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Novembre 2002. FRANCE. Témoignage poignant d'une maman.
Entendu à la Conférence organisée par Innocence en Danger à l'Assemblée Nationale Française, en présence du Ministre français de la Justice. " Voici brièvement le résumé de la situation que mon fils Vincent et moi vivons, subissons depuis des mois : Pour avoir voulu protéger mon fils Vincent, alors âgé de 3 ans et demi en janvier 2001. " EN FRANCE Conférence organisée par Innocence en Danger à l'Assemblée Nationale, Paris le 26 septembre 2002 Maltraitance sexuelle des Enfants : constats et propositions LE STATUT DE LA VICTIME ET LA PAROLE DE L'ENFANT Témoignage de Madame B., maman d'une victime LA JUSTICE M'EMPECHE DE VOIR MON ENFANT DEPUIS DEUX ANS Voici brièvement le résumé de la situation que mon fils Vincent et moi vivons, subissons depuis des mois : Pour avoir voulu protéger mon fils Vincent, alors âgé de 3 ans et demi en janvier 2001, je suis actuellement : mise en examen, sous contrôle judiciaire assignée à résidence à des centaines de kilomètres de lui, avec interdiction de le rencontrer et ce, pour : une non-présentation d'enfant pendant un mois, lorsque la justice a voulu confier Vincent à la garde de son père qu'il désignait comme son agresseur. Cela fera bientôt 2 ans que Vincent et moi ne nous sommes pas revus et il vient de fêter ses 5 ans. Il a 2 s ?urs âgées de 26 ans et 19 ans, nées d'un premier mariage (qui avait duré 15 ans), l'aînée ne l'a jamais revu depuis février 2001, l'autre ne l'a rencontré que deux fois rapidement ces trois derniers mois, et jamais seul à seul. La garde de Vincent m'a été retirée à l'époque par un Juge pour enfants qui estimait que je l'emmenais trop chez les médecins. ?. alors que celui-ci m'était rendu par son père, à la suite de ses droits de visite, dans un état plus qu'anormal : Vincent pleurait, geignait, se plaignait d'avoir mal aux fesses et au ventre ; il avait le corps marqué et me décrivait, dès qu'il a pu s'exprimer, ce que lui faisaient subir son père et sa grand-mère paternelle. En trois ans, 5 médecins ont alerté la Justice, avec des signalements et des certificats médicaux faisant état de blessures dans la marge anale. Dès l'âge de 7 mois, en 1998, au retour d'un droit de visite de chez son père, un pédiatre, après examen de Vincent, avait alerté la Justice sur le conseil d'un gastro-entérologue pédiatre, expert auprès de la Cour d'Appel de Paris, spécialiste des enfants abusés sexuellement. Ce médecin écrivait : « l'état de l'enfant est compatible avec une pénétration forcée et répétée d'objet dans l'anus ». 3 autres médecins ont eux aussi alerté la Justice, après avoir examiné Vincent et avoir découvert des ecchymoses dans la marge anale. L'enfant lui-même avait décrit précisément à plusieurs spécialistes de la petite enfance ce que lui faisait subir son père et sa grand-mère : introduction d'objets dans l'anus, introduction du doigt dans l'anus, fellation, etc. Un 5ème médecin, pédopsychiatre, spécialisé dans les enfants abusés sexuellement, expert près du tribunal de Bordeaux, « a estimé crédible la parole de l'enfant » et a fait elle aussi un signalement à la Justice avec les propos du petit en février 2001. Ce sont donc 5 médecins au total, une maîtresse d'école et une psychologue qui ont fait leur devoir en faisant spontanément des signalements à la Justice. Malgré cela, depuis près de 2 ans, Vincent vit exclusivement chez son père et n'a plus jamais revu sa maman. Ses 2 s ?urs ont été emprisonnées pendant 24 heures comme des