[Orcanie] Fin d'une époque, début d'une autre

 
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Porte d’Odin, tout est blanc. Le silence qui règne est pesant, moi qui suis habituée aux chants d’oiseaux et aux déclarations matinales de la nature je me sens étrangère.
Porte d’Odin, tout est blanc. La neige, omniprésente, écrase sous son lourd manteau les formes de vie les plus faibles, et au loin alors que le loup rôde je peut sentir les frissons des prédateurs qui me convoitent.

Le froid mordant m’agresse la peau - morsure - et mes dernières larmes ornent, traces gelées sur mes joues, mon visage…Drapée dans ces fourrures si chaudes, je marche vers cette porte de non retour qui signifiera à jamais la trahison a ma patrie.
Porte d’Odin, je saisis mieux maintenant ce nom.

Druide Celte je fus Niaa
Je ne suis plus Druide, j’ai renié Gaia.
Je ne suis plus Celte, de ma terre je suis bannie.
Reste Niaa. Juste Niaa.

Passant sous les portes - immenses - découvrant ma patrie d’adoption, je sais que je ne suis plus seule. Les regards agressifs se détournent immédiatement alors que Kreik monte vers moi et me serre contre lui comme l’on chérie un trésor ; je l’ai entendu hurler des ordres aux gardiens et je le sais respecté ici, je ne risque plus rien.
Embrassade et retrouvailles - bonheur partagé - de sa masse énorme il me fait un rempart contre le vent et dépose un baiser sur mon front. L’espace d’un instant je me surprend à ne plus avoir froid, à ne plus avoir faim…à être bien. Je me laisse aller a prononcer quelque mots Nordiques mais je ne maîtrise pas du tout cette langue et sentant le rire monter en l’énorme chose qu m’étreint cela me fait penser que j’ai encore du prendre un mot pour un autre. La renaissance va être difficile mais rien n’est impossible à femme qui aime…

Nous reprenons notre chemin alors que je marche péniblement dans cette neige, lui aisément passe devant moi pour me creuser une tranchée…En silence je lui emboîte le pas marmonnant tout bas quelque jurons épicés : en un autre temps je l’aurais incendié, insulté et montrer que je ne voulais nul aide ni pitié ; mais depuis hier il sait…il sait quel trésor je porte…il ne m’a rien dit mais sa main, immobile, sur l’arrondi de mon ventre valait pour toute parole.

Marchant, titubant au gré du vent et des rochers, je prends mes marques dans cet univers froid et morne…
Je comprends maintenant beaucoup de choses, ce que jamais on ne m’avais expliqués, ce que jamais on ne voulais nous montrer.
Ici, la vie est rude et le faible n’a pas sa place.
Ici les enfants ne pleurent pas.
Ici l’homme doit se battre pour exister.

Je pleure une dernière fois - passé assassin – et me dirige vers le palefrenier résolument. Le regard des autres ne me gène pas, en cette Terre qui fut ennemis je creuserais ma place dans le sang, dans la douleur. Perdue, je sens ses mains se resserrer sur moi et je me retrouve alors dans ses bras – tendresse retrouvée - comme une jeune enfant et mes yeux se posent enfin sur mon amant, sur mon amour.

Mais je ne suis plus seule, et bientôt nous serons trois.
Le monde est a nous.
Portes d’Odin, immenses montagnes gelées telles des géants glacés, ces deux montagnes sont les portes de notre royaume. Ici tout est enfer blanc. Ce drap de neige immaculé, et ce vent si violent qui balaye notre terre sont le cœur de notre pays.

Portes d’Odin, terre des créatures les plus sauvages de notre royaume. Ici l’imprudent péri par le froid ou par le croc, le faible n’existe pas. Les dieux ont engendré un peuple taillé dans le roc, dont la vie n’est faite que d’épreuves.

Il attend. Ce géant à la peau de pierre n’est pas le moins du monde incommodé par les cristaux de glaces, transportés par le vent, qui se brisent sur lui. Jamais il n’a été aussi fort, jamais il n’a été aussi fier.

Il est Kreick, enfant de Modi.
Il ne renoncera pas à son héritage.
Mais la douceur d’une étrangère en a fait quelque chose d’autre.
Un être prit entre deux mondes.
Cela n’a plus d’importance, pour l’instant la bête se tait pour laisser parler son cœur.

