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Thealin avait ouvert son grimoire en présence de Doharcyn le barde, qui lisait à coté les parchemins et livres qu'elle lui avait prêté. Elle griffonna ces quelques lignes avant de l'écouter avec attention.
Beaucoups d'événements se sont succédés depuis la dernière fois... J'espère pouvoir m'en rappeler avant qu'il ne soit trop tard, avant que l'oublie ne fasse le grand vide à mon grand désarroi.
L'ambassade se rénove petit à petit. Les meubles remplacés, les murs calcinés blanchi. D'après, Dame Moera qui a fait des recherches à la bibliothèque, l'inscription serait d'origine latine ce qui confirme mes soupçons...
Moera, toute à son repos en la bibliothèque où Dame Thealin avait eu la pitié de l'accueillir, eut assez rapidement écho de la nouvelle, ainsi que de ces quatre lettres noires peintes au mur ... grâce à quelques indiscrétions de quelques gens sur les lieux avant qu'il ne soit fermé aux anodins en raison de l'enquête. Elles se doutait que le cercle de sapience ne tarderait à être sollicité pour tenter d'éclairer cette inscription et ses raisons ...
NEGO, en lettre latines, ... sa connaissance du latin était lointaine , en son enfance où la culture romaine était côtoyée journellement, et il lui semblait que ces lettres y formaient un mot ... dont elle ne se souvenait pas ...
Elle se précipita dans les rayonnage à la recherche d'un dictionnaire de latin et chercha ...
NEGO, Nego, nego ... ah voila :
" nego, are, avi, atum : - intr. et tr. - dire non, nier, refuser, ne pas vouloir. "
... Donc Nego; je refuse, je ne veux, je nie ... mais quoi ? et pourquoi ?
... et surtout qui ???
Moera resta plongée dans ses pensées , les yeux rivés sur la page comme si elle pouvait lui apporter la réponse au milieu des lettres calligraphiée avec soins. ... Elle regrettait le temps où elle faisait partie du cercle où d'autres auraient pu donner écho à ses réflexions et s'apporter mutuellement réponses.
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Moera ar Ker Is
La Sang Mélée
Chasseurs de Rêves
Le Lieutenant Athaedis est venu sur les lieux constater les faits. Il a cru bon d'emmener un suspect dans cette affaire.... Tuonetar... Cette sorcière est venu rire de notre malheur. J'ai fait comprendre au Lieutenant qu'elle en était incapable car dans le cas contraire, elle n'aurait pas attendu si longtemps. Sa présence n'étant plus sollicité, j'avais eu la politesse de lui proposer de quitter dignement les lieux de l'enquête. Malheureusement pour elle, elle s'est entêtée. Donnegann fut moins diplomate et ordonna au gardien de la mener promptement vers la sortie. L'affaire a suivis son cours. Voici une copie du rapport de Sire Yvain que Donnegann a bien voulu me confier.
Mon seigneur Baron,
Comme je vous l'ai promis dans les murs de la caserne des défenseurs d'Albion a Camelot, je continue l'enquête sur le terrible incendie qui a ravagé notre ambassade de Reilly, et sur la disparition de nos gens résidant dans ses murs.
Je doit dire mon seigneur que l'enquête avance, suite à plusieurs hypothèses émises avec l'éclaireur Accilae, nous avons dirigés nos pas vers le siège de la confrérie des ombres avec le sicaire Papri, le seigneur Goodnight, dame Thealin et le mercenaire Eras.
Nous avons lié connaissance avec un sicaire du nom de Heramond, et avons tenter d'obtenir des informations sur un éventuel ennemi de notre Baronie au sein de la confrérie,
Au bout d'un long dialogue et avec quelques pièces d'or, le sicaire nous donna enfin un renseignement utile à notre enquête. En effet , il nous conseilla de nous rendre à l'auberge du Dragon noir où une personne oeuvrant dans l'ombre contre nous avait ses habitudes.
