L'aube se lève...

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C'est l'heure où l'aube se lève, ici et ailleurs. Que voyez vous, qu'entendez vous si vous ouvrez la fenêtre ?

Ici le ciel est déjà bleu, teinté de jaune puis de rose à l'est, surmontant une ligne mauve de montagnes qui émerge de la brume. Des dizaines d'oiseaux chantent tout autour, on entend plus les grillons, et pas encore les cigales.
L'air frais (ah, la fraicheur ) est chargé d'une odeur de sous bois, d'humus, j'ai presque froid. Non, j'ai froid ! Et je gratte en grelottant les démangeaison que les moustiques m'ont infligé alors que la nuit se dissipait.

Le soleil devrait bientôt pointer son nez.
Les fenêtres sont déjà ouvertes et pas un bruit, pas un chant d'oiseau. Le silence règne encore dans la rue. Pourtant, il n'y a pas si longtemps les noctambules était encore nombreux. Les gens de la nuit cèdent leur place aux gens du jour, c'est comme les saisons, chacun son tour.
Hop, une porte qui claque, petit à petit, la vie reprend le dessus.
Le ciel est blanc mais ne va pas tarder à virer au bleu.
Par la fenêtre, quelques toits qui abritent ceux qui dorment encore. Au loin quelques arbres surplombés par la basilique de Fourvière.
On dirait que le temps est figé comme pour signifier le respect au jour qui se lève.
Il fait bon, juste comme il faut mais ça ne durera pas.

C'est juste la bonne heure pour aller se coucher mais déjà il est trop tard, la journée ne fait que commencer et la veille ne s'est jamais terminée.

Bonne journée Aloïsius et bonne journée également à tous les autres.
Le ciel est plus clair à l'est, plus rose. Les montagnes sont bleus, et la mer de brume dont elles émergent commence à prendre l'aspect et la couleur du coton. Il fait complètement jour, malgré l'absence de soleil. Mais celui ci éclaire déjà par en dessous les avions et la trainé de leur moteurs, qui ressemblent à des traits de feu dorés dans le ciel, comme un coup de griffe donné par le soleil.

edit : bonne journée à toi Myvain, et à celles et ceux qui se réveilleront plus tard, dans la fournaise.
L'orient est en feu, et les étoiles qui craignent les rayons du jour et qui en sont jalouses, vont caché dans les mers du couchant leurs sombres lueurs, alors qu'au levant, Artherk dans son char d'or et d'érain, apparaissant au monde, entame sa longue course et annonce un beau jour.

C'est le matin, un matin de plus sur ce monde encore chaud d'une humanité prophétiquement inconsciente; un matin de moins à filer pour les Parques, tisseuses patientes des jours trop long de nos vies.

Bonne journée à Vous ":o)"

[c'est ainsi que j'arrive sur Althéa lorsque ma nuit a été longue]
Ca y est le blanc disparait et le bleu apparaît petit à petit. Le soleil commence à donner une teinte rosée aux bâtiments. On entend quelques fenêtres qui s'ouvrent. Un oiseau chante le début de la journée et s'est mis en tête de réveiller ses congénères pour qu'eux aussi puissent profiter de la fraîcheur matinale.
Quelqu'un balaye dans la rue, il est le témoin de la vie de la nuit passée.
Les autres oiseaux sont réveillés et le soleil est levé.
Le couple d'aigles qui volent et chantent depuis des jours au-dessus de la vallée vient de s'éveiller, et de saluer le soleil, que, peut être, ils aperçoivent déjà des hauteurs.
Le rose au levant a basculé soudainement sur le rocher au couchant, plus haut que le reste de la vallée. Le ciel est maintenant couleur de pêche, et semble entrer en fusion au dessus de la colline. On commence à deviner les premières ombres sur le sol.
Les montagnes dans le loin ont pris une couleur saumon là où le soleil va se lever, la lumière frappe les arbres dans mon dos, plus que quelques mètres et elle sera là.

...
Il me suffit de courir jusqu'à la terrasse, et je suis ébloui.

Merci à vous deux qui avez partagé cet aube avec moi
Citation :
Provient du message de Myvain
Merci à toi qui nous a rappelé de la regarder.

Rendez-vous pour le coucher du soleil après une dur journée à enflammer l'air?
La tombé de la nuit est un moment magique, aussi, mais ce soir je serais trop préoccupé par la Lune et ses effets sur la vie d'un personnage de papier, et trop loin d'une connexion, pour pouvoir le partager ici.

Mais que celles et ceux qui le peuvent prennent le temps de le regarder passer, parfois, dans ce qu'il a de plus beau à nous offrir. Ce ne sont que quelques minutes données pour se sentir un peu plus vivre, et se sentir vivre avec d'autre qui plus est.
Par chez moi, la nuit est d'encre... L'air est lourd... suffoquant... Je guette le moindre coup de vent, la caresse tant espérée d'une fraîche brise sur mes joues brûlantes.

