[Orcanie] Histoire d'un jeune Firbolg (épisode LXV)

 
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Les Poc s’en vont en guerre

Les anciens du village avaient donc reçu la visite d’un messager recrutant pour la défense du royaume. Fort de leurs souvenir de jeunesse, ils s’étaient mis en tête de combattre. Pour que je puisse continuer à raconter mes aventures, ils m’avaient embarqué dans cette histoire. Ben oui quoi, moi j’étais pas volontaire à la base.

Avant de sortir du village, ils allaient chercher leur matériel.

Je les attendais sur la place du village. Les jeunes étaient là aussi, ils voulaient voir la grande armée du village partir en guerre.

Je ne vais pas décrire les anciens quand ils sont arrivés sur la place, mais juste vous dire que les écailles ça s’entretien, sinon ça rouille. L’humidité de la forêt et les mites étaient passées par les armoires et avaient un peu abîmé tout ça.
Je ne pouvais laisser les anciens comme ça. Leurs armures étaient bien abîmées, mais en plus un peu trop étroite. Certains n’arrivaient même plus à bouger leurs bras. Quand à respirer facilement, cela semblait hors de question. Je pris donc les choses en main.

« Anciens, vos armures sont aussi fraîches que vous êtes aguerris. Mais nous n’avons jamais combattu ensemble. Alors, pour pouvoir former une vrai armée, je vous propose de porter les mêmes couleurs. Laissez vos armures dans les armoires, je contact mes amis pour nous fournir un équipement aux couleurs de notre village. »
« Oui, tu as raison Pique. Nous ne formerons qu’un sur les champs de batailles. »

Je préparais donc une séance d’essayage avec mes amis. Le rendez vous était pris rapidement sans expliquer plus qu’il ne faut les raisons de ce besoin si soudain et urgent.

« Pique, c’est quoi les couleurs de ton village ? on va préparer les teintures. »
« Euh, je ne sais pas. Faites ce que vous pouvez les amis. »
« Et tu veux quoi comme magie dessus ? »
« Tout ce que vous pouvez qui les protèges et leur donne un peu plus d’endurance. »
« Oki, on te prépare ça. » Ben oui, j’ai des légendaires comme amis.

Les au revoir furent long et douloureux. Le village n’était pas habitué à tout cela. Nous sommes plutôt pacifiste par ici, alors la guerre nous essayons d’oublier ce que c’est. Mais avec ce départ, certains se sont remémorés la période de trouble qui vit la guerre entre les géants et les celtes, avec les firbolgs pour témoin et esclaves. C’est donc après plusieurs heures que nous partîmes pour Tir Na Nog essayer les équipements.

Je vous disais que les au revoir furent long, mais le voyage encore plus. J’avais l’impression que certains des anciens n’étaient jamais sortis de leur forêt.

« Pique, arrêtes toi un peu. Tu dois te reposer. Ton équipement est lourd, pas le notre. »
« Hein ! »
« Oui Pique, repose toi donc 5 minutes. »
« Mais non, ça va bien. » Ben oui, on s’habitue à courir dans ce monde.
« Pique, on te dis de t’arrêter, alors repose toi. »
« Bon, ok. Mais pas au milieu du chemin. »

Je ne compris qu’en les regardant. Moi j’étais frai, mais eux paraissaient au bord du gouffre. Je savais que Connla n’était pas si loin. Je proposais donc de prendre continuer à cheval.

« Oui Pique, ça me rappellera ma jeunesse. »
« Mais t’as jamais vu un cheval toi. »
« Tu me prends pour qui, j’en ai vu que tu n’étais pas né. Je me rappelle bien. »
« T’es qu’un imbécile …. »
« Aller, go. Mes amis vous attendent pour l’essayage. » Je coupais cour à ces disputes.

En arrivant à Connla, je compris que le cheval ça ne serait pas simple non plus.

