Une Epée Bâtarde... bientôt prête !

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Papillon qui n'avait pretee aucune attention à Felis jusqu'a present la regarda l'air assez inquiete puis fit un grand sourire à Frolo pour sa reponse sur son apprenti, puis elle daigna parler.

Et bien, on peux toujours essayer de voir si elle survit en notre compagnie..... et si personne ne s'oppose a sa presence je ne le ferai pas non plus.... apres tout Frolo vous êtes notre Chef, et nous avons promis, enfin, je vous ai promit de vous aider dans cette quete...... et je le ferai...elle semblait completement hesitante à accepter Felis mais si Frolo y tenait, elle ne pouvait s'y opposer...
Félis observa le groupe puis Frolo et répondit d'un ton neutre:

-Je vois que je pourrai être de trop ici, en tout cas merci de m'avoir sauvé la vie, je vous en suis très reconnaissante et je vais reprendre ma route.
Elminf : " Et bien et bien on ne veux pas nous aider alors qu'on vous sauve la vie ? huhu pas bien tout ca .... pas bien du tout
Je suis d'avis de vous garder ne serait ce que pour vous garder a l'oeil et pour voir comment vous vous debrouillerez huhu "
Papillon éclata de rire à la replique de Félis
Sachez jeune dame que mon papynou n'as point de mentor, c'est un nain honorable qui sait seul se defendre et n'as besoin de personne pour parfaire son education, du moins pas un mage.
elle continua de rire et prit son papynou par les epaules tu te rend compte elle insinue qu'un mage est ton mentor...... excuse moi c'est trop drole, te connaissant cela me fait mourrir de rire. Désolée.
Elle fit un clin d'oeil à Frolo et un grand sourire pour qu'il ne prenne pas mal sa replique. Puis en pensée lui dit, Frolo, ce n'est point contre vous, mais bon ilmaginez mon papynou avec un mentor qui plus est un mage de surcroit me fait trop rire, vous connaissez son aversion pour l'art, comme tout bon nain se respectant d'ailleurs. Bon Frolo, vous decidez quoi pour cette pimprenelle toute fraiche éclose?? Puis elle continua de s'esclaffer de rire.
Frolo eut du mal à garder son masque impacible.

- Suivez-nous pendant quelques jours, nous verrons bien comment évolueront les choses... Il marqua une pause puis prit une position pensive, presque comique. Et sinon ? Vous connaissez un peu la Vaasie ?
Félis fit un grand sourire à Papillon, essayant de garder elle-même son calme et se tourna ensuite vers Frolo:

-Oh si peu si peu, je n'étais que de passage ici.
Elminf : " bon c'est bon on arrete de rire de moi .... *gromelle dans sa barbe* non mais oh lui mon mentor.... faut pas pousser Moradin dans les orties surtout si il est en calecon de mithril...."

[HRP] euh ... j'ai aucune aversion pour l'art...oO sinon j'l'aurai bouffer mon frere ensorceleur....oO [/HRP]
HRP Papynou je faisais juste allusion au "pas de nelfe ni de magot dans la famille" n'oublies pas ta filette n'oublies pas elle certaines choses HRP

Dit papynou el mithryl ce doit pas être cool non plus pour monter à cheval??
Frolo, on va acheter des chevaux, cela veux dire que j'en aurais un à moi?? c'est super, je l'aplerai tendre étalon, non vif argent car il galopera comme l'eclair, non je l'aplerai ......
Papillon était reveuse et son regard perdue dans le vague faisait place à un sourire digne d'une enfant à qui on venait de promettre milles delices.
Elle ramassa sa viande et celle de son papynou avec soin, puis regarda a nouveau frolo

Frolo, je te suis jusqu'a mon cheval... allez depechez vous mon cheval m'attend.

Elle attrappa Frolo par le bras et elle commença à descendre le chemin en le trainant......
Félis restait en retrait pour mieux observer l'étrange groupe auquel elle venait de se rallier. Elle se sentait légèrement mal à l'aise devant cette jeune fille à la candeur déstabilisante et elle se sentait à la fois vexé par cet elfe qui la traitait comme une moins que rien. Elle en avait tué, ou du moins assommé, pour moins que ça. Malgré tout, elle se demandait la réaction de ses compagnons s'ils apprenaient ce qu'elle était réellement. Elle avait été imprudente tout à l'heure et ç'aurait pu lui provoquer des problèmes. C'est en méditant ces interrogations qu'elle continua à les suivre en silence.
Ils marchèrent longtemps et ne s'arrêtèrent pas pour manger, grignotant sur le pouce. Descendant toujours la longue pente qui les séparait de la plaine, ils passèrent dans plusieurs petits bosquets de sapins. Bientôt ils retrouvèrent un petit sentier et le suivirent. Ils purent ainsi accélérer le rythme.
Finalement c'est tard dans la soirée qu'il franchirent une rivière à gué. Lall fit signe de s'arrêter et scruta l'horizon.


- Ce sentier devrait nous mener à une petite bourgade. Nous avons eut de la chance de rester seuls dans la descente mais il y a des chances que ce soit différent ici...

Le soleil avait déjà disparu derrière les hauts pics des Galènes et l'obscurité avançait à grand pas. Répondant à la question muette des autres Lall désigna un énorme rocher planté à quelques pas du sentier un peu plus loin.

- Nous planterons la tente là-bas.

