[Brocéliande - Albion] Thealin ou les brumes d'Avalon

 
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Post écrit par Donnegann
Cry Havoc !

Donnegann appelle l'ensemble de l'host de la Baronnie à se rassembler devant Fort Swanton. Les étendards azur et argent flottent et claquent au vent, l'heure est grave...

- « Northumbria, la corne de la guerre sonne pour nous ! Par la voix de l'infâme Tuonetar, Reine des abjectes Succubes d'Albion, Légion nous envoie ses troupes pour en découdre une fois pour toutes. Nous ne laisserons pas le Mal progresser un pas de plus.

La bataille se déroulera demain, dans les Marais d'Avalon, pendant la cérémonie d'union entre deux Enfants de Ceridwen. J'attends de tous un comportement exemplaire, digne et noble au combat, comme le Lion des Highlands ! »

L'host acclame le Baron, tel un rugissement venu des profondeurs des Hautes Terres.

- « Northumbria, la victoire se trouve à la pointe de nos épées ! Pour la plus grande gloire de l'Unique et de Sa Lumière ! »
Post écrit par Argyhll
"Aux Armes !"

<Argyhll, devant ses deux Maitres, écoute l'appel aux armes que l'un d'eux lance à l'Host. Le Baronn Donnegann levant son épée au ciel, sous les acclamations de l'Host, contemple avec satisfaction, que malgré les effectifs encore réduits de ses sujets, la ferveur et le dévouement qu'ils lui portent, n'en sont pas moins grands>

<Argyhll, se parlant à lui même et à voix basse>


"Puisse la Lumiere juger notre combat honorable, puisse-t-elle bénir nos lames et préserver nos âmes." <se recueil un instant>

<levant les yeux au ciel> "Lumière dans votre infinie amour, mettez en nos coeur la compassion, mais ne nous laissez nous faire manipuler dans l'illusion... Temps obscurs ou le mal partout à emprise sur quelqu'un ou quelques choses, veillez à notre rédemption et à la purification des péchés de vos créations." <marque une pause, comme pour mieux entendre une réponse du ciel>

"Montrez devant tous votre puissance, et aidez nous pour le combat qui se prépare... Si notre cause est juste, donnez nous la victoire."

<Posant un genou à terre, les deux mains sur le pommeau de l'épée dressée, pointe contre terre> "Lumière avec humilité je dépose à terre et devant le regard des cieux, mon épée de chevalier... Puisse-t-elle continuer à vous servir, et ce tant que votre volonté en est ainsi."

<Dans une profonde inspiration, Argyhll, se lève, et remet son épée à son fourreau. Puis, comme le reste de L'Host, sa voix se mêle aux cris de guerres que tous font résonner à travers le fief.>

<Shayna MacLayne reste légèrement en retrait derrière Argyhll, droite et fière comme à accoutumée, la main à la garde de son épée, silencieuse. >
Post écrit par Donnegann
La Bataille des Epines

Le choc eut lieu dans les Marais d'Avalon. Les troupes de la Baronnie avaient repéré très vite le ballet infernal des Succubes en lisière de Campacorentin. A peine une poignée, elles se décidèrent à frapper quand émergea des sous-bois une sombre guerrière en armure rutilante, brandissant une lame abyssale, aux couleurs de Légion.

Les Succubes firent pousser leurs griffes acérées en un éclair et fondirent en piqué sur l'avant-garde, balayant les premiers n'eurent pas plus de succès, fendant l'air avec force mais sans pouvoir toucher les diablesses en vol. Les rares arbalétriers furent bientôt décimés par une charge puissante menée par le commandant adverse, qui se lança de tout son poids dans une course folle, profitant des nombreux clous apparents pour arracher cri et douleur sur son sillage. Un tourbillon de chair et de sang fut le signe de la débâcle...

Les survivants exténués rejoignirent Caer Ulfwich, certains portant les stigmates évidents de cette terrible bataille. Le Baron Donnegann et son disciple, le Comte Argyhll, avaient eux aussi subis les assauts furieux de ces infâmes créatures en marge du mariage de Dame Thealin et Maître Ezoniroel et se faisaient soigner par le guérisseur du fort. Le poison dont les Succubes enduisaient leurs lames les empêchait encore d'être en pleine possession de leurs moyens mais ils avaient tenus la distance grâce à leurs rapides montures de Dartmoor et à la faveur du couvert des arbres millénaires de la forêt de Campacorentin.

- « Maître, nous avons défendu notre honneur aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir d'avoir plié sous leur supériorité brutale, signe de leur filiation avec les forces abyssales du pilier de chair qu'est Légion. »

- « En effet, Disciple, nos joues n'auront pas à s'empourprer même si notre host est exsangue. Néanmoins, il nous fallait ce premier contact pour évaluer nos adversaires, qui confirment l'insidieuse menace qu'elles font peser sur Albion. »

- « Il me tarde de parfaire ma formation, Seigneur, et de prendre notre revanche lors d'une bataille finale. Leur présence répugnante est une insulte à la Sainte Lumière de l'Unique. »

- « Point de précipitation. Le temps jouera pour nous. Déjà nos Villages se développent, et je suis certain que les époux Avallach feront d'excellents Bourgmestres de Sunderland. Leur science de l'occulte nous sera utile et leur charisme inné également à l'heure du recrutement. De plus, j'entends engager dès maintenant la compagnie des Equites Foedi en leur offrant l'usufruit du Village méridional de Hull. Enfin... Quoi de pire pour une Succube tentatrice que d'affronter la fureur de la Lionne des Highlands insensible à ses charmes ? »

Les deux hommes éclatèrent de rire puis allèrent au chevet de leurs hommes, les félicitant pour leur vaillance et leur promettant une campagne glorieuse.

HRP: La bataille des épines s'est passé avant le départ d'Ezoniroel de la baronnie de Northumbria. Cette histoire est un flashback.
Les festivités de Lugnasad apportèrent beaucoup de joie et d'animation à toutes les personnes présentes.

Particulièrement, Sir Argyhll Kenneth McAvoy qui avait remporté les joutes de la plume. En la baronnie, tous étaient fières de lui. C'est à cette occasion que le Baron Donnegann donna les recommandations... La guerre est déclarée contre les succubes...

(la suite est écrit par Donnegann)

Voyage à Berwick

Donnegann se rend au chantier de la Cité de Berwick, escorté par ses deux Comtes, Argyhll et Bahamutt, et une dizaine d’hommes en armes. Sur le chemin, la compagnie s'arrête près de la mer pour y planter le camp pour la nuit. Autour du feu, ils discutent tous trois.