criminelles, sans que leur père soit prévenu, car la Juge d'Instruction qui instruisait la plainte du père de Vincent, pour non-présentation d'enfant, avait estimé mes filles complices « d'enlèvement d'enfant », alors qu'au moment des faits, l'aînée (24 ans) était en stage à Londres dans le cadre de ses études et sa s ?ur (17 ans) était à l'école. J'ai moi-même été emprisonnée 3 jours, menottée et emmenée en train entre 2 gendarmes chez la Juge d'Instruction. Depuis 2 ans, je suis toujours dans l'attente d'être jugée. Récemment, j'ai été abasourdie d'entendre un expert psychiatre, sexologue, commis dans le cadre de ma plainte déposée en mars 2001 contre le père pour « viol par ascendant », me déclarer ? sans avoir jamais vu mon fils - : « il est normal qu'un enfant de 3 ans s'introduise des objets dans l'anus ! ! ! » Aujourd'hui, je me pose et me repose toujours les mêmes questions : 1 ? Comment peut-on enlever un enfant à sa maman et lui interdire de la revoir ? 2 ? Comment peut-on ainsi le séparer sans raison de la totalité de son environnement naturel : famille, s ?urs, école, camarades ? La non-représentation d'enfant est-elle une raison suffisante ? 3 ? Comment la Justice peut-elle remettre en cause des examens médicaux et des signalements faits par des professionnels de la santé et de la petite enfance ? Que vaut leur serment aux yeux de la Justice ? 4 ? Pourquoi le principe de précaution n'est-il pas appliqué à la protection de l'enfant comme il l'est dans le domaine sanitaire par exemple ? 5 ? Pourquoi la présomption d'innocence profite-t-elle systématiquement au père ? 6 ? Pourquoi vouloir à tout prix placer systématiquement le problème de la pédophilie au sein d'un conflit parental ? 7 ? De quel droit la parole de l'enfant ? qui est un être humain à part entière ? n'est-elle pas entendue et prise en considération ? Pourquoi nier systématiquement la véracité des propos des enfants ? 8 ? Comment la Justice compte-t-elle quantifier la douleur, la monstruosité et les dégâts engendrés sur la personne de l'enfant par de telles aberrations ? Au nom de VINCENT, je demande que JUSTICE soit enfin rendue et qu'il retrouve sa MAMAN. Source Voila je voulais simplement dire que j'ete dégoûter que des personnes comme le père ai la garde d'enfant ...On devrais lui faire exactement la même chose qui fais subir a ces enfants...ou bien il meriterai d'aller en prison a perpet et c'est lui qui a la garde ...Mais ou va le monde ... Votre avis svp .... |
31/07/2003, 03h28 |
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Pére indigne et Plus...
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Cinq experts se prononcent et on envoie le gamin chez son père... Foutaises !
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31/07/2003, 03h37 |
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Je sais même pas si ils ont vraiment bouger pour ce gamin et le pire c'est que la mère a fais de la prison et que le père non ...ça m'écoeure
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31/07/2003, 03h43 |
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Y a tout de même une vache de différence entre une relation homosexuelle (même un viol homosexuel) et un viol sur un enfant hein.
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31/07/2003, 03h59 |
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J'ai trouver ça aussi mais y'en a tellement d'histoire comme celle ci ...je comprend pas pourquoi ....?Encore la lui ben il s'en tire pas quoi que c'est pas assez long ça peine il aurait dut prendre perpet....
