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impossible n'est pas sorcier

Par Greyswandir le 27/10/2002 à 17:56:24 (#2418393)

* * *

Après plusieurs mois d’entraînements, je parvint à exécuter parfaitement ces sortilèges, leur magie n’était pas aussi difficile à assimiler que la sorcellerie, mais pour la plupart, les arcanes étaient une voie difficile, mes prédispositions pour la magie ont dû faire la différence.
Content de moi, je me préparais à lancer un de mes plus puissants sortilèges, j’incantais, mais les Anciens m’en empêchèrent…
« Tu ne dois pas faire cela, tu ne peux aller au bout de cette folie ! » Me criait un Ancien.
« Je suis le Maître Noir, tu ne l’es plus, tais-toi et ne me contrarie pas, tu sais ce que je pourrai faire pour te réduire au silence. Le prochain qui interviendra dans mes incantations, le payera cher ! »
« Bien Maître, fais comme bon te semble, mais sache qu’aucun de nous n’as réussi à faire ceci, je te connais bien, je t’ai appris ce que je savais et je t’ai transmis le pouvoir des Anciens. Je sais quels sentiments te poussent mais méfie toi de la Lumière, elle te repoussera toujours dans tes ténèbres. »
Je recommençais mon incantation, que rien ni personne ne vint interrompre.
Je me retournais et me regardais dans le seul miroir de la pièce, le résultat était impressionnant, je m’habillais et sortit de cette petite chambre, alla dans la rue, vers un garde, a qui je fis un signe de la main.
« Bonjour messire. »
« Bonjour ma Dame. »
Je sortis de Camelot.

* * *

Il était encore tôt dans la matinée, mais comme d’habitude, je me levai, et allais me laver dans ce grand tonneau, que la personne avant moi avait remplie, et que je remplirai à mon tour quand j’aurai fini. Le tonneau rempli d’eau chaude, je pris le chemin de la chapelle, vêtue de ma robe de bure, ne portant d’autre ornement que ma longue natte rousse.
Une heure de prière était écoulée, la cloche sonnait le réveil, les autres allaient se lever.
Arrivée aux cuisines, j’aidais à dresser la table pour ceux qui auraient le temps d’avaler quelque chose avant de partir faire leurs gardes ou aller en mission.
Je le croisai, ce fier paladin, il était beau, musculeux sans être trop imposant, le plus merveilleux en lui était ses yeux verts, qu’on devinait derrière ses longs cheveux châtains qu’il n’attachait jamais sauf quand il portait son grand heaume.
Il passa à côté de moi sans me voir, posant son assiette sur celles que je tenais déjà en main pensant probablement que j’étais une servante dans cet établissement. J’en rougis de honte, posai les assiettes et partit.
Arrivée dans ma chambre, je rassemblais mes affaires, j’irai dans les plaines de Salisbury aujourd’hui, on avait demandé à ceux qui n’allaient pas se battre dans les autres royaumes d’aller enquêter sur la quantité de morts-vivants présente dans ces plaines. La rumeur courrait que quelqu’un invoquait ces morts-vivants depuis les ombres, un quelconque sorcier probablement, qui ne verrai pas le soleil se coucher.

Enfin prête, je remis mon ordre de mission à l’intendant, qui opinant du chef dit une phrase d’encouragement sans même lever la tête ni me regarder.
A la sortie de Camelot je pris un cheval et suivais la route pour aller au château Prydwen, puis le pont qui surplombait la rivière, pour finalement arriver aux plaines.
Il ne faisait pas beau, il ne pleuvait pas encore mais cela n’allait pas tarder.