- « Disciple, je tenais à te féliciter une fois de plus pour ton titre de Champion que tu n’as pas usurpé. Il est bon de montrer qu’en plus d’être un grand guerrier, tu sais manier aussi bien la plume que l’épée. »

Argyhll remercie son maître d’un hochement de tête.

- « Désormais, il faudra assumer cette gloire nouvelle, Argyhll. Tuonetar et ses sbires voudront te réduire à néant, pour abattre le moral des troupes. Même si j’assume les fonctions de Commandant, je n’ai pas encore ton expérience du champ de bataille, aussi, tu restes exposé à leur courroux. Moi même, j’en ai récemment fait l’objet en la Cité d’Avalon et ne doit mon salut qu’aux sept compagnons qui m’assistaient à ce moment-là. Les Succubes vont tenter de nous diviser, de nous affaiblir, tant physiquement que moralement, aussi - regarde les deux Comtes - ne voyagez jamais seuls. »
Alpin le crieur
Le jeune Alpin se sent un peu gêné. C'est la première fois qu'il va annoncer une nouvelle publique ! Il se racle la gorge et prend une profonde inspiration avant de se lancer.

- « Oyez, oyez, Northumbriens,

Les Seigneurs d'Avalon requièrent notre assistance. Des barbares vikings se sont établis sur l'archipel, il nous faut les repousser à la mer. Moi, Donnegann MacBride, Baron de Northumbria, ait assuré Dame Lyle de notre diligence à vaincre l'envahisseur midgardien avant qu'il ne se renforce.

Aussi, j'appelle un groupe de braves à quérir leur campement et à me donner un aperçu des forces en présence afin de préparer une expédition punitive conséquente. Ce groupe d'éclaireurs aura à se partager une bourse de 50 PO pour les risques encourus.

Que l'Unique vous tienne en Sa sainte garde ! »

[HRP ON]

Cette animation interne à notre alliance compte deux actes.

La première est la mission de reconnaissance destinée à localiser (/locate) précisément le site en question (spot de mobs) sur l'Archipel d'Avalon, et d'estimer la partie adverse (nombre, puissance et tactique) pour écrire un rapport (post sur le forum des Cités). Elle se fera sur la base sur du volontariat pour un groupe de 8 persos (avec classes furtives recommandées). Autant le dire tout de suite, ce sera une mission difficile

La seconde sera une sortie Alliance classique ouverte à tous. Elle sera organisée en fonction des informations qu'aura rapporté la première équipe, d'où son importance.

Bon jeu à tous !

[HRP OFF]
(Post écrit par Argyhll Kenneth McAvoy)
<s'approche d'Alpin, après avoir assisté à l'annonce>

Soyez rassurez jeune homme. <sourit>
Vous avez fort bien fait l'annonce de cette mission. <lui adresse un sourire rassurant>

Je ne vous retiens pas, continuez donc d'aller annoncer dans les autres villages.

Bon courage. <sourit> Que la Lumière vous bénisse et vous guide.

<repart comme il était venu, espérant que des habitants courageux répondront à la mission>
Débriefing "Menace viking"
HRP ON

Hier soir a eu lieu notre première animation de guilde/alliance. Le premier sentiment qui me vient à l’esprit est que cela s’est bien passé car non seulement je me suis amusé à l’organiser et à l’animer mais que tout le monde a joué le jeu pour mettre la main à la pâte, les vétérans comme les novices. Donc bravo à tous et merci !

HRP OFF

Pour les absents, je ferai un résumé :

19h00 : rendez-vous au portail des Marais d’Avalon. Briefing de Donnegann concernant la mission. Il s’agit de repérer le campement viking sur l’archipel d’Avalon et d’évaluer leurs forces sans engager le combat. Il est permis de demander son chemin aux PJ (Personnages Joueurs) en roleplay, ainsi que d’utiliser des cartes irl pour se repérer. Le seul indice concernant l’emplacement est qu’il ne se trouve ni sur l’Ile de Verre ni sur l’Ile d’Avalon (2 cartes de SI en moins donc).

20h00 : départ de la compagnie pour Avalon. Elle rassemble Thealin Avallach, Tem Lame de Lune, Accilae Wood pour Northumbria et les cousines Aphrodiite et Aphrodysia pour les Chevaliers Phénix. Soeur Elehana MacLayne les bénit.

21h00 : le campement viking est trouvé. Les cousines tentent malheureusement de séduire les Vikings mais ils ne semblent pas apprécier leur charme breton. Le combat s’engage et la compagnie est décimée. Blessés, Accilae et Tem parviennent à s’enfuir vers Caer Diogel pour transmettre leur rapport à Donnegann. Thealin est grièvement blessée et se fait capturer par les maudits nordiques. Les cousines en armure de plaques vont panser leurs blessures dans une forêt toute proche puis ne donnent plus de nouvelles.

22h00 : Donnegann lève toute l’host de la Baronnie au port de Gothwaite. Il récompense comme promis Tem et Accilae de 50 PO. De plus, Tem devient Notable (R4) et Accillae Villageois (R7). Le Baron décide de partir sur-le-champ secourir Thealin. Le père Umuc Valefort se joint à la troupe grâce à Shila. Le Comte Argyhll reste en Bretagne avec les hommes de réserve (il n'a pas SI).

23h00 : Arrivée de l’host à Caer Diogel. Un dernier compagnon se joint à l’host : Sire Shorinsin dit « La Main de Justice ». Partent donc délivrer Thealin 8 héros : Donnegann, Bahamutt, Shila, Tem, Accilae, Miry, Umuc et Shorinsin.

00h00 : Tem et Accilae ouvrent la route vers les campements. De rudes combats ont lieu pour fouiller les tentes. L’host croise par hasard Dame Justyne de la Compagnie des Dames. Elle et son ami Zogzog Akita du clan Akita se joignent à l’expédition (Canal Discussion ouvert).

