[Broc] Amarhante

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Soirée 2
Nous discutâmes de tout et de rien. Armand me dévorait du regard, et cela me mit très mal à l’aise. Un domestique vint nous chercher pour le dîner.

Madame Mac Harcourt suivit d’autres adultes se mêlèrent à nous. La table était richement dressée. Blanche s’était surpassée. L’hôtesse me sourit satisfaite certainement de ma transformation. Mes deux voisins étaient des amis de l’oncle d’Armand. Ils me prêchaient les saintes paroles, et je faisais semblant d’écouter. Je lançais des regards tout autour de moi. J’observais tout ce monde. Armand me regardait parfois, je lui souriais.

Deux hommes discutaient avec Léonie, je ne parvenais pas à entendre tellement les deux grenouilles de bénitier jacassaient. Un des deux portaient un blason, je reconnus celui-ci, c’était celui du Roy. Cela m’intriguait. Je fis honneur au repas de Blanche. Poularde, navets, faisan en pâté. On ne se refusait rien. Je goûtais même au vin. Dès que mon verre était vide, un serviteur me le remplissait. J’aimais ce breuvage. Je me détendais un peu.

Dame Léonie se leva de table et prit la parole.

- Cette petite réunion est en honneur de mon fils Armand Mac Harcourt. Je suis fière de lui. Il va devenir Paladin. Je porte un toast à sa réussite et à notre sainte Eglise !

Tous les invités portèrent leur verre à leurs lèvres, je fis de même.

Le jeune prit la parole à son tour.

- Je vous remercie mère. Je mets mon épée au service de l’Eglise. Je voudrais que nous buvions aussi à la réussite de mes amis !

Les garçons se levèrent. Les adultes les regardaient fiers de leur progéniture. Armand me fit signe de me lever à mon tour. J’avais les joues en feu par le vin.

- Amarhante ?

Je me levais doucement. Je sentais les yeux des invités pointés sur moi. L’homme au blason me regarda fixement quand il avait entendu mon prénom. Les invités trinquèrent de nouveau à notre réussite. Je me rassis aussi vite.

Je vis l’homme parlait à son hôte en lançant des regards vers moi. Je ne comprenais rien. Mes deux voisins me félicitèrent. Je les remerciais. Je pris de l’eau pour me redonner une contenance, j’avais chaud, et les bouffées de chaleur ne voulaient pas s’interrompre. J’avais trop bu, et j’étais irritée des regards persistants !

S’il a quelque chose à me dire qu’il vienne me le dire non de non ! Ma tête me tournait à présent. On nous servit des déserts : toutes sortes de tartes ! Je comprenais pourquoi mes deux voisins avaient de l’embonpoint. C’était la tournée des grands ducs pour ces deux crapauds de bénitier.

Les hommes se levèrent et allèrent dans le petit salon. La gente féminine applaudit à l’entrée du ménestrel, et il commença son chant de rossignol. Je quittais ma place discrètement, je voulais partir dans ma chambre dormir. La nuit était tombée. Léonie me suivit du regard et se leva à son tour. Elle me guida jusqu’à la sortie et me dit :

- Tu as attiré l’attention sur toi Amarhante.

Je ne comprenais pas, mon esprit était dans un total brouillard.

- Vas dormir, demain nous avons à parler.
je viens de tomber sur le post et jai tout lu dun coup

cest vraiment tres bien, avec les descriptions jentre bien dans le personnage, moi et mon imagination fertile

c encore mieu que les teleromans a leau de rose a la télé

non vraiment c super bien continue Amahrante
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S'il te frappe sur la joue gauche présente lui la joue droite, et s'il te frappe sur la joue droite fou lui ta 2H dans la geule

<Naemiya Anjali, Animiste 50><Hib/Ys>< patapé >
Lendemain de fête
Ma tête me faisait mal. Je me suis réveillée très tôt. La robe gisait au sol, je ne sais même pas comment j’avais fait pour parvenir à ma chambre. Blanche était là à mon réveil, elle me souriait.