Après avoir payé ce rustre, notre compagnie réduite à Eras et moi, le sieur Goodnight et dame Thealin ayant du nous quitter, et Papri restant à la confrérie pour obtenir d'autres renseignements, nous nous sommes donc dirigés vers cette taverne, et avons attendu sur place, c'est à ce moment que nous avons vu rentrer un homme en armure, il semblait très nerveux et était de fort mauvaise humeur. Nous avons donc engagé la conversation avec lui, d'abord réticent à nous répondre, l'homme a commencé à nous parler quelque verres gracieusement offert par le sir Eras et moi-même. C'est à ce moment là que le seigneur Bahamutt, votre bien aimé frère, s'est joint joins à nous, et a commencé avec moi-même à questionner le dit homme.
L'homme disait s'appeler Octavius. Je dit bien disait car l'homme est mort depuis, mais je reviendrais sur ce point. Paladin de son état, il nous raconta et ce, après moult verres de bière, qu'il ne pouvait plus rentrer dans la cathédrale de Camelot suite aux crimes qu'il aurait commis.
Après un interrogatoire plus poussé par sire Bahamutt, l'homme nous avoua avoir du sang sur les mains, celui d'un marchand nommé Drysdan, et d'une nécrite non identifiée, préserveuse d'éther de son état.
Je vous laisse imaginer mon seigneur dans quel désarrois nous nous trouvâmes lorsque nous reconnûmes ces personnes, en effet, ils faisaient partie des serviteurs de l'ambassade disparus lors du grand incendie!
Immédiatement, nous poussâmes l'homme à nous en dire plus, hélas, trois fois hélas! l'homme nous avoua ne pas avoir agit de son propre fait, mais c'est tout ce que nous sûmes de plus. L'homme convulsa subitement suite à l'absorption d'un verre d'alcool pris sur une nouvelle bouteille posée sur le comptoir, et malgré nos efforts pour le soulager, l'homme mourus dans l'instant qui suivit.
Une rapide analyse de la bouteille par le sieur Papri, nous ayant rejoint depuis, confirma la présence d'un poison, poison commun aux sicaires selon lui, je pense que le sieur Papri sait de quoi il parle mon seigneur, je ne mettrais pas sa connaissance des poisons en doute.
Nous avons laisser votre bienveillant frère le seigneur Bahamutt s'occuper du corps du pauvre sir Octavius, et sommes partis rejoindre dame Thealin revenue depuis peu, après nous être concerté. Nous sommes arrivés à la conclusion suivante mon seigneur.
Deux de nos gens sont morts désormais, cela nous en sommes sur, le défunt paladin ne nous aurais pas menti, nous avons contre nous des gens très bien organisés, le meurtre du paladin Octavius avant qu'il ne nous révèle ses commanditaires, le prouve. L'arme du meurtre, le poison nous conduit tout droit vers un membre de la fraternité des ombres. Mais pas de conclusions hâtives.
Nous avons donc décidé de mener l'enquête sur deux voies pour le moment,
Premièrement enquêter auprès des membres du clergé de Camelot, afin d'en savoir plus sur feu le paladin Octavius,
En second, en savoir plus sur la fraternité des ombres, notamment sur ce Heramond, mais nous auront besoin de l'appui de membres de la confrérie pour pouvoir pousser plus en avant notre enquête. En effet, seul, le sieur Papri ne pourra enquêter sur tout les membres plus ou moins suspect de la confrérie. Et l'Unique sait qu'il y en a ! Nous parlons tout de même de la confrérie des ombres! Je solliciterais donc des renforts pour cette piste.
Quand à l'inscription sur le mur de l'ambassade, nous en sommes toujours au même point, nous sommes arrivé à la même déduction que dame Moera, cela signifie bien une négation, mais nous ne savons rien de plus.
Je reste votre dévoué serviteur mon seigneur Baron .
Fidelement Sir Yvain Lightway
De son coté Maître Foehn, a fait appel à Sire Papri pour nous prêter main forte.
Foehn est comme souvent penché sur son travail dans l'atelier. Pourtant rien ne lui réussi. Il semble préoccupé. A peine un ouvrage est il commencé qu'il est abandonné. Un tas de raté repose dans la coin de l'atelier.