La lune est là, ronde et blanche, nichée aux creux des ombres... Elle ne semble pas souffrir de la chaleur, cette petite veinarde. Elle semble même me narguer un peu...

Qu'à cela ne tienne, douce dame de la nuit... Je t'aimerai malgré tes maigres quartiers et tes opulentes rondeurs... Je t'aimerai malgré ce sourire mystérieux que tu arbore sans cesse... Je t'aimerai, douce compagne, car tu partages ma route jusqu'à l'aurore...

Bonne journée à tous.
qu'est ce que je vois?

Lol... j'habite a 20 minute de la gare montparnasse et mon immeuble et a 3 metres 50 de la premiere ligne de rail....

Je vois donc les premiers trains du matin....

j'echange avec n'importe qui quand vous voulez....

campagnards je vous merdes

Vamp qui pousse son coup de geule matinal
Des teintes assez claires, l'air frais surprend dans la canicule qui nous fait suffoquer depuis plusieurs jours (semaines?) déjà maintenant...

Divers "piou-piou" d'oisillons font mentir le silence timidement, puis petit à petit les voitures se font bruyantes, les engins motorisés de l'entretien prennent possession des rues...

En bas de chez moi, la boulangerie ouvre, et c'est des senteurs enivrantes de viennoiseries qui montent à la tête, on hume malgré soi car on n'a plus l'argent pour en acheter, hélas...

Et on se rend compte que dans peu de temps, on devra partir au travail, alors on oublie tout cela, on s'arrache à son petit balcon pour retourner au train-train quotidien...

*sic*
promis je t'echange ton ephemere beau tableau matinal contre mes 24h d'entiere pollution (visuelle/sonore/odorante) a ma fenetre

et encore les trains de nuits, je commence a m'y habituer, ca me derange plus trop, mais quand ils font leurs travaux... pas besoin de café pour faire nuit blanche
ce matin à 5 heures de ce que j'en ai vu entre deux rêveries
un lumière pale émanant de l'est, de brume légère, cette fraicheur qui me réveille chaque nuit accompagnée des chants d'oiseaux qui s'exclament à plein poumons
m'ont réveillé aussi aussi...comme tous les matins, un corbeau lance son cri que j'aime...journée divine à 5 heures...journée qui tourne à l'orage à 10h!
Hop, le jour se lève tout doucement, bien plus tard que la dernière fois. Le ciel est blanc, on ne sait pas si c'est de la pollution ou les nuages qui tardent à se sauver. Peut-être se sentiront-ils bien où ils sont et choisiront d'y rester la journée.
Le soleil brille par son absence et le temps prend déjà un petit air d'automne.

La vue est la même que la dernière fois: les toits, les arbres au loin trop peu nombreux, la basilique.

La ville est calme. Pas un bruit. Pas même un chant d'oiseau. Etonnant alors que la vie régnait encore il y a quelques heures.
Il est temps pour moi de laisser la place à ceux qui se réveillent pour à mon tour prendre la leur.
Le monsieur aux sacs de sable est en retard aujourd'hui encore.
J'ouvre ma fenetre... le froid s'engouffre, les camions-poubelle chantent, les rideaux de fer grincent, l'odeur de la ville m'aggresse, je frémis, referme vite ma fenêtre et remonte le son de ma chaîne .

La boulagerie m'attend.
Citation :
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Veiller Tard, Jean-Jacques Goldman

Des étoiles qui pâlissent et disparaissent dans un ciel qui s'illumine. Un linceul d'ombres qui se retirent comme un vieux drap sale et délavé. Des silhouettes à peine esquissées qui s'éveillent, furtives et endormies dans la brume qui s'évapore sur le bitume. Des gestes imaginés derrière chaque fenêtre, des souffles sensuels et des peaux qui s'effleurent.

La vie qui s'éveille.

Un autre jour.

La fin d'une autre nuit.

D'une autre nuit sans dormir.

Derrière moi, sous les plis vallonnés de ce drap blanc dort cette moitié de moi qui rêve.

L'obscurité s'éloigne du jardin d'enfant, là-bas sous ma fenêtre et sous peu s'élèveront ces rires qui ces derniers temps me portent trop souvent, m'ouvrent trop souvent, me révèlent trop souvent.

La nuit glisse ailleurs sur la sphère, balayant d'autres paysages de solitudes inexpliquées.

Un nouveau jour se lève.

Je veux croire.
Il fait encore nuit, mes réveils sonnent les uns après les autres, pour pas grand chose, j'étais déjà réveillé. Je tape des bêtises en attendant l'heure du départ et en espérant que tous se passe bien. La ville semble bailler et s'étirer, comme si elle se préparait à faire la grasse matinée.



*lit les contributions du matin*
... Joli texte Loonna


...


... Donc, Kiss est le chaînon manquant entre PB et Rezoland ? Même son avatar tend à l'indiquer, je considère cette hypothèse adoptée.
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