Le terrorisme ne sera pas coté en bourse

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Citation :
Provient du message de Serafel
non c'est que les memes qui avaient 10 fois plus de richesses que moi en ont aujourd'hui 20 fois plus (les chiffres ne sont pas significatif)
ET ALORS?? il te l'ont pas piqué à toi ce pognon??

si toi tu as en 10 fois plus qu'avant, de quoi tu te plains??

vu qu'on a trouvé un systeme qui CREE (me demande pas comment) de la richesse, ça fait quoi de plus que d'autres en aient plus que nous??
Citation :
Provient du message de Annabella Belli
je pense aussi que ce qui est souvent negligé, c'est que c'est les riches (ou des gens essayant de le devenir), dans leur quête d'avoir toujours plus (ou simplement de maintenir leur pouvoir d'achat constant en tenant de l'inflation et de l'imposition), permettent à des moins riches de à leur tour s'enrichier un peu, ou de vivre, tout simplement.

faudrait quand même pas l'oublier ça.
Je prefererais sincerement un autre regime de repartition qu'etre autorise par les "riches" a grignoter les miettes qu'ils veulent bien me laisser ... enfin je dis moi mais je suis pas vraiment concerne je parle plus generalement des classes moyennes.
Bref, merci les riches de nous donner des miettes du festin, c'est ca ?
Eh beh ... (copyright)

Citation :
ET ALORS?? il te l'ont pas piqué à toi ce pognon??

si toi tu as en 10 fois plus qu'avant, de quoi tu te plains??

vu qu'on a trouvé un systeme qui CREE (me demande pas comment) de la richesse, ça fait quoi de plus que d'autres en aient plus que nous??
C'est injuste puisque par exemple l'inflation depend de l'augmentation moyenne des revenus. si une partie de la population voit ses revenus multiplies par 2 et une autre voit ses revenus multiplie par 4, l'inflation sera certainement entre les 2 ... d'ou baisse du pouvoir d'achat des personnes les moins riches, d'ou baisse du niveau de vie.
Re: Le terrorisme ne sera pas coté en bourse
Citation :
Provient du message de -Darksoul Zenox-


Les courtiers achèteraient et vendraient en effet des contrats à terme, à l'instar de ce qui se fait avec le pétrole lorsque l'on spécule sur les cours à venir. Mais en l'espèce, il s'agirait de contrats portant sur la situation au Moyen-Orient dans les domaines de l'économie, des affaires civiles et militaires ou encore d'événements particuliers, catégorie dans laquelle entrent les révolutions et les attentats. Les détenteurs de contrats ayant fait les bons choix ramasseraient la mise de ceux qui n'ont pas su prévoir les événements.
Il y a déjà pas mal de sites qui gèrent des paris, par exemple pendant la guerrre des "saddam hussein shares" se traitaient sur ce site : http://www.tradesports.com

le but était de prévoir la date de la chute du régime. Il y a aussi des sites qui traitent "la cote des stars de cinéma".


Il faut savoir que l'utilisation des marchés pour spéculer sur des évèmements à aussi une utilité inverse pour ceux qui font du hedging.... je m'explique

En face du spéculateur qui prend des risques sur la base de prédictions, il y a aussi des entreprises qui utilisent ces contrats pour se protéger des risques. Donc la présentation donnée de ces produits ci-dessus ne représente qu'un point de vue parmi de nombreux autres que l'on peut adopter.

Les attentats ayant un impact économique considérable (pas seulement sur les assureurs) il est tout à fait logique que de tels instruments dérivés soient traités...


Aucun doute que cela pose des questions éthiques (surtout aux USA, pays du capitalisme sauvage, mais aussi très sensible à la morts de ses citoyens), mais je suis sûr
1/ que de tels produit existent déjà
2/ qu'ils vont se développer dans les années à venir

et franchement, on a déjà brisé des tabous bien pires

....
Ca vire au HS, d'un autre côté un tel sujet est dur à nourrir une fois que les bras nous en sont tombés.