Infos | Viol sur un bébé de 22 mois : quinze ans de prison La voix du Nord 1 juin 2003 «POURQUOI j´ai fait ça, qu´est-ce qui m´a pris ? » Deux ans après les faits, Jérôme P. se pose encore la question. Comment a-t-il pu violer un bébé de 22 mois, qu´il considérait comme « un petit frère » ? A cause d´une pulsion, selon lui. Parce qu´il n´a pas de limites, selon les experts. Le 27 mai 2001, la mère de la victime et son compagnon sont invités à un méchoui organisé dans leur commune du Montreuillois. Faute de couches, ils ne peuvent pas emmener leur fils cadet, et le confient à Jérôme P., un ami qui vit chez eux depuis une quinzaine de jours. Le couple quitte donc la maison avec deux de ses enfants. L´accusé, lui, « commence à manger et regarde la télé pendant que le bébé s´endort ». Deux heures plus tard, l´ami de la mère rentre chez lui, bien décidé à repartir faire la fête avec l´enfant. C´est alors qu´il surprend Jérôme P., dans sa chambre, en train de violer le bébé, attaché à un lit avec des ficelles. Le jeune homme fuit. Il sera interpellé deux jours plus tard par les gendarmes, eux-mêmes alertés par une assistante maternelle, qui avait vu des traces de coups sur le bébé en allant rechercher un des deux enfants de la famille placés en famille d´accueil. Déformer la vérité « J´ai eu un flash quand je l´ai vu nu, tentera d´expliquer l´accusé. Ça m´a rappelé quand j´ai été violé au foyer. Il fallait que je me défende en reproduisant ce que j´avais subi. » L´accusé aurait, selon ses dires, été violé, bâillonné et attaché par des jeunes d´un centre où il était placé. Il aurait également été abusé par un de ses oncles, frère de sa mère ou de son père selon les interrogatoires. « Il invente pour trouver des explications », rétorquera Me Normand, avocat de la partie civile. Le responsable d´un service éducatif, qui a accueilli l´accusé, confirme : « Il a tendance à déformer la vérité... ». Il « dit les choses comme ça l´arrange, il en rajoute pour être le héros », expliqueront même les experts médicaux. Alors, certes, Jérôme P. a eu une enfance difficile entre une mère malade et un père autoritaire, mais cela ne peut pas tout expliquer. Ses exagérations et ses affabulations non plus. D´autant qu´il aurait également abusé d´une petite fille de 7 ans et d´un garçon de 11 ans : « Il voulait voir comment ça faisait ! » « Les enfants, c´est plus facile à atteindre, il est déficient au niveau du contrôle », poursuivent les experts. « Mais comment ça se serait passé face à un enfant qui lui résiste ? », demande alors l´avocat de la partie civile. Et aux experts de répondre : « Il n´a pas de limites à sa dangerosité... » Il a été condamné à quinze ans de prison. Source |
31/07/2003, 04h24 |
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Et ça :
Infos | Il violait ses quatre enfants Le Soir en Ligne 1 juin 2003 Le tribunal correctionnel de Liège a condamné, vendredi, un père de famille liégeois à sept ans de prison, à la suite d´une série de viols sur ses enfants. Sa femme a été condamnée à une peine de deux ans avec sursis, pour non-assistance à personne en danger. C´est une des filles du couple qui avait expliqué que, pendant que la mère allait faire ses courses, le père l´obligeait à pratiquer des fellations. Ces allégations faisaient déjà suite à des propos similaires lancés par son jeune frère, qui avait été placé depuis en famille d´accueil. Deux autres sœurs ont, elles aussi, fait des révélations similaires. Outre les perversions sexuelles du père, les enfants devaient aussi subir les privations de nourriture ainsi que des punitions dans la cave. Ces faits se seraient déroulés pendant plus de dix ans au sein de l´habitation du couple. Plusieurs témoins extérieurs à la famille avaient décrit les conditions dans lesquelles les enfants avaient grandi. Ces derniers avaient retrouvé leur épanouissement dès qu´ils avaient quitté le domicile de leurs parents et été placés dans d´autres familles. Le parquet avait requis une peine de neuf ans d´emprisonnement contre le père. Le père avait nié les faits, dénonçant un complot de la part de ses enfants. Le tribunal a cependant déclaré les préventions établies. (B.)· Moi je désespère je le savais mais ça fais plus mal lorsqu'on lis ou vois ou touche du doigt .... Source |
31/07/2003, 04h28 |
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Citation :
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31/07/2003, 05h11 |
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Tulypia LaSoigneuse |
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LoneCat
Invité
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Re: Pére indigne et Plus...
[Nous allons peut-être devoir bannir le sieur Lonecat après cet avis donné avec tellement de gentillesse ]
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31/07/2003, 10h54 |
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LoneCat |
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Citation :
Donc la justice doit faire très attention à ces cas là! M'enfin bon, dans le doute, j'aurais placé le gosse dans une structure d'accueil plutôt que de donner la garde a l'un des deux, au cas ou je donnerais la garde au mauvais. Guntar |
31/07/2003, 10h58 |
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Re: Re: Pére indigne et Plus...
[message devenu sans objet]
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31/07/2003, 11h01 |
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