Aagroth, ou Diablo rp

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Les voici les voilà je les ait éditées histoire de les avoir complètes sachant que je n’aurais plus le temps d’écrire la suite (enfin qui sait.. ptete qu’un jour)je vous les remets entières et sans post-coupures merci a ceux qui les ont lues.. Bisous à tous à vous d’imaginer la suite



Chroniques Aagroth


Je sais que nous sommes sur Diablo2 je sais que le roleplay n'est pas le fort de ce jeu j'ai pourtant envie de vous faire partager une histoire mettant en scène les différents personnages... je commence donc ici... on verra ce ça donnera plus tard

Rassemblant rapidement ses affaires, ramassant doucement ses armes, Kyoko sortit de sa chambre puis, descendit les marches du petit escalier grinçant une par une, afin d'attendre la petite porte qui mène à la cour, d'où elle pourrait s'échapper discrètement.

Pour la première fois depuis longtemps, elle avait dormi dans une taverne, préférant d'habitude l'abri d'une grotte, d'un rocher, et la chaleur d'un feu de bois pour régénérer ses forces.
La ville ? La population ? Elle n'y était pas habituée, vivant seule le long des chemins la plupart du temps elle rencontrait très peu de personnes.
Cette vie d'exil, elle l'avait choisie, une vie proche de la nature ou elle pourrait entièrement se concentrer sur son entraînement, celui qui ferait d'elle la meilleure amazone de la région, une Machine à tuer, Une héroïne dont la justesse, l'efficacité serait connues de tous.

Mais que s'était-il donc passé ce soir la dans cette taverne, quelle avait été la motivation qui l'avait poussée à prendre une chambre, puis a en repartir à l'aube, au moment ou le tavernier, embourbé dans sa crasse et son alcool n'émettait qu'un ronflement régulier, fort mais monotone en guise de demande d'appontement.

Plus tard, battant de ses semelles le sentier qui remonte sur le versant ouest des monts de l'Aagroth, elle tentait de faire fuir les souvenirs de la nuit passée, de sa tête, entamant une chanson qui semblait lui être parvenue de la nature, une chanson ressemblante a celles dont les sages et les druides tirent leurs proverbes.

Si mes feuilles frémissent,
Si le blé est couché,
Si sur l'eau les troncs glissent,
Si l'herbe est arrachée

Ne soupçonne ni le vent,
Ni le cyclone puissant
La nature porte en elle
Ces Blessures mortelles

Que lui ont infligés
Lents et nonchalants
La Horde de Chevaliers
Sur leurs chevaux passants

...

-"Bonjour belle !"
Un Jeune homme, dont les vêtements semblaient presque aussi usée que sa manière d'aborder les femmes l'interpellait du haut du monolithe quelle venait de contourner
-"Est-ce à moi que vous parlez ?"
-"A qui d'autre ? Vous êtes seule sur ce chemin et si j'en crois mes yeux vous êtes une jeune combattante qui revient de la ville. Je croyais que les gens comme vous n'aimaient pas la population, ni l'agitation, qu'êtes vous allé y faire ?" Déclara avec un grand sourire le jeune homme descendant de son rocher et se posant sur le bord du chemin, appuyé contre le son bâton, qui portait diverses plumes et gourdes ainsi que quelques coquillages.
-" Vous avez raison, je n'aime pas que l'on me dérange. Au revoir"
lui répondit-elle passant sa route et marchant d'un pas soutenu pour parvenir à rejoindre avant la nuit l'autre versant de la montagne afin d'être protégée du vent glacial qui venait des provinces de l'ouest, la terre des plateaux venteux.
-" ne partez pas si vite belle guerrière, je ne voulais pas vous brusquer mais simplement faire votre connaissance et vous accompagner un peu, je suis un peu comme vous, je ne rencontre que très peu souvent des personnes, qui plus est des jeunes femmes sur mes routes."
Sans se retourner Kyoko continua son chemin le laissant implorer une minute d'attente de plus en plus fort a mesure qu'elle avançait.
Le jeune homme ramassa ses deux besaces et, relevant les jambes de son pantalon de peau usé, commença à courir sur les pas de kyoko.
-"Attendez vous dis-je laissez moi au moins vous poser quelques questions, vous ne serez pas obligé de répondre".
Kyoko ne ralentit pas sa marche et, quelques secondes suffirent au jeune ermite pour la rejoindre et entamer le dialogue.


-"Je ne vous avais jamais vu dans le coin et, comme je suis, sans me vanter, le meilleur guide de la région je vous fais un privilège, je vous accompagne à l'endroit ou vous voulez, ne vous faisant payer qu'un sourire tous les trois kilomètres"
Kyoko, visiblement agacée par cet opportun forçait sa marche ne lui prêtant plus attention. -quel imbécile, mais pourquoi suis-je toujours obligée de tomber sur des guignols a chaque chemin que j'emprunte, et regardez moi ce bouseu, au pire ça n'est qu'un fils de paysan qui cherche à s'encanailler des qu'il voit une femme passer" pensait-elle avec un léger sourire. Et comme pour vérifier ses dires elle tournait la tête vers la gauche, légèrement, juste assez pour juger du regard l'homme qui la suivait. -"habillé de haillon, il pue le troll a cinquante mètres, je me trompais ça n'est pas un paysan, c'est un éleveur de porcs pour sur! Ca serait bien un miracle si Tchouks ne l'attaque pas avant la nuit le prenant pour une bête malade".
-"Puis-je savoir ce qui vous fait glousser?" S’exclama t'il, rattrapant les trois derniers mètres qui le séparaient d'elle.
-"J'ai peut être l'air d'être sale, boueux, mais essayez donc de vivre sous la pluie, la neige, la grêle, de se nourrir même l'hiver lorsque les animaux sont partis au sud et les plantes sous terre. J’ai un code de l'honneur moi madame la pimbêche, je n'ai peut être pas de plastron orné de métal, d'arc solide ou de lance semblables aux votres mais je suis quand même capable de vous mener ou vous le désirez et cela sans encombre ni faim, ni froid". Répliqua t'il.
On pouvait lire dans son regard la même expression que celles des enfants qui se battent sur la place d'un village criant chacun leur tour que leur père est le plus fort car l'un est forgeron, l'autre soldat ou encore boucher.
Et c'est peut être cette expression qui fit s'arrêter Kyoko, cette expression qui n'aurait jamais du se trouver dans le regard de l'un comme de l'autre. Elle l'avait compris, si tous les deux vivaient sans toit, sans racine, ça n'était pas uniquement une question de choix.
-"Quel est ton nom?" Lui demanda t'elle, levant un sourcil.
-"Je m'appelle Ashlan, je suis un apprenti druide, et je dois rester trois ans à vivre de la nature afin de la connaître avant de rejoindre les Sages qui me feront continuer ma formation. Et vous? Je devine que vous êtes une guerrière en quête de gloire, d'aventure. Le héros est mort de notre temps, il n'y a plus de braves, les loups attaquent les villages, les enfants disparaissent, il n'est pas prudent de rester à l'intérieur des forets en cette saison, l'arrivée de l'automne pousse les bêtes à faire petit a petit des réserves, et....."
-"Je sais me débrouiller seule jeune homme"dit-elle, lui coupant la parole
-"je ne suis pas la pour recevoir un cours, merci pour la leçon, tu es un demi-druide n'est-ce pas? Alors si tu tiens à me suivre indique-moi la route la plus courte pour rejoindre l'autre versant de la montagne et s'il te plait évite de poser trop de questions."
-"Oui madame"
-"Mademoiselle!"
Il ne put s'empêcher de sourire. Et comme pour bien retenir cette réflexion il ajouta d'un ton ironique:
-"Oui Ma-deu-moi-zel-leu".
-"Et regarde devant toi quand tu marche, je déteste que l'on me regarde les fesses, passes devant!"
-"oui Mademoiselle" gloussa t'il, pensant que cette fille, cette femme était fort jolie mais pourquoi se plaisait-elle à se rendre méchante? Enfin, nous tenterons de faire connaissance la nuit tombée.

