La symbolique dans les oeuvres de Miyazaki

Répondre
Partager Rechercher
Bijour,

Après avoir visioné une enième fois "LAPUTA" et avoir versé ma ptite larme devant "Princess Mononoke", j'aurais aimé que chacun me fasse part de tout ce qu'il a pu ressortir des oeuvres de Miyazaki, les symboles, les messages implicites qu'il fait(ou pas) passer, les allégories et tout ce qui s'en suit...

Je suppose que chacun aura plus ou moins sa vision, chacun aura son "bout d'gras" à défendre...ben tant mieux.

Voila à vos claviers et merci d'avance des réponses ^^
Je laisse le lien parce que la règle est "le moins possible de hors-sujets" et pas "pas de hors-sujets", mais c'en est clairement ; ce n'est même pas un film de Miyazaki et le fait que son réalisateur ait apprécié l'œuvre du maître japonais ne constitue pas un rapprochement suffisant pour en parler sur ce fil-ci.
On s'en tiendra donc là.
Citation :
Provient du message de Corwin Elentári
ce n'est même pas un film de Miyazaki et le fait que son réalisateur ait apprécié l'œuvre du maître japonais
C'est l'inverse, et c'est en ça que le rapprochement peut être très intéressant, surtout dans le sens ou "apprécié" est remplacé par "inspiré"
Je n'ai pas vu "Laputa" j'ai du voir "Princesse Mononoke" 2 ou 3 fois et j'ai aussi vu "Le voyage de Shihiro" (si je ne me trompe pas) je dois avouer que depuis ma vision des mangas a bien changé, abattu l image ringarde des DBZ et autres mangas japonais a deux sous qui etaient pour moi la definition du manga en gros avant je n aimais pas les mangas maintenant j'y suis ouvert :-)
Au dela du coté visuel assez sympathique on a aussi droit a qq lecons de moral sur la cupidité, l'intolerance... enfin ca reste des grandes lignes mais ca prete quand meme a reflechir.

Je ne sais pas si c est de lui aussi mais je conseillerais "Le tombeau des Lucioles"
Citation :
Provient du message de Landri MdS
Bein y a surtout une morale ecologiste, laputa, totoro, mononoké... C'est trés clair!
J'ajouterais profondement humaniste, quelque peu idealiste mais un univers onirique au charme fou !
J'ai vu les deux "Princesse Mononoké" ainsi que "le Voyage de Shihiro" j'ai trouvé ces films magnifiques maintenant je ne pense pas qu'il y ait vraiment de symboles peut être que je ne suis pas très bon pour relever ce genre de détails et toi tu nous as dit ce que tu en pensais ?
__________________
http://www.sloganizer.net/en/style2,Asgin.png
http://www.wizards.com/magic/images/whatcolor_isred.jpg
Membre du Syndicat pour la Protection des Rédacteurs de JOL !
Rédacteur, Modérateur Jeuxonline

Détourneur de quotes et poutreur d'écureuils à ses heures perdues.
http://upload.jeuxonline.info/perso/33308/metalslug007.gifhttp://upload.jeuxonline.info/perso/33308/ecureuil.gif
Un truc qui m'a toujours amusé chez les oeuvres de Miyazaki, c'est l'importance des personnages féminins.
J'avais lu une fois que pour la série "Sherlock Holmes", il voulait que Madame Hudson soit le seul personnage aux traits humains...

Sinon, on reconnait facilement le design de ses engins, son amour pour tout ce qui vole, ou encore les ponts qui s'effondrent au passage des héros

Citation :
Provient du message de Korazel
Je ne sais pas si c est de lui aussi mais je conseillerais "Le tombeau des Lucioles"
Pas de Miyazaki, mais un Ghibli quand même... et de qualité, il est vrai

Citation :
Provient du message de A Virgin Prune
Je me permets, juste pour ceux qui aiment Miyazaki
Le Roi et l'Oiseau est un film qui est admiré par énormément d'auteurs japonais, pas seulement Miyazaki. Ca avait été dit dans un reportage sur ARTE, un soir...
Wow, sujet vaste mais intéressant.
Je n'ai vu que quelques uns des animés de Miyazaki - d'ailleurs faudrait que je me penche sur les autres un de ces quatre.
Je vais déjà donner ce que j'ai pu retirer de ces films, même si ce n'est qu'un avis succinct.