C'est alors que Papri rentre dans la pièce. Discretement. Pourtant il est dans son univers parmi les artisans.
"Foehn, me voici de wetouw de Camelot. J'appowte de bien sombwes nouvelles.
- Pas la peine de te cacher mon ami. Tu es en sécurité ici. Il ne m'est pas agréable de parler dans le vide."
Sortant du coin sombre où il s'était dissimulé, Papri se met à bredouiller :
"Désolé, mais je ne me sens plus en sécuwité. Twop de mauvaises actions ont été pewpétwées ces dewniers temps. Je sens comme un mauvais vent souffler, un vent qui hatise wancoeuws, haines et touwmentes. La lumièwe se voile de tewweuw, l'owdwe de la Déesse Mèwe est bafoué dans son autowité.
- Si tu en venais au fait, je sais tout cela ! C'est pourquoi je t'ai envoyé. Qu'as tu appris ? Qu'avez vous trouvé ? Quels dangers nous menacent ?"
Papri sort une fiole de poison poison fulgurant de son sac, et la regarde pensivement. Dire qu'il ne suffit que de quelques gouttes pour tuer quelqu'un proprement et rapidement.
"Suw qui pouwwont nous compter à l'aveniw ? Les sewviteuws de la Lumièwe ? Il semble que non, le pauvwe Octavius en a fait les fwais. La confwéwie ? Même s'ils se sont wangés, chacun est libwe de ses actions. <regarde la fiole> L'aveniw est sombwe, twès sombwe.
- Viens en au fait ! Arrête donc de philosopher. QUe s'est-il donc passé pour que tu sois si enigmatique ?
- En fait à peine awwivé à Camelot, que je suis tombé suw le Bawon accompagné de quelques alliés. Ils m'ont expliqué de quoi il wetouwnait. L'incendie de l'ambassade. Ils venaient de pawler avec le Lieutenant de la Gawde, Athaedis. Il ne m'inspiwe pas confiance celui la. D'entwée, il soupconne les Bohémiens ! M'enfin passons. Ils m'ont demandé de les conduiwe à la Fwatewrnité. Là bas, ils ont questionné un sicaiwe. Hawamond ou Hewamond, je ne sais plus. Je ne le connais pas.
- Moi non plus, ce nom ne me dit rien.
- Toujouws est-il que ce sicaiwe à voulu jeter la confusion. Il a pawlé d'Anthinea ...
- Dame Anthinéa je te prie ! Ne manque pas de respect à une magicienne d'Avalon !
- Vous et vos pwéjugés ! Je sais que les Avaloniens sont chews à votwe coeuw, mais devez vous le montwer, voiw l'imposer aux autwes ?
- Non en effet, tu as raison. Il serait indigne d'employer les même artifices que les sournois. Mais revenons à nos moutons, tu me dis que Dame Anthinea prend part à cet incendie ?
- Nullement, j'étais en twain de diwe, que le sicaiwe Hawamond voulait nous pewtuber en pawlant d'Anthinéa. Puis sous l'insistance d'Yvain <sourit en pensant à la fortune echangée> Hewamond nous a pawlé d'un paladin à la langue twop pendue. Il auwait eu maille à pawtiw avec nos pwotecteuws.
- J'espère que tu les as aidé pour faciliter leur dialogue ?
- A vwai diwe pas twop. Twop pwessés d'obteniw des wenseignements, mes compagnons ont questionné ce sewviteuw du Maîtwe de la Fwatewrnité sans se concewter avant. Le dialogue entamé, il m'était difficile d'intewveniw sans mettwe mes compagnons dans l'ambawwas. Aussi ai je attendu la fin de leuw entwetient pouw poser quelques questions supplémentaiwes. Apwès quelques nouvelles sans impowtances à pwopos de la confwéwie, je demandais à mon homologue si le nom de Négo ou Hégo lui disait quelque chose.
- Ce n'est pas un nom, il me semble, ...
