[Fusion] Chanteur de Noir Désir qui bat sa compagne

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Provient du message de Kiranos Mutyn
France Inter reportait les dires de Cantat au tribunal, il aurait avoué avoir battu Marie Trintignant.
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"Folie" ou "crime" ? Comparution dramatique de Cantat devant un tribunal de Vilnius

VILNIUS, 31 juil (AFP) -

Effondré, recroquevillé dans le box des accusés, Bertrand Cantat demande pardon et tente d'expliquer "une folie", sous le regard fixe de Roman Kolinka, le fils de Marie Trintignant, qui ne lâchera pas des yeux le prévenu pendant toute la durée de l'audience.


L'air hagard, vêtu d'un jean et d'une veste grise, le chanteur français, soupçonné d'avoir frappé dans la nuit de samedi à dimanche sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, a comparu jeudi devant la troisième cour de justice de Vilnius, qui a décidé de son placement en détention provisoire jusqu'au 14 août.


Sur le premier banc de la petite salle surchauffée du tribunal, Roman, 17 ans, est serré contre la mère de Marie, Nadine. A leur droite, Cantat, dans le box, se lève après être resté de longues minutes la tête entre les mains, et d'une voix rauque décline son identité et sa profession, "musicien".


Roman, dont la mère est plongée dans le coma depuis dimanche, ne le lâche toujours pas des yeux.


Lorsque le chanteur reprend la parole après le réquisitoire du procureur, qui a réclamé un mois de détention provisoire et évoqué un "crime grave", il secoue la tête et déclare à voix basse: "je réfute le terme de crime. C'est un accident après lutte, une folie. Mais ce n'est pas un crime".


Une thèse que son avocat lituanien, Me Virgilijce Papirtis, reprend lui aussi, évoquant "un conflit humain", un "accident", "une tragédie".


C'est alors au tour de Nadine Trintignant, la mère de Marie, de prendre la parole. Frêle dans son jean, lunettes fumées sur les yeux, la réalisatrice se lève et, calmement, posément, jure de "dire la vérité" et ce qu'elle "pense de cette tragédie".


"J'essaye de ne pas avoir de haine en moi car la haine est destructrice. Je l'éprouve malgré tout, quand je vois mon enfant dans son coma profond, après des coups portés d'une violence extrême", dit-elle. "Des coups, pas un seul, plusieurs", insiste-t-elle. Dans le box, Cantat pleure.


"Il est essentiel que (les enfants de Marie) sachent que quelqu'un qui a tué leur mère est en prison", reprend Nadine, évoquant également des "précédents" de violence sur des femmes de la part du chanteur.


Accident, querelle qui tourne mal, ou violence conjugale perpétrée par quelqu'un "qu'on aurait dû soigner" avant ? Les deux thèses s'affrontent, dans une ambiance dramatique.


Cantat réfute les précédents de violence dont a parlé Nadine Trintignant.


"J'ai entendu ce qu'a dit la maman de Marie, je comprends sa position. Je sais le dérisoire des paroles que je vais dire, mais je leur demande pardon, à Nadine, à Roman, à ma famille aussi", dit-il, avant de répéter que "cela reste un accident, pas un crime".


"Je n'ai rien à faire en Lituanie. Je veux bien être arrêté en France et payer tout ce que je peux payer", ajoute-t-il pour finir.


La séance est suspendue pour délibération, et c'est dans une autre salle du tribunal, encore plus petite, que Cantat, les menottes au poignet et la tête entre les mains, entendra le juge ordonner son placement en détention provisoire jusqu'au 14 août, pendant que l'enquête se poursuivra.


Plus un mot n'est prononcé. A la sortie du tribunal, la famille de Marie Trintignant refuse de faire le moindre commentaire.


Bertrand Cantat devait être transféré dès jeudi à la prison de Lukiskiu.
Source



[edit pour Krikri d'amour en dessous: hin hin, c'est bien fait.]
Citation :
"J'essaye de ne pas avoir de haine en moi car la haine est destructrice. Je l'éprouve malgré tout, quand je vois mon enfant dans son coma profond, après des coups portés d'une violence extrême", dit-elle. "Des coups, pas un seul, plusieurs", insiste-t-elle.
je pense que le jugement ne sera pas impartial, du fait que l accusé et la victime soit connu. il sera entaché par les sentiments et je trouve ca dommage
sans vouloir vexer personne , l'article que nous propose Vadoquiel a l'air d'etre ecrit par un enfant de 13ans c'est tres <trouve pas l'adjectif, gnangnan?>

Bref, j'espere juste que le groupe Noir Desir ne devienne pas comme Rage Against the Machine et un futur Audioslave francais ( Rage Against Audioslave! )
Du style le groupe de BC jouant avec DJ BoBo la nouvelle version de Chihuahua
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Provient du message de SchlaK AttaK

Bref, j'espere juste que le groupe Noir Desir ne devienne pas comme Rage Against the Machine et un futur Audioslave francais ( Rage Against Audioslave! )
Du style le groupe de BC jouant avec DJ BoBo la nouvelle version de Chihuahua

je ne pense pas que ce post soit la pour parler de musique non ? ...