01h00 : Les Vikings Danes (différents des Norrois du RvR) repoussent les Northumbriens devant leur tour de guet maritime. Justyne et Akita ne demandent pas leurs restes et partent se cacher en lieu sûr. Cependant, la troupe parvient à retrouver Thealin inconsciente dans le dernier campement. L’host repart donc rapidement pour Diogel afin de la soigner. Shorinsin est admis Voyageur dans la Baronnie (R9).
Post écrit par un anonyme
Un morceau de parchemin vole au ras du sol , il vien de ci de la jusqu'a terminer sa course contre un baril de grains , la face napée d'encre encore fraiche est perceptible , dessus on peut lire


Tragique destin .... ou châtiment

C'est en ce jour de saison claire
Que tu me l'as enlevée
Sans même croiser le fer
Tu te l'es apropriée

Je ne fus alors que pierre
Malgrés moi immobilisé
Me laissant un gout amer
Sa perte m'a lapidé

Les méthodes de naguerre
Ne pourront te sauver
Mon courroux sur tes terres
Je ferais tomber

A jamais je la perds
Ainsi mon coeur est brisé
Mais je le jure sur nos terres
Sa mort sera vengée

Son sourrire fût éphémère
La vie tu perdra a jamais
Tu brulera en Enfer
Par mon bras je te purifierai



<A nouveau le parchemin reprend une folle course a travers les ruelles , comme s'il cherchait a etre lu des villageois>
Post écrit par Argyhll McAvoy
<Argyhll qui se rendait à Berwick afin de rendre visite au Baron Donnegann, entreprit de passer par le village de Sunderland. alors qu'il se promène dans les rues pour rejoindre la taverne, il voit le velin danser dans le vent et l'attrape au vol, étonné>

"tiens donc... qu'est-ce là ?" <tentant de redonner sa forme au velin chiffoné. Cela fait, ce dernier se met à le lire>

"la belle lettre que voilà, est bien triste malgré moi... étonnante chose qu'elle soit venue à moi." <soucieux>

"Qui donc à tant de misère que son coeur, ainsi désespère ? Peut-être serait-il bon que j'aille montrer cela à cette très chère Théalin."

<reprenant sa route, argyhll plie le velin rapidement et le glisse dans son gant. Arrivant enfin, après quelques minutes de marche, devant la demeure de Théalin, il entreprend de sonner la clochette pourvue à cette intention. N'ayant pas de réponse, Argyhll se met en tête de l'attendre. Ainsi il va s'assoir sur un tronc scié qui repose sur le côté et attend>
Post écrit par Moera ar Ker Is
Moera, qui avait décidé de s'en aller visiter quelque peu la baronnie, avait suivit le chemin d'Hartlopool, puis était remontée vers le nord en direction de Berwick. Elle pénétrait alors à Sunderland dans le but d'y trouver à faire escale. Se perdant dans les ruelles, elle voit passer dans l'artère adjacente un cheval au galop portant ce qui lui sembla être ce fameux ménestrel à la langue trop pendue sur la généalogie Mc Bride...

-" quel était son nom déjà ... ?"

Coupant court à sa réflexion, elle s'élance pour lui demander son chemin mais il a déjà disparu... lasse, elle tourne sur elle même cherchant un repère dans un environnement qu'elle ne connaît pourtant pas et aperçoit alors à l'opposé la silhouette familière de son camarade champion de la plume, Argyhll, s'asseoir sur un tronc couché.

-" Merci Grande Déesse de me faire rencontrer une âme connue !" <Pousse un soupir de soulagement >

Moera s'approche de lui et à quelques mètres le hèle pour le sortir de sa réflexion

-" Hé là mon ami ! A quoi pensez vous donc ainsi ?"
Post écrit par Argyhll McAvoy
<étant plongé dans ses pensées, Argyhll revient doucement à la réalité puis tourne la tête en direction de la voix qui vient de l'interpeller. Voyant Moera s'approcher, il se lève et lui adresse un signe de tête respectueux en salutations>

"Le bonjour à vous Moera. Je... A trop de choses je crois. En vérité j'attends Thealin. J'ai trouvé en arrivant et à mon étonnement des mots qui flottaient dans le vent et filant comme s'ils allaient à un quelconque rassemblement." <sourit amusé> "Je ne saurai trop m'en étonner. En effet, chaque jour où un mot se dépose sur la plage vierge qui se décore sous ma plume, je vois des phrases entière prendre leur envol et se libérer des chaînes de mon esprit. Mais ceux-ci semble poussés par un autre vent que celui de la liberté."

<se tait un instant> "Enfin... Théalin étant bourgmestre de Sunderland, cela la concerne plus qu'un autre et elle saura certainement quoi faire de cela. Ainsi je l'attend là."

<la regardant avec un léger étonnement> "Et vous même, que nous vaut l'honneur de votre visite chère maîtresse de l'Esprit ?" <esquisse un sourire>
Post écrit par Moera ar Ker Is
la raison de ma visite ? et bien ... en ce lieu précis le hasard < tout bas > hem ... je me suis perdue en cherchant une taverne ... Sinon et bien la curiosité. Je comptais visiter quelques peu ces terres en suivant la route vers Berwick, afin de mieux connaitre ce fief... et aussi en profiter pour peut être trouver le lieu ou vécu ma mère avant de ne rencontrer mon père ... elle était une Scotte...

Mais quels étaient donc ces mots errants ?
Post écrit par Argyhll McAvoy
<Argyhll acquiesce de la tête lorsque celle-ci répète machinalement : "la raison de ma visite ?", puis l'écoute attentivement. Moera ayant finit d'expliquer ses raisons, Argyhll sourit amicalement et lui répond>

"Et bien... Pour ce qui est de la taverne je puis vous l'indiquer ou vous y mener, en espérant que Thealin ne passera pas à sa demeure pour en repartir aussitôt et cela pendant ma courte absence..." <regardant autour de lui comme s'il s'attendait à voir Thealin apparaître à chaque instant d'un coté ou de l'autre du chemin>

"Du reste, pour ce qui est de nos terres... Je laisserai l'honneur à mon ami Bahamutt de vous faire visiter son Comté qu'il connaît bien mieux que moi. Quant à moi, j'aurai le même honneur à vous faire visiter le mien. Il est bien moins... festif, mais ses paysages méritent à eux seuls le détour." <sourit>

"Vous parliez de votre père... si je ne touche pas là, un point trop.. sensible et indiscret, je vous offrirai volontiers mon aide pour le retrouver si vous le souhaitez... et je suis assuré que Bahamutt aurait la même volonté si on le lui demandait."

"Quant aux mots... Et bien... C'est assez personnel semble-t-il... Je ne sais si j'en ai le droit."