Ils Marchèrent donc toute la journée, sur ce sentier qui n'en finissait de monter, il devenait de plus en plus abrupte si bien que l'un et l'autre, de plus en plus fréquemment, éprouvaient le besoin de s'appuyer, l'un sur son bâton, l'autre sur sa lance.
Ils arrivèrent épuisés mais soulagés au col du Rahl-thy, un des plus ventés d'Aagroth, maintenant pouvait commencer la descente, plus lente, ils étaient à l'abri du vent glacial pour la nuit

Le soir tombé, alors qu'ils venaient de dépasser les dernières maisons de bois vermoulus, servant d'abris aux bergers pour les saisons de transhumance, ils consentirent à s'arrêter dans le creux d'une falaise qui ne devait être plus qu'à quelques minutes de marche.

Plus ils s'approchaient, plus ils leur semblaient apercevoir un Halo de lumière bleuté sortir d'un renfoncement dans la falaise, une sorte de grotte habitée par une lumière étrange.
Arrivés au seul rocailleux, ils entrèrent, d'une main se guidant contre la pierre froide de la paroi, de l'autre serrant fermement lance et bâton, prêt à se défendre contre cet animal mystérieux, cette source inattendue de lumière étrange.

Ils aperçurent au bout de quelques minutes une silhouette, un homme de taille moyenne, la pénombre, moins que cette lumière pénétrante, les empêchant de distinguer les formes exactes de cette personne, sûrement humaine qui produisant une telle lumière.
Les pierres semblaient ètre animées autour de lui, sur elles dansaient des runes magiques pourpres, azur ou or.
La silhouette se retourna brusquement laissant apparaître son visage livide, un visage de mort que des semaines de jeun avaient creusé.
Pourtant dans ce regard coulait la vitalité autant que le sang glacial dans les veines de nos deux compagnons. Ce regard perçant semblait lire les âmes.
D'une voix rocailleuse venue du fond des ages, la sombre silhouette s'adressa à eux.
-"Je me doutais que j'aurais de la visite ce soir, regardons ce que le sort, la providence m'amène.
Approchez-vous un peu, je ne vais pas vous manger..."
Un long rire monocorde et grave les pétrifia, alors qu'une énorme dalle de pierre tombait dans un bruit sourd, bouchant l'entrée de la caverne et coupant toute retraite a Kyoko et Ashlan.

-« N’ayez pas peur, entrez vous dis-je, approchez-vous de moi puisque vous vouliez me voir. »
-« qu’est ce que vous nous voulez ? Ouvrez-nous le passage ou préparez-vous à combattre !
Vociférait Kyoko séverement, levant sa lance au-dessus de son épaule, le bouclier rond et lourd désormais lié à son avant bras.
-si c’est la ce que vous cherchez nous n’hesiterons pas à nous battre, n’est ce pas Ashlan ? »
Elle lui jetait un regard nerveux mais Ashlan ne l’écoutait pas, ne la regardait pas.
Il se tenait toujours debout, prêt au combat, son baton tenu fermement devant lui, mais son regard était livide, absent, certe le jeune druide etait la physiquement mais son esprit semblait être ailleur, perdu dans des songes, des cauchemards si réels qu’ils crispaient les muscles de son village, comme si Aslan attendait, patiement mais nerveusement, un danger plus grand encore.
Un rire rauque le sorti de sa transe, l’étrange homme sombre riait ; il riait tellement qu’il avait du mal a articuler.
-«Ainsi on me prend pour un agresseur, on ose entrer dans ma caverne, dans mon lieu de repos. On ose m’agresser, me menacer, alors que je suis prêt a partager mon repas. En voilà des manieres. Allez, approchez-vous donc près du feu, il y a encore de la place. »

En s’asseyant, il prononça une phrase dans une langue inconnue, dont les sonorités rocailleuses et monocordes rappelaient ces langues antiques, depuis longtemps disparues, tous comme les civilisations qui les utilisaient.
Dès qu’il eut fini sa lente incantation, la lumière bleue, cette étrange lumière qui les avait guidé jusqu'à lui, réapparut au creux de ses mains.
D’un geste vif, il la projeta contre la grande dalle, et toutes les aspérités, les failles des parois de la grotte se mirent à scintiller, éclairer l’antre de faisceaux lumineux, azurs, dorés, pourpres, les mèmes qu’ils avaient apperçus sur le rocher du centre, lorsque le sombre homme y inscrivait ses runes.
-« Approchez-vous donc plus près, venez partager la chaleur de mon feu, vous ne comptiez quand même pas faire un feu dehors, toutes les créatures ne sont pas éffrayées par le feu. Vous semblez bien imprudent, pourtant, vous avez l’aitr de vivre dans la nature depuis fort longtemps, peut être la providence vous aura t’elle épargnée. Trève de bavardage vous prendrez du lapin ? »

Nos deux compagnons hésitèrent puis finalement acceptèrent de partager le repas de ce mystèrieux sorcier.
Et après un repas silencieux à peine brisé par les bruits de mastications, Kyoko décida de prendre la parole.
-«Je m’excuse, je vous avais pris pour un de ces assassins pratiquant de la magie de la mort, ceux qui se complaisent à occir toutes les bètes vivantes, animaux comme humains, afin de réanimer leurs cadavres, car ils sont associables et ne se sentent vivants, puissant qu’accompagnés de cadavres, mais je crois plutot qu’ils le font car les morts sont les seuls capables de supporter l’odeur corporelle de ces gens la. »

-«Voisi donc une intéréssante théorie et vous n’avez pas tout à fait tord...
Répondit-il en souriant.
Alors que Ashlan était encore perdu dans ses pensées, tentant d’analyser ses songes des minutes précedentes, Kyoko, une main sur le pommeau de la petite dague d’adamantite fixée à sa ceinture, attendait la suite de l’explication de du sombre voyageur.
-Je suis effectivement un pratiquant des arts sombre, un magicien de la focre originelle, la magie pure, un de ceux que l’on nomme les nécromanciens, cependant, je crois que vous faites fausse route sur un point…
Continuait-il amusé.
-Je ne suis ni un meurtrier ni un massacreur d’animaux, lorsque je desire pratiquer ma magie, j’attends le plus souvent de trouver un animal mort, et puis pourquoi userais-je forcément de cadaves, la magie recèle bien des tours qu’une amazone et un druide, aussi puissants soient-il, ignorent.
Ceci est donc une raison de plus pourquoi vous ne puissiez pas vous permettre de critiquer ceux de ma race. »

Le sourire de cet homme, son ton percant, sa critique facile commençait à énerver Kyoko.

-«Cela se voit-il tant que cela que nous sommes tous deux futurs amazone et druide ?
-Au lieu de nous critiquer, pourrions nous savoir à qui nous avons affaire ? »

-« Quel impoli je suis ! J’ai complètement oublié de me présenter. Mon nom est Tsilat de Krom. J’ai quitté la société pour venir m’installer dans ces montages car un homme comme moi n’est jamais le bienvenu dans un village.
Cela fait bientôt dix ans que j’habite ici, je survis de baies, de petite chasse et de pèche, le reste de mon alimentation m’est apporté par les femmes des villages alentours, figurez-vous que ces paysannes se sont mises en tête que j’étais un prédicteur d’avenir. Quelle déchéance, me voilà en train de jouer les diseurs de bonne-aventure pour me nourrir, moi qui fut jadis le meilleur élève de l’école de Nar al Hacht avant que la nature, par le feu, se réapproprie la majeure de la ville.
Bien sur, il a fallu trouver un coupable et l’école fut montrée du doigt, la population nous a pris comme responsables, et c’est presque compréhensible, notre magie, par sa puissance qu’elle tire de la vie comme de la mort, aspire la crainte, l’adimration mais aussi la haine.
Nous fûmes tous chassés de la ville, la plupart d’entre nous égorgés ou pendus quand nous n’étions pas tout simplement livrés comme des bètes nuisibles aà la popluation en furie.
-Tres peu d’entre nous ont survécu et je suis le seul qui soit resté dans cette région car les gens me laissent en paix, mais j’ai vraiment de plus en plus une sensation d’ennui profond, voilà a quoi se résume ma vie, Quelle décheance ! Vivre de patates, de radis amenés par des paysannes en échange de quelques bribes d’avenir lues dans le creux de leurs paumes ou dans les entrailles de toutes les charognes qu’elles m’apportent.
-Je suis devenu une attraction, une sorte de bète de cirque, la créature que l’on va voir discrètement mais qu’il est dangereux de croiser la nuit. Les gens de ces contrées sont si supersticieux qu’il devient dangereux de vivre hors de la norme. Cette vie me lasse, j’ai encore envie d’aventure et, dès que les forces et la motivation seront revenus, je partirais vers l’est, jusqu’au plaines aux lacs brumeux, on dit que certains des miens s’y seraient réfugiés parmi les peuples nomades. »

-« Je pars aussi vers l’est, nous pourrions faire la route ensemble jusqu'à ce que nos chemins nous séparent, il n’est pas tres sur, meme pour un homme de magie tout nécromant qu’il soit, de se promener seul dans ces forets, qui sait quels types de créatures nous pourrions rencontrer. »

-« J’accepte volontiers, j’ai asser passé de temps ici, nous partirons demain ».