[HS]
C'est tres bien audioslave
[/HS]
Le pire dans cette histoire c'est que je crois que Cantat est sincèrement désolé, qu'il est victime de sa folie, qu'il est sans doute malade et a besoin d'aide. D'un autre côté, la famille Trintignant vit la pire des choses : perdre sa fille, sa mère ... c'est une horreur, sans parler de la pauvre Marie elle même.

Dans cette tragédie, personne n'a pris son pied, personne ne l'a voulu, tout le monde est victime, c'est terrible je trouve.

Maintenant, qu'il y ait 10 ans ou 10 jours de prison ne changera rien (Cantat n'est pas réellement un assassin en tant que tel qui a tué par sang froid) sauf pour la famille ayant besoin de justice, ce que je comprend.

encore une fois c'est une horreur
Citation :
encore une fois c'est une horreur
eh... vivement que la France demande son extradition c'est pas super les prisons Lithuanienne de l'epoque sovietique...

[HS] @ B@dseb : je discute pas avec ceux qui aime audioslave
Je tiens à préciser que je n'ai pas lu toutes les réponses.

Je suis moi même très proche de l'histoire, par plusieurs contacts proches....

La fille est morte. Soit... C'est triste.

Reste à connaître la part de responsabilité de Bertrand Cantat dans ce décès. Ce qui est très dur. D'abord, il était au bord de la mort quand il a été emmené à l'hopitâl. Quelque soit sa part de responsabilité, elle a peut être étée partagée avec le mélange absorbé (on ne sait toujours pas si il l'a pris avant ou après l'acte, ses divagations à ce sujet restent flous).

La mère Trintignant dit qu'il l'a tuée à force de la frapper. Le fils dit qu'elle est tombée à la suite d'une bousculade. Dans ce genre de situation, tout peut aller très vite: ils s'engueulent, il la pousse, elle tombe. Ou alors, il la gifle, elle tombe.

Beaucoup de zones sont obscures pour le moment. Les médecins ont beaucoup de mal à déterminer dans quelle mesure Cantat est responsable du décès, et l'enquête est très floue. En effet, des deux témoins, l'un était à moitié mort en se présentant à la police, et l'autre l'est, mort.

Quoiqu'il en soit, Bertrand Cantat est incarcéré en Lituanie jusqu'au 14 aout, c'est définitif. Pour la suite, il s'agit d'un crime commis en Lituanie par des français... mettre tout ça au clair, juridiquement parlant, risque d'être compliqué.
Citation :
Je suis moi même très proche de l'histoire, par plusieurs contacts proches....
Sacré Bertrand... Il a réussit à se contacter au forum depuis sa cellule
Citation :
Provient du message de Test.Girl
Je peux t'assurer que là ou il est, son contact, ce sont ses mains sur son visage quand il pleure.
Il ne faut peut-être pas le présenter comme un martyr non plus, il a perdu le contrôle et il faut qu'il assume les conséquences de ses actes.
Bien sûr, il ne voulait sans doute tuer, ni même blesser personne, ça l'enquête le déterminera, mais des gestes aux conséquences fatales ont été commis. Les côtés dramatiques et médiatiques de l'affaire ne doivent pas faire oublier que quelqu'un est désormais, au moins en partie à cause de l'attitude de Cantat, au bord de la mort.
Citation :
Provient du message de Vitriol
Il ne faut peut-être pas le présenter comme un martyr non plus, il a perdu le contrôle et il faut qu'il assume les conséquences de ses actes.
Bien sûr, il ne voulait sans doute tuer, ni même blesser personne, ça l'enquête le déterminera, mais des gestes aux conséquences fatales ont été commis. Les côtés dramatiques et médiatiques de l'affaire ne doivent pas faire oublier que quelqu'un est désormais, au moins en partie à cause de l'attitude de Cantat, au bord de la mort.
aux dernière nouvelle la malheureuse Marie Trintignant respirerait grace à une machine et serait en état de mort cérébrale, la famille la ramènerais en France pour ces "derniers jours" (pour ne pas dire euthanasie)
Cela n'a pas grand chose à voir avec l'euthanasie.
L'euthanasie, c'est quand une personne demande au staff médical de le faire mourir.
La pauvre Marie n'est pas en mesure de demander quoi que ce soit
Citation :
il faut qu'il assume les conséquences de ses actes

Citation :
Je veux bien être arrêté en France et payer tout ce que je peux payer", ajoute-t-il pour finir.

selon la depeche de l afp, il assume totalement
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