- Peu impowte, il s'agissait de twouver des infowmations, j'ai tenté, j'ai pewdu. Il fallait essayer, sait on jamais. Il m'a aussi pawlé d'Inigo, mais je pense que la encowe il essayait de detouwner la convewsation. Je decidais alows d'aller wejoindwe les autwes à la tavewne du Dwagon Noiw."
Marquant une pause, Papri mélange différentes herbes et gélatines dans une fiole avant de la mettre à chauffer près de la forge.
"Awwivé dans la tavewne, je me suis mis à l'écawt pouw écouter la convewsation. J'étais installé pwès des escalier, de là je pouvais voiw toute la salle. Yvain, Goodnight et peu apwès Bahamutt questionnaient un paladin du nom d'Octavius. Ce dewnier avouait, sous l'empwise de l'alcool et du désespoiw, êtwe l'auteuw de l'incendie de l'ambassade."
Une légère brûme se dégage de la fiole. S'interrompant, Papri retire la fiole du feu, la secoue et rajoute quelques herbes. Il la repose dans le feu, alors que Foehn l'apostrophe
"Toujours en train de jouer avec tes mixtures ! Continue donc plutôt ton explication, s'il te plait.
- J'y viens, j'y viens. Dans sa diatwibe - son monologue plus exactement - le paladin s'est alows wapproché de l'escalier où je me twouvais. De cwainte d'êtwe démasqué je me suis éloigné. A ce moment mon attention a faibli."
Papri attrappe la fiole et la secoue une dernière fois, la plonge dans le bac d'eau pour la refroidir brutalement. Il découpe une feuille d'une branche a terre, branche qui venait probablement du dernier réapprovisionnement. Il dépose deux gouttes de sa fiole sur la feuille et la voit se flétrir en quelques secondes.
"Voyez vous Foehn, ce poison twès violent est simple à wéaliser. On en twouve dans toutes les poches des sicaiwes. Il n'altewe pas le gout des boissons. C'est pouwquoi c'est souvent leuw awme de pwedilection pouw pewpetwer des assassinats.
- Mais de quoi parles tu ? Un de nos amis à été assassiné ?
- Non, mais le sieuw Octavius oui. Il est tombé foudwoyé en se jetant suw une bièwe du comptoiw. A peine le temps de diwe ouf. Wemawquez que le poison était facile à identifier. Il en avait tous les symptomes.
- Et tu n'as rien vu ? Tu jouais avec tes potions encore ?
- Non, lowsque je me suis déplacé j'ai baissé ma gawde, et je me suis laissé distwaiwe paw ce paladin. Je n'ai pas pu voiw si quelqu'un est entwé dans la salle. Et il est mowt alows qu'il venait de nous diwe qu'il avait un commanditaiwe.
- Et qui est il ?
- Nous ne le savons pas il est tombé avant de pouvoiw pawler.
- Hum le hasard fait bien les choses, ou alors ce commanditaire à des yeux, des oreilles et des bras partout. Il est à n'en pas douter un puissant. En effet, il a su convaincre un homme de foi à commettre un crime. Et en plus il a su assurer ses arrières. Mais ce qui m'intrigue le plus est ce paladin. Comment et pourquoi un homme de foi, un bras armé de l'église, a t il pu être convaincu de perpétrer pareil forfait ? Il faut absolument tout connaître de son passé. Certainement trouverons nous un coin d'ombre, un bras de levier, sur lequel on a agit. Cela nous mènera certainement à une piste concernant son commanditaire.
- Quand à Hewamond, ce jeune risque d'êtwe pwotégé. Il est au sewvice des maitwes de la fwatewnité, et paw la même bénéficie d'une cewtaine pwotection. Du weste on le sent lowsqu'on pawle avec lui. Il connait beaucoup de choses, peut êtwe appwises de la bouche même des maitwes. Mais je pense, est-il sage pouw nous de pawticiper à l'enquête ? Cela wisque de compwomettwe notwe twavail.
- Je ne saurai le dire. Cela ne nous regarde pas directement en effet. D'une part, l'ambassade n'est pas notre bien. D'autre part, nous avons toujours proné la neutralité dans les relations entre albionnais. Cependant il est important d'être au courant. Nous n'avons pas le droit d'etre pris au dépourvu. Même loin de Camelot les intrigues courrent. As tu appris autre chose ?