<tire le vélin plié de son gant>

"Je vous laisse le lire, mais je vous prierai d'être des plus discrète sur cela et d'oublier aussitôt que vous l'aurez lu." <la regarde d'un air sérieux et interrogateur>

<lui tend le vélin. Lorsqu'elle à finit de le lire et qu'elle le lui tend à son tour, il le reprend, le plie et le glisse dans son gant à nouveau>

Voilà... vous savez ce que ces mots disent... mais nous ne savons toujours pas pourquoi ils volaient dans le vent.
Thealin rentrait la mine soucieuse, le regard sans cesse bougeant de gauche à droite et inversement, comme si elle cherchait quelque chose, ou comme si elle avait peur de quelque chose.

Elle aperçut au loin 2 silhouettes devant son foyer. Son coeur battait plus vite, sa respiration s'accéléra. Les sentiments de peur, d'excitation et d'espoir se mélangèrent tour à tour. Ils ne l'avaient pas vu arriver encore. Elle hésita ne sachant si c'étaient des amis ou des ennemis, ou simplement son époux qu'elle espérait revoir au foyer qu'ils avaient tous les 2 bénis. Elle reconnu de loin les couleurs de la baronnie, ce qui la rassura et la détendit. Elle souffla un bon coup avant d'arborer son sourire habituel et couru vers la maison qu'elle avait fait construire avec tous ses espoirs.
Voyant que ses invités étaient le Comte Argyhll et Dame Moera, elle leur fit une révérence à chacun avant de s'avancer vers Dame Moera pour l'embrasser chaleureusement.

-" Bonjour Argyhll, Bonjour Dame Moera. Comme je suis heureuse de vous voir ici. Mais entrez ne restez pas sur le pas de la porte voyons. Vous boirez bien quelque chose. J'ai ici quelques herbes qui bouillie dans de l'eau fait des merveilles. Que me vaut la joie de votre visite?"

Elle les fit entrer dans sa demeure, les fit s'asseoir à une table devant l'âtre qu'elle alluma d'un geste de la main. Elle fit bouillir de l'eau qu'elle versa sur des plantes vertes odorantes, puis en servis à ses 2 amis. Elle s'assit ensuite avec eux et les écouta calmement leur expliquer la raison de leur visite tout en savourant son infusion, se réchauffant les mains par la même occasion. (HRP: je sais ça existait pas mais bon le perso ne dit pas clairement par son nom que c'est du thé)

-" Eh bien je suis fort occupé ces derniers temps Dame Moera... Mais je puis cependant vous faire visiter Sunderland. C'est un village que j'affectionne particulièrement lorsque chaque habitant allume sa torche devant sa maison lorsque la nuit tombe.
Quand à ce message j'ignore totalement d'où il vient, par qui il est écrit et pourquoi nous le recevons. Nous pouvons cependant étudier ce poème avec attention..."

Thealin semble se concentrer sur le parchemin, passant ses doigts sur chaque lettre en faisant défiler les mots comme pour les sentir. Des larmes se mirent à couler le long des joues, la thaumaturge ferma les yeux et ressenti une profond désespoir.

-" C'est un poème fort triste. Celui qui l'a écrit a perdu un être cher qui lui a été enlevé prématurément... Il recherche la vengeance également, son coeur est remplis de haine et de violence, à tel point qu'il ne s'en prendra pas uniquement à sa victime mais également à son entourage."

Les mains de l'archimage tremblèrent lorsqu'elle prononça ces derniers mots. Elle serra les points et fronça les sourcils, crispant sa mâchoire fine. Elle souffla plusieurs fois et ouvrit les yeux calme et sereins.

-" Je ne sais pas si cela à un rapport mais, il y a longtemps une enfant est venue me voir en compagnie de soeur Miry, une très jeune ménestrelle. Elle semblait perdue et je l'ai recueilli quelque temps sans que personne ne le sache. Soeur Miry l'avait conduis jusqu'ici, disant qu'elle ne pouvait plus supporter les serpents avec lesquels l'enfant jouait, tout comme Dame Triany.. J'ai essaye de trouver ses parents, mais en vain. Elle disait que sa maman s'était donné la mort. Et que son père ménestrel était parti à la recherche d'un moyen pour ramener sa mère. Je lui avais expliqué qu'il ne fallait pas espérer le retour de sa mère et elle est partis en courant, je pense qu'elle n'a pas voulu m'écouter... Cette petite avait quelque chose de peu commun... Elle avais des yeux et une langue de serpent... Voila, c'est peu de chose mais c'est tout ce que je puis vous dire."
Post écrit par Argyhll McAvoy
<tout en écoutant attentivement théalin, argyhll s'était levé et était allé se poster près de la cheminée, puis lorsque théalin eut enfin finit, il se tourna vers elle et reprit>

"Thealin... en vérité ce n'est pas tellement ce que vous pouvez nous en dire. Je vous suis déjà bien reconnaissant de nous avoir offert ces détails qui peut-être pourrons aider à la compréhesion de ce poème... mais j'aimerai de même savoir ce que je dois faire de cela."

<la regarde d'un air interrogateur puis reprend>

"Ce poème est en effet très triste... et si, comme vous le disiez, son auteur vole vers le crime, comme son velin vers les cîmes, je crois alors qu'il serait bon de lui attacher quelque importance, au risque de voir certains subir sa vengeance... qu'ils ne méritent ou non." <gravement>

"Si vous n'y voyez d'inconvénient je vous laisse ce velin et les mots qui y reposent, et je vais pour ma part voir notre baron afin de l'instruire de la chose. De votre côté et par vos qualités propres, dont celle de bourgmestre, vous tenteriez de mener votre enquête, si je puis me permettre d'offrir mon avis."

<écoute Thealin lui répondre>
-" Argyhll, je tacherais de mener mon enquête de mon coté, je souhaiterais que vous m'informiez en retour ce que le Baron vous dira, car je crois que ce message lui ai destiné. "Il apportera son courrous sur tes terres" Argyhll. Or d'ici a une bonne lieu de distance ces lieux appartiennent au Roy certes, mais c'est le baron qui en administre le fief. Il est fort à parier que tout le clan MacBride est désormais considéré comme cible et prochaine victime de ce poète. Mais nous ignorons tout de lui alors que lui peut apprendre à jauger de nos forces à sa guise, ainsi que trouver nos propres faiblesses. Avec ce message vous devriez aller trouver le Baron pour qu'il reunisse sa famille. Il ne me servirait de rien de le garder avec moi. Portez vite ce message à Donnegann Argyhll, sans plus attendre."

