Provient du message de Galwayan
Mouhahaha ça faisait longtemps que je l'avais pas lue ou entendue, celle-là....je ne sais pas quel publicitaire au service de la droite dure a inventé cette expression débile, mais il devrait demander des droits d'auteur, il aurait plus besoin d'aller bosser
Bon, un peu de sérieux : regardez dans un dictionnaire et cherchez-y le sens exact de l'expression "prise d'otages" et comparez ensuite avec votre situation d'usager qui attend le train....pas vraiment la même, hein ? Ca parait insignifiant, mais c'est avec des abus de langage de ce type qu'une droite dure-limite-extrême arrive (avec l'aide de certains médias aux ordres) à faire porter sur certains corps de métier la responsabilité de ses réformes destructrices.
Parce qu'enfin, qui prend la population en otage, pour reprendre ladite expression ? Un gouvernement qui n'est rien d'autre qu'un assemblage de larbins du Medef avec pour seul et unique but de livrer la France à quelques privilégiés en faisant crever à petit feu l'immense majorité des autres ? Ou ceux qui, avec les rares armes dont ils disposent, essaient tant bien que mal de freiner cette marche forcée vers l'ultra-libéralisme dont les méfaits ne sont plus à démontrer ?
Preneurs d'otages, les fonctionnaires grévistes ? Pendant l'Occupation, les résistants étaient traités de "terroristes" par ceux qui voulaient les discréditer auprès de la population....visiblement, certaines méthodes de propagande sont toujours en vigueur depuis cette sombre époque.
Ou la définition du dogmatisme.
Les agents de la SNCF font grêve pour leurs avantages, ça s'arrête là.
Certes ce n'est pas le discours officiel des syndicats, mais il faut user d'un peu d'esprit critique de temps en temps. Ca marche même quand on est de gauche, si si.
Décortiquons donc les "revendications" du moment :
- On est pas assez payé
- On tient à la grêve, on veut pas de service minimum
- Le fret (aucun rapport avec le service public au passage) perd de l'argent, on préfère le statu quo de toute façon l'Etat renflouera.
Bref, on est loin de la défense de la société.
A la limite, épiphénomène cette histoire. Il va arriver un jour où de toute façon l'Etat n'aura plus d'argent pour ces conneries. Ca sera réglé une fois pour toute.
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