Elle est là. Il le sent. Une tension règne, quelques gardes bandes leurs arcs et se préparent à un combat rapide et violent. Il hurle, et sa voix et ses ordres raisonnent dans le froid hivernal. Et si des réticences se font sentir, les lourds battants de bois d’effacent pour faire passer une jeune femme. Son cœur bat à tout rompre. Ils sont face à face. Devant elle, il redevient cette créature aux gestes si gauches et au sourire niais. Il ne tient plus. La saisissant à la taille, il la tient devant lui un instant avant de l’étreindre comme le plus précieux des trésors. Il peut deviner des larmes et son corps se fait douceur pour la consoler faisant fleurir un fin sourire sur ses lèvres. Pataud, il la repose au sol, marmonnant quelques mots gentils auxquelles elle essaie de répondre se trompant quelque peu. Se laissant porter par un nouvel élan il ne peut y résister, se penchant il dépose un baiser sur le front de la jeune femme. Et ses cheveux d’or lui chatouillent le visage lui arrachant un sourire béat. Il la désire et il l’aime tellement.

Se dirigeant vers le palefrenier il hésite puis finalement la soulève délicatement pour la prendre dans ses bras. Car il sait. De cette nuit magique où solitude et passion se sont trouvées, va naître leur enfant.

Ici, la vie est rude et le faible n’a pas sa place.
Ici les enfants ne pleurent pas.
Ici l’homme doit se battre pour exister.

Ne pleure pas douce Niaa, peu importe le monde, peu importe les regards, ce que tu as fait pour nous est gravé dans mon cœur et aujourd’hui je sais qu’il existe quelque chose aux delà des désolations de la guerre. Deux êtres à aimer et à protéger.

Mais je ne suis plus seule, et bientôt nous serons trois.
Le monde est a nous.
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La nouvelle avait fait le tour du royaume, une étrangère de nos terres avait pénétré les Portes d'Odin.
Baton en main, je me décidais à me rendre sur place comme à mon habitude pour juger du danger et prévenir en hâte mes compagnons d'un quelconque danger.
Sur place, quelle ne fut pas ma surprise en voyant cette celte, cette Niaa, dans els bras d'un troll, de Kreick, encore lui.
D'un regard sombre je défigurai le couple, puis tel le vent je me déplaçais en vitesse aux pieds du fort de conquêtes hibernian voir si quelques autres maudits hiberniens se trouvaient là, mais seul le blizzard était présent ici.
Rapidement je retournais prés d'eux, les suivant à distance respectable, remarquant les traits fatigués de la femme celte, et cette légère forme sur son ventre.
Fronçant les sourcils, surpris, et intrigué, je m'approcha d'eux, saluant Kreick d'un regard, et resta sans rien dire devant elle.
Quelques instants aprés un vif face à face, je décrocha un collier simple, orné de pierres rondes et l'offra comme signe de bienvenu, à la celte, et m'eclipsa rapidement, en les laissant ensemble.


Le jeune Odin dit quelques mots rapidement dans un langage inconnu à la celte.

Par Odin, et Par Midgard, soit la bienvenue en ces terres gelées jeune celte, que ton chemin ici te porte comme tous nos frères, au Valhalla...

Il regarda Kreick, et s'en alla.
Tien encore cette fameuse migration vers le froid qui continu. Ca annonce le dégele ca ... Enfin sans doute pas pour tout le monde !!!

Bon vent mon amie. Que la nature continu a veiller sur toi meme si tu t eloigne de sa source.
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C'pô môi qui ait pété l'mez!
http://img181.imageshack.us/img181/5521/signainu05nuidipr6.jpg
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La nouvelle se rependait à vive allure. Elle avait renié l'ordre des druides.
La tempête faisait rage dans les esprit fermés. Mais il savait.
Le jeune Firbolg savait ce qui l'avait poussé à partir. Il se disait que notre monde avait bien changé, que les mauvaises langues étaient bien affûtées, mais lui savait la vérité.
Non, cette celte ne lui avait pas parlé. Non, il n'avait jamais espionné. Mais il sait combien l'amour et fort, bien plus fort que les rois ou les dieux.
Piquepoc ne pouvait qu'approuver ce départ. Non qu'il lui fasse plaisir, mais il montrait qu'il avait raison.
Piquepoc voulait que les trois royaumes vivent en paix, il savait maintenant que ce n'est pas possible. Mais ce que ce départ lui montrait, c'est que l'amour existe et qu'il se joue de la guerre.

