortie. Pour devenir plus... acceptable. Vous ne dîtes rien?
- Écoutez, je suis sûre que...
- Vous commencez déjà mal. Vous ne pouvez être sûre de rien. Moins un !

Sur ce, il asséna un terrible coup de sa main droite à Aenelia qui ne pût retenir sa douleur. La peau était nette, et du sang commençait déjà à perler sur son cou sur à peu près dix centimètres. Elle regarda le liquide sur l'ongle de Corma et failli défaillir. Elle se remit vite en sentant la langue de Corma passer sur sa plaie.

- Votre sang n'a pas mauvais goût. Je dirai même qu'il...
- ArrĂŞtez !!!

Il cessa et relâcha son étreinte. Elle n'avait pas peur,seulement un sentiment de gêne. Le Cadet profita de cette ouverture pour s'éloigner. A quoi cela lui servirait-elle ? La nuit régnait encore dans l'appartement et, en perdant tout contact avec lui, elle lui permettait de se déplacer, et de la surprendre. Le silence qui régnait devenait pesant, et Aenelia chercha les interrupteurs pour actionner la lumière.
Devait-elle partir ? Ce ne serait que repousser le problème. Une fois la pièce totalement éclairée, elle fît volte face et regarda pour la première fois 42-01. Il était assis tranquillement sur une chaise, faisant face à Aenelia. Il avait profondément changé. Ces longs cheveux blancs avaient été coupés pour lui arriver un peu au-delà des épaules, son visage plus "soigné" lui redonna une forme humaine et il était vêtu d'un ensemble de vêtements noirs comme ses yeux, de la noirceur de son âme et de son passé. Des yeux sans doute déjà fatigués d'avoir vu trop de malheurs.

A rien. Rien. Se battre, avec lui ? Le tuer, peut-être? Voulait-elle seulement réellement le tuer ? Il l'avait lâché, peut-être ne lui voulait-il vraiment aucun mal ? Ou peut-être jouait-il avec...


- A quoi pensez-vous ? Vous ĂŞtes splendide, dommage que vous n'ayez pas encore peur. Vous n'en seriez que plus belle.
- Pourquoi ĂŞtes vous ici ?
- Ne devriez pas vous-même tenter de répondre?

En guise de réponse, elle pointa son arme sur Corma.

- Ne bougez plus.

42-01 esquissa un sourire. Elle tentait de résister. Tant mieux, ça n'avait été que trop facile. Même si l'expérience lui manquait, elle avait résisté. Elle n'en devenait que plus attirante.

- Restez où vous êtes. Elle saisi son comlink en espérant que Corma allait lui laisser le temps d'appeler de l'aide.
- Appelez Rakhil si vous le souhaitez, mais vous pensez qu'un pilote pourrait vous aider?

Elle rangea son comlink et son arme, pensant qu'elle devait plutôt attirer sa confiance. Une petite phrase lui revenu à l'esprit: "L'individu doit se sentir en sécurité, mais jamais en position de force". Le Responsable Fayharia n'a pas eu complètement tord en disant que tout lui servira plus tard...

- Très bien, je ne pense pas que vous soyez venu ici pour me tuer.
- Et pour quoi alors ?
- Parce que vous cherchez une raison. La raison qui vous pousse à survivre. La raison qui vous empêchera de faire le mal. Je ne vous le cache pas, vous n'apparaissez plus dans aucune bases de données, aucun registres... Vous n'êtes jamais né, vous n'avez jamais vécu.

Elle avait dit cela lentement, et elle vit dans les yeux de Corma un intérêt soudain, comme si il avait toujours attendu que ce sujet soit abordé.

- Je suis au courant pour les bases de données, et si vous n'avez rien trouvé, c'est que vous n'avez pas cherché au bon endroit avec les bons moyens...
- J'ai cherché dans une base de l'Ubiqtorat. Je pense que nous sommes les mieux placés pour fournir des renseignements, non ?
- Avec votre statut de Cadet ? Vous pensez sérieusement que Jasba Ven vous autoriserait l’accès à toutes les sections? Ne rêvez pas....