Au relais du marché ouest, l’animation journalière avait cédé la place à un silence inattendu. Tous semblaient obnubilés par une présence inhabituelle, je descendais de mon cheval, le rendis au palefrenier du royaume, qui ne me regardait même pas, il partit ranger le cheval dans l’écurie, et revint en courant. Je cherchais des yeux la source de cet étrange comportement, et je la vis enfin, une silhouette fine et grande, ses cheveux étaient attachés en arrière d’une double natte, ils étaient blancs. Je me rapprochais de cette femme qui était encore de dos, et me rendis compte que ses cheveux avaient des reflets bleutés, contrastants avec sa robe rouge écarlate. Une avalonienne était au marché, je comprenais maintenant ce qui troublais les marchands, elle se retourna, nos regards se croisèrent, ses yeux étaient gris clair, son regard portait la puissance magique de son peuple, un frisson me parcouru, elle devait être puissante.
Je fus étonnée de la voir baisser les yeux devant moi, elle se penchait doucement en avant, prenant sa longue robe du bout de ses doigts, et me fit une révérence digne d’une reine, plus personne ne parlait, la grâce de cette femme, et l’honneur de cette révérence me touchèrent. Je rougis. Elle se releva lentement, me regardant de nouveau dans les yeux, son visage était fin et très beau, elle esquissa un sourire, et je me demandai après plusieurs secondes ce qui pouvait la faire sourire, tout le monde me regardait.
Je sursautais en comprenant.
« Ho, pardon. »
Je fis la plus belle révérence que je fus capable de faire dans mon armure, me disant qu’il était bien impoli de ne pas répondre à cette dame avalonienne.
Elle se rapprocha de moi et dit d’une voix douce et envoûtante :
« Salutations Porteuse de Lumière, une affaire importante me porte en ces contrées et je souhaiterais solliciter ton aide. Si tu as un peu de temps à me consacrer, je te pourrais te donner plus de détails sur l’aide que tu pourrais m’apporter. »
Elle me prit doucement le bras pour m’emmener loin des marchands et des badauds pour que nous puissions discuter tranquillement.
« Je me nomme Mahareth, je suis thaumaturge au service de l’Académie de Camelot, et je te demande ton aide pour éradiquer la menace mort vivante des plaines de Salisbury. Mon ordre a demandé de l’aide à l’Eglise de la Lumière, mais leur représentant tarde à venir donc étant de l’Eglise, je te sollicite. »
« Mon nom est Julia, paladine du royaume, et justement envoyée pour ce même problème. »
Elle sourit de nouveau, et je me dis qu’elle pourrait obtenir ce qu’elle voulait de n’importe qui avec une telle arme.
« Excuse moi de mon impatience, je ne voulais pas t’offenser mais j’attends ici depuis plusieurs jours et le regards des marchands commençait à me peser. »
« Je comprends bien ce que tu veux dire, étant donné que je dois aussi enquêter sur les morts-vivants des plaines, faisons route ensemble. »
« Bien, je suis ravie d’avoir enfin trouvée une compagnie féminine, le regard de certains hommes est pesant, mais ils n’osent rien entreprendre, ayant peur de moi et de mon pouvoir. »
Je me dis que cette belle jeune femme devais repousser des hommes à longueur de journée, alors que moi je n’étais même pas assimilée à la gente féminine, étant toujours lourdement armée.
Se demande me sortit de mes rêvasseries.
« Partons nous tout de suite ? J’ai déjà repéré les lieux, et nous pourrions atteindre un endroit sûr d’ici la nuit si nous nous dépêchons. »
« Bien, allons-y. »
Nous priment le chemin des plaines, en marchant à une bonne allure, nous atteindrions effectivement l’endroit cité par Mahareth ce soir.


Je me réveillais très tôt comme à l’accoutumée, et pris un bain dans la rivière, en faisant le moins de bruit possible pour ne pas attirer de pilleur de tombe ou de marchand d’esclave, qui pourraient rôder dans les environs.
Mahareth me regardait, mais ne disait rien.
« Elle est un peu fraîche mais on s’y habitue vite, enlève tes vêtements et viens te délasser un peu avant la journée qui nous attends. »
Elle semblait pensive, puis se déshabilla, de dos, mettant a nu sa peau blanche comme le lait, c’était une belle femme, et étrangement elle avait perdue toute l’assurance de la veille.
Je nageais un peu pour lui montrer qu’il n’y avait rien à craindre.
Elle entra dans l’eau, je nageai vers elle, puis plongea pour refaire surface derrière elle.
Sous l’eau je vis en m’approchant une forme grise derrière elle. Elle était floue et semblait formée de fortes pattes de taureau noires, et de pieds d’armure de plaque en or d’où irradiait une lumière blanche diaphane.
Je sortis la tête de l’eau pour la prévenir du danger, mais je ne vis que Mahareth seule dans l’eau, aspergeant doucement son corps parfaitement proportionné. Je remis la tête sous l’eau, plus aucune trace de ce que j’avais vu. Les formes de la berge avaient dû me jouer des tours.