-« Et toi Ashlan ? ou te rend-tu maintenant ? tu retournes de l’autre coté des monts Aagroth ? »

Sortant de ses rèveries, il répondit avec un sourire qu’il avait du mal à cacher

-« Je n’ai pas de chemin ni de projet particulier, mais votre compagnie m’est agréable Kyoko, qui ne la trouverait pas charmante.
Dit-il, toujours souriant
-Je vais donc me permettre de vous suivre si vous le voulez bien, enfin si vous tolerez ma présence, mais cependant j’aimerais quand meme vous poser une question ma-deu-moi-selle. Puisje maintenant savoir votre nom ? »

-« Je m’apelle Kyoko, et j’accepte que tu nous suives, ta compagnie n’est pas si désagréable »

Sur ces quelques paroles, après s’etre souhaité un bon repos, ils s’endormirent au coin du feu qui commencait à s’éteindre petit a petit, ne laissant au bout de quelques minutes qu’un tas de braises rouges au fond de l’antre qui les protégerait tout au long de la nuit.

Alors que la sombre et ténébreuse nuit laissait place au soleil rayonnant, ne laissant derrière elle qu’une nappe de rosée enveloppant les terres des versants des monts d’Aagroth telle un drap de fine gaze, ils rassemblèrent leurs affaires, se préparant pour une journée qui risquerait d’être rude, non pas à cause des multiples kilomètres qu’ils avaient à parcourir mais à cause des moult rencontres qu’ils risquaient de faire durant leur épopée vers l’Est.
Une fois prêts, Tsilat le nécromancien remua ses mains comme pour réveiller ses doigts, desquels afflua des petites particules de magie pure, comme autant de lucioles qui éclairèrent la grotte jusqu'à lors plongée dans l’obscurité presque totale, uniquement éclairée par les dernières braises du feu mourrant de la veille. Les particules de magies se rassemblèrent et se collèrent au lourd rocher qui les protégeait de froid et des créatures bouchant l’entrée de la grotte, et, comme une main de géant, firent rouler le monolithe, laissant lentement rentrer la lumière du soleil en un croissant éblouissant qui brouilla longuement leurs yeux.
Une fois dehors, consultant le ciel vers l’Ouest, ils décidèrent de partir par la foret, car l’automne a ses caprices et le ciel le plus rayonnant peut soudain se changer en enfer de pluies et de boues qui leurs aurait été fatal s’ils avaient contourné la foret et pris les chemins bordant les marécages, anciennes cultures en jachères, ou le pâturage devenait impossible, tant par la qualité du sol que par la fréquentation de plus en plus courante des meutes de loups gris.
Ils marchaient d’un pas sur depuis plusieurs jours, s’abritant tantôt sous un rocher, tantôt au creux des arbres et, malgré leurs précautions, le temps était toujours au beau fixe. Kyoko marchait en tète suivie de Tsilat.
Ashlan, fermant la marche semblait toujours perdu dans ses pensées, quel était ce mal qui semblait le ronger de l’intérieur, quel monstre habitait son esprit, devenant une part de lui-même, une moitié de lui qui semblait vouloir prendre le dessus sur ce qu’il était vraiment.
Laissant Tsilat imposer le rythme de marche, Kyoko ralenti pour arriver au niveau de Ashlan.
-« voici plusieurs jours que tu ne parles plus, que se passe t’il, je vois que tu est rongée par quelque chose, est-ce un remord ?Laisses-tu quelqu’un d’important aux monts d’Aagroth ? »
-« Je ne laisse personne mais plutôt une part de moi-même, et le mal qui me ronge n’est pas explicable, il se vit, je ne puis le partager avec vous mais si je désire rester en votre compagnie c’est parce que je compte sur vous pour me protéger de moi-même. »
Il la regardait avec une peur dans le regard qui la fit frissonner.
-« Mais quel est ce mal, de quoi veut-tu te protéger ? »
Pour la première fois, elle qui semblait si courageuse, si fière, exprimait un sentiment de crainte, de doute face à l’inconnu, elle lisait dans les yeux d’Aslan une demande d’aide, comme s’il était piégé, retenu par une force étrange. Son regard était celui d’un homme qui est condamné à suivre son destin, le cou sous le fardeau d’une malédiction qui semblait aussi puissante que destructrice.
-« Je n’ai pas été recueilli chez les druides par hasard, si je me suis retrouvé seul, si mes parents m’ont déposé en foret des mon plus jeune age c’est que je ne suis pas humain.
-Seuls les druides m’on acceptés, ils m’ont élevé, m’apprenant à lire et à écrire et faisant de moi leur élève, mais je ne suis plus que l’ombre de moi-même.
-La plupart du temps, je le suis, mais la nuit tombée, lors-que la lune est pleine, je ne suis qu’une bête, tantôt loup tantôt ours, ce ne sont pas les loups gris qui dévorent les pâturages, qui enlèvent les enfants, c’est cette partie de moi qui se déchaîne et que je ne peut freiner, j’ai essayé de m’attacher, de m’enfermer pour la nuit mais c’est inefficace, je me réveille au petit matin, les mains et le corps pleines de sang, une carcasse gisante à coté de moi, je pris chaque jour pour que la prochaine de mes victimes ne soit pas humaine mais au fond de moi, je le sent, je sent cette part de moi-même qui me pousse à égorger d’un coup de griffe, à dévorer les habitants des villages voisins. Je suis un meurtrier ni plus ni moins. »
Alors qu’il parlait, les larmes lui montèrent aux yeux et il ne put s’empêcher de pleurer.
-« Mais nous ne somme pas en pleine lune, j’ai senti des notre rencontre avec Tsilat, un trouble mystérieux qui grandissait en toi. Que se passait-il, voilà des jours que tu ne pense qu’à ça, ne te laisse pas ronger par ton mal, nous t’aiderons à lutter contre ta moitié et je te jure que la prochaine fois que la lune sera pleine, tu n’aura sur les mains que les chaînes que nous y aurons attachés, tant que tu restera avec nous tu ne fera pas d’autre victimes. »
Essuyant d’un revers de manche les larmes qui coulaient le long de ses joues sales de poussière il continua :
-« Je vous remercie, je n’ai qu’une seule crainte c’est d’être à ce moment la plus fort que vous et si je dois, par malheur, échapper à votre contrôle, je vous en prie, tuez-moi. Je ne peut supporter l’idée d’être un assassin.
Je préfère mourir plutôt que de faire de nouvelles victimes.
-Et si j’ai eut ce sentiment de peut lors de notre entrée dans la taverne c’est que j’ai senti la bête en moi essayer de faire surface, elle tentait de prendre mon contrôle, j’ai peur qu’elle me domine et vienne à souhait semer le chaos, pleine lune ou non. »
Elle le regardait d’un air grave, et, pour capter tout son attention, elle s’arrêta devant lui, lui prit les épaules des mains et, le regardant dans les yeux lui dit :
-« Ecoute-moi bien Aslan, tant que tu sera avec nous, tu ne fera pas d’autres victimes, je te le promet, dusse-je utiliser mon arc contre toi. Nous empêcherons la bête qui est en toi de te dévorer, tu la vaincra, j’en fait le serment. »
-« Difficile, toi-même Kyoko tout comme toi Aslan, pourtant druide, ne connaissez rien des vrais druides…
Sans se retourner, sans interrompre sa marche, Tsilat murmurait les dents serrées contre le bois de sa pipe.
-Ce dont souffre Aslan est bien plus courrant que vous ne le pensez. A vrai dire tous les druides éprouvent ces métamorphoses, je parles-la des vrais druides, de ceux qui ont reçu ce don de naissance.
-Ce don dont je parles c’est la lycanthropie, cette faculté de prendre la forme animale peut être dévastatrice en combat, mais le combat le plus dur, est celui du druide qui doit apprendre à maîtriser son corps et ses réactions.
Tu ne te séparera jamais du loup, de l’ours qui sont en toi, mais tu pourra les apprivoiser, ne tente pas de lutter contre eux, puisque tu ne peut pas t’en séparer, puisqu’ils font partie de toi, utilise les, leurs pouvoirs sont immenses a toi d’apprendre à t’en servir, le chemin sera long avant d’y arriver mais j’ai dans les plaines aux lacs brumeux, quelques frères qui pourrons t’aider, beaucoup de druides ont recours à nous et comme Kyoko, je te donne ma parole, Je t’aiderais à lutter contre cette partie de toi, mais jamais je ne la ferais disparaître, il suffira de trouver l’équilibre tu verra.
Sur ces paroles ils continuèrent leur chemin. Aslan , rassuré, avait pris de l’avance et imposait le rythme de marche d’un pas sur et véloce.
Prenant une grande respiration, Kyoko et Tsilat se regardèrent, échangèrent un sourire et accélérèrent le pas pour ne pas perdre de vue Ashlan qui déjà descendait en courrant dans la vallée.