- Non wien d'autwe. Mais je dois à pwésent vous laisser. Je suis toujouws à la wechewche de ma dague, et j'y wetouwne de ce pas. Au w'voiw Foehn, faites attention, nulle place n'est suwe maintenant.
- Au r'voir mon ami, prends garde à toi.
Sitôt la discussion terminée, Papri descend à la cave. Certainement pour récupérer des potions, pense Foehn. Il sait qu'il ne verra pas Papri ressortir. Comme à son habitude, il part sur la pointe des pieds. Foehn récupère alors son ouvrage. Mais après s'être embroché le doigt plusieurs fois, il l'abandonne et se met à marcher de long en large dans l'atelier.
Voici le rapport de Sire Xcalibur concernant cette affaire...
A l'intention du Baron Donnegann,
Cher Baron, vous trouverez céans mon rapport sur les faits de la soirée d'hier.
Tout a commencé à l'Ambassade, Dame Thealin nous annonce que les serviteurs d'Arawn pourrait nous apporter leur aide dans l'enquête sur l'incendie de l'ambassade en faisant parler le défunt paladin Octavius grâce à leur magie obscure. Plusieurs d'entre nous semblaient perplexes mais Messire Gwaerion, assumant la direction du groupe dit que quel que soit les manières dont nous avons les informations il nous les fallait coûte que coûte. Il avait entièrement raison, nous nous préparâmes à partir mais Messire Adolphus ne voulu point assister à cette scène macabre et décida de rester au coté de Dame Thealin.
Nous primes donc la direction de Caer Gothwaite afin d'y rencontrer l'instructeur des prêtres d'Arawn : une dénommée Carys. Une fois face à celle ci, nous vîmes à ces cotés un nécrite qui prétendait se nommer Miraumos et serait un Guide des Ames. Nous lui avons expliqué notre problème et lui avons demandé son aide, il s'est adressé a l'instructeur Carys dans une langue étrange et a finalement accepté de nous aider et de nous suivre. Dame Krystenn s'est souvenu où avait été enterré le paladin : au cimetière de Pridwenn. Mais le nécrite Miraumos s'est empressé d'ajouter que pour communiquer avec le mort, il lui faudrai une Lanterne des morts, c'est un lien, un objet ayant appartenu au défunt. Je m'étais souvenu que l'on m'avait dit que c'était Messire Bahamutt en personne qui avait amené le corps d'Octavius à l'Eglise, Messire Gwaerion a alors ajouté que ces effets personnels devait y être, il donnait ordre au membres de l'Eglise d'aller cherché un de ces effets personnel du Paladin. Quand aux autres, il le suivrait au cimetière.
Je partis donc avec Dame Krystenn chez Dame Triss, une fois sur les lieux, nous vîmes Rowanne au coté de Dame Triss. Elle avait déjà récupéré un heaume ayant appartenu au défunt paladin, je le reconnu. c'était le heaume de la Volonté de Fer, que seul les paladins peuvent avoir. Je confie le heaume à Dame Kristenn puis nous partîmes pour le cimetière. Quand nous arrivâmes, tous étaient là, autour d'un chevalier en armure rouge et noir. Il dit se nommé Irwyn McCornic, je n'ai pas posé plus de question pensant qu'il s'agissait d'une connaissance de Messire Gwaerion. Nous fumes rejoins par Dame Findlinn, puis le sombre rituel commença.
Le prêtre invoqua un nécroserviteur et lui demanda de rappeler l'esprit du Paladin Octavius ici bas avec l'aide du heaume. Le nécroserviteur fit son incantation et l'esprit d'Octavius apparu, il avait les yeux vides et semblait comme hypnotisé. Méfiant, je mis la main a la garde de ma lame, le Prêtre Miraumos nous dit qu'il transmettra nos questions à l'esprit. Messire Gwaerion ne se fit pas prier et posa les questions.