Je m’approchais, et étrangement je me sentais attiré par cette avalonienne. Je me sentais proche d’elle mais je ne savais pas l’expliquer, comme une sœur que je ne connaîtrais pas.
Je n’arrivais pas à être jalouse de la perfection de son corps, de la grâce de ses mouvements, elle devait être de noble naissance, contrairement à moi, qui était fille d’un paysan des environs de Ludlow.
Arrivée près d’elle, je la regardais, admirative.
« Qui a-t-il ? » me demanda-t-elle.
« Rien, tu es très belle et tu dois être très courtisée. »
« C’est vrai. » dit-elle en souriant pensivement « mais mes amis me disent que l’amour que je vis est impossible, que je dois y renoncer, mais je ne saurai m’y résoudre. »
« Je ne veux pas intervenir dans tes choix, mais si tu as la chance de connaître l’amour, tu ne dois pas y renoncer. » Je me forçais à être convaincante, bien que je m’imaginais ce que cela pouvait être, je ne l’avais jamais connu.
« Tu dois avoir raison, merci de la sagesse de tes paroles, mais c’est vrai que mon amour est impossible, je n’y renonce pas, mais dois me résoudre à attendre »
Elle semblait blessée au plus profond de son âme, de sont être, mon attirance pour elle était de plus en plus forte, mais je n’arrivais toujours pas à comprendre ce sentiment d’attirance.

Rhabillée et harnachée de mon armure, et après que Mahareth ait lancé ses sortilèges de protection et qu’elle ait enflammée mon épée par la magie, j’appelais à moi la force de la Lumière de l’Eglise de Camelot. Une aura brillante m’entoura et nous commençâmes le combat contre les morts-vivants que l’on cherchait.
Le déroulement de combat était comme nous l’avions prévu, nous avions le dessus et nous allions remporter cette lutte du bien contre le mal.
Le premier des deux centurions squelettes était tombé, le deuxième n’allait pas tarder, j’arrivais à parer la plupart de ses attaques, et Mahareth lui lançait ses sortilèges de feu.
Nous entendîmes un terrible grognement, suivit de lourds pas qui résonnaient dans les environs. Le combat avait attiré un géant de Salisbury, une créature très puissante.
Nous n’étions pas préparées à ce combat là, il s’annonçait très mal.
Une gerbe de flamme supplémentaire vint ôter la non-vie de ce centurion, mais le géant était entrain de charger, et il ne nous était pas possible de lui échapper, cette grande créature pouvait se déplacer très vite.

Mahareth me cria, par-dessus les cris de rage du géant :
« Occupe le un petit peu, j’ai peut-être une idée. »
Mahareth partit en courant vers la colline des pilleurs de tombes, je n’ose pas penser qu’elle a pu fuir un combat, pas une fière avalonienne comme elle, donc je me préparais à encaisser la charge du géant.
Le choc fut terrible, mon bouclier et le bras le tenant faillirent être arraché, mais je tins bon, essayant de taper dans les jambes de ce géant, je reçus un puissant coup sur le bouclier, qui me fit reculer, et qui fit craquer mon épaule.
Mon bras gauche pendait dans le vide, il était cassé, je parais le coup suivant, mais le géant était trop fort pour moi, il m’arrachait mon épée des mains en un seul revers de la main, et me pris de l’autre par la taille, je sentais que mon destin était scellé.
Je regardais dans la direction où Mahareth était partie, en me disant qu’elle avait du fuir, pour peut-être chercher un clerc qui me ramènerai à la vie, pratique courante parmi certaines personnes ayant peur de la mort.
Mais je la vis, courante vers le géant poursuivi par un pilleur de tombe, j’aurai voulu crier, mais la pression de la main du géant qui m’ôtait la vie était trop forte.
Maharet s’arrêta et montra du doigt le géant, le pilleur semblait lui obéir, je ne comprenais plus ce qui se passait.
Le pilleur attaqua le géant, qui me laissa tomber au sol, dans un craquement supplémentaire.
Mahareth incanta plusieurs sortilèges successivement, mais ils ne produisaient pas de flammes, le géant semblai étourdi, et n’était plus aussi vivace qu’au début du combat, le pilleur prit l’avantage.
Un froid perçant d’empara de moi, je vis le géant tomber au sol, vaincu par le pilleur et les sortilèges de Mahareth.
Mahareth congédia le pilleur d’un geste, il partit en courant vers sa colline.
Je sentais que je perdais conscience, ainsi que vie.
Mes yeux étaient pleins de larmes, ma vision s’obscurcit, le barrage que j’avais fait de mon corps avait sauvé Mahareth, mais n’avait pas été suffisant pour me sauver moi.
Mahareth incanta une fois de plus, l’air de mit à tourbillonner autour d’elle, elle me prit dans ses bras, et me souleva sans problèmes, elle semblait dotée d’une force que son corps ne semblait pas avoir de prime abord.
Elle commença à courir, le vent se fit plus fort que toute à l’heure, ma tête posée sur sa poitrine ressenti un changement physique, j’usai de mes dernières forces pour me redresser, et je vis que j’étais dans les bras du jeune magicien que j’avais rencontré près de l’Eglise de Camelot, son regard était dur, sa robe noire comme l’ébène, mais ses yeux étaient gris comme ceux de Mahareth, je ne comprenais toujours rien à ce qui se passait, mais en laissant mon regard divaguer de nouveau, je m’aperçue que nous allions très vite, bien plus vite que la vitesse d’un déplacement humain.
Je perdis conscience.