<Thealin lui tendi le vélin>

-" Dites au Baron également d'écouter Sir Parlan. Les Templiers sont à nos portes. Nous devons prendre des mesures qui conviennent pour les accueillir comme ils le méritent. A présent si vous voulez bien m'excuser. Je dois aller trouver soeur Miry et le responsable des gardes du village.
Dame Moera, si vous pouviez accompagner le Comte, vous me rendriez un fier service. Je ne puis helas vous faire visiter le village pour le moment. Des votre retour j'y remédierais soyez en certaine. Je dois prendre du repos. La nuit précédente a été fort mouvementé pour moi."
Post écrit par Moera ar Ker Is
Moera a ecouté sans mots dire, se versant une petite goutte d'eau de vie de pomme pour donner quelque gout à l'infusion un peu fade, non sans faire le rapprochement entre les révélations de Théalin sur cette enfant-reptile et sa récente conversation en Lyonesse avec le sieur Ménéllas, qui a perdu sa femme d'une facon des plus ... étranges et fut empéché de ramener son âme par sa propre belle mêre, Tyaa, épouse de Tarlcabot de Benowick... Il lui avait dit que sa femme était une lamia, ainsi que sa fille dont il tut le nom... cette vengeance s'addresserai donc plutot aux Terres Benowick plus qu'a celles de la baronnie ... enfin , s'il s'agit bien de cela... hummm... elle en parlerais au baron...

- "Oui, bien sur Thealin , faites , je ne voudrais vous retarder, de plus et bien en accompagnant sir Argylh cela servira justement le voyage entreprit en allant jusqu'à la cour du baron ! "

Moera hésite a leur parler de sa conversation avec Menellas; ... et si elle se trompait ? ... oui ... mieux vaut attendre de voir le baron... Argylh sera présent, et si ces informations sont justifiée, Théalin sera mise au courant ... mieux vaut patienter...

Elle se prépare a emboiter le pas du Comte, saluant son amie Théalin très agitée
Post écrit par Argyhll et Menellas
"Bien Théalin, je vais me rendre auprès de notre baron et lui porter la nouvelle. Et n'ayez crainte, s'il m'en apprend plus que nous en savons, je viendrai vous mettre au courant et vous répeter ses dires."

"Sur ce, veuillez m'excuser je me retire avec dame Moera, nous avons chemin à faire."

<Argyhll s'incline devant Théalin, puis plie le velin pour le remettre dans son gant>

"Moera, si vous le voulez bien, suivez moi." <puis il se dirige vers la sortie et ouvre la porte pour laisser passer Moera>

"Venez, nous allons chercher montures aux écuries. J'y ai laissé mon cheval. Si vous n'en avez pas à disposition, le palfrenier se fera un devoir de vous en prêter un."

"Nous avons beaucoup à parcourir. La journée est déjà avancée... nous devrons faire halte pour la nuit. Il y a plusieurs bourgades jusqu'à Berwick, nous y trouverons refuge."

<Lorsque tous deux sont enfin en selle, ils quittent la ville au pas. Soudain Argyhll arrêta sa monture machinalement et s'arrêta un instant, croyant avoir entendu quelqu'un parler à voix basse. Cela ne l'aurait pas choqué dans d'autres cas, mais il lui semble avoir entendu quelque chose qui malgré qu'il ne l'ait pas perçu distinctement lui rappel quelque chose>

< Ménellas voyant le duo prendre la route en direction de Berwick, Ménellas décida d'aller à leur rencontre. Il talonna vigoureusement sa monture qui partit au galop et déscendit la colline en laissant un sillage de poussière. Bientôt il rejoignit la route et ne ralentit qu'une fois à courte distance face aux voyageurs. Le Ménestrel les salua avec courtoisie et son sourire le plus charmant avant de prendre la parole>

Ménellas : "Je vois que vous allez en direction de Berwick... La compagnie d'un humble ménestrel ne vous dérange pas? Je dois rencontrer le Baron Donnegann s'il m'accorde audience, et peut-être même Sire Bahamutt avec un peu de chance..."

Argyhll : "Menellas... <plonge dans ses pensées> Il... <se tait, relève la tête et fixe Menellas> Nous verrons si mes amis Donnegann et Bahamutt souhaitent de même vous voir..."

Bénéllas : "Grand merci, Sire, je vous promet de ne pas chanter d'air trop lugubre... Pas trop fort." <Sourire ironique>

Argyhll : "Ce serait même un conseil en effet... car je n'affectionne pas plus que cela d'être bercé de tristesse lorsque je voyage dans de si belle terres."

<Ménéllas regarda Moera, lui fit un mystérieux sourire et un imperceptible clin d'oeil avant de faire faire demi tour à sa monture pour suivre ses compagnons de route vers le Nord>

<Puis, revenant à la réalité, il lance sa monture au trot et moera ainsi que menellas font de même afin de le suivre. Après avoir parcouru les terres en direction du Nord, et alors que la nuit était tombé depuis quelques heures, Argyhll décida de faire halte dans un village de pêcheurs et d'y trouver de quoi manger et se reposer. Le lendemain à l'aube, ils reprirent la route. En fin d'après-midi ils arrivèrent aux portes de la Cité de Berwick>

"Nous y voici. Allons à l'écurie, nous y laisserons nos montures, puis irons voir le Baron."

<Cela fait, Argyhll guide Moera et Menellas dans les rues de la cité, tout en décrivant et expliquant à Moera les endroits importants devant lesquels ils passaient, ainsi que ce qui interpelle cette dernière>

<s'arrêtant devant un péron, il frappe à la porte et attend une réponse. N'en ayant pas, il réfléchit un instant puis reprend sa route accompagné de moera et Ménellas> "hmm... certainement sera-t-il avec lui." <se parlant à lui même>

"Bien... nous arrivons." <montrant à Moera et à Ménellas la haute porte surplombée d'une herse, qui mène dans l'enceinte du donjon> "Le Baron se trouve certainement dans la "grand-salle". C'est là qu'il y reçoit généralement ses convives et autres gens, que ce soit pour le plaisir ou ses responsabilités."

<avançant à grand pas Argyhll et ses compagnons de route qui sont passé sous la herse, arrivent à présent devant la porte en bois du donjon, cerclé de gardes>

<se tournant vers Ménellas> "Navré ménestrel mais ici s'arrête votre route.
Je ferai part au baron de votre requête. Veuillez attendre ici que l'on vous dise ce qu'il en sera pour la réponse."