Ils marchèrent plusieurs miles avant d’arriver au niveau de la rivière Lentha, ancien fleuve qui alimentait touts les lacs de la vallée et qui, de millénaires en millénaires avait été détournée par la nature, ne devenant maintenant qu’un paisible cours d’eau rafraîchissante pour le bétail des paysans du village que l’on distinquait au loin.

Non loin de la, dormant à l’ombre d’un arbre, une silhouette brillante attira leurs yeux, le soleil se réfléchissait dans l’armure d’un guerrier apparemment peu soucieux du danger éventuel qui pourrait arriver.

Se rapprochant de lui, notre trio l’apostropha, comme il ne bougeait pas ils décidèrent de se rapprocher.
Cet homme dormais sur le ventre, la tète tournée de coté, rien ne dépassait de son armure qui, du heaume au pieds, était aussi luisante qu’un miroir.
Du bout du bâton, Tsilat tenta de réveiller l’homme, le bâton heurta le heaume qui roula quelques centimètres sur l’herbe grasse.
-« Qui vous permet de toucher a mon armure ? »
Derrière eux un homme, vêtu seulement d’un pantalon de toile fine, une épée a la main approchait d’eux, le corps encore trempé de ses ablutions matinales.

Nos trois aventuriers s’écartaient de l’armure alors que ce curieux chevalier se rapprochait d’un regard sévère.
Tsilat prit alors la parole.
-« Excusez nous fier Soldat, nous étions simplement venus demander notre route a l’homme couché sous ce chêne, il s’est avéré qu’il s’agissait en fait de votre armure, curieuse confusion n’est-il pas ?
-Nous ne sommes en rien des voleurs mais simplement des voyageurs qui cherchent leur chemin vers l’est. »
L’homme les regarda d’un œil suspicieux et, rangeant son épée dans le fourreau qu’il gardait constamment accroché à sa ceinture, même lors de ses plus intimes aventures, ajouta :
-« Bien, considérons désormais, que l’incident est clos.
J’espère seulement que vous n’avez pas sali mon heaume tout neuf et tout beau.
Voilà seulement deux jours que je suis parti accomplir ma noble quête
Et ce voyage n’est périlleux pour l’instant que pour ma serviette.
En effet, si de monstre je n’ai point encore eu à occire,
C’est mon armure surtout que j’ai eu à salir.
Mon apparence, tout comme mon cœur doivent être immaculés.
Car pour ma douce et mon seigneur, je suis entièrement dévoué.
Et si par malheur dans la boue je dus par déséquilibre tomber.
Mon honneur ne peut être sauf si devant ma belle j’arrive tout barbouillé.
Car un jour viendra ou…. »
-« Et si nous mangions ? Le ciel est haut dans le ciel et mon vendre totalement vide, j’oserais presque dire que j’ai une faim de .. loup »
-« Tu as raison Ashlan, dirigeons-nous vers le village.
Bonne journée messire, je suis enchantée, ce fut un plaisir, sur ce nous nous retirons. »
Sans laisser, au combattant poète, le temps de répondre, ils s’en furent en direction du village le plus proche, afin de se restaurer, soulagée de ne pas avoir à entendre le récit de cet étrange aventurier qui promettait déjà d’être interminable.
-« C’est pas qu’il devenait lourd mais presque l’animal !! »
-« Bien dit Aslan, et bien joué aussi, une rime de plus et je m’en servais comme squelette de compagnie de ce poète d’opérette, il ne manquerait plus qu’il chante. »
-« C’est vrai que je comprends pourquoi on l’a envoyé faire une quête loin de chez lui, ça doit être assez agaçant d’entendre parler en rimes toute la journée, j’ai failli lui mettre une flèche au lyrisme moi. »
Ils n’eurent pas le temps de rire car de derrière eux, au loin, s’élevait une voix qui se rapprochait :
-« Attendez-moi nobles aventuriers
Mes quelques deniers je suis prêt à partager,
Afin de vous offrir à tous un frugal repas,
Si toutefois je puis m’accorder à votre pas
Ma famille n’étant pas dans le besoin,
J’ai reçu une bourse remplie d’or ce matin.
Et d’aventure si vous me le permettiez.
A vous restaurer, je vous inviterais
Acceptez s’il vous plait ma modeste requête
Manger seul sans pouvoir partager me debecte. »

Nos trois héros se regardèrent, et, chuchotants :
-« Vous avez entendu ce qu’il vient de dire, cela pourrait nous être utile, il suffit d’accepter son offre, nous aurons tout le temps de nous séparer de lui, qu’en pensez-vous ? »
-« Tu es ignoble Tsilat, une jeune femme, ne marcherait jamais dans telle combine, c’est très vulgaire… quoiqu’une guerrière, amazone de surcroît… je suis partante, il se propose de nous offrir à manger, je lui ferais payer aussi notre nuit, nos provisions et nos armes, dès demain il nous faudra nous équiper.
Et toi Ashlan qu’en penses-tu ? »
-« Vous êtes aussi profiteurs l’un que l’autre et ma sagesse de druide m’empêche d’accepter votre combine, je vous suis donc mais n’accepte pas pareille chose, ne comptez pas sur moi pour vous soutenir si jamais il découvre que vous comptiez profiter de sa générosité »