Je me réveillais dans ma chambre, dans les bâtiments de l’Ordre des Paladins, à Camelot.
Avais-je rêvée ?
Quelqu’un toqua à la porte, je me levais pour ouvrir, mais une douleur dans l’épaule me retint, un bandage me bloquait le bras. Je n’avais pas rêvée.
« Entrez » dis-je d’une voix lasse, essayant de me remémorer les évènements.
La porte s’ouvrit, un jeune écuyer entra et me salua de façon militaire, je fis un signe de la main.
Il déposa une cruche d’eau fraîche, de quoi manger.
« Prends le tabouret là bas, et vient t’asseoir près du lit, raconte moi comment j’ai atterris ici. »
Il s’exécuta prestement, et me répondis.
« Bien commandante. »
« Commandante ? Je n’ai pas encore se titre ! Pourquoi te moques-tu de moi ? »
« Je n’oserai pas me moquer de vous, commandante, mais vous avez été promue à ce grade, pour avoir nettoyé les plaines de Salisbury de la menace mort vivante en abattant le mage sombre qui invoquait chaque nuit des centurions squelettes et en prime avoir vaincu un géant des plaines, exploit qui n’est pas à la portée de tout le monde. »
Me voyant bouche bée, il rajouta en se levant et se mettant au garde à vous.
« Mon nom est Irianolan, j’ai été promu écuyer et j’ai l’honneur de vous servir. »
Les évènements commençaient à se faire plus clair dans ma tête, je me souvenais du mage à la robe noire, au puissant regard qu’il avait, et de la force de sa magie, qui nous a fait traverser les immenses plaines de Salisbury à toutes vitesse.

Apres une semaine de repos, une cérémonie a été faite en l’honneur de ma promotion, beaucoup de monde y assista, et beaucoup étaient content de mon travail, personne ne semblai savoir la vérité, je ne pouvais pas gâcher cette cérémonie et donc me tu.