<après avoir expliqué à Ménellas où trouver une bonne taverne, il se retourne vers Moera qui fait face à la porte du donjon et fait signe au garde de la leur ouvrir. Ceci fait, ils s'engagent par celle-ci. Puis après avoir monté un grand escalier, ils arrivent dans un couloir. Ce dernier est bordé d'un dizaine de gardes immobiles. Au bout de ce couloir se trouve une porte massive, devant laquelle quatres soldats en ligne gardent l'entrée. Argyhll et Moera, s'arrête à quelques mètres de la porte qui clos l'accès à la "Grand-Salle">

<s'adressant aux gardes> "Ouvrez la porte !" <Les gardes connaissant Argyhll ouvre les portes machinalement, en regardant avec curiosité Moera, qu'ils n'avaient jamais vu auparavant pour sa part. Une fois la porte ouverte, les deux gardes qui étaient restés devant, se rabattent sur le côté et laisse passer Moera et Argyhll. En entrant, ce dernier apperçoit sans étonnement, car il le préssentait, Avygeihl et Donnegann qui s'entretiennent. Faisant claquer ses éperons furtivement, afin de prévenir de son arrivée, Argyhll s'avance ensuite vers la grande cheminée devant laquelle ces deux derniers sont assis>


<s'inclinant devant son maître puis se mettant au garde à vous devant Donnegann> "Bonjour Maître, Bonjour Donnegann. Mes respects." <sourit>

"Veuillez excuser mon intrusion, mais je viens pour quelque affaire que certains pensent d'importance." <puis se tournant vers Moera> "Mais laissez moi d'abord vous présenter Moera qui m'accompagne. Donnegann vous devez je crois la connaître, quand à vous maître je ne sais." <sourit en présentant d'un geste de la main Moera qui se tient à sa droite>

<Après que Donnegann et Avygeihl l'aient salué, Argyhll reprend>

"Dame Moera, je ne crois pas avoir à vous présenter le Baron Donnegann que vous connaissez. Mais voici par contre le Mage Avygeihl, mon maître."

...Thealin disait encore que vous devriez réunir les MacBride et parler à Parlan. De plus... un certain "menellas"... dont vous devez vous souvenir, vous attend à la porte du donjon, dans la cour, il requière audience à bahamutt et vous même mon ami. <finissant de parler, il laisse ensuite donnegann à sa réfléxion et attendant qu'il parle, il demande à un page d'apporter pour moera et lui même une boisson pour rendre vie à leur gosier asséché>

[HRP ON]

Navré pour ceux qui tentent de suivre l'affaire, mais nous avons en fait deux sujets croisés qui se complète l'un l'autre. J'ai inclue dans ce message-ci (au dessus) des bribes de d'un texte de ménellas que j'ai complété par ce que argyhll dit. ( les /em de ménellas et les conversations ou je précise qui parle sous forme de : "argyhll :" et "ménellas :") Pour mieux comprendre cette intervention, je vous conseil de vous rendre sur le sujet : "solitude et malédiction" .

Argy/Avy

[HRP OFF]



Solitude et Malédiction.

Ménéllas était assis sur un rocher, lui même accroché à une coline surplombant Sunderland. Le vent soufflait et faisait voler des mêches de ses cheveux dont il ne se souciait guère. Observant l'entrée de la ville en contre-bas, la toiture des chaumières et leurs cheminées fumantes, il imaginait la vie paisible des habitants. Sans les voir le ménestrel pouvait presque ressentir l'odeur des étreintes des amants, les cris joyeux des enfants jouants dans les cours, le frémissement des marmites mijottants le "bon petit plat" que la maîtresse de maison avait préparée pour son mâl et sa portée.

- <Voix rauque> Toutes ces choses dont ta traitrise m'a privée... Tyaa... Toutes ces choses que votre jalousie ne pouvait concevoir... Succubes... Pour tout cela et bien plus, bien moins... Pour tout cela et peut-être rien, je vous maudis et vous condamne à vivre mes tourments avant de disparraitre dans les limbes de l'Antre ou vous serez jugées... Vos foyers porteront la peste, jamais une Succube vivant sous le soleil ne connaitra la quiétude et le réconfort jusqu'à ce qu'elle mérite son pardon... Mon pardon... Par mon sang...

Le ménestrel prit sa dague et se trancha la paume de la main gauche avant de serrer le poing dont coulait un sang noir et visqueux qu'il regarda toucher le sol en déguageant une légère fumée. Il fixait le filet de sang le tarissant lentement et ses pensées l'emportèrent au bord d'une falaise de Cornouailles. Il se vit en compagnie d'une ménestrelle et d'une éclaireuse, il vit sa carrapace de marbre se craquelée lorsque des lèvres se posèrent sur les siennes sans qu'il n'eut même pensé à séduire, pour une fois... Il se vit veiller sur le sommeil de cette âme pûre, ou presque, se demandant pourquoi il ne l'avait pas noyée en la jettant du haut de la falaise, la faisant rebondir comme un pantin désarticulé en se fracassant sur les rochers. Il était inconcevable qu'il eut épprouvé de la pitié, pourtant il n'en avait rien fait... Pourquoi..? C'eut été si simple...

Ces questions avaient ramener le calme en lui, après la rage que lui faisait ressentir la moindre pensée d'une "Succube de surfasse". Le sang nauséabond s'était tari dans sa main, la plaie se refermant lentement avant de disparaitre, et il regardait à nouveau vers l'entrée de la ville, observant le balet des badaux vaquer sans ce soucier de rien d'autre que leurs vies bien tranquilles, leurs vies de familles heureuses, cette vie et ce bonheur simple qu'il voulait offrir à sa fille...
Post écrit par Moera ar Ker Is
Moera attend la réaction du baron avant d'ajouter ses propres intuitions quant au lien entre les révélations de Ménellas, de plus présent en ces lieux et attendant audience, et la petite fille dont fit allusion Théalin, en fonction de si ce que déduira déjà le baron de tout ceci corroborera sa réflexion ou l'infirmera ... se dit que de part sa recente arrivée en la baronnie bien des choses doivent lui échapper et que le baron en sait certainement long ... et en outre ne voudrait mettre Ménellas en mauvaise posture avant même qu'il ait eu son entrevue

Moera se sert donc des raffraichissement apportés par le petit page et en profite pour joindre Théalin de par le don premier afin de s'enquerir de preciision notament sur le prenom de la jeune lamia et de la connaissance qu'elle put avoir de celui des parents. Celle ci ne put lui apprendre que celui de l'enfant, Muséa, mais non des parents, ne l'avancant guere dans ses doutes...
Post écrit par Menellas
Le ménestrel plisse les paupières en apercevant deux silhouettes s'arrêter à la sortie de la ville. Il lui semble que l'une d'elle, la plus petite, regarde dans sa direction. Il devine son parfum et l'odeur de ses cheveux que le vent caresse, le sang battre dans ses veines donnant ce rythme aux tempes et au cou si délicieux à regarder cesser.

