Storyline suite : le feu de Coriolis

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Citation :
Provient du message de AsSaSsiN

Et en plus une traduction plus juste est en court made in JoL...
Mais bon c est de ma faute j avais qu a etre plus rapide !
On dirait que ton honneur est en jeu quand tu dis ça.

Lith a fait une traduction correcte, pas la peine d'en faire une dizaine. Un simple lien comme l'a fait dritzz suffit.

Un newseur en retard est un mauvais newseur. N'est ce pas Assassin ?
Chic ! de retour de vacances et un bout de RP a se mettre sous les dents.

Et puis bon son plan est pourri au roi, je suis sure que le roi matis va se prendre une dérouillée.

Citation :
a fervent believer in Jena
C'est qui cette Jena ? Une divinité Matis ?
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"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched sea beams glitter in the darkness at Tan Hauser Gate. All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die."
Le Feu de Coriolis ( Conte de Noël #1 )

En 2435, sous l'Empereur Abylus l'Erudit, les mineurs Fyros frappèrent une veine d'acide qui mit le feu aux terres en friches environnantes. Le feu avança rapidement sur les territoires homin ravageant la ville de Coriolis et se frayant une piste jusqu'aux grandes forêts Matis.

Elias Tryton

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Fièvre de Découverte - contée par un chroniqueur Fyros

C'était sous l'autorité du Conseil des Chroniqueurs, institué par l'Empereur Abylus l'Erudit, que la guilde des mineurs fut chargé de fouiller les ruines non-découvertes de la plaine de Coriolis. En dépit de quelques oppositions en rapport avec l'interdiction de la Karavan, un vote fut lancé en faveur d'une motion pour permettre aux mineurs de creuser pour révéler la vérité derrière le dragon du mythe, et les trésors secrets ou diaboliques qu'Atys été censé posséder dans ses entrailles. Le consensus général était plutôt d'encourager la vérité que vivre dans le mensonge, comme l'avait toujours fait le peuple Fyros. Mais le chemin vers la vérité n'est pas toujours une paisible traversée sur des eaux tranquilles...

Une équipe creusait dans la région de Coriolis, encouragée par la découverte de fragments d'une matière étrange, quand ils frappèrent une veine d'acide qui mit rapidement le feu aux terres en friches environnantes. Des vents d'Est poussèrent le feu rapidement avant que les renforts puissent être prévenus. Le feu dévora la ville de Coriolis et se fraya un chemin comme un rapide gingo consumant toute forme de vie sur son passage. Abylus l'Erudit envoya une armée combattre le feu mais le pire était encore à venir.

Le feu se répandit de l'autre côté de la frontière Matis créant un mur de flammes et empêchant le passage des ravitaillements en eau Tryker. Le roi Matis, Aniro III, avantagé grâce à l'écran de fumée, leva une armée pour mettre en déroute nos régiments chercheur d'eau, ils reprirent la route de l'eau et tournèrent leurs yeux vers les Terres aux Lacs. Mais pendant que la chanson disparaît, aussi longtemps que le souffle doit remplir nos poumons, nos coeurs doivent battre téméraire et vrai, et aussi longtemps que la nuit doit apporter le lendemain nous devrons combattre encore et encore!? Durant des semaines le feu de Coriolis faisait rage. Mais ensuite la chance souffla sur notre chemin, les nuages s'épaissirent et se cassèrent dans des trompes d'eau pour prendre soin du feu comme par magie. Sans perdre un instant et bien que les troupes étaient épuisées, Pyto, le fils de l'Empereur, se lança dans une campagne héroïque pour reconquérir nos liens vitaux vers les Terres aux Lacs.

****

Le siège de Karavia, partie 1 - conté par un chroniqueur militaire Matis

Karavia, la ville fortifiée Matis construite sur le site de la première rencontre Karavan-Matis, été tombée aux forces barbares Fyros durant le règne du Roi Noblis. Situé à mi-chemin le long de la route de l'eau reliant les Terres aux Lacs au territoire Fyros, la cité est devenue une vaste ville garnison procurant une couverture armée aux avant-postes Fyros courant du nord au sud. Trois générations n'ont pas suffit à réprimer notre profonde humiliation qui nous a été infligée par les envahisseurs infidèles qui continuaient à grandir sur la terre sainte, notre terre.

