Dis, tu me raconte une histoire ?

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Depuis quelques temps, fermeture des serveurs Goa, on ne voit plus, ou presque, des contes, histoires et autres chroniques.
Avant, j’allais souvent muser sur les forums des serveurs autres que le mien pour me régaler des vos histoires. Maintenant, les forums T4C c’est juste coup de bastonnade, disputes et comment monter mon perso (sans avis péjoratif aucun bien entendu).
Votre prose me manque …

Alors, j’ai eu une idée.

Si vous réécriviez ici, sur ce forum, votre histoire préférée. Pas forcément la plus longue, la plus belle, mais celle qui vous a apporté le plus de plaisir à l’écriture ?

Je commence ? Allez zou … on y va
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Le Mage musicien …
Sans aucun doute possible, que vous soyez jeune aventurier ou ancien habitant de notre monde, vous connaissez des mages.
Ces mages sont plus ou moins puissants mais aussi plus ou moins … bons.
Certains usent de magie blanche, d’autres préfèrent les arcanes sombres, mais tous en arrivent aux mêmes capacités d’utilisation en fin de compte.
Ils sont tous semblable entre eux quand ils usent de leur sorcellerie.

Tous ? Peut être pas en fait …
Connaissez-vous Drakam le Mage Musicien ? Je suis sûre que tous ont oublié ce nom …

Alors je vais vous conter son histoire …


Il y a bien des lunes, un mage nommé Drakam vivait sur Althéa. Un mage connu de tous, comme toute personne vivant dans une communauté comme la nôtre où tout le monde se croise un jour ou l’autre.
Il n’avait rien de particulier par rapport aux autres mages, sauf que lui, était féru de musique et ne se déplaçait jamais sans son instrument. C’est à dire, un très vieux banjo éraflé.
Rien de particulier en somme, ce banjo était juste un ami comme il aimait à le dire lui-même, et qui l’aidait à supporter les longues routes et les soirées glaciales au coin du feu.

Que de soirées enchanteresses dans les tavernes des villes où il passait ont connu les habitants ! Il faisait oublier la dureté de la vie et les malheurs de ce monde rien qu’en grattant les cordes de son banjo. Tous étaient heureux de le voir arriver, tant et si bien qu’une fois qu’il avait franchi les murailles des cités, les gardes eux-mêmes colportaient l’annonce de sa présence.
Tous sans exception aucune, aimait à s’asseoir et entendre le doux son de son instrument.
Quand il jouait, la vie semblait s’arrêter et juste les notes duveteuses semblaient être réelles et présentes.
Le talent à l’état divin …

En plus de ses prédispositions musicales, Drakam maniait aussi la magie avec grand talent et énormément de puissance. Il se plaisait à aider les autres sorciers quand un danger de taille se présentait et même le monstre le plus puissant ou le dragon le plus cruel ne résistait pas à ses incantations.

Mais voilà justement où était le problème …
Ses fameuses incantations n’étaient connues que de lui seul et aucun autre mage n’avait réussi à lui en arracher le secret. Il déclinait les disciples et refusait le droit aux autres de partager son savoir.
Certains magiciens commencèrent à vouloir en savoir plus.
Oh ! Pas vraiment de la jalousie ou de l’envie pour la plupart, mais juste une soif de connaissance bien légitime quand on pratique un art aussi mystique que la sorcellerie. On aime à se perfectionner, à apprendre de nouveaux sorts et à frôler la presque perfection …

Ce qui les tourmentait le plus en fait, était qu’ils avaient maintes fois fait une équipée avec Drakam, mais que nul ne savait au juste de quoi était faite sa magie, de quels sorts il usait pour tuer les monstres.
Quand ils en parlaient entre eux après les interventions, tous étaient d’accord sur le même point … ils n’avaient aucun souvenir de la mise à mort de l'agresseur ! Cependant ils étaient présents, ils avaient assisté à la scène mais leurs mémoires semblaient avoir effacé jusqu’au moindre souvenir de ces moments.
Pourtant ils étaient tous sain d’esprit et très intelligent, mais cette faille dans leurs souvenirs les laissaient perplexes …
Pourquoi cet oubli ? Pourquoi ce vide à la place d’un souvenir ? Et pourquoi cette fêlure dans le temps ? Malgré leur grande connaissance du réel et du mystique, personne ne pouvait répondre à ces questions …
Vint un jour où, lassés de se triturer la mémoire en quête d’une réponse, ils décidèrent d’espionner Drakam pour enfin comprendre ce qu’ils cherchaient tant à savoir.
L’un des leurs fut désigné et il n’y eu plus qu’à attendre la prochaine venue de mage musicien.



Cette attente fut de courte durée en fait, Drakam arriva moins d’une lune plus tard et s’installa à l’auberge de leur cité comme à son habitude.
Comme à l’accoutumée, les premières soirées furent consacrées à la musique et tout les habitants se rendirent à la taverne pour s’offrir le plaisir d’entendre ces sonorités qui leur avaient tant manqué.
Le troisième soir, alors que la musique s’arrêtait et que les habitants rentraient chez eux, les mages se réunirent en grand secret et préparèrent ce qu’ils avaient convenu quelques temps auparavant.

Le lendemain matin, l’aube pointant à peine, un jeune messager arrivait haletant aux portes de la ville. Il criait comme un pauvre diable et les gardes s’empressèrent de lui ouvrir l’accès à la cité où il se précipita.
Une fois les lourdes portes de bois refermées, il leur expliqua qu’il venait de la ville voisine et qu’il avait fait la route sur une seule nuit pour les avertir.
Un énorme dragon assiégeait la cité amie et les habitants de sa ville avaient besoin d’aide au plus vite. Quelques personnes, qui armées de courage avaient tentées de tuer le monstre, étaient déjà mortes sous les assauts de l’animal.

Ainsi, comme d’habitude lors de grand danger, Drakam se proposa d’aller sauver ces pauvres gens. Ce qui fut accepté par tous bien sûr.
Moins d’une heure plus tard, Drakam prit la route avec son célèbre banjo en bandoulière.
Mais cette fois, il choisit de faire route seul. Il demanda aux autres mages de rester en garde dans la ville au cas où le dragon aurait la bien mauvaise idée de changer de route et de venir attaquer les hautes murailles.

Le long de la route, le mage ne lambinait pas. Il marchait d’un pas sûr et ne s’arrêta même pas pour se restaurer. Il grignota juste un quignon de pain tout en cheminant.
Il ne croisa personne sur le chemin. Mais semblait marmonner dans sa barbe comme s’il parlait à lui-même.
Au crépuscule il arriva sur les lieux …

Quelques corps jonchaient la route aux abords de la ville comme si une macabre cérémonie avait eu lieu. Des corps calcinés pour la plupart. Triste spectacle …
Cette vision d’horreur emplit tellement Drakam de courroux qu’il pressa encore plus le pas.
A la sortie du bois qui menait à la ville, il aperçut enfin le monstre.

Une vision infernale ! Le dragon énorme, pourpre et luisant sous les derniers rayons de soleil était assis au milieu du chemin comme s’il prenait quelque repos.
Drakam senti sa rage décupler et poussa un hurlement de colère si bien que le dragon se levant lourdement, se tourna vers lui et le regarda, prêt à attaquer ce petit bout d’homme qui ne lui arrivait pas à hauteur de patte.

Le mage, sans prendre peur, baissa la tête et sembla méditer.
Puis leva les mains au ciel et relevant la tête très lentement lança une incantation mystérieuse avec une voix gutturale qui n’était plus la sienne.
Cet instant, il se saisit de son banjo qu’il posa sur le sol et recula de quelques pas.

L’instrument commença à vibrer. Une corde d’abord, puis le bois entier sembla frémir jusqu’au moment où il se déforma et grandi jusqu'à devenir un mage à son tour …
Cette apparition jeta un sort au dragon qui sembla se dissoudre dans les airs. Sa masse énorme devint transparente jusqu’à disparaître complètement.
Drakam, comme dans un état second, récita une autre incantation et la forme de l’apparition se résorba et redevint banjo …
Quelques secondes plus tard tout fut terminé. Plus de monstre et juste un instrument de musique qui regagna l’épaule de Drakam.

A l’orée de la forêt, un mage de la ville qui l’avait suivi et qui l’espionnait sous son aura d’invisibilité, en fut tellement troublé qu’il en oublia sa magie et redevint visible pour la première fois de la journée …
Drakam l’aperçu et s’approcha de lui.

- Ta curiosité te coûtera la vie mon ami ! Enfin, quand je dis la vie, ce n’est pas tout à fait ça …

Depuis ce jour, Drakam continue de jouer du banjo, mais à l’étonnement de tous, il joue aussi merveilleusement bien de sa toute nouvelle lyre …


Je vais faire un peu d'égocentrisme en ressortant une vieille histoire que j'avais écrite avec Vrittis, les personnages principaux sont Frivole, chien puant mangeur et voleur de saucisse et luna une chatte noire comme la nuit au sale caractère, en espérant que cela vous amusera autant que l'on a eu de plaisir a l'écrire.

-= Althea's War Chronicles : Les Nouveaux Elus =-
L’aube pointée à l’horizon et on pouvait distinctement voir trois silhouettes marcher vers le néant, leur ombre prenant des formes inquiétantes.
Ils marchaient, sans savoir où ni pourquoi, car après tout cela importé peu sur cet enfer …
Un endroit ou un autre.

Nosferamos, Obierwan et Maugan Ra, trompés par les dieux et envoyé en exil sur ces terres désolé, sans âme qui vive.
Juste de l’envie malsaine de deux dieux de faire d’un monde le théâtre de leur puissance.
La ou devrait s’affronter à jamais les forces des deux puissances, parfois même au sein de leur ordre.
Les trois déchus avançaient donc vers leur destinée chacun de leur pas les rapprochant un peu plus de leur mort.