- Moera l'étrangère a une vue perçante comme la pointe de ses flèches... Est-ce moi que tu cherches du regard, petite métisse..? Non... Tu m'as trouvée, bien sûr, tu as les talents du Ranger...

Ménéllas se lève alors, offrant sa cape à la brise côtière, et regarde un instant le duo de fourmis avant d'enfourcher sa monture au teint pâle. Droit comme un "i" sur sa selle, l'allure fière et noble, il les observe attendant pour décider s'il fait volte face ou les rejoints.
Post écrit par Argyhll McAvoy
"Bien Théalin, je vais me rendre auprès de notre baron et lui porter la nouvelle. Et n'ayez crainte, s'il m'en apprend plus que nous en savons, je viendrai vous mettre au courant et vous répéter ses dires."

"Sur ce, veuillez m'excuser je me retire avec dame Moera, nous avons chemin à faire."

<Argyhll s'incline devant Théalin, puis plie le vélin pour le remettre dans son gant>

"Moera, si vous le voulez bien, suivez moi." <puis il se dirige vers la sortie et ouvre la porte pour laisser passer Moera>

"Venez, nous allons chercher montures aux écuries. J'y ai laissé mon cheval. Si vous n'en avez pas à disposition, le palefrenier se fera un devoir de vous en prêter un."

"Nous avons beaucoup à parcourir. La journée est déjà avancée... nous devrons faire halte pour la nuit. Il y a plusieurs bourgades jusqu'à Berwick, nous y trouverons refuge."

<lorsque tous deux sont enfin en selle, ils quittent la ville au pas. Soudain Argyhll arrêta sa monture machinalement et s'arrêta un instant, croyant avoir entendu quelqu'un parler à voix basse. Cela ne l'aurait pas choqué dans d'autres cas, mais il lui semble avoir entendu quelque chose qui malgré qu'il ne l'ait pas perçu distinctement lui rappel quelque chose. Puis, revenant à la réalité, il lance sa monture au trot et Moera fait de même afin de le suivre. Après avoir parcouru les terres en direction du Nord, et alors que la nuit était tombé depuis quelques heures, Argyhll décida de faire halte dans une village de pêcheurs et d'y trouver de quoi manger et se reposer. Le lendemain à l'aube, ils reprirent la route. En fin d'après-midi ils arrivèrent aux portes de la Cité de Berwick>

"Nous y voici. Allons à l'écurie, nous y laisserons nos montures, puis irons voir le Baron."

<Cela fait, Argyhll dirige Moera dans les rues de la cité, tout en décrivant et expliquant à Moera les endroits importants devant lesquels ils passaient, ainsi que ce qui interpelle cette dernière>

<s'arrêtant devant un perron, il frappe à la porte et attend une réponse. N'en ayant pas, il réfléchit un instant puis reprend sa route accompagné de Moera> "hmm... certainement sera-t-il avec lui." <se parlant à lui même>

"Bien... nous arrivons." <montrant à Moera la haute porte surplombée d'une herse, qui mène dans l'enceinte du donjon> "Le Baron se trouve certainement dans la "grand-salle". C'est là qu'il y reçoit généralement ses convives et autres gens, que ce soit pour le plaisir ou ses responsabilités."

<avançant à grand pas Argyhll et Moera qui sont passé sous la herse, passe à présent par la porte en bois du donjon qu'un garde leur ouvre. Puis après avoir monté un grand escalier, ils arrivent enfin dans la "grand-salle" où, comme le pressentait Argyhll, Avygeihl et Donnegann s'entretiennent. Faisant claquer ses éperons afin de prévenir de son arrivée, Argyhll s'avance ensuite vers la grande cheminée devant laquelle ces deux derniers sont assis>

<s'inclinant devant son maître puis se mettant au garde à vous devant Donnegann> "Bonjour Maître, Bonjour Donnegann. Mes respects." <sourit>

"Veuillez excuser mon intrusion, mais je viens pour quelque affaire que certains pensent d'importance." <puis se tournant vers Moera> "Mais laissez moi d'abord vous présenter Moera qui m'accompagne. Donnegann vous devez je crois la connaître, quand à vous maître je ne sais." <sourit en présentant d'un geste de la main Moera qui se tient à sa droite>

<Après que Donnegann et Avygeihl l'aient salué, Argyhll reprend>

"Dame Moera, je ne crois pas avoir à vous présenter le Baron Donnegann que vous connaissez. Mais voici par contre le Mage Avygeihl, mon maître."

...Thealin disait encore que vous devriez réunir les MacBride et parler à Parlan. <finissant de parler, il laisse ensuite Donnegann à sa réflexion et attend sans réponse>
(Vraiment époustouflant , j'ai vraiment beaucoup apprecier toute cette Histoire, je t'ai envoyer un M.P pour ce texte , j'espere que je pourrai mettre ce talent dans le livre, car tout ceux qui ont ecrit leur textes, le mérite (meriter dans le sens qu'ils meritent d'etre lu par beaucoup de gens autre que ceux qui lisent ce forum =) )
Post écrit par Menellas
Un corbeau chez les loups.

Ménéllas trouva l'auberge que lui avait indiqué Argyhll mais n'y prit pas de chambre, s'installant à une table à l'écart de la salle pour y attendre un envoyé du Baron qui, il l'espérait, ne tarderait pas. Durant des heures le ménestrel patienta en observant les clients de l'établissement. Il n'avait aucun appétit pour les plats proposé par le tenancier mais il salivait à la vue de la fille de celui-ci qui faisait le service. Réfreinant une pulsion qu'il jugea trop discourtoise dans la cité de son hôte, il se leva et alla voir l'aubergiste.

- J'attend ici un messager, s'il passe alors que je ne suis pas là veuillez prendre sa missive... Je serai bientôt de retour...

Le Prince Démon lui lança une pièce d'or d'avance pour le service et sortit dans la rue. Ménéllas de doutait que Donnegann devait disposer de moyens de le trouver ou qu'il soit dans sa cité, mais autant rester simple. Rabattant la capuche de sa cape, arborant l'emblème de l'Armée Déchue, il entreprit d'arpenter les ruelles de la cité pour se faire une idée plus précise de la vie de la populace locale.