Une Celte, un troll, il entend encore les ragots de Tir Na Nog. C'est contre nature, mais est ce que la nature s'est exprimée ? Il est temps d'arrêter de se voiler la face. Piquepoc ferrât taire ces mauvaises langues. Il racontera cette histoire au siens pour montrer la force de l'amour. Il se rappelle de la passion qu'il a pour une ménestrelle disparue. Une larme coule sur son visage froid. Elle descend sur son coeur aussi froid. Piquepoc ne veut pas vivre de sentiment, mais il sait que l'amour vaincra toujours.

Le jeune Firbolg imagine la porte se refermant sur cette celte. Il aurait aimé l'accompagner vers cet amour si fort. Juste pour veiller sur elle, mais il sais. Il sais qu'elle a réussi sans lui. L'amour est plus fort que tout.

[HRP] je me suis permis d'intervenir car votre histoire est trop belle pour me laisser de glace.
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Une file de curieux et de sceptiques de tous coins du royaume s'étalait devant la chaumière où le couple qui défiait l'ordre établi depuis aussi longtemps que la mémoire des Viking actuels remontait résidait.

Le Valkyn de retour d'une longue expédition en solitaire dans les terres humides de la frontière Albionnaise se dirigea vers la taverne, ignorant tout de la nouvelle qui bouleversai les Anciens et fascinait malgré tout les plus jeunes générations.

Soudain il s'interrompit et décela une odeur étrangère... une odeur ennemie qui n'avait pas lieu d'être sur les terres qu'il défendait ardemment. Un espion? Il le dénicherai et le tuerai aussi sûr que la Main de Bogdar était son alliée.

Aussi bifurqua-t-il aussitôt d'un pas prompt vers l'ennemi.
Il fut surpris de voir autant de Midgardiens devant la résidence d'un des meilleurs et plus reconnus combattant du royaume.
Suivant l'odeur il écarta plusieurs curieux et se risqua à l'intérieur.

Ce qu'il y vit provoqua chez lui un haut-le-corps: Kreick en compagnie d'une femme dégageant fortement une odeur de forêts et de fleurs qui évoqua chez lui un seul mot:
Hibernia!
Ses traits étaient tirés et son teint cireux. Une autre odeur assailli ses narines: l'odeur de la vie, de la volonté de vivre qu'il avait lui-même tant de fois et avec plaisir annihilée et écrasée. Celle-ci était trop développée chez la Celte pour qu'elle en soit la seule responsable et il comprit.
Le temps qu'il avait mis à comprendre lui fit prendre conscience du point auquel il avait lui même changé depuis ses jeunes débuts sur sa terre mère au sein de sa meute.
Son instinct racial lui souffla de laisser cette meute se former et de s'en remettre à l'avenir pour décider de leur sort.

Bien que fortement ébranlé, il tourna les talons et parti sans mot lacher et laissant derrière lui , comme à l'accoutumée une odeur de mort et de froid.


[hrp]: comme d'hab une superbe synchronisation de narration entre vous deux. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin!

comme piquepoc, vous m'avez inspiré et je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir
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"There's a time when the operation of the machine becomes so odious, makes you so sick at heart, that you can't take part, you can't even passively take part, and you've got to put your bodies upon the gears and upon the wheels, upon the levers, upon all the apparatus, and you've got to make it stop! And you've got to indicate to the people who run it, to the people who own it, that unless you're free, the machine will be prevented from working at all!" --- Mario Savio
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Une étrange rumeur parvint jusqu'à moi, solitaire et n'ayant plus de liens avec les enfants des terres nordiques, je me résolu de partir éclaircir ce doute dans mon esprit.

Près de la forteresse de Svasud Faste, j'ai croisé de jeunes aventuriers et d'après ce qu'ils racontent, une Celte, dénommée Niaa avait réussi à infiltrer notre royaume. Il fallait que j'en ai le coeur net, aussitôt je me précipita dans le froid glacial vers les avant-postes ennemis situé à nos frontières.