- Tu te fiches de moi ?

- Non, je vois juste que tu as vécu dans une auberge mais que tu as pas la descente facile !

Malgré mon mal de tête, un sourire naquit.

Je m’habillais à la hâte. Je devais aller chercher mon armure. Blanche me questionnait du regard, mais lorsque j’allais lui raconter, quelqu’un frappa à notre porte.

C’était la bonne de Léonie Mac Harcourt.

- Madame vous fait demander demoiselle.

J’allais prendre la robe et les accessoires, elle s’exécuta à ma place. Elle les prit et elle me dit :

- Je vais nettoyer la robe, je vous la rapporterai !

Je fis un salut de la tête à Blanche et je descendis en me demandant ce qui allait m’arriver encore.

La porte était ouverte, je m’introduisis dans la pièce. Un bouquet de fleurs sauvages embaumait le lieu. Léonie m’attendait. Elle portait une robe de velours rouge. Un chignon haut orné de fleurs finissait sa parure. Elle était fraîche pour quelqu’un qui avait passé la soirée à recevoir, j’étais bien fripée et fanée moi !

- Amarhante, assis-toi, veux-tu !

Je me mis sur un tabouret de bois précieux finement ciselé.

- Hier soir, j’ai eu une conversation à ton sujet avec messire AVOYE.

Je me remémorais la tête de l’homme. Je l’avais pas mal dévisagé en effet.

- Je lui ai raconté que tu souhaitais rejoindre les forces de l’église. Figures-toi qu’il m’a dit quelque chose d’étrange.

- Ah ?

Elle se mit devant moi.

- Il a dit que tu ressemblais trait pour trait à un homme qui est à la garde royale.

Je tentais de garder mon calme devant son regard pénétrant.

- Je lui ai dit que c’était impossible ! Mais figures-toi qu’il va amener ce garde ici !

La panique s’empara de moi. J’avais envie d’hurler !

- Je ne peux pas madame…Il faut que j’aille chercher mon armure. J’ai promis !

Elle se mit à rire.

- Enfin Amarhante, tu n’as rien à craindre, il dira qu’il ne te connaît pas.

Elle pointa son doigt vers moi comme une accusatrice.

- Je sais très bien que toi et Blanche vous n’êtes pas de la même famille.

Elle me cloua sur place.

- Je me suis renseignée : son mari est devenu prisonnier, il a fini ses jours dans les mines de Tepok. On nuit à l’église, l’église punit ! N’oublie jamais ça !

J’avais un mal à la tête, j’avais l’impression que quelqu’un me la serrait fort si fort.

Elle s’asseyait près de moi, et elle me prit la main. Je voulus la retirer mais elle avait une sacrée poigne la bougresse !

- Je suis bien contente de t’avoir avoué que je savais. Blanche n’en saura rien pour l’instant. J’avais besoin d’avoir un pouvoir sur toi et je l’ai à présent.

Elle m’avouait que j’étais à sa merci, j’avais tout vu !

- Tu vas être présentée à ton père, il ne te reconnaîtra pas. Tu sais pourquoi ?

Je fis non de la tête, je ne cherchais plus à comprendre.

- Il serait honteux que les gens qu’il côtoie sachent qu’il a laissait sa fille unique à la charge d’une femme d’auberge ! Il serait mal placé vu qu’il souhaite monter les échelons.
haaaaaaan papa va revienduuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

moi je le dis, c mieu que les téléromans
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S'il te frappe sur la joue gauche présente lui la joue droite, et s'il te frappe sur la joue droite fou lui ta 2H dans la geule

<Naemiya Anjali, Animiste 50><Hib/Ys>< patapé >
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Preske
la vie est une longue tartine de merde tous les jours il faut en manger un bout.

Des fois y a plus de merde des fois y a plus de pain.
<vomit>
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