« Pique, tu es sur qu’on doit monter la dessus ? »
« Ben oui, ça iras plus vite. »
« Mais on fait comment ? »

J’avais un doute, les anciens n’avaient jamais vu de cheval, et ils n’avaient donc jamais chevauchés.

« Bon, voici des tickets que vous devez donner au palefrenier. Il vous fournira un cheval qui connaît bien la route. Vous montez dessus et faites attention à ne pas tomber. »
« Oui Pique, pas de soucis. »

Arf, il disait ça juste avant de se vautrer lamentablement en essayant de monter sur le cheval.

« De mon temps, on partait en guerre à pied, c’était la vrai guerre. »
« Ah oui, je me souviens. »
« Oui Oui, moi aussi, c’était pas cette époque de fainéants. »
« J’ai réussi, go. »

Bon, le résultat était là. L’un d’entre eux était en route sur son cheval. Les autres ne voulaient pas monter. Il fallait faire un choix.

« Bon les amis, nous y allons à pied. Vous avez raison, la guerre ça se gagne doucement, pas en se précipitant. »
« Et Ursule ? » c’était celui qui était déjà à cheval.
« Mes amis l’accueilleront. »

Et nous voilà reparti à pied avec quelques tickets dans la poche.
Nous arrivions juste au pont de Connla quand nous découvrîmes un corps gisant à terre. Je me précipitais pour le relever. En fait il avait juste besoin de soins.

« Merci Pique. »
« Ursule !! »
« Ben oui, je me suis dis que je ne pouvais vous laisser traverser le royaume sans ma protection. Du coup je suis descendu du cheval. »

Il disait ça en se frottant le bas du dos. Je retirais la terre de dessus ses vêtements. La route promettait d’être longue.

« Pique ? »
« Oui ? »
« La il y a un truc bizarre à coté de la tour, je me souviens plus ce que c’est. »
« Le téléporteur ? »
« Oui, le machin là. Je me rappelais plus le nom. Ca sert à quoi déjà ? »
« Ben à téléporter ! »
« Ah oui, bon continuons. »
« Tu sais ce que c’est toi ce truc là ? » C’était Alphonse qui murmurait à Ernest.
« Non. »
« Bon les amis, la route est longue. Partons. »

Je sais pas comment c’est venu, mais toujours est il qu’en continuant à longer la rivière, j’ai eu un flash. Le téléporteur, avec lui nous pouvions aller à Druim Liguen rapidement. Nous serons proche de Tir Na Nog.

« Stop, retournons au téléporteur. »
« Au quoi ? »
« Au Machin la bas. »
« Pourquoi ? »
« Vous allez vivre une expérience hors du commun. »
« Euh, on continue à pied les amis. » Ursule en avait marre des expériences.
« Non, nous gagnerons du temps. Allons y. »

Je les menais au téléporteur.

« Bon, vous passez à travers, et vous m’attendez de l’autre coté. »
« Il a trop bu le Pique ? »
« Pique, ça mène à quoi ton truc, regarde je suis déjà de l’autre coté. »
« Non les amis, il faut passer au milieu. »
« Si Pique le dit ! » et Papapoc traversa le portail.

Sous les yeux ébahis de ses amis, il disparût.

« Pique, c’est quoi cette magie ? Où est ton père ? »
« Il est sur l’île de Shroud. »
« Mais que fait il la bas ? Puis c’est quoi cette île ? Ramène le Pique, vite fait. »
« Mais …. »
« Trop fort les amis. » Papapoc venait de retraverser le portail.
« Papa, j’ai dis de m’attendre la bas. »
« Pique, c’est trop fort ton truc. Venez les amis y a un monde de l’autre coté. »

Je n’eu même pas à dire quoi que ce soit. Tous traversèrent le portail derrière mon père. Je les suivais donc vers la suite de cette aventure.

PS : je sais pas si c'est le bon jour pour poster, mais bon
 

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