[Philo]Peut on se libérer du passé ?

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Voila un petit sujet de reflexion.
"Peut on se libérer du passé ?"
Le passé est il un facteur de déterminisme ? Je veux dire, le passé est il responsable de nos actes futur ?
Pensez vous que nous pouvons nous libérer du passé si nous prennons en compte que le passé donne des leçons et que par conséquent il est indispensable d'en tenir compte ?
Beaucoup d'interrogations sur le sujet..
J'aimerai avoir vos avis sur la question qui m'est venue alors que je lisais un livre.

[Je suis prêt à développer avec vous sur ce sujet qui me tient vraiment à coeur]
Re: [Philo]Peut on se libérer du passé ?
Citation :
Provient du message de Hagalaz
Pensez vous que nous pouvons nous libérer du passé si nous prennons en compte que le passé donne des leçons et que par conséquent il est indispensable d'en tenir compte ?
C'est un peu contradictoire non ?
Si on tient compte du passé, on ne s'en libère pas vraiment.
Tenir compte du passé n'empêche pas de s'en libérer. Les plus solides des chaînes sont celles qu'on ne voit pas.


Quand à faire abstraction du passé, il faudrait que j'y réfléchisse... Faire abstraction de quelque chose ne devrait pas être synonyme d'ignorer, mais plus d'intellectualiser. En gros, passer de l'émotion à la compréhension.

Ce n'est certe pas le sens avec lequel on emploie cette expression. Dommage, elle serait bien plus intéressante...
La réponse ne peut-être unique.
Elle dépend du vécu de chacun.

Ceux qui ont vécu des choses difficiles auront plus de mal à s'en libérer que les autres.

De là à faire abstraction du passé... Je crois que non, l'expérience est un facteur d'évolution de nos personnalités.

Chacun de nous garde un souvenir fort de son premier véritable amour. Le plus souvent, les autres n'ont pas la même force, ou, du moins, pas la même saveur.
On ne peut être libre si on a pas de passé, pas d'expérience, pas de vécu. La liberté vient de la possibilité d'agir et de choisir. On agit pas dans le néant, on y végète, tout au plus.
Personnellement je pense qu'on ne peut ignorer le passé, car c'est prendre le risque de recommencer les même erreurs et donc d'avoir vécu pour rien (si on ne prend pas compte de notre passé c'est à dire de notre expérience).
On peut bien se dire qu'un amnésique ignore son passé ?
C'est très complexe, on ne peut savoir si la personne n'a quand même pas une part de déterminisme inculquée par son passé qui serait enfouit dans son inconscient.
Il y a beaucoup d'hypothèse sur le sujet, mais c'est un autre débat.

Pour conclure, je pense que le passé est indispensable du fait (comme il est dit au dessus) qu'il engendre l'experience.
L'experience me semble être la base de la construction intellectuelle humaine, c'est en tombant que nous apprenons à marcher. Même si nous essayons de l'ignorer, je pense qu'il revient toujours, que ce soit dans notre conscient que dans notre inconscient.


Auto Edit pour au dessus : Nous ne sommes pas vraiment libre si nous ne pouvons nous séparer de notre passé..

Citation :
Provient du message de Hanny Drocéphale
problème hautement-philosophico-machin suivant
Peut-on se libérer du présent, peut-on se détacher du présent sans renoncer à l'avenir ?
Citation :
Provient du message de Platypus
Sujet à déplacer sur la Taverne.
Etant donné qu'on fait de la phylo de comptoir, on est bien sur le bar, non ?

<Roberttttt !!!!!!!! Un double stp !!>
Citation :
Provient du message de Amienois
Etant donné qu'on fait de la phylo de comptoir, on est bien sur le bar, non ?

<Roberttttt !!!!!!!! Un double stp !!>
Non c'est de la philo de taverne.
Citation :
Provient du message de Agilolfing
Peut-on se libérer du présent, peut-on se détacher du présent sans renoncer à l'avenir ?
On peut toujours essayer, en fait. Généralement ça dure le temps de sauter 3 repas et après le présent vous rappelle à son gargouillant souvenir.

Citation :
Provient du message de Platypus
Non c'est de la philo de taverne.
Il n'y a ni nazi, ni juif, ni arabe, ni informatique, donc bar
Des fois oui,des fois non, selon le passé et la personne.


(Oui je sais, c'est nul, et c'est le genre de réponse qui m'a particulièrement mis en froid avec ma prof de philo, qui considérait la plupart des sujets de philo comme des vérités absolues, contrairement a moi, qui pense que certaines questions ne peuvent pas avoir de "bonnes ou mauvaises" réponses, mais sont a étudier au cas par cas)
Franchement je ne sais quoi penser.
Vivre avec son passé c'est prendre l'experience qui en découle et par conséquent être la vicitime d'un certains déterminisme. Pour résumer nous ne sommes pas libre.

Vivre sans son passé c'est ne pas se projeter dans l'avenir et donc ne pas évoluer.

C'est un choix donc (en résumé) entre évoluer sans être libre, ou être libre et ne pas évoluer.

Qu'en pensez vous ?
(Ce n'est pas bien clair dans mon esprit encore, ce qui explique que mes propos soient parfois confus.)
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Non. Nous ne sommes pas déterminé par notre passé. Nous nous appuyons sur lui, mais il ne nous ôte pas notre liberté de choix.
Ca dépend des cas.
le passé détermine bien souvent le présent....une attitude qu'on adopte aujourd'hui vers autrui dépend de ce que cette autrui a fait sur nous, bien ou mauvais...
le fait qu'on aime manger des glaces à la fraise plus que celles au chocolat, c'est que dans le passé, notre premiere rencontre gustative a surement été douce et c'était de la fraise alors que le chocolat était trop chaud et nous a brûlé...
distinguons alors deux types de passé, celui empirique et l'autre...
l'empirique est gravé en nous, on s'en sert et il nous suit, l'autre peut se comprendre et ne plus y penser par la suite.
[QUOTE]le passé détermine bien souvent le présent....une attitude qu'on adopte aujourd'hui vers autrui dépend de ce que cette autrui a fait sur nous, bien ou mauvais...
le fait qu'on aime manger des glaces à la fraise plus que celles au chocolat, c'est que dans le passé, notre premiere rencontre gustative a surement été douce et c'était de la fraise alors que le chocolat était trop chaud et nous a brûlé...
distinguons alors deux types de passé, celui empirique et l'autre...
l'empirique est gravé en nous, on s'en sert et il nous suit, l'autre peut se comprendre et ne plus y penser par la suite.[QUOTE]

J'dirais la même chose.IL y a certaines choses que l'on a appris (venant donc du passé) qui sont profondemment ancrées en nous, voir trop pour être mise de coté et nos choix présents sont conditionnés par ce passé vu comme vérité absolue.
Petit exemple, la pluie c'est triste, du moins c'est ce que pensent beaucoup sans vraiment savoir pourquoi.Tout simplement parce que l'on nous l'a appris des notre plus tendre enfance, et que cette image est devenue vérité absolue.Donc il y a certaines choses dont on ne peut se libérer à mon sens.
(vi vi je sais certains trouvent les jours de pluie gais et joyeux, mais lisez un bouquin ou regardez un film et on en reparle).


Apres il y a sa propre expérience, son passé je dirais plus personnel, et plus ou moins contournable selon les personnes.
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