Sur mon chemin je vis une ombre dans le brouillard épais, un bâton à la main, je m'approcha furtivement, c'était mon vieil ami Torkaal.
Je l'interpella, pour lui demander s'il avait vu notre ennemi, ce dernier répliqua par: " il n'y a point d'ennemi, mon ami." puis esquissa un sourire.

J'étais de plus en plus anxieux, une colère noire se mit à s'exhaler de tout mon corps, je ne sentais plus le froid, plus de douleur, plus de sentiments... que de la haine... une haine profonde, une rage aussi grande que celle des adeptes de Modi, lorsque je respirais le doux parfum des vertes prairies d'Hibernia qui émanait de mon vieil ami.

Je ne voulu le croire, il me cache quelque chose, me suis-je dit. Je repris la route, la haine continue à ronger mon âme. Je sorti mon épée de son fourreau, implora la bénédiction de Bragi par mes chants de guerre: "Ô Bragi, donne moi ta force." et me pressa d'atteindre les portes de notre royaume tout en brandissant mon épée.

Portes d'Odin, le froid hivernal y règne constamment, désert de glace, première rempart de Midgard. Les faibles n'y ont pas leur place, les blizzards les emportent à jamais, dans le silence éternel.


Et là surpris, je vis mon ami Troll, connu sous le nom de Kreick, enlacé dans les bras de cette Celte, Niaa. Je les épiais au loin du haut d'une colline. Je ne comprenais pas, que ce passe-t-il donc dans ce royaume ?
Je tomba à genou, des larmes perlaient sur mon visage et disparaissaient aussitôt en cristaux.

En un éclair, mon regard croisa celui de la jeune femme, dès lors je compris...
et murmura ces quelques mots:

Te voilà donc, fameuse Celte, dénommée Niaa.
Ce doux regard que tu me portes, a fendu mon âme.
Je ne puis lever mon arme contre toi.
Dans ce froid, je ressens ta douceur telle des flammes,
Ainsi que les durs épreuves que tu as surmonté,
Je peux lire dans ton regards, tu es essoufflée...

Toi qui par ton amour, as su apaiser ce troll.
Cet adepte de Modi, devenu aussi tendre.
Je ne comprend pas, tu dois être folle,
Mais ton coeur est sincère, il a su pourfendre
Mon âme emplit de haine. Je leva les yeux,
Le ciel était clair, aucun nuage, il était bleu...

De courage, beaucoup, je te souhaite
De bonheur, infiniment, je te souhaite
Un nouvelle vie t'attend, jamais ne le regrette...


Ici, la vie est rude et le faible n’a pas sa place.
Ici les enfants ne pleurent pas.
Ici l’homme doit se battre pour exister.



Tu avais raison mon ami, il n'y a point d'ennemis...

Que Bragi vous garde,


Arkiolo,
Elu de Bagi.
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Bonne route Niaa, soeur de la nature, que la vie que tu as choisie pour toi et ton enfant soit celle qui t'apportera le plus de bonheur, le bonheur d'une véritable famille, comme celle que tu as pu connaître en faisant partie de la nature notre mère à tous en notre Hibernia. Saches que ni la nature, ni tes frères et soeurs ne t'ont reniée : tu fais toujours partie de ce vert pays qui t'a fait naître... Sois heureuse malgré le froid et la neige que les Dieux régissent au-delà de nos lois.


HRP : magnifique vous deux !! Rien d'autre à dire sauf... : encore !
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Aion
http://www3.sympatico.ca/a.t.renaud/elolal.gif
Citation :
Provient du message de morraga
raaaa mais c trop beauuuu ouinnn

tite larme a loeil la

Rien d'autre à dire que Momo, comme d'habitude très beau Kreick et Niaa.
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You are AIR. You don't mix well with other people, because you don't think the same way. You are aloof and distanced, preferring to spend time with yourself. Others don't understand you, and you like it that way.
Sous les sombres cimes des arbres de la forêt de Myrkwood, pres du repère de Spindel, là où elle passe ses journées et ses nuits, la jeune skald Hayama adossée au tronc d'un épicéa centenaire tendais l'oreille aux nouvelles que colportaient les guerriers de passage venu chasser la race des arachites. En ces temps troublés où les royaumes s'éssouflent, celles-ci sont rarement de bon augure et ne font que renforcer le déséspoir de la jeune femme qui recherche déspérément sont mari disparu ...