Donc si ça peut vous aider, je vous donne quelques chiffres et un peu plus, en date de 99 donc qu'il faudrait revoir à la baisse [à la baisse c'est indéniable, avec par exemple "l'Europe et les EU prolongent l'apartheid sanitaire" ]



Donc, extraits de "nouveau siècle" , par Ramonet :


Citation :
l'exercice de la surpuissance, à l'âge du néolibéralisme, ne garantit nullement à tous les citoyens un niveau de développement humain satisfaisant. Il y a, aux Etats-Unis, 32 millions de personnes dont l'espérance de vie est inférieure à soixante ans, 40 millions sans couverture médicale, 45 millions vivant en dessous du seuil de pauvreté et 52 millions d'illettrés... Au sein de l'opulente Union européenne, à l'heure de la naissance de l'euro, il y a 50 millions de pauvres et 18 millions de chômeurs.

A l'échelle du monde, la pauvreté est la règle et l'aisance l'exception. Les inégalités sont devenues l'une des caractéristiques structurelles de notre temps. Et elles s'aggravent, éloignant toujours plus les riches des pauvres. Les deux cent vingt-cinq plus grosses fortunes du monde représentent un total de plus de 1 000 milliards de dollars, soit l'équivalent du revenu annuel de 47 % des plus pauvres de la population mondiale (2,5 milliards de personnes). Des individus sont désormais plus riches que des Etats : le patrimoine des quinze personnes les plus fortunées dépasse le PIB total de l'ensemble de l'Afrique subsaharienne...

Depuis le début du siècle, le nombre des Etats n'a cessé d'augmenter, passant d'une quarantaine à près de deux cents (lire, page 32, l'article de Pascal Boniface). Mais le monde continue d'être dominé par les mêmes sept ou huit Etats qui le dirigeaient à la fin du XIXe siècle. Parmi les dizaines de pays nés du démantèlement des empires coloniaux, à peine trois (Corée du Sud, Singapour et Taïwan) ont atteint des niveaux de développement satisfaisants. Les autres demeurent embourbés dans un sous- développement chronique.
(...)
Le chiffre d'affaires de General Motors est supérieur au PIB du Danemark ; celui d'Exxon-Mobil dépasse le PIB de l'Autriche. Chacune des cent principales entreprises globales vend plus que n'exporte chacun des cent vingt pays les plus pauvres. Ces firmes contrôlent 70 % du commerce mondial...

Les dirigeants de ces entreprises ainsi que ceux des grands groupes financiers et médiatiques détiennent la réalité du pouvoir et, par le biais de leurs puissants lobbies, pèsent de tout leur poids sur les décisions politiques. Ils confisquent à leur profit la démocratie.

Plus nécessaires que jamais, les contre- pouvoirs traditionnels (partis, syndicats, presse libre) sont peu opérants. Et les citoyens se demandent quelles initiatives audacieuses rétabliraient, pour le nouveau siècle, le contrat social contre le contrat privé.
Donc euh... que les pauvres d'aujourd'hui soient moins pauvres que ceux d'il y a 100 ans, c'est sans doute vrai pour une majorité et seulement une majorité d'entre eux, n'empêche qu'on parle bien de pauvres, de gens sous le seuil de pauvreté, de gens n'ayant pas accès à des besoins primaires comme les soins.
Et ça nous fait une drôle d'impression quant à la notion de progrès, de voir parallèlement que les riches d'aujourd'hui sont incommensurablement plus riches que ceux d'il y a 100 ans.