Ven ? Serait-il possible qu'il connaisse le Superviseur? Non, il est de notoriété publique que Jasba soit reconnue comme la responsable de l'Ubiqtorat. Mais si ce n'était pas un hasard...

- Avez-vous quelques choses Ă  me proposer?
- Et vous ?
- Je m'engage à essayer de retrouver les fragments de votre passé, les pièces qui vous manquent pour résoudre votre problème et qui vous permettraient de ne plus être recherché.
- Pour qui feriez-vous ça? Pour moi, ou pour vous? Je pense que vous vous intéressez plus à moi que l'inverse. Est-ce que je me trompe?

Non. Il ne se trompait pas. Il incarnait un mystère, un défi qu'elle devait relever, parce qu'elle pensait être de taille et parce qu'elle se sentait obligé. Elle n'éprouvait pas de la pitié, mais un autre sentiment indescriptible, un mélange de fascination, "d'amitié", et de haine. Elle se devait de l'aider...Et puis, elle ne pouvait pas s'empêcher de se remémorer les mots qu'il avait prononcés lors de leur première entre-vue: "Sachez simplement que je n'ai pas tué d'Officier, seulement un traître qui s’apprêtait à vendre des informations à ces crétins de Rebelles."

- Je ne sais pas...
- Bien. Vous avez cherché dans les bases de l'Ubiqtorat en utilisant votre code de Confidentialité.

Il mit la main dans une poche cachée et en sortit une carte transparente.

- Si vous êtes toujours partante, je pense que vous pourrez utiliser ceci... Il lui donna la carte. C'est ce qu'on appelle un passe Alpha. En insérant cette carte d'identification sur une Base de Données compatible, vous aurez accès à tous les niveaux de Confidentialité. Elle émet un code prioritaire qui est universel. Vous aurez donc accès à toutes les informations. Peut-être que vous pourrez assouvir votre soif de renseignements ?

Aenelia regarda la carte d'un air perplexe. Elle savait qu'il existait des passes "Sésame", mais c'étaient plus des légendes qu'autre choses, et en obtenir un de la main d'une personne aussi "spéciale" que pouvait l'être Corma l’intrigua encore plus. Fallait-il encore qu'il soit vrai...

- D'accord. Je prends votre Alpha. Mais je risque ma carrière...
- C'est vous qui l'avez voulu. Vous l'avez décidé. Avec ceci, vous pourrez tout voir, mais je veux quelque chose en échange...
- Que voulez-vous ?
- Je veux que vous vous renseignez sur un certain Mephet'ran.
- Qui est-ce ?
- Vous le saurez...

Aenelia regarda fixement l'homme, avant que celui-ci ne lui assène un coup imparable. Son inconscient se demandait ce qu'il allait faire d'elle.

"Tout ne fait que commencer... "

Par Eekier Sokh le 26/11/2002 Ă  18:12:37 (#2649705)

DĂ©jĂ  lu :lit:

Superbe...:D

Par Arwen Elentáris le 26/11/2002 à 18:43:53 (#2650004)

Provient du message de Eekier Sokh
DĂ©jĂ  lu :lit:

Superbe...:D


Ben vi, c'était posté il y a quelques semaines sur les forums de l'Ubiqtorat :D

Par Osvalt Ketiran le 27/11/2002 Ă  18:54:41 (#2658448)

C'est long, le début m'a pas trop engagé, mais après on se laisse prendre à l'histoire et on oublie la taille :), c'est superbement écrit comme d'habitude.
:merci:

Par Eril le 27/11/2002 Ă  19:57:58 (#2658970)

Sympathique... mais ca manque de poulpes...:D

Par Wakan / Fenhrir le 28/11/2002 Ă  20:52:40 (#2667246)

Superbe en effet :), et très agréable à lire.

Par Yakanu le 4/1/2003 Ă  20:46:44 (#2945435)

La fin est tout Ă  fait sympa. Ya de la pression Ă©motionnelle :)

Par Guaboo le 4/1/2003 Ă  22:21:13 (#2945956)

héhé pas mal :)

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