Un valkyn pretre de bogdar parlait avec véhémence et crachait des paroles remplie de haine et enigmatiques:

- Elle est ici ! En nos terres saintes de Midgard ! Et l'on tolère cela ! Je ne peut m'y résoudre ! Cette hibernienne est une espionne, un cheval de troye venu semer la discorde ! Craignez la colère des dieux pauvres fous que vous etes !

Hayama s'approcha intriguée et interpella la créature a face de félin:

- De qui parles tu valkyn ? Pourquoi perturbes tu la quietude de ses bois avec tes cris ?

- De cette druidesse ... Niaa ... Elle est venu nous détruire ! Et elle vit Desormais avec un Troll nommé Kreik ! Où alons nous ... Où allons nous ...

Le valkyn s'éloigna tout en mettant en garde ceux qu'il croisait et ce fut non sans soulagement qu'Hayama le regarda disparaitre dans les fourrées. Mais soudainement elle réalisa ce que le prêtre venait de dire et un sentiment d'insécurité l'étraignit. Si le valkyn avait raison, que le royaume était envahi, peut etre ne reverait elle jamais son amour ... Elle voulut en avoir le coeur net et si cette femme etait une espionne, elle la tuerait du fil de sa hache et la survie du royaume de midgard serait assurée. Elle entama un chant mélodieux qu'elle maitrisait a la perfection et charma Braghi qui lui donna sa célérité. Elle se mit a courir en direction de la région glacé des portes d'odin, le vent froid fouettait son visage, mais la rage de la détermination réchauffait son corps. Son voyage dura plusieures heures et au détour d'un bosquet enneigé elle aperçu un attroupement pres d'une auberge d'où la fumée séchappait en grosse volutes blanche, la nuit tombait, elle s'enferma dans son manteau noir comme le ciel. Au bout d'une demi heure, un kobold s'éloigna de la bâtisse, Hayama le questionna discretement:

- Bonsoir fier kobold ! Sais tu où je pourrai trouver Niaa la druidesse ?

La petite créature ne put voir son visage, mais répondit néanmoins sentant une présence amie:

- Caetredansauberge Casur ! CaKreikramenerensademeure !

- Merci ami ... Et le kobold poursuivit sa route

Hayama s'approcha de l'auberge en silence et préparant deja dans sa tête le chant du combat. Elle resta dans l'ombre et porta son regard par la fenêtre, l'auberge etait remplie de curieux venue voir la celte et c'est la qu'Hayama la vit... Niaa était aux cotés de Kreik et Hayama percu dans son regard la peur de ce pays etranger, ce fut comme si elle pouvait ressentir les épreuves que celle-ci avait enduré. Puis elle vit que la druidesse était en seinte et toutes ses certitudes s'effondrèrent comme un chateau de cartes, elle ne pouvait porter la main sur cette pauvre âme reniée par les siens et qui portait en elle peut etre la promesse de lendemains plus heureux. Le désir d'etre mere qu'Hayama avait en elle l'emplit de compassion et d'émotion, dans la froide nuit de Midgard une larme vint s'échouer sur le noir émail de l'armure de la viking, elle se cristalisa dans la douleur de la plaine enneigée. Hayama entama un chant d'appaisement pour Niaa et la douce mélodie parvint aux oreilles de l'assistance, certain voulurent en trouver la provenance, mais deja la skald s'etait enfoncée dans l'ombre ...

- Laissez la donc en paix ! Couards ! Elle n'est pas differente de nous ... susuratelle avant de disparaitre a la recherche du grand guerrier Deadman.

Ici, la vie est rude et le faible n’a pas sa place.
Ici les enfants ne pleurent pas.
Ici l’homme doit se battre pour exister.


Bienvenue ma soeur ! Et puisse ton enfant porter haut les valeurs de Midgard !

[hrp] j'ai trouvé ca si bien que je n'ai pas pu m'empecher moi non plus de participer a cette si jolie histoire, ne m'en voulez pas si je ne suis pas a votre niveau
Message roleplay
L'ordre des druides est bien triste aujourd'hui car il a perdu un de ses membres , la druidesse celte Niaa.

Niaa fut pour moi un bon guide qui m'a amené à être ce que je suis aujourd'hui

Aurevoir chère Niaa , et au plaisir de croiser nos armes désormais
 

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