Le problème de l'évolution d'une sorte de karma vers le bien ou le mal est que, chez Tolkien, les êtres sont bons ou mauvais dés le début et ne changent pas d'alignement au fil de leurs actions:
Sméagol est déjà un être douteux quand il croise la route de l'anneau. Gollum ne parviendra pas à se racheter une conduite et succombera au mal lorsqu'il sera confronté à un choix.
Grima sert Saroumane en espérant épouser Eowyn. Mais lorsque Saroumane perd ses pouvoirs et son armée, il reste à son service et le suit dans la Comté. Et quand Saroumane se fait battre par les Hobbits, Grima le tue (acte totalement gratuit et vil) avant de s'enfuir, dévoré par le mal qu'il y a en lui.
Pas une trace de bonté en Denethor qui persécute ses deux fils et qui, même lorsqu'il réalise la fin de sa ligné, décide de s'immoler avec son fils.
Boromir parvient à résister à l'anneau au final, Aragorn est vaguement tenté mais résiste, Galadrielle pique un fard mais tient bon, Bilbo parvient à le laisser derrière lui.
Aucun méchant n'éprouve du regret... et aucun gentil ne bascule du mauvais côté.
Alors que va t'il en être du jeu...?
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