Rimes Nocturnes

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excusez moi est ce que quelqu'un en tant soit peu poete pourrai faire un poeme avec que des gros mots juste pour voir ce que ca donne ( j'ai pas reussi )
Citation :
Provient du message de kokci
excusez moi est ce que quelqu'un en tant soit peu poete pourrai faire un poeme avec que des gros mots juste pour voir ce que ca donne ( j'ai pas reussi )
"qui cherche le caca
récolte les tracas"
me suis je trompee de sujet...pourtant ça rime
Citation :
Provient du message de kokci
excusez moi est ce que quelqu'un en tant soit peu poete pourrai faire un poeme avec que des gros mots juste pour voir ce que ca donne ( j'ai pas reussi )
Je pourrais te le faire, mais je n'ai pas envie de me prendre un avertissement
Voila, je réutilise ce vieux recueil pour poster, vu que le second recueil que j'avais fait c'est perdu dans l'abîme du bar et que la fonction rechercher est toujours down. Sur ce, j'espère que vous apprécierez.

Souvenir

Je t’offre ce tout dernier souvenir,
Moment figé dans l’abîme du temps,
Celui d’une perle, d’un doux sourire,
D’un rêve qui ne dura qu’un instant.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts,
Les nuages ont envahit le ciel
Mais même transpercé par ce harpon,
Jamais mon c½ur n’oubliera le soleil.

Cette caress, cette douce lumière
Qui brillait, dansait au fond de tes yeux,
Je voudrais te la rendre à ma manière
Par ces vers, et par ces mots silencieux.

Je n’attends aucun rappel, aucun signe,
Qui pourrait être le fruit de ses lignes,
J’espère seulement un coin de c½ur
Pour graver le souvenir du bonheur.

Envole-toi ma fée des nuages
Pour d’autres horizons, d’autres rivages,
Part chercher celui qui là-bas t’attend,
Et parfois pense à moi, de temps en temps…

PS: Dae, je te hais

- merci à toi, Aërandis.
j'avoue une préférence pour les deux premiers (j'ai les yeux nases et ne suis pas allé plus loin) et même si je ne suis guère d'humeur à la poésie, j'ai apprécié de pouvoir les relire.

Puique mes mots de semble point vous déplaire, je me permet de continuer à remonter ce post.

L'oiseau

Voici l’oiseau qui vient de naître,
Colombe à l’immaculée blancheur
Qui, alors qu’il découvre son être
Perd de son innocence la couleur.

Elle était bien douce la vie au nid,
Blotti dans la chaleur de ce cocon,
Jusqu’à ce jour, ce moment honni
Où je suis parti au dehors, quel con !

Mais ai-je jamais vraiment eu le choix
Lorsque les murs se couvraient de fissures ?
Le monde s’effondra tout autour de moi
A la perte du bastion, ce lieu sur.

Me voilà maintenant seul au monde
Debout au bord de ce profond fossé,
De cet à-pic, de ce gouffre immonde,
Habillé de mes ailes cabossées.

Tué, poussé, jeté dans le vide,
Je m’échine à essayer de voler,
Alors que mes certitudes se rident
Sous le poids de mes espoirs envolés.

Malheureusement seule mon bourreau
Semble pouvoir stopper ma descente,
Au revoir donc, fragile petit oiseau ;
Rendez-vous au royaume de Dante.
EHLP

Printemps

Notre monde a quitté l’hiver
Pour entrer dans un triste vert,
Un doux printemps de fleurs amers,
Beautés futiles et éphémères.

La tempête a fuit l’océan
Pour un ciel bleu à en mourir
D’ennui, ou alors de tourments ;
Bonheur ? Il n’y a rien de pire !

Pendant que les navires coulent
Les tourterelles roucoulent,
Et doucement le monde meurt
Ignorant de cette sombre horreur.

Je reste seul à cracher mon venin,
A vomir tout mon saoul mon fiel,
Depuis ce jour, cet immonde matin
Où je me suis réveillé sans soleil.
Citation :
Publié par Aërandis
EHLP

Printemps

Notre monde a quitté l’hiver
Pour entrer dans un triste vert,
Un doux printemps de fleurs amers,
Beautés futiles et éphémères.

La tempête a fuit l’océan
Pour un ciel bleu à en mourir
D’ennui, ou alors de tourments ;
Bonheur ? Il n’y a rien de pire !

Pendant que les navires coulent
Les tourterelles roucoulent,
Et doucement le monde meurt
Ignorant de cette sombre horreur.

Je reste seul à cracher mon venin,
A vomir tout mon saoul mon fiel,
Depuis ce jour, cet immonde matin
Où je me suis réveillé sans soleil.
Cé pas mal, et j'aime assez bien, pasque ça parle d'autre chose qu'un coeur torturé par une vil femelle, pour changer, une bouffée d'air dans le bar, c'est pas plus mal.
ha moi ....

Lames enflammées et têtes coupées ...

Armée décimée et corps animés
Régiments affolés et femmes désespérées
Monuments brûlés et châteaux pillés
Etat dévasté et rois bouleversés
Ennemis éventrés et bourses dérobée .

Démons exaltée et héros oubliés
Union réuni et clan formé .

Capes déchirées et crânes ensanglantés
Hommes assassinés et femmes épargnées
Armure forgés et lames enflammées
Or rassemblé et tête coupés
Signal envoyé , flèches décochés , épée empoignée , fers entrechoqués.


fo lire la premiere rangé verticalement .
Ca faisait un petit moment que je n'avais pas remonté se post. Un petit bonjour en passant à maître Samsagace

La feuille blanche

Toute seule, face à moi, elle tremble,
Elle frémit, elle frissonne d’impatience,
Toute ténue, elle m’attend il me semble,
Prête à recevoir mon âme, ma science.

Je ne l’ai pas encore touchée elle,
Mais maintenant je me fais hésitant,
Mes doigts reculent devant ma belle,
Ils préfèrent être prudents et distants.

Je réfléchis en lui tournant autour,
Tenant dans mes mains l’arme du crime,
Douce vierge elle attend mon amour,
Et moi j’espère lui faire atteindre les cimes.

Puis, le muse penchée sur mon épaule,
Porté par les vents de l’inspiration
Je me dévoue tout entier à mon rôle,
Confiant en mon art, mon imagination.

Alors mes doigts courent sur son corps
Mon cœur et mon esprit s’épanchent,
Je donne tout, jusqu’à la petite mort
Et viole de mon crayon la feuille blanche.
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