Le paladin Octavius avoua avoir incendier l'ambassade sur ordre de l'Inquisition. Il devait réaliser cet acte afin d'être accepté au sein de l'Ordre de l'inquisition dont sa famille faisait parti depuis des générations. Bizarrement, il ne semblait rien savoir sur l'inscription "Nego".
Mais le plus surprenant n'est pas là. Il a avoué que Dame Anthinea y était mêlée. Lors de notre discussion, vous m'avez fait par de vos soupçons envers elle. Je n'ai voulu y croire et je ne fut pas le seul abasourdi par la révélation de cet esprit. Mais les surprises ne faisait que débuter. L'esprit du paladin Octavius nous révéla qu'elle possédait également un amant du nom de Sire Dyvimslorm, le dragon Noir. Mais il nomma aussi le nom de Tarlcabot de Benowic. Nous fumes tous stupéfaits. Puis il ajouta, après un bref instant, le nom d'Irwyn MacCornic. Ce nom me revient rapidement, j'ôtais la lame de mon fourreau et fonça sur la Chevalier en rouge et noir. Je ne fis pas le seul à qui se nom rappela quelque chose. Il tenta une retraite mais les éclaireurs Accilae et Goodnight bandirent leurs arcs le contraignant à se soumettre, il déposa ces armes. Agitation soudaine fit perdre le contact avec le paladin Octavius donc l'esprit disparu aussi vite qu'il était apparu.
Messire Gwaerion questionna le chevalier Irwyn qui jura de ne jamais avoir été lié a l'Inquisition. après maintes questions sur sa bonne foi, Messire Gwaerion lui fit jurer par serment de dire la vérité, ce qu'il fit sur la tombe de son défunt père. Nous remerciâmes le Pretre Miraumos pour sa précieuse aide puis ensuite nous quitta. Mais le Chevalier Irwyn tenta de nous fausser compagnie. Il couru vers Cotswold, nous le poursuivîmes et l'éclaireur Accilae le blessa à la jambe en pleine course, le faisant tomber au sol. Gwaerion donna ordre à Accilae et au mercenaire Nevermind d'emmener le Chevalier en lieu surveillé, ce qu'ils firent.
Ensuite nous nous dirigeâmes vers l'auberge du Dragon noir à Camelot. Là, nous y trouvâmes un tavernier qui nous dit qu'il n'était pas le propriétaire de la taverne. Gwaerion commença à le questionner, sans réel succès. Puis Gwaerion parti, me confiant le groupe. J'avoue que je n'étais guère plus avancé, le tavernier avait un ton mielleux et l'idée d'échec faisait monter ma colère. Heureusement Papri était la, il se demanda si le tavernier ne faisait pas parti de la fraternité des ombres. Le tavernier confirma avec fierté. Papri me chuchota à l'oreille que les membres de la Fraternité étaient toujours appâté par le gain, je ne me fit pas prier, je sorti une bourse contenant 20 pièces d'or et les posa sur le comptoir en espérant que cela lui délierai la langue. Ce fut le cas, il avoua connaître Dame Anthinea ainsi que Sire Dyvimslorm, ce dernier serait le premier des "Compagnons". Il nous avoua également qu'ils se réunissaient souvent à cette auberge et qu'ils défendaient Caer Hurbury qui semblerait leur appartenir. Mais le tavernier sembla vouloir en dire plus mais se tut. Décidé à obtenir ces informations, je rajouta 10 pièces d'or dans la bourse et la fit avancer vers le tavernier. Il ajouta alors qu'un concile important réunit les Dignitaires de l'Eglise d'Albion, où Sire Dyvimslorm serait présent à Canterbury, le siège de l'Archevêché. Ce conseil aurait déjà commencé et durerait plusieurs semaines. D'après le Tavernier se sera là que se décidera la politique de l'Eglise et tous les puissants membres, tel que Dame Evielle, y seront.
Je remis la bourse au tavernier puis nous partîmes.
Ainsi se termine mon rapport Baron. Je suis à votre disposition pour tout entretien devant apporter des précisions.
Sire Xcalibur Lightway
<sceau et signature>
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