D'abord, il y a le thème de l'envol et du vol qui revient dans la plupart de ses films, lié sans doute à un des plus vieux rêves de l'homme : pouvoir voler comme un oiseau; dans certains de ses films, c'est même le sujet principal, comme dans Laputa, Porco Rosso ou Kiki's Delivery Service (celui-là je n'ai vu que des images et les critiques; pas sorti en français à ma connaissance :'( ).
Dans les symboles les plus évidents, il y a le conflit nature/homme & sa technologie; il est facile de se rendre compte que Miyazaki attache beaucoup d'importance à la nature et voit d'un mauvais oeil certains aspects de l'évolution de la société humaine quand celle-ci s'autorise à détruire tout ou partie du patrimoine de notre bonne planète (qui n'est pas ému quand l'esprit de la forêt se fait couper la tête dans Mononoke ?).
On trouve également beaucoup de choses se basant sur l'opposition passé/présent, la perte des valeurs traditionnelles, des coutumes (on voit pas mal de choses dans Chihiro sur les croyances, la représentation des animaux et de la nature dans ces même croyances, etc.), mais également la complémentarité entre les générations passées et présentes qui apparaît quand par exemple le vieillard qui passe son temps à observer des cailloux donne la clé du mystère à Pazu et Sheeta, où comment l'expérience vient au secours de la jeunesse.
On en vient au parcours initiatique, dans presque tous ses films (les plus connus en tout cas), on voit un jeune garçon ou une jeune fille qui part à la découverte du monde et qui va en retirer un apprentissage, souvent grâce à l'aide de personnages plus vieux mais qui apportent leur expérience ou grâce à l'aide de notre "héritage du passé" (voir les vestiges de l'ancienne civilisation de Laputa, les incarnations divines de croyances nippones plus ou moins délaissées aujourd'hui dans Chihiro, etc.).
Et évidemment, il y a une confrontation homme/femme, ainsi qu'un aperçu de tout ce qu'il peut sortir de bon ou de mauvais de l'un ou de l'autre ou de la rencontre des deux; d'ailleurs j'ai lu je ne sais plus où qu'en réponse à une question fréquemment posée - Pourquoi les femmes sont elles toujours prépondérantes dans vos films ? - Miyazaki avait fini par répondre quelque chose comme : en fait, ça pourrait se résumer à "j'aime les femmes". (C'est pas moi qui lui donnerait tort.)

Ses films sont vraiment à voir et à revoir, et je regrette de ne pas connaître un peu plus les valeurs et traditions japonaises, ça permet sûrement de voir/comprendre bien plus de choses.
Mon petit point de vue de gras personnel

Dans la plupart des films de Miyazaki, il y a une sorte de nostalgie d'un Japon plus tourné vers la Nature et moins tourné vers l'industrialisation à outrance.

C'est particulièrement visible dans Totoro qui est une ôde à la nature, dans Nausicaa et Mononoke où la Nature se bat au sens propre avec la technologie.

En même temps, il sait que la Technologie n'est pas forcement mauvaise, on le voit avec Eboshi dans Mononoke qui est loin d'être une méchante attirée par l'argent dont le seul but est de détruire la foret. Si elle fait ça, c'est avant tout pour aider la communauté qu'elle dirige.

Sinon, ce qu'on retrouve énormément aussi, c'est le monde des esprits, véritable mythologie japonaise que l'on retrouve dans quasiment tous ses films, de Totoro à Nausicaa en passant par Chihiro. Pour ma part, j'y vois une nostalgie d'un Japon moins consumériste qu'aujourd'hui ( ce qui rejoint l'idée d'au dessus ), surtout visible dans Chihiro où les parents de Chihiro consomment comme des porcs, jusqu'à en devenir...

Y aurait plein de trucs à dire mais j'ai pas envie de trop me prendre la tête et puis je suis sur qu'on peut trouver sur Google des gens qui ont fait 30 pages de thèse sur Miyazaki

Edit: Ca m'apprendra à commencer un message dans un onglet et le poster 1 heure plus tard ^^
Tout comme le monsieur au dessus en fait
Totoooooroooo ^^

(j'ai adoré Laputa, sinon, et c'est marrant, avant de le revoir recemment au cinéma, je n'avais pas remarqué que Square s'était autant inspiré de Laputa pour Secret Of mana... [en même temps, la première fois que j'ai vu Laputa, c'etait à la joyeuse époque des imports VHS, et la qualité.... ])
Square a toujours largement pompé sur les films de Miyazaki. l'exemple le plus flagrant c'est l'aircraft qui apparaît dès Final Fantasy 1 (sortie japonaise en 1987), 1 an après Laputa (1986).