Arrivant à leurs niveaux, le joyeux guerrier les remercia en quelques rimes d’avoir attendu et les accompagna au village le plus proche, la ils prirent une table dans une grande auberge qui sentait la soupe, et après un repas qui n’eut rien de rapide ni de léger, Kyoko s’approcha du leur hôte.
-« Ainsi Arthur-Jean De Fiercastel vous êtes un paladin. Je suis impressionnée, quelle musculature, quelle sagesse et force au combat, vous devez être un vrai héros dans votre région n’est-il pas ? Reprenez un peu de cet excellent vin, n’est-il pas excellent ? Vous savez que vous me plaisez vous ? Et dire que mes amis et mois devons aller nous coucher maintenant, il fait froid et il sera nécessaire de trouver un bon coin ou nous ne mourrons pas gelés ou détroussées par des brigands, on dit que la ville est mal famée la nuit, pensez à ce que des malfaiteurs avines peuvent faire à une jeune demoiselle comme moi. Sur ce nous nous retirons brave Paladin. »
Apres avoir embrassé de front d’Arthur-Jean, Kyoko se leva et fit signe à ses compagnons de route d’en faire autant, au moment ou ils s’apprêtaient à passer la porte de l’auberge, Une voix les rappela
-« Je puis vous loger pour la nuit, il ne serait pas bon que le froid ou les brigands vous attaquent pendant la nuit, restez donc a mes cotés, buvons encore a notre rencontre. »
Ils le firent boire une bonne partie de la nuit puis, après l’avoir porté dans sa chambre, ils prirent chacun une chambre a l’auberge, et s’endormirent sur un lit confortable pour la première fois depuis leur départ.
Le lendemain matin, Arthur-jean se leva, il s’aperçut vite qu’il avait dormi avec son armure, la tète encore posée dans le vomit de bière et de soupe mélangées.
Apres avoir reprit quelque-peu ses esprits, il se leva, fit une toilette rapide, de son corps comme de son armure puis descendit prendre des nouvelles de ses invités.
Ceux ci étaient déjà levés et prêt au départ. Il se remémora alors la soirée et se rendit compte qu’il n’aurait peut- être pas du accepter tant de verres hier soir, cela lui aurait peut être permis de dormir à coté de la belle kyoko, du moins l’éspérait-il.
-« Déjà levé Baron ? » Lui lança cordialement Kyoko.
-« Comment savez vous que je suis baron belle enfant ? »
-« Vous parlez beaucoup dans votre sommeil »
-« Ah bon !? Vous trouvez ? Dommage que je ne parvienne pas a me rappeler la nuit que nous.. que j’ai passé »
Arthur, le sourire au lèvres, tentait de se remémorer la soirée, étais-ce ses souvenirs ou sa volonté qui lui rappelait les images de kyoko dormant à ses cotés.
-« mais vous semblez pourtant avoir oublié quelque chose d’important hier. Il semble que l’abus de bière vous fasse oublier que vous êtes un cœur pur, fidèle a votre Dieu comme a votre.. Dame. Heureusement que mes amis étaient la, un peu plus et nous commettions l’irréparable hier soir, qu’aurions nous alors pensé de la droiture et de la sagesse des paladins. »
Kyoko tout comme ses deux compères avait du mal a se retenir de rire et pour ne pas craquer ils sortirent hors de l’auberge, laissant le fier paladin qui tout a coup avait quelque peu perdu de sa fierté, régler ses comptes avec l’aubergiste.

Nos trois aventuriers s’écartaient de l’armure alors que ce curieux chevalier se rapprochait d’un regard sévère.
Tsilat prit alors la parole.
-« Excusez nous fier Soldat, nous étions simplement venus demander notre route a l’homme couché sous ce chêne, il s’est avéré qu’il s’agissait en fait de votre armure, curieuse confusion n’est-il pas ?
-Nous ne sommes en rien des voleurs mais simplement des voyageurs qui cherchent leur chemin vers l’est. »
L’homme les regarda d’un œil suspicieux et, rangeant son épée dans le fourreau qu’il gardait constamment accroché à sa ceinture, même lors de ses plus intimes aventures, ajouta :
-« Bien, considérons désormais, que l’incident est clos.
J’espère seulement que vous n’avez pas sali mon heaume tout neuf et tout beau.
Voilà seulement deux jours que je suis parti accomplir ma noble quête
Et ce voyage n’est périlleux pour l’instant que pour ma serviette.
En effet, si de monstre je n’ai point encore eu à occire,
C’est mon armure surtout que j’ai eu à salir.
Mon apparence, tout comme mon cœur doivent être immaculés.
Car pour ma douce et mon seigneur, je suis entièrement dévoué.
Et si par malheur dans la boue je dus par déséquilibre tomber.
Mon honneur ne peut être sauf si devant ma belle j’arrive tout barbouillé.
Car un jour viendra ou…. »
-« Et si nous mangions ? Le ciel est haut dans le ciel et mon vendre totalement vide, j’oserais presque dire que j’ai une faim de .. loup »
-« Tu as raison Ashlan, dirigeons-nous vers le village.
Bonne journée messire, je suis enchantée, ce fut un plaisir, sur ce nous nous retirons. »
Sans laisser, au combattant poète, le temps de répondre, ils s’en furent en direction du village le plus proche, afin de se restaurer, soulagée de ne pas avoir à entendre le récit de cet étrange aventurier qui promettait déjà d’être interminable.
-« C’est pas qu’il devenait lourd mais presque l’animal !! »
-« Bien dit Aslan, et bien joué aussi, une rime de plus et je m’en servais comme squelette de compagnie de ce poète d’opérette, il ne manquerait plus qu’il chante. »
-« C’est vrai que je comprends pourquoi on l’a envoyé faire une quête loin de chez lui, ça doit être assez agaçant d’entendre parler en rimes toute la journée, j’ai failli lui mettre une flèche au lyrisme moi. »
Ils n’eurent pas le temps de rire car de derrière eux, au loin, s’élevait une voix qui se rapprochait :
-« Attendez-moi nobles aventuriers
Mes quelques deniers je suis prêt à partager,
Afin de vous offrir à tous un frugal repas,
Si toutefois je puis m’accorder à votre pas
Ma famille n’étant pas dans le besoin,
J’ai reçu une bourse remplie d’or ce matin.
Et d’aventure si vous me le permettiez.
A vous restaurer, je vous inviterais
Acceptez s’il vous plait ma modeste requête
Manger seul sans pouvoir partager me debecte. »

Nos trois héros se regardèrent, et, chuchotants :
-« Vous avez entendu ce qu’il vient de dire, cela pourrait nous être utile, il suffit d’accepter son offre, nous aurons tout le temps de nous séparer de lui, qu’en pensez-vous ? »
-« Tu es ignoble Tsilat, une jeune femme, ne marcherait jamais dans telle combine, c’est très vulgaire… quoiqu’une guerrière, amazone de surcroît… je suis partante, il se propose de nous offrir à manger, je lui ferais payer aussi notre nuit, nos provisions et nos armes, dès demain il nous faudra nous équiper.
Et toi Ashlan qu’en penses-tu ? »
-« Vous êtes aussi profiteurs l’un que l’autre et ma sagesse de druide m’empêche d’accepter votre combine, je vous suis donc mais n’accepte pas pareille chose, ne comptez pas sur moi pour vous soutenir si jamais il découvre que vous comptiez profiter de sa générosité »

Arrivant à leurs niveaux, le joyeux guerrier les remercia en quelques rimes d’avoir attendu et les accompagna au village le plus proche, la ils prirent une table dans une grande auberge qui sentait la soupe, et après un repas qui n’eut rien de rapide ni de léger, Kyoko s’approcha du leur hôte.
-« Ainsi Arthur-Jean De Fiercastel vous êtes un paladin. Je suis impressionnée, quelle musculature, quelle sagesse et force au combat, vous devez être un vrai héros dans votre région n’est-il pas ? Reprenez un peu de cet excellent vin, n’est-il pas excellent ? Vous savez que vous me plaisez vous ? Et dire que mes amis et mois devons aller nous coucher maintenant, il fait froid et il sera nécessaire de trouver un bon coin ou nous ne mourrons pas gelés ou détroussées par des brigands, on dit que la ville est mal famée la nuit, pensez à ce que des malfaiteurs avines peuvent faire à une jeune demoiselle comme moi. Sur ce nous nous retirons brave Paladin. »
Apres avoir embrassé de front d’Arthur-Jean, Kyoko se leva et fit signe à ses compagnons de route d’en faire autant, au moment ou ils s’apprêtaient à passer la porte de l’auberge, Une voix les rappela
-« Je puis vous loger pour la nuit, il ne serait pas bon que le froid ou les brigands vous attaquent pendant la nuit, restez donc a mes cotés, buvons encore a notre rencontre. »
Ils le firent boire une bonne partie de la nuit puis, après l’avoir porté dans sa chambre, ils prirent chacun une chambre a l’auberge, et s’endormirent sur un lit confortable pour la première fois depuis leur départ.

Le lendemain matin, Arthur-jean se leva, il s’aperçut vite qu’il avait dormi avec son armure, la tète encore posée dans le vomit de bière et de soupe mélangées.
Apres avoir reprit quelque-peu ses esprits, il se leva, fit une toilette rapide, de son corps comme de son armure puis descendit prendre des nouvelles de ses invités.
Ceux ci étaient déjà levés et prêt au départ. Il se remémora alors la soirée et se rendit compte qu’il n’aurait peut- être pas du accepter tant de verres hier soir, cela lui aurait peut être permis de dormir à coté de la belle kyoko, du moins l’éspérait-il.
-« Déjà levé Baron ? » Lui lança cordialement Kyoko.
-« Comment savez vous que je suis baron belle enfant ? »
-« Vous parlez beaucoup dans votre sommeil »
-« Ah bon !? Vous trouvez ? Dommage que je ne parvienne pas a me rappeler la nuit que nous.. que j’ai passé »
Arthur, le sourire au lèvres, tentait de se remémorer la soirée, étais-ce ses souvenirs ou sa volonté qui lui rappelait les images de kyoko dormant à ses cotés.
-« mais vous semblez pourtant avoir oublié quelque chose d’important hier. Il semble que l’abus de bière vous fasse oublier que vous êtes un cœur pur, fidèle a votre Dieu comme a votre.. Dame. Heureusement que mes amis étaient la, un peu plus et nous commettions l’irréparable hier soir, qu’aurions nous alors pensé de la droiture et de la sagesse des paladins. »
Kyoko tout comme ses deux compères avait du mal a se retenir de rire et pour ne pas craquer ils sortirent hors de l’auberge, laissant le fier paladin qui tout a coup avait quelque peu perdu de sa fierté, régler ses comptes avec l’aubergiste.