Plusieurs mois passèrent, Irianolan et moi devinrent bons amis, il me traitait avec beaucoup d’égards, je le soupçonnais d’éprouver des sentiments pour moi, mais j’étais obnubilée par les évènements qui s’étaient passés au début de l’année, par la disparition de Mahareth, et par l’étrange attirance que j’avais éprouvée pour elle,qui restait très vive et je le sentais, me rongeait.
Je me réveillais souvent la nuit, il était assis à côté de moi, et me tenais la main, me disant que j’avais fait un cauchemar, mais qu’il ne fallait pas que je m’en fasse, qu’ils disparaîtraient bientôt. »
Quelques nuits plus tard, mes cauchemars n’étaient plus.
Le lendemain, en discutant le matin avec lui comme à l’accoutumée, je lui dis que je voulais tout raconter au père supérieur.
Il me prit par le bras et me demanda de m’asseoir sur le lit, je ne comprenais par mais m’assis sur le lit.
Il prit un air grave que je ne lui connaissait pas, et me dit
« Ne dit rien et laisse moi parler, avant que tu ailles parler au père supérieur, j’ai moi aussi un aveux à te faire, et ensuite tu prendra ta décision. »
J’opinais du chef.
« Je dois t’avouer mes sentiments, tu dois les avoir percés à jour. »
« Moi aussi j’éprouve des sentiments pour toi, Irianolan, mais des remords me rongent, je dois aller le voir »
Son regard devint dur, « Ne m’interromps plus, s’il te plais, ce que j’ai à te dire est déjà assez difficile, n’en rajoute pas plus. »
Il fit une courte pause pour préparer son discourt, et au moment ou je m’attendais à ce qu’il parle, il se transforma devant moi, m’arrachant un cri de peur.
Un grand homme se tenait devant moi, je le reconnu, c’était celui qui m’avait portée dans les plaines de Salisbury avant que je perde conscience, et c’était le même jeune mage que j’avais croisé l’an dernier, mais la puissance qui émanait de lui me montrai qu’il n’était pas si jeune que ça.
Il s’approcha de moi, et se mit à genoux devant moi, ses yeux plongés dans les miens, je crus voir Mahareth devant moi, je mis ma main sur ma bouche comme pour empêcher un cri d’en sortir.
« Tu….tu… »
« Chut, ne dis rien, je vais t’expliquer » m’interrompit-il.
« Je suis Benedict, un sorcier, mais pas comme ce simulacre de sorcier qui faisait apparaître des morts-vivants dans les plaines, que j’ai occis pour toi, je suis un Maître Noir, descendant d’une lignée de mages d’un ordre spécial, mais ceci n’est pas important. »
Pendant qu’il me parlait, je lui caressait la joue, mon être vibrais, j’avais chaud, et j’étais attirée par lui, mais la raison me criait de sortir de cette pièce, j’avais en face de moi, un être capable de tuer de sang froid, capable des pires atrocités.
« Nous nous sommes croisés un soir, et nos âmes se sont frôlées. Je ne vis depuis ce jour que pour l’amour que je te porte, mais en même temps nous sommes les être les plus opposés que l’univers ne connaisse, notre amour n’est possible que par le sacrifice de l’un de nous deux. »
Je sentais qu’il disait vrai. Mon cœur allait exploser, mais je ne comprenais pas pourquoi l’un de nous deux devais se sacrifier.
« Ceux de la Lumière te bannirons, tu n’auras jamais la place que tu mérites au sein de l’Ordre de la Lumière, et ta vie sera gâchée par mes ténèbres. »
Je commençais à comprendre, pourquoi il s’était dissimulé derrière Mahareth et Irianolan, pourquoi un choix devait être fait ce soir, pourquoi je me sentais bien en sa présence, mais il avait raison et une larme coulait sur ma joue.
« Tu n’est pas le mal absolu, tu n’est que les ténèbres ! Si je me mets entre la Lumière et toi, tu pourrais vivre dans mon ombre… »
« Non, la Lumière ne supporterai pas que tu fasses cela, je vais partir, je pense aller loin au nord, dans la zone frontière, où personne n’osera aller me chercher, et où je pourrais quand même me rendre utile en défendant le royaume. »
Il se leva, et recula de quelques pas, commença à incanter, et un tourbillon se créa autour de lui.
Je lui sautais dessus, l’embrassant, et lui disant de rester. Mais il ne fléchit pas, le tourbillon devint tornade comme il continuait de se concentrer. Les plus petits objets de la pièce s’envolaient, le vent était puissant. Le vent m’arracha ma robe de bure. Je pleurais et restais nue continuant de l’embrasser lui criant de rester. La tornade retomba, il fléchissait.
Sur le lit, le seul tourbillon restant était celui de nos corps.

Je me réveillais, seule, la fenêtre ouverte, un collier brillant était posé sur le tabouret.
Je le pris et le reconnu, c’était un collier d’âme noire, celui que portait Benedict la veille.
Je pleurais à chaudes larmes, et au bout de quelques minutes, une idée me vint, Benedict m’avait donné la marche à suivre pour le rejoindre, peut-être malgré lui.
Je mis le collier, et sa magie coula en moi. En portant son collier, je me sentais un peu plus proche de lui, même si ce n’était pas vrai.
Apres m’être habillée, je me rendis chez l’intendant, et lui demandais de me donner toutes les enquêtes en cours, il fut surpris mais s’exécuta.
Encore quelques temps, et je serai promue, me permettant de prendre un poste en zone frontière.
Que la Lumière bénisse ce jour.



* * *

Je les entendais siffler et cracher, ils avaient hurlé toute la nuit, les anciens étaient fier de moi, j’avais relevé le gant de mes sentiments, et malgré la peine qui pouvait obscurcir mon cœur en ce moment, mon âme s’était vue complète pendant un instant, un moment où la Lumière et les Ténèbres n’avaient fait qu’un.
« Mon destin n’était pas écrit, contrairement à ce que vous aviez dit, mes frères.»
« Tu es bien un Maître, celui des Maîtres Noir, Benedict. Je suis content de t’avoir choisis, tu porteras loin sur les terres ennemies le renom de nos Anciens. » Me dit-il content.
« Jusqu’à ce que nous soyons de nouveau réunis. Elle suivra son cœur et son âme et viendra me rejoindre et nous planterons la bannière de la Coupe d’Or dans toutes les capitales du monde. »
Je souris. La neige et le froid environnant n’étaient rien comparés au froid qui allait frapper le cœur de mes ennemis.

Par Favos le 27/10/2002 à 18:29:45 (#2418590)

wOot sympa :o) sincèrement, fais nous en plus des comme ca!

Par -YiNG- le 27/10/2002 à 18:31:33 (#2418605)

tes courageux toi ta passez ton week end a faire ca

Par loulou le 27/10/2002 à 23:32:27 (#2420520)

j'ai mal à la tete

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