à propos du Roi et l'oiseau, il y a dans les bonus du dvd une interview assez comique de Takahata et Tokuma (les 2 autres pontes de Ghibli).
La bombe. Le sang des bornés guerriers kamikaze. Les femmes humiliées. La colonisation et/ou l'acculturation. L'abandon des valeurs familiales traditionnelles. Les idéaux souillés. La disparition des cultures. Le formatage des idées. Le consumérisme acharné. Le pouvoir aveugle. L'enfance n'est pas innocence. Les rites de passages. La quête de la connaissance (science) pour le pouvoir et ses dangers...
Ce que j'adore chez Miyazaki, mise à part de toute la symbolique, c'est cette incroyable sensibilité qui lui permet d'évoquer des moments d'une très grandes douceurs, et ce, en quelques images. Au panthéon des créateurs de dessins animés, pour moi Miyazaki est tout en haut.
Citation :
Représentation de la Nature,
et place de l'homme
dans les oeuvres de Miyazaki



Les lignes qui suivent font partie d'un échange avec Xavier Michaut sur l'évolution des représentations de la Nature dans quelques oeuvres de Miyazaki. Nous sommes partis de 3 films :
  • Nausicaa de la Vallée du Vent
  • Mon voisin Totoro
  • Princesse Mononoké


En fait c'est davantage la relation de l'Homme à la Nature qui est la question centrale pour interpréter les représentations de la Nature dans ces trois films.
Les représentations choisies correspondent en effet à des choix narratifs pour mettre en situation cette relation.

Dans chaque cas, la Nature est perçue comme une force importante, dont l'activité et la réactivité (!) peuvent avoir des répercussions sur les humains, sans forcément qu'ils en aient conscience.



- La forêt toxique dans Nausicaa

Elle détruit les villages mais purifie le monde de la pollution des 7 jours de feu. Cette forêt que tous redoutent est apparue des suites de la Guerre. Les hommes sont donc ici responsables de leur propre malheur.

Or, en luttant contre la forêt, ils risquent d'empêcher la purification du monde et de précipiter leur propre destruction.

Les Ohmus inventés par Miyazaki permettent de concrétiser et de magnifier ce pouvoir naturel incompris des hommes. L'utilisation du jeune Ohmu comme appât est symbolique d'une espèce humaine qui a perdu le contact avec les racines mêmes de sa propre existence, au point de se croire capable d'exister sans son écosystème.

En réussissant à nous faire partager les souffrances d'un Ohmu, Miyazaki essaie de nous faire changer de perspective, de nous faire percevoir ce fameux lien perdu avec la Terre...



- Totoro, esprit des arbres et du vent

Lui, il ne fait rien de spécial... il se contente d'exister. C'est la nature tranquille, plutôt neutre...

Pourtant il donne un sac de graines à Satsuki et Mei en échange d'un parapluie. En bon voisin respecté (rappelez-vous la prière devant le camphrier géant), il emmène les jeunes filles dans les airs sur sa toupie, et leur appelle son copain le chat-bus pour retrouver Mei.

Les côtés 'bons' ou 'mauvais' que l'on percevait dans Nausicaa s'estompent.

Le pouvoir de la Nature, et ce que nous en retirons, tout dépend en fait de notre relation avec elle. Pensez à la Grand-mère qui fait l'éloge de ses légumes... D'une certaine façon, Miyazaki nous renvoie à une vision très shintoïste :

'Occupez vous de votre terre, elle vous nourrira.'

'Comprenez le camphrier, le camphrier vous comprendra.'

'Soyez comme le vent, le vent sera votre ami.'

C'est un message qui s'exprime très simplement, presque naïvement. Pourtant, il contient une vérité très profonde : le fameux lien avec la Terre.



- Le Shishigami, ou l'équilibre cosmique

A mon avis Mononoké représente une rupture, même si la parenté avec Nausicaa est forte.

En effet, pour la première fois, Miyazaki semble avoir abandonné tout idéalisme. Est-ce lié à son abandon du Marxisme ?

En tout cas, la gravité du ton de cette oeuvre et ce goût doux-amer qu'elle vous laisse au fond du coeur sont bien le signe d'une remise en cause profonde.

Le Shishigami, incarnation à la fois de la Nature de l'équilibre, permet à Miyazaki de rompre avec l'image d'une dualité entre la Nature prodigue et l'homme destructeur.

Cette représentation était-elle fausse ? Pour le moins, elle était incomplète.

Car il est une vérité que Princesse Mononoké montre avec une grande lucidité : la vie est une lutte, un combat difficile, à la fois entre les hommes, entre les hommes et la Nature et entre tous les êtres vivants au sein de la Nature elle-même.