Alanys se taisait, elle n'osait pas répondre, toutes les plus éminentes paires d'yeux du temple et de ses alentours étaient posées sur elle à ce moment la.
"-Ne m'obligez pas a reposer ma question jeune imprudente"
Alanys rougissait a vue d'oeil, elle sentait sa gorge se nouer, une chaleur étouffante lui montait a la tête.
"- Oui.. oui c'est bien moi qui ait ouvert la porte a cet homme, il était à bout de souffle, presque mourrant, j'ai d'abord cru qu'il était un de vos élèves, harassé par un long voyage, mais il semblait aussi terrifié, c'est pourquoi je lui ait offert l'asile quelques jours afin qu'il reprenne des forces, il allait justement partir aujourd'hui, n'ayant pas envie m'as t'il dit de me causer plus d'ennuis."
"-Puisqu'il est entré sans ma permission , il ne sortira que sous mon ordre, qu'on le fasse amener devant moi sur le champ."
Les anciennes cellules de pénitents, situés au sous sol du sanctuaire furent fouillées d'après les indications d'Alanys. Ces cellules étaient abandonnées depuis des lustres car la crainte de la fureur du maitre des lieux suffisait à elle seule à dissuader les élèves et magiciens de passage de tenter quelques mésactions au sein du temple.
L'homme fut ammené au saint des saints dans l'antre de Laom'mah, cet homme un genoux posé a terre, était entièrement vétu de noir, il était d'une maigreur et d'une paleur maladive, ce teint vitreu et cadavérique cachait mal son grand age.
-"Ainsi vous ètes pratiquant de la magie pure, celle des fous et des nécrophiles."
-"Je suis en effet nécromancien, mon poste était maitre des arcanes, et professeur a l'ecole de Nar al Hacht, nous vivions prospères, coupés du monde dans notre sanctuaire différant seulement du votre par la nature de l'énergie qui le parcourait en tout points. Voila des millénaires que nous vivions en paix, en accord avec nous même et avec notre culte, formants moultes jeunes nécromanciens dans les arts du combat.
Mais la nature n'en as pas voulu ainsi, elle as repris ses droits sur notre sanctuaire et sur les villages alentours, plusieurs des notres, mes élèves, mes frères, mes fils, périrent sous les chatiments excercés par les villageois nous rendant responsable des désastres.
Mais vous les savez aussi bien que moi, vous qui maniez l'âme même de la nature, qu'elle possède sa propre volonté, une volonté qu'on ne peut pas a tout-coups soumettre ou asservir.
Chassé de ma terre natale, je suis un des derniers survivants de ce massacre et je m'en suis remis a votre élève qui m'as secouru et nourri pendant ces quelques jours.
Ne la rendez pas responsable, j'étais a vrai dire dans un piteux état quand elle m'a en secret recueilli, je lui dois la vie."

Le visage de Laom'mah se contracta en une moue sévère, et, après avoir écouté son improbable visiteur, ajouta:
"-Ainsi vous venez vous réfugier dans mes murs en lache, vous corrompez une de nos élèves et vous cachez des votres mais aussi de moi même, pensez vous qu'un nécrophile, n'ayant pour seul amis que ses golems, squelettes ou autres monstres ressuscites, combattant de surcroit ait sa place dans un sanctuaire voué à la pureté et à l'équilibre sous toutes ses formes comme le notre?
Vous dites représenter ce qu'il reste de la plus haute autorité de feu l'école Nar al Hacht? Quel est votre nom?"
-"Mon nom n'as plus d'importance car, détaché de ma fonction il n'as plus aucun sens, voila des lustres que personne ne m'as appelé autrement que par l'apellation que mon role, au sein d'une communauté, me donnait.
Maintenant que je ne suis plus qu'un Maitre sans élèves, qu'un fléau sans victimes, qu'un cultivateur sans terres, je n'ai plus besoin de nom, je ne suis qu'un nécromant vagabon, sur la fin de sa vie, et désireux de mourrir de vieillesse, plutot que de maladie.
C'est cette volonté qui m'as poussé a me réfugier dans vos murs afin d'y trouver chaleur et nourriture et de cela je demande votre pardon, après quoi je me retirerais."
-"Je ne puis infliger de punition a un vieillard de votre éspèce, cependant je vais vous demander, pardon, vous ordonner de quitter mon temple et ses terres sur le champs, sachez que je ne serait pas tant indulgent si l'on vous retrouve trainant dans les environs, perturbant mes élèves, les poussant a commettre un crime apparenté a de la trahison."

Le vieil homme se releva tant bien que mal, et, s'appuyant sur son baton de bois, marcha lentement vers la lourde porte rouge embrumée puis sorti.

Laom'mah se tourna vers sa jeune élève.
-"Elève Alanys, nous avons a nous réunir pour discuter de votre cas, vous nous attendrez dans la pièce des isolements derrière cette porte."

Sur ce, le conseil se leva en silence, ne laissant entendre que le frottement des chaises sur le carrelage de marbre gris puis sorti par une porté dérobée sous deux rideaux représentant une scene de pèche dans les lacs voisins.
Alanys, flanquée de deux domestiques, fut conduite dans la petite sale d'isolement, une sale exiguë contenant seulement une chaise et une table sur laquelle était posée un tas de parchemins usés, reliques de l'ancien ouvrage destiné aux jeunes élèves, en vue d'apprendre le réglement et les eus et coutumes du sanctuaire.
Elle s'attabla, et entama la lecture du réglement au chapitre -Fautes, Punitions, chatiments, certainement la partie la plus usée de cet ouvrage, par les multiples lectures qu'il eut a subir dans cette salle.
Plus tard dans la soirée, un domestique passa lui apporter sur un plateau de bois un peu de riz cultivé dans les collines du nord et une cruche d'eau pure

Trois jours passèrent.
Comme tout les matins cette saison, les brumes avaient laissé place a l'épais brouillard et les steppes étaient recouvertes de neige, accumulées sur le sol devenu dur, tant et si bien qu'il devenait difficile de distinguer le sol de la surface gelée sur plusieurs centimètres d’épaisseurs des grands lacs, il n’est pas rare d’ailleur qu’a la fin de leurs périples, les voyageurs chanceux se rendent comptes qu’ils ont traversés des lacs pendant plusieurs jours, les autres s’en rendant comptes au moment ou les feu les avalent s’ils ont la bonne idée de faire un feu pour la nuit..En cette saison froide, les Gyoups, ces mammifères bovins a poils longs avaient déjà migré vers les terres plus chaudes du sud, ne laissant a nos aventuriers qu’un faible choix de proies en cas de manque de vivres


Ashlan, qui marchait en tète arrivait a peine a contenir ses membres qui tremblaient, le déséquilibrant a chaque pas.

Kyoko, derrière lui, ressentait elle aussi les morsures des vents gelés mais semblait n'en pas tenir rigueur, elle marchait toujours, droite, fière comme les sont les amazones, avait l'air de n'etre par rien perturbable.

Arthur-Jean et Tsilat fermaient la marche, l’un bien au chaud au fond de son armure doublée d‘une cotte de maille, elle même sur une sous-armure de cuir confortable, l’autre a l’aise, entouré d’une armure magique faite de cette magie pure et d’os de gibier rencontrés en chemin, cette armure magique tournoyait autour de lui de façon gracieuse, l’enveloppant d’une aura de chaleur, et, le soir venu, tous aimaient a se rapprocher de lui pour proteger un peu e cette chaleur bien que le contact avec était dangereux car les os, tantots lourds tantots pointus, tournoyant de la sorte, étaient non-seulement un moyen efficace de se réchauffer, mais aussi un moyen redoutable de se proteger des assauts en combat et de blesser ses adversaires les assomants ou les tailaants avec ces pointes acérées.