Frolo était concentré sur le chemin et essayait de suivre les raisonnement du guide tout en analysant les traces sur le sol. Le sol, rocailleux, était un peu plus meuble si proche de la rivière et on pouvait voir les renfoncements caractéristiques des géants sur ce qui semblait être leur passage.
Depuis la mi-journée, ils suivaient la piste de géants, et ils ne s'en était même pas rendu compte !

Soudain inquiet, il interpella Eleldor qui avait déjà prit la suite de Lall et des autres.


- El ! Vous voudriez bien monter la garde du haut de ce rocher cette nuit ? Je vous y rejoindrais à la mi-nuit...
La demie-elfe prit alors la parole:

-Je me dois de prendre le premier tour de garde, je viens juste de vous rejoindre et de toutes façons, je n'ai pas sommeil...
Le nain suivait tranquillement le groupe ayant reperé les traces des geants, une des races ennemis a la sienne. Il n'avait pas desserré les dents de la journée et attendait que la nuit. Il dormirait d'un seul oeil
Ce soir là tous le monde était sur le qui-vive. Prêts à toutes éventualités. Mais Séluné devait veiller sur eux car ils n'eurent pas de mauvaises surprises. Malgrès tout, leur veille ne leur avait pas permit de récupérer vraiment et le levé fut plutôt difficile.

Frolo se félicita d'avoir un bon steak de sanglier comme repas. Et le soleil n'éclairait pas la plaine depuis plus d'une heure quand le groupe repris la route...

Le calme régnait parmi l'équipe. La nouvelle perçue plus comme un intruse qu'autre chose laissait le rôdeur, la magicienne et le nain sur la défensive. Même Frolo ne savait pas trop à quoi s'en tenir, aussi se garda-t-il d'envenimer la situation...

Finalement à la mi-journée Eleldor repéra les premiers signe de civilisation à l'horizon. Quelques cahutes de branchages d'où s'échapper de la fumée. Mais surtout... un corral !
Félis avait eu un sommeil agité et malgré ses tentatives pour se contrôler afin de ne pas bouger, elle avait murmurer dans un demi-délire quelques mots dans une ancienne langue draconide. Pendant son tour de garde, le dernier de la nuit, elle était restée assise en silence, plongée dans d'obscures réflexions...
Le petit groupe arriva rapidement aux cabanes. Il s'agissant visiblement d'élveurs de chevaux. Les quelques cahutes offraient un abri sommaire mais suffisant pour deux ou trois familles de paysans. Deux chiens aboyèrent à l'arrivée des aventuriers et un visages ou deux osèrent sortir de derrière des rideaux de laine. Il s'agissait de femmes... La plus âgée sortie et vint au devant des intrus, un regard appuyé sur les deux molosses, attachés à un piquet.

Trois nouvelles têtes apparurent, revélant le visage mi-appeuré, mi-curieux d'enfants.


- Partez ! Nous n'avons rien à vous donner ! Vous entendez ? Rien !
*Eléldor était resté en arrière et avait baissé sa capuche de sorte qu'on ne voyait plus que des mèches blanches.
Ils savaient comment réagissaient ces gens à la vue d'elfe et il ne voulaient pas retenter l'expérience.*
Félis essaya de cacher ses oreilles pointues mais elle ne put malheureusement rien faire et elle les laissa tels quels, elle se contenta donc de regarder droit devant elle sans prêter attention aux regards haineux des villageois
Le nain vit les enfant et sourit doucement puis d'une voix bourru lanca un HO HO HO LES ENFANTS ! en riant gaiement
Puis il se tourna vers les femmes et leur dit :


Elminf : " Nous ne vous voulons rien alors pas la peine de crier comme ca et puis si nous etions des maraudeurs nous vous aurions deja tué ou pire pour prendre le peu que vous avez. Alors on se calme et on se presente *sourit* Elminf Fiermartel pour vous servir mes Dames " *s'incline*
Sa main devant son visage pour étouffer un rire, Frolo s'approcha à son tour et s'inclina. Lorsque les autres le virent ils sentirent que quelque chose avait changé chez lui...

- Je me nomme Frolo Xeres de Pendragon. Nous ne faisons que traverser votre beau pays mais s'il est un service que nous puissions vous rendre, nous sommes là pour vous.
" Quand à mes compagnons, je m'en porte garant !

Les autres comprirent ce qui avait changé. Ses habits n'était plus ternes et délavés par le voyage, ses cheveux étaient attachés en queue de cheval et dans sa longue barbe, plus aucune trace de terre ou de crasse...
Lorsque Frolo se releva, ils purent voir que ses yeux brillait d'une bienveillante chaleur. Aussi ils ne furent pas trop surpris de voir les villageois reprendre leur calme.

La vieille fronça les sourcils et fit signe aux chiens de se taire. Elle s'avança vers le mage et s'autorisa même un sourire.


- On se connaît non ?

- Je n'ai pas eu se plaisir... fut la réponse de Frolo. A ce que j'ai vu vos chevaux ont été volé ! Vos maris seraient-ils partient sur la trace des voleurs ?

- Pas exactement. Ils sont allés payer le tribu au Maître des Chevaux, notre seigneur.

- Mais il ne reste que deux chevaux dans votre coral. Et à les voir ils ne sont pas exactement de bons reproducteurs...

La femme baissa la tête l'air triste.

- Il nous en laissera quelques uns...

- Il y a plus n'est-ce pas ?

- Oui... mon fils !

- Ils prennent aussi vos enfants ?!? Mais pourquoi ?

La femme tomba à genou et fondit en larmes. Les villageois baissèrent tous la tête en signe de deuil et les enfants dissparurent dans les cahutes.
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