Mais enfin, en dehors des ruines de notre souveraineté brisé, vint un nouvel espoir ayant pour apparence celui du valeureux roi-guerrier, Aniro III, second fils de Danido le Décrépit. Aniro se lança dans une campagne avec un contingent de chevaliers fidèles pour reconquérir les coeurs du peuple et forger une nouvelle armée pour combattre sous une seule bannière contre l'ennemi commun.

L'un de ces chevaliers était Gioni di Tylini, un colosse du stock de Karavia, et un fervent croyant en Jena. Tylini s'était distingué dans le combat de Thormes où il avait converti ses prisonniers tribaux en sujets loyaux. Son retour à Matia, la capitale Matis des vieilles terres, fut célébré par une grande parade et peu après il a fait mourir la fanfare en étant rappelé par le roi. Le temps était venu pour les éperons des chevaliers Matis de conduire les petits diables païens hors de la terre sainte.

De plus, la victoire à Karavia devait ouvrir la route vers le bord de la mer plus à l'ouest ainsi qu'offrir un passage virtuellement non gênant pour les riches proverbiaux des Terres aux Lacs du sud. Cependant, les murs de la ville fortifiée était résistant et haut, les occupants pouvaient aisément tenir un siège au moins jusqu'à l'arrivée des divisions Fyros en renfort, qui leur prendraient raisonnablement un peu plus de quarante jours.

"Mais, mon Seigneur," dit Tylini, "pendant le temps qu'il nous faudra pour prendre nos positions les Fyros auront sûrement envoyé la plus grande part de leur armée de leur territoire à Karavia pour aider la cité. Nous serons débordés et pris entre deux armées..."
"Respectable Tylini, vous devriez savoir qu'une des essences de la victoire est de savoir comment les terres mentent. Vous serez l'appât afin de leurrer les Fyros et les amener à un champs de bataille respectant notre vision!"
"Avec tout le respect que je vous dois, mon Seigneur, nous serons incapable de manoeuvrer et notre force de frappe sera réduite de moitié..."
"Vous croyez donc que votre Roi est en train de vous conduire aux portes de la mort en connaissance de cause, Gioni di Tylini?"
"Non, mon Seigneur!" protesta le chevalier.
"Alors écoutez moi." Le roi déroula une carte sur la longue table de bois. "Vous allez placé le siège de la cité de Karavia. Nos informateurs nous ont dit qu'il y avait un contingent permanent de 5000 lances. Mais même si vous êtes en surnombre, souvenez vous, vous devez commencer par briser leur moral de guerrier, aucun Matis ne doit être perdu inutilement, blessé ou même fatigué par des raids futiles. Notre force de frappe dépendra de leur bonne condition et en conséquence l'issu de la grande bataille. Maintenant, on peut conclure comme l'a fait Abylus que les Fyros n'auront pas d'autre choix que celui de rallier leur défense faisant le long trajet du sud de leur territoire du nord ou accepter de perdre leur lien vital en eau de la Terre aux Lacs. Mais votre roi devra être en attente dans la forêt en arrière de la route. Nos éclaireurs les observeront lorsqu'ils passeront." Pendant que le doigt du Roi tracé la route sur la carte Tylini commençait à croire dans le plan du roi. "Mmm, et une fois qu'ils seront passés, votre altesse m'enverra un mot, nous passerons par l'arrière et nous les pousserons là où nous le désirons." Le roi donna au bon chevalier une frappe amicale dans le dos. "Faites préparer notre zone de combat méticuleusement par nos ingénieurs, brave Tylini, et le reste fera de belles lectures dans nos livres d'histoire!" ( à suivre )
Traduction de la deuxieme partie :

Le siège de Karavia, partie 2 - conté par un chroniqueur militaire Matis

Il y avait un obstacle majeur au plan du roi, la marche pour Karavia devait prendre raisonnablement deux mois en serpentant au travers des grands arbres, en escaladant la végétation dense; une marche qui ne laissera pas le bénéfice de la surprise. Cependant, Tylini réputé pour sa débrouillardise, enrola une compagnie supplémentaire de deux cents artisants. Ensuite, au lieu de se diriger vers le nord-ouest pour rejoindre Karavia, le roi et lui prirent la direction des grandes chutes de Ria à l'est situées à trois jours de marche où la vaste rivière s'élargit. En un peu moins d'une semaine, travaillant jour et nuit, les ingénieurs et les artisants avaient abattu plus de soixante dix grands arbres et les avaient transformé en de fabuleux radeaux pour transporter paisiblement l'armée sur le Ria. Entre les vallons de Bero et de Ronda, les tribus des rives restèrent parmis le luxuriant feuillage en admiration devant l'image terrifiante de 300 vaisseaux supportant plus de 30000 homins, provisions, mektoubs et 150 ragus entrainés descendant tranquillement le Ria pour la guerre.

En moins d'une semaine l'armée était arrivée au confluent du Darone où ils furent forcés de désembarquer en raison des courants rapides à cet endroit. Le roi, à ce moment, mena son armée au nord, Tylini parti vers l'ouest. La forêt était moins dense ici et deux jours plus tard tout au plus Tylini avait son armée positionnée à une journée de marche au nord de la cité sainte. Le voyage n'avait même pas pris vingt jours!

Les avant-postes et villages sur la route de l'eau allant vers le sud furent cernés, approchés silencieusement et rasés dans de bréves attaques nocturnes. Chaque ennemi fuyant vers les arbres était systématiquement traqué par un ragus et exécuté. Il était vital qu'Abylus n'est pas vent de l'importance de l'armée qui l'attendait, sinon il aurait pu déployé le double des forces.

Avant d'arriver près de la ville sainte, Tylini divisa son armée en trois divisions composées chacune d'un peu plus de cinq mille homins. De plus, Tylini prit soin de montrer seulement une portion de sa force, juste assez pour encourager les Fyros a resté sur place. Enfin, en restant sur une grosse butte où sa tente était plantée, Gioni pouvait poser ses yeux sur Karavia, les grandes tours de bois, les édifices élaborés, et les massifs murs de racines vivantes sur lesquels il avait si souvent joué en rêve étant enfant. Tout était comme son grand père l'avait décrit et dépeint dans les paysages sur les murs de la résidence familliale. C'était identique à l'exception que le sol entourant immédiatement les murs de la cité avait été nettoyé de sa végétation et que la route menant aux portes principales s'étendait en ligne droite comme une fléche. Pour préserver la cité, et aussi pour ne pas attirer l'inutile curiosité des Kamis, Tylini décida qu'aucun lanceur de feu ne serait utilisé pour l'assault. Quand le temps sera arrivé d'attaquer, la cité sera inondée par les stratagémes et la force pure! Les ingénieurs divisèrent les machines de siège, les artisants commencèrent à abattre les arbres pendant que les soldats se mettaient au travail préparant le déploiement vers les murs de la ville par le nord. Des milliers de lances furent plantées dans le sol prévues pour bondir à un angle de quarante cinq degrés et rencontrer les guerriers Fyros venant du nord dans leur attaque.

Le siège des Fyros dans la ville fortifiée était au début assez satisfaisant pour perdre leur temps à croire qu'une armée sera envoyée aussitôt que les administrateurs virent que les convois en eau avait cessé. Mais en percevant que le champs de bataille avait été soigneusement préparé comme susmentionné ils commencèrent à faire des incursions qui les amenèrent rapidement à réaliser que le seul résultat possible était un suicide massif. Jusqu'à la fin du harcélement, beaucoup de Fyros furent capturés dans leur tentative de passer au travers de notre anneau imperméable dans le but de prévenir les autres Fyros restés au pays de nos préparatifs. Les coupables étaient invariablement renvoyés aux portes de la cité attachés à un mektoub avec leurs têtes entre leus genous!

Il doit être dit qu'à cette époque les Fyros, ayant manifesté désobéissance à la Loi donnée, été descendus dans les faveurs de la Karavan. Ce que Tylini savait, il n'y aurait donc aucune chance de téléportation en dehors de la cité. De plus, Jena, ayant donné à tous les homins d'Atys la liberté de penser, ses disciples n'avaient aucun droit de s'interposer dans les affaires des homins.

Durant la seconde semaine de siège les préparatifs de la zone de combat étaient finalisées, les homins avaient une excitation grandissante, les nouvelles de l'armée Fyros était attendue d'ici peu. Mais une torsion du destin allait bientôt changer la course des événements.
(à suivre)
Vivement les prochaines histoires de ce genre, on y apprend beaucoup ! (on aura notre vengeance ...)

Juste un truc qui me fait hérisser les cheveux sur le crâne, il n'y a pas de t à artisans !
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