Souain, Ashlan s’aretta, il se retourna lentement et regarda ses compagnons les yeux pleins de peur.

Tout a coup… ils purent tous entendre un énorme craquement, semblable ca celui que produit une muraille qui se romp.

De grandes fissures se mirent a courir sous la couche de neiges telles des courses de serpents qui ramperaient , furtifs, a la vitesse d’un oiseau.
Puis ce fut le début de violentes et breves secousses, le sol semblait en colère et d’un coup engloutit Ashlan qui siparu, avalé par les flots du lac sur lequel ils avaient parcouru déjà plusieurs miles

Nos trois autres aventuries se précipitèrent aux abords de la fosse, mais rien ne remontait….



Ils attendirent… tentant en vain de tater la fosse a l’aide de la lance de Kyoko.

Une minute passa…


Toujours rien…


Deux minutes…

Toujours rien…

Tous se regardèrent et commencèrent a perdre espoir quand tout a coup Kyoko senti quelque chose qui agrippait sa lance.. c’était Ashlan qui remontait, il avait du, afin de pouvoir revenir a la surface, se séparer e tout ce qu l’attirait au font, et le voilà qui remontait presque nu, frigorifié, n’ayant gardé que ses vètements les plus fins et son bâton de druide, symbole de son appartenance à cette communauté.

Frigorifié, terrorisé, il était complètement tétanisé et, l’ayant enveloppé de peaux, Arthur-Jean le chargea sur ses épaules et ils continuèrent leurs routes vers l’est, content d’apercevoir de la végétation non loin, signe qu’ils sortiraient bientôt e ce piège de glace car Ashlan alourdissait considérablement les appuis d’Arthur-Jean, rendant donc ses déplacements plus risqués car la glace menacait de se rompre a nouveau a tout moment.
Plus tard dans la soirée ils appercurent une hutte et usèrent leurs dernières forces pour l’atteindre afin de demander une place autour du feu a ce mystérieux voyageur.
Cet homme, fils es steppes gelées posséait une musculature impressionnante, le crane rasé, il ne laissait pousser qu’un toupet, objet de sa fierté personelle. Son corps, a demi nu, semblait insensible au froid et était parcouri e tatouages guerriers et de cicatrices.
Son aspect général n’inspirait pas la confiance, mais son acceuil chaleureux et son sourri guilleret en firent tout de suite un hote sympathique.

-« Mon nom est Gaarogh Kanefer et je suis guerrier barbare berseker. Nous sommes des guerriers entrainés au maniement d’une arme lourde, efficace, capable de fendre un gyoup d’un seul coup, et par conséquent, nous ne dépensons pas notre énergie ni notre liberté de mouvement en portant une armure.
Lors d’un combat, il importe pour nous d’assener le premier coup, car rares son ceux qui se relèvent apres un coup de hache. »

-« Ainsi votre peuple résiste au froid naturellement, et votre aisaince et rapidité a vous déplacer malgré ce vent engourdisant sont impressionnant.
Remarqua Tsilat
-Nous nous dirigerons vers l’est demain, il faudra partir de bon heure et si vous le permetez, je vais me retirer
Regarant ses compagnons il ajouta :
-vous devriez en faire de même, profitez de ce someil plus sur pour regagner vos forces perdues ces dernières semaines »

-« Les barbares comme moi se couchent tôt, il y as asseze de place dans ma hutte, ne restez pas près du feu venez tous partager la chaleur, nous partirons ensemble et je suis prêt a vous accompagner demain, car je dois rencontrer une sommité d’un temple de magie situé plus a l’est et , pour tout vous dire je suis un peu perdu et la solitude me lasse.


Ils s’endormirent alors que la nuit n’était pas encore tombée, regagnant seconde après seconde leurs force, en vue d’un périble enneigé qui semblait toucher a sa fin.

Le lendemain matin, ils partirent en direction des terres du sanctuaire de Lyn-neth, et ? âpres un long et pénible voyage arrivèrent a la grande porte du Temple ? qui, même en hivers, ne perdait ni de sa majesté, ni de son charme, et malgré les rigueurs dues a la saison, on pouvait encore trouver de l’eau sous toutes ses formes possibles, entourant le semble, c’est ainsi que les mares bouillonnantes, extrêmement appréciées par les visiteurs, se trouvaient entourées de glace et de neige mais continuaient a bouillir de façon magique.
Apres qu’ils eurent frappé à maintes reprises sur le bois lourd de la porte, un jeune étudiant vint leur ouvrir.

Le barbare prit la parole.
-"nous désirons parler au maître de ces lieux, tous avons fait la route en semble mais voulons le voire chacun pour des raisons différentes."

Le page un peu inquiet disparu derrière un rideau et âpres une heure d'attente réapparut leur demandant de le suivre.

Ils arrivèrent devant la grande porte en bois rouge entourée de brume naturelle et entrèrent dans les appartements du patriarche Laom'mah, il se tenait debout au milieu de la pièce, à ses pieds gisait ce dont'il restait d'un maître nécromancien, le visage recouvert par la manche d'Alanys qui avait tenté de le relever une dernière fois.
Son agonie avait duré des heures, la vieillesse, la fatigue et l’usure du voyage avait eu raison des dernières particules d’énergie qui l’habitait, il appartenait maintenant au monde des morts, il rejoignait ainsi ses serviteurs pour d’éternelles retrouvailles.

Tsilat entra et sans prêter attention a Laom’mah se dirigea vers le corps de son maître, il le prit dans ses bras, et tandis qu’un garde le relevait, deux autres posèrent le corps dans un grand drape et l’emmenèrent au bord du petit lac de l’ouest, sur le ponton des disparus.
Le ponton des disparus était le cimetière de Lyn-neth, la étaient déposés les corps qui allaient être plongés dans le lac, pour ne jamais remonter, les propriétés acides de l’eau de ce lac, alimenté par une sortie de lave et de gaz souterraine le feront disparaître en quelques heures.
Tsilat le pria toute la nuit et au petit matin le corps glissa lentement sur l’eau pour couler doucement ne laissant que quelques bulles a la surface de l’eau.
Désormais le grand maître était parti, Tsilat resterais a tout jamais seul, et de celui qui l’avait fait tel qu’il est il n’apprendrais plus jamais rien.

Les réunions devant le Laom’mah étaient souvent fastidieuses, ainsi, nos aventuriers ne se privèrent pas d’employer un langage concis, franc et direct. Mais tous étaient venus pour rien, car personne ici ne pouvait satisfaire leurs demandes, seul Tsilat avait revu son maître, malheureusement en arrivant trop tard.

Cette même nuit, Alanys avait eu le temps de faire connaissance avec nos joyeux compagnons, et bien que l’ambiance ne soit pas au beau fixe, tous réussirent a sympathiser, et Laom’mah ne vit aucun inconvénient a « autoriser » Alanys a effectuer un « voyage de formation » destiné a apprendre a maîtriser le puissance de l’eau lors d’une situation de combat réelle.

Cette nuit la fut agitée et si Tsilat était absente.. tous ne portaient pas encore le deuil.
Tous se retrouvèrent dans une Taverne afin de mieux faire connaissance, et déjà, Alanys s’intégrait au groupe, n’étant pas timide de nature elle pouvais dès les premières minutes et gènes passées, parler avec aisance avec un inconnu, elle qui risquait de partager plusieurs moins avec cette petite troupe, commençait dès lors a nouer des liens qu’elle espérait durables et solides comme ceux de l’amitié.


-« Aubergiste, va t’en vite et remplis donc ma chope
avant que de mon épée , un grand coup tu écope
Et si ta bière et bonne et ton met parfumé,
de mes jolies pièces d’or tu va bénéficier,

Nourris donc les amis qui partagent ma table,
Sers-les abondamment et nous serons aimables,
Car ce soir, nous voulons profiter de la chance
D’une ne nuit de festin, pour se remplir la panse.