Il marchait sans but précis, ne se souciant pas du statut social des quartiers qu'il traversait, riche ou pauvre, avec une préférence pour les maisonnettes les plus humbles. Alors qu'il avait pénétré dans une petite cour intérieure il entendit des voix provenant d'une fenêtre ouverte et s'en approcha à pas feutrés. Les voix devinrent compréhensibles et il écouta ce qui semblait être une leçon de cuisine des tartes aux pommes d'une mère sa progéniture. S'appuyant contre le mur à coté de l'ouverture, le visage du Prince se fendit d'un sourire attendri et mélancolique, étouffant parfois un rire en entendant les répliques innocentes et naïves d'une jeune enfant voulant s'appliquer pour faire "comme maman".


- Fillette: Qui t'es toi, m'sieur?

Ménéllas tourna vivement la tête vers la fillette à sa droite, à moitié cachée dans l'embrasure de la porte d'entrée. Il avait été surprit par cette jeune enfant, tout occupé qu'il était à écouter par la fenêtre. Surprit et désarmé par le petit bout d'humaine qui ne devait pas avoir plus de quatre ou cinq ans. Elle le fixait de ses yeux trop grands d'un vert émeraude limpide et curieux. Ménéllas lui sourit avec ce qui devait être de la tendresse et parla d'un voix douce pour ne pas l'effrayer.

- Je m'appelle Ménéllas. Et toi?
- Chloé... <Timidement> T'es un gentil?
- Bien sur... Je suis le plus gentil des Ménestrel... <Sourire rassurant>

Chloé lui offrit un sourire d'une franchise enfantine adorable à faire fondre les deux pôles. Au même instant une deuxième silhouette apparut derrière la fillette et Ménéllas salua la maîtresse de maison avec courtoisie.

- Mère: Chloé qu'est-ce que tu fab... Qui êtes-vous? Que faites vous là?
- Chloé:C'est un gentil ménestrel m'man.
- Mère: Rentre à la maison Chloé, je parle au monsieur.
- Chloé: Mais m'man!
- Mère: Rentre je te dis!

La fillette disparut en grommelant et soupirant. La mère se fixait toujours Ménéllas.

- Mère: Alors?
- Je me nomme Ménéllas et je suis effectivement ménestrel, Dame. Je... J'ai simplement profiter un instant de votre mur pour faire passer un étourdissement passager... Mais cela va mieux à présent, je vais vous laisser tranquille...

Ménéllas salua la femme et partit rejoindre la ruelle pour se fondre bientôt dans l'obscurité, laissant derrière lui le sourire et les yeux de l'innocence qu'il avait trouvé chez la petite fille. Il marcha la tête baissée à travers la cité, sans but précis, plongé dans ses pensées, laissant derrière lui quelques gouttes d'un sang noir provenant de sa paume gauche dont la plaie s'était ré ouverte.

- Voix: Tu te ramolli, Jeune Prince...
- Ménéllas: Toi la ferme...
Post écrit par Menellas
La mort peut bien attendre.

Il gardait le poing serré pour contenir l'afflux du sang, marchant sans regarder devant lui. Que sa plaie se soit ré ouverte n'était pas normal, il le savait mais ne pouvait encore l'expliquer. Au bout de quelques heures à tourner en rond, passant et repassant aux même endroits, il fini par se retrouver à son point de départ: à quelques pas des lourdes portes du donjon. La nuit était tombée sur la cité et Ménéllas s'assit sur le rebord d'une fontaine au milieu d'une place faisant face à l'entrée gardée jours et nuits. Il ouvrit la main pour regarder la blessure identique à celle qu'il s'était fait pour maudire ces chiennes de Succubes de surface, comme il se plaisait à les qualifiées. L'espace d'un instant il approcha le bras de l'eau claire de la fontaine dans l'idée de se laver du liquide sombre et visqueux qui s'en écoulait, mais il se ravisa aussitôt, se disant que ce geste pourrait fort bien être mal interprété et qu'on ne manquerait pas de l'accuser d'avoir voulu empoisonner la ville. Il se contenta donc de mouiller un carré de linge et de se nettoyer la main avec prudence, le gardant dans son poing sans le rincer.

Il resta assis là, observant les rare passants que la nuit n'avait pas encore refoulée dans leurs foyers, levant parfois les yeux pour regarder le scintillement des étoiles, les ombres chinoises aux fenêtres... Jamais il n'avait été aussi près d'un danger que depuis qu'il était entré dans cette cité, presque livré, à la merci du Baron et de la population. Mais il se doutait bien que s'il était encore ici sans avoir été jeté en prison, ou pire, c'est que, quelque part, quelqu'un devait juger qu'il n'était pas une menace, ou du moins pas encore...

- Voix: Tu sais que tu vas perdre Mynuit pour toujours... Tu le sais... Si ce n'est déjà fait...
- Ménéllas: Ne dis pas n'importe quoi.. Tu ne sais rien de rien...
- Voix: Tu mens... Et pire que cela... Tu te mens à toi-même...
- Ménéllas: Que connais-tu à l'amour toi..? Rien à part la meilleurs façon de le détruire.
- Voix: J'étais là quand tu as embrassé la petite Cadeli... J'ai... Tout... Vu...
- Ménéllas: C'est elle qui m'a embrassée, pas moi...
- Voix: Oui, bien sûr... C'est sa faute... Mais tu ne l'as pas empêchée, ni même essayé de la repoussée...
- Ménéllas: Fermes la un peu... Tu m'ennuies.
- Voix: T'es désires sont des ordres, jeune Prince...

La voix avait toujours la fâcheuse habitude de venir n'importe quand, toujours agaçante, lui disant des choses qu'il ne voulait pas entendre, frustrante de ne pouvoir être vue.. Il en aurait bien fait sa proie pour se défouler et la faire taire à jamais. Au lieu de cela il devait subir sa présence toujours plus énervante. Par chance elle semblait avoir du respect pour lui et ses ordres du moment qu'elle avait eu le temps de dire que pourquoi elle était apparut. Ménéllas retira le mouchoir humide de sa main pour voir si le sang coulait toujours... La plaie n'existait plus... Le Prince Démon se laissa glisser le long du muret de la fontaine pour s'asseoir à même le sol, le dos appuyé contre celle-ci, bien décidé à attendre ici même que l'on daigna le mander.
 

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