Pour la route un autre extrait d'article issu d'un économiste américain , de 2001, repris dans Courrier International :

Citation :
Financial Times (extraits)
Londres

Au lendemain d'un sommet de Gênes transformé en champ de bataille, les leaders du Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) se sont engagés à mettre la mondialisation au service des pauvres de la planète. Ils pourraient commencer par prendre au sérieux les preuves scientifiques concernant la pauvreté et la dégradation de l'environnement. Il y a peu, la revue américaine Science a publié des chiffres sur le coût estimé de la lutte contre le sida dans le monde en développement : 9 milliards de dollars par an, à charge essentiellement des pays riches. Le G7 n'a prévu que 1,3 milliard de dollars à peine, destinés à un nouveau fonds dont la mission sera de combattre le sida, le paludisme et la tuberculose - et encore, sans qu'aucun calendrier ne soit précisé.
En mai, l'Académie américaine des sciences a confirmé l'ampleur des changements climatiques causés par l'homme, dont les Etats-Unis sont largement responsables et les pays tropicaux pauvres les grands perdants. Pourtant, Washington n'a même pas défini sa position pour les négociations sur ce sujet.
Depuis des années, le G7 fait peu de cas des preuves scientifiques parce que les solutions réelles exigent des dépenses budgétaires de la part des pays riches. L'aide américaine aux pays pauvres représente la maigre somme de 5 dollars par Américain et par an pour un pays dont le revenu par habitant s'élève à 36 000 dollars. Cela encourage les autres pays riches à limiter leurs propres efforts. Le reste n'est qu'une mascarade : beaucoup de beaux discours du G7, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Mais qui cherche-t-on à tromper ? Les pauvres continuent de souffrir et de mourir prématurément, notre planète reste dangereuse et divisée et les rencontres internationales prennent des allures de camp retranché.
Citation :
Provient du message de Annabella Belli
et le moteur derrière tout ça c'est quoi? l'odieux appât du gain des sales capitalistes qui pensent qu'à s'enrichir et à nous exploiteur. beurk.

sauf que, ça marche pas si mal, et qu'apparemment personne a encore trouvé mieux pour faire avancer les choses.
Le moteur du progrès social ne vient pas des riches, mais des classes moyennes et de la normalisation des découvertes sanitaires et technologiques imposée par les états.
Les riches sont peu nombreux, le système ne tient pas grâce à eux, mais grâce aux classes moyennes. C'est grâce à eux que la Sécu, les allocations chômage et la retraite ont été pérennisés si longtemps. L'amélioration des conditions de vie ne vient absolument pas des classes fortunées.

Depuis une vingtaine d'années, les classes moyennes ont été reléguées au second rang par les classes élevées pour qu'elles assoient leur dominance. Du coup, les systèmes de solidarité en place sont sur le déclin. On le voit notamment avec le démantèlement de la Sécu qui débute, la baisse du pouvoir d'achat des retraités,...
Ces dérives sont dues à un capitalisme extrémiste qui a émergé dans les années 80, n'ayant pour but que la création de richesse par la richesse et non le progrès social.

Le capitalisme a été efficace pendant un temps dans les pays occidentaux tant qu'il était emprunt de socialisme, dans le sens où aucune classe sociale n'était abandonnée et où l'amélioration des conditions de vie était le principal objectif.
Le capitalisme sous sa forme actuelle est devenu décadent et est à bout de souffle. Le système économique va être amené à évoluer encore fortement et va devoir renouer avec une approche plus humaniste sous peine d'emmener les états du Nord comme du Sud dans le mur.
Citation :
Provient du message de Annabella Belli
regardez comment on vivait y'a 100 ans et comment on vit maintenant et venez me dire qu'on ne s'est pas enrichis.
Où ? En Afrique ? En Amérique du Sud ? En Asie ? Dans tout ces pays qui se font exploiter pour permettre à tes riches de s'enrichir encore plus ? Où les gens sont traités comme des animaux dans des usines Nike ? En Thaïlande où des femmes quand ce n'est pas des enfants se prostituent pour permettre à des gros porcs bourrés de fric de tirer un coup ?
Non, ce n'est pas parce qu'en France on vit mieux qu'il y a 100 ans que c'est partout pareil mais c'est sur, c'est sur boursicota.com que tu le liras ça.
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