Et lorsque tous repus, ivres morts ou gavés,
Ta cave et tes réserves, nous aurons consommé,
Appelle donc alors quelques musiciens,
Et de danse et de chant, nous serons baladins

Il faudra malgré tout que la fête se termine,
Que demain nous partions, avec une bonne mine
Installe-nous alors, dans tes meilleures chambres.
Car les nuits sont bien longues en ce mois de décembre »


-« Oué c’est-ca ramène donc a manger et a boire, il nous faut ripailler », rajouta Gaarogh

« Il a raison ! » lança Alanys, puis, chuchotant a l’oreille de kyoko :

« -Il Parle toujours comme ca ou il veut faire son intéressant devant les dames ? »

« -IL parle toujours comme ca, et je te fais manger ton sceptre si je t'entends encore dire du mal de lui » Répondit Kyoko fermement, pointant une flèche en direction d’Alanys

-« Oui, tu as raison, sa bourse pourrait nous être utile » répondit Alanys en riant, tentant de détendre l’atmosphère

Kyoko ne semblait pas réagir, elle semblait préoccupée par l’atmosphère de cette auberge, sentant quelque chose d’étrange venir, comme si une intuition lui soufflait a l’oreille d’être méfiante.

Tous s’accordèrent a dire que la nourriture était bonne et le vin bien tiré, et une fois repus, peu d’entre eux ont trouvé le courage de se lever pour aller danser, la fête, avortée, s’est terminée par un sommeil, chacun profitant , une fois n’est pas coutume, d’un lit douillet pour une nuit dont le réveil promettait être difficile.


Kyoko ne dormais pas, elle sentait qu’un danger planait sur cette auberge, , resserrant la sangle qui fixait son carquois a son mollet elle écoutait le bruit de la nuit, le vent soufflait dans les arbres nus et la faune, endormie, laissait la nature s’exprimer pleinement.
En écoutant plus lentement elle entendit un bruit sourd mais léger, ou parvenais a peine a l’entendre mais ce bruit était celui d’un marcheur, désormais elle en était sure, quelqu’un se déplaçait en direction de leurs chambres, et il ne voulais pas se faire repérer.

Apres avoir ouvert sa fenêtre elle monta sur le toit, et se déplaçant légèrement, elle rejoignit ce qui correspondait au centre de la bâtisse, elle eut le temps de voit quelqu’un se faufiler par une ouverture provoquée par la neige, qui avait fait écroulé une petite poutre et quelques tuiles.
,accélérant le pas elle descendit par la même ouverture et suivi discrètement cette ombre jusqu’à la porte de leurs chambre, avant que cette ombre ne pose se main sur une la poignée de la porte du havre de sommeil de Arthur-Jean, Kyoko avait décoché une flèche qui était venue se planter dans la porte, emportant avec elle la manche de cette mystérieuse ombre qui se retrouvait immobilisée.

-« Qui est tu et que nous veux-tu ? » dit Kyoko

-« Parlez donc moins fort, je ne suis pas venue la pour vous tuer , ni même encore vous voler mais pour vous prévenir, je dois vous emmener avec moi tout de suite, et cela dans le plus grand secret. »

-« Qu’est ce qui me fait croire que vous dites vrai ? Vous ne vous êtes pas présenté, j’attend... »
-
« Ceci vous rassurera peut-être, quant aux présentations, nous aurons le temps de les faire en route, maintenant allons réveiller vos compagnons et partons »

Kyoko ouvrit la lettre la déplia et la lut ;





Chers compagnons

Je viens d’apprendre de terribles nouvelles et vous devez me rejoindre, la vie de toute personne humaine en dépend.

Je vous envoie cette guerrière, c’est une messagère assassine, elle peut se faufiler de partout et maîtrise le combat, nous devons partir sans bruit car personne ne dois savoir ce que je sais et l’endroit ou nous allons, il ne faut pas que l’on se rende compte de notre départ, si quelqu’un venait a nous suivre ou nous chercher cela pourrais provoquer une immense catastrophe.. suivez cette guide qui vous conduira jusqu’à moi, j’ai emprunté sept chevaux, je vous attend. Je me répète mais je vous demande de venir, nous sommes les seuls capables d’enrayer la malédiction car tous nous avons le coeur pur et l’esprit combatif, et surtout, je ne pourrais pas partager mon secret avec d’autres combattant que vous mes amis, car si la population venait a découvrir l’existence et la nature des obstacles que nous allons franchir ensemble, nous aurions une démonstration de panique et un mouvement incontrôlé et incontrôlable de bonnes volontés ou de croisades perdues qui mèneraient notre quête a sa perte.

Amicalement et impatiemment
Tsilat



Une fois tous réveillés et prêts au départ, ayant revêtus leurs tenue de combat, ils suivirent l’étrange assassine, non sans crainte, tous prêt a répondre en cas d’attaque et partirent dans la brume rejoindre Tsilat qui les attendait, entouré de chevaux.

Tsilat n’avait pas l’air confiant, il ne répondis pas a leurs questions et se contenta de dire :
-« Partons vite, il ne faut pas que quelqu’un nous voit, une fois arrivé la bas nous serons en sécurité mais pour combien de temps encore, le fléau approche, il va nous falloir le combattre.

Il fit claquer les rennes de sa monture et parti au galop suivi par ses compagnons et cette étrange équipière aux cheveux noirs et courts et aux griffes acérées.



Bisous a tous et a bientot
Fedreya
excellent,j'ai lu beaucoup de fanfic sur le monde de diablo et la tienne est consistante ! tu as une belle façon d'écrire,c'est prenant et j'ai hâte de connaitre la suite
Salut Fedreya, enfin de retour. Bonne idée, on peut tout lire en suite. Donne-nous une p'tite suite!!! Juste un avant goût de la fin que tu aurais pensé. Ce que tu as commencé ne peut se terminer ainsi. Une toute petite finale. Au plaisir de revoir et de te lire. A+
arf désolé d'avoir mal editer copier/coller mon texte mais vu l'heure qu'il était j'ai des conséquences atténuantes
sinon je n'ai pas encore le temps d'écrire la suite et a l'origine l'histoire se terminait la et leur départ serait conté dans vas aventures personelles face a andarielle et ses copains de lycée.

enfin bon pour les puristes il reste la fonction rechercher "aagroth" pour les chroniques sans erreur de copier coller
graa je savais que j'airais du me relire.. saleté de auphysse micraucoft ouindauze pour ne citer personne

bisous a tous
Smile
Une petite merveille....
Et moi qui attendait encore, sur le bout de ma chaise (usée... ), la suite de l'histoire.
Je l'ai relu en fait et j'ai encore adoré. La suite est.... 'Une fois la chevauchée terminée, ils se sont tous retrouvés.....

Tu as bien fait de remonter le post, une petite note nostalgique que j'ai bien aimé. Reviens nous Fedreya, disons une bonne dizaine d'années plus tard dans l'épopée. A savoir que sont devenus nos héros. a+
a savoir qu'aagroth n'avait rien avoir avec le nom de cabal au depart... d'ailleurs je ne le connaissait pas.

ca ne t'a pas mis la puce a l'oreille quand tu as vu la date des premiers posts?

en fait cette histoire était une thérapie personnelle a l'epoque donc je doute fort que le courage me reprendra sur D2 -d'ailleurs je n'ai jamais joué autrement que solo a ce jeu tiens et j'ai toujours ma version 1.00

edit: bisous shady mah, un vieux nom que je connais
je vous remet en situation a l'epoque c'etait une mini histoire avec une suite qui arrivait toutes les semaines environ. ce post est l'ensemble de l'histoire, qui s'est arretée il y a deux ans et il n'y aura pas de suite sauf si vous la faites vous .

J'avais meme fait des illustrations de tout les persos que je ne retrouve pas :/
Thumbs up
Dommage
Dommage que tu ne puisses continuer à nous écrire la suite des héros que nous avions suivis dans leur aventure . Il n'y a que toi qui puisse connaître la suite de leur aventure. Disons que c'est comme un excellent livre que nous avions lu et qu'il n'y ait pas de continuité .
C'est déjà bien d'avoir pensé à remonter le post. Surtout que ça m'a permis de regarder les autres 'posts' et d'y reconnaître certains anciens.

Je reprendrais peut-être Diablo dans quelques temps. Salut Fedreya et à la prochaine.
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