En plaçant le Shishigami en dehors de la lutte, Miyazaki peut montrer tous ces conflits entre hommes, animaux et Dieux sur un même plan, sans prendre parti et sans que le spectateur prenne parti.

Du coup, on s'aperçoit que tous les reproches que Miyazaki pouvait faire à l'humanité, on peut les faire à d'autres êtres vivants. Les animaux aussi sont parfois cruels, violents, injustes...

Défendre uniquement la forêt et ses habitants contre l'homme, c'est nier à l'homme son statut d'être vivant faisant lui-même partie de la Nature... Le risque, c'est d'oublier que tous les êtres vivants sur la planète, y compris nous, obéissent aux mêmes règles incontournables :

on naît, il faut se nourrir (donc tuer), et un jour on meurt soi-même...
Qu'on soit un ver de terre ou un homme, il n'y a rien à y faire !

Ne pas tenir compte de ces faits peut conduire à nier ce lien d'interdépendance entre les êtres vivants, et à briser l'équilibre.

Cela donne les 7 jours de feu dans Nausicaa, et la mort du Dieu-cerf dans Mononoké.



Dans Nausicaa, c'est la forêt qui oeuvre pour restaurer cet équilibre. La Nature est une entité autonome que l'homme, élément extérieur, affronte. Entre les spores toxiques et les puissants Ohmus, tout concours à présenter les hommes comme indésirables au sein de l'écosystème.

Dans Mononoké, on assiste à un renversement complet : il faut que ce soit un homme qui rende sa tête au Dieu-cerf, et donc qui rétablisse l'équilibre. Et encore l'équilibre n'est-il plus le même car un point de non-retour est franchi.


Une nouvelle vision de l'humanité

Etonnamment, Miyazaki, qui n'est pourtant plus l'utopiste qu'il était à l'époque ou il a réalisé Nausicaa, réussit dans Princesse Mononoké ce tour de force : il replace sa confiance en l'avenir entre les mains des hommes.

Mais ce n'est pas une confiance aveugle. Le mythe de l'élu messianique n'est plus valable. Personne, aucun messie ne nous sauvera de nos bêtises, à part nous mêmes...

En clair, Miyazaki nous montre qu'il ne faut pas espérer sauver grand chose de la folie des hommes. Mais nous pouvons toujours faire chacun de notre mieux, chacun à notre niveau. Peut-être, comme Ashitaka, ne réussirons-nous qu'en partie. Mais nous n'avons pas d'autre choix que d'essayer. Renonçer, faire le jeu des extrémistes d'un bord ou de l'autre, c'est accepter de devenir... des tatarigamis !

En définitive, l'incarnation de la conscience et de la sagesse de la Nature, ce ne peut être que l'Homme...


Cette dernière considération me renvoie à une thèse développée par l'astrophysicien Hubert Reeves dans son livre 'Malicorne'. Il y explique que l'espèce humaine étant faite de matière cosmique (les atomes lourds dont nous sommes faits se forment dans le noyau des étoiles), on peut considérer que nous sommes la matière pensante du Cosmos.
Très intéressant



[ source ]
Si vous ne l'avez pas encore fait je vous conseilles de lire absolument les 7 tomes de Nausicaa qui est, pour moi, la plus magnifique aventure en bande dessiné de tous les temps

Je suis resté scotché pendant plusieurs heures devant ce chef d'oeuvre et je dois dire que j'en gardes un souvenir indescriptible tellement "caytraytraybiennn"
J'ai vu une interview de Miyazaki (dans un magazine sur les films d'animations) où il expliquait son étonnement devant le succés de ses oeuvres en Europe .

Car l'ensemble des symboles dans ses films font échos à la culture et à l'esprit japonais.

Il pense que les occidentaux ne comprennent qu'une partie des histoires dans ses films mais cela n'est pas bien grave.

Il refuse la plupart du temps d'expliquer la symbolique de ses personnages sauf pour un :

Le personnage qui porte un masque dans le voyage de Chichiro et qui engloutit tout, et qui crache de l'or c'est le Japon moderne corrompu, qui se rempli de vide, qui est devenu un vorace consommateur, qui pense que tout peut être acheté, qui est donc devenu un être monstrueux.

Il subsiste dans ses films des archétypes de la spiritualité japonaise:

Les esprits de la forêt (petits bonhommes blancs) que l'on voit dans Princesse Mononoké.

La transformation en animal des divinités de la nature comme le dragon (petit garçon qui est en fait un fleuve) dans le voyage de Chichiro.

Pour ce dernier film il y a un parallèle évident avec le voyage d'Alice au pays des merveilles.

Chichiro a une vision terrible de ses parents, mais s'ils sont transformés en cochon ce n'est pas à cause de la vieille sorcière.

C'est elle même petite fille qui a porté un jugement sur ses parents et c'est ce dernier qui les à transformé en bêtes.

C'est pour cela qu'à la fin de l'histoire ils ne sont plus dans l'enclos avec les autres porcs, car finalement ils n'ont jamais été ces bêtes qu'elle avaient cru voir en eux.

C'est son regard vis à vis des autres et des siens qui a changé

D'ailleurs de l'enfant gâté et capricieux qu'elle était au début de l'histoire, elle devient une petite fille plus responsable vers la fin.


Le thème de la nature est récurent d'autant plus que la forêt au Japon a pas mal été détruite ces 50 dernières années.

Dans chacun de ses films il y a toujours une personne âgée, masculin ou féminin qui sait beaucoup de choses et dont personne ne se soucie sauf le personnage principal et qui souvent permet à l'héro(ine)d'avancer dans sa quête.

Je pense que cela symbolise la tradition et le vieux Japon.

L'importance de l'enfance dans ses films n'apparaît pas au premier abord et pourtant se sont uniquement des enfants qui sont les personnages principaux dans chacune des histoires.

L'enfant a un regard neuf sur ce qu'il l'entoure, cela permet au réalisateur de montrer sans préjugés une partie de ce que devient la société japonaise à l'aide de symboles : animaux, magie, quêtes, et voyage .

L'enfant ne sombre pas dans le désespoir face à l'adversité il devient au contraire plus intrépide, ce qui permet d'avoir dans chaque histoire un semblant d'espoir quelque soit la situation.

Il est important de souligner l'absence de manichéisme dans ces films, les méchants ne le sont rarement tout à fait, et les gentils ne sont pas blanc comme neige
Citation :
Provient du message de Alfinor Tarcle
Si vous ne l'avez pas encore fait je vous conseilles de lire absolument les 7 tomes de Nausicaa qui est, pour moi, la plus magnifique aventure en bande dessiné de tous les temps

Je suis resté scotché pendant plusieurs heures devant ce chef d'oeuvre et je dois dire que j'en gardes un souvenir indescriptible tellement "caytraytraybiennn"
J'ai jamais lu la version papier, est ce qu'elle est vraiment bien par rapport à l'animé ou est ce que c'est comme pour Laputa ou Mononoke, les images du film mis en BD ?
Etant donné que Nausicaa est mon film préféré de Miyazaki, loin devant tous les autres qui eux mêmes sont dans le haut de mon classement des animés préférés, j'ai vraiment pas envie d'être déçu par une adaptation qui ne serait pas à la hauteur du film...
Citation :
Provient du message de Soroya
J'ai jamais lu la version papier, est ce qu'elle est vraiment bien par rapport à l'animé ou est ce que c'est comme pour Laputa ou Mononoke, les images du film mis en BD ?
Etant donné que Nausicaa est mon film préféré de Miyazaki, loin devant tous les autres qui eux mêmes sont dans le haut de mon classement des animés préférés, j'ai vraiment pas envie d'être déçu par une adaptation qui ne serait pas à la hauteur du film...
attention, c'est l'anime qui est l'adaptation du manga et non l'inverse !

pour donner une petite idée, l'anime est surtout proche des deux premiers tomes seulement...
Le manga est superbe, très riche, même si je trouve la fin un peu baclée...
Il a fallut presque 10 ans à Miyazaki pour l'achever, il me semble...

donc oui, il vaut le coup
...........
La BD est "récupérable" dans tout bon magasin d'import spécialisé?

En ce qui concerne l'anime, il me semble bien que Neo-chocobo-Grifter avait fait part du fait qu'il n'était qu'une version "raccourcie" ou quelque chose dans ce goût là? Un peu d'infos là dessus? On peut le trouver quelque part en DVD/VHS?


Mallory, jeune padawan
la BD est en français aux éditions Glénat (plop )

pour l'anime, par contre... la version DVD est sortie au Japon en Novembre... Pour la version française, il devrait sortir au cinéma en.... 2005 (dans le cadre de la ressortie par Buena Vista des vieux Ghibli comme Laputa, ou Kiki pour Mars 2004)

pour des infos, il y a ici par exemple
Personne n'a parler de Porco Rosso encore, de Miyazaki également. J'avoue ne pas l'avoir vu encore, mais ça ne saurait tarder.

Quelqu'un qui l'a vu saurait nous en faire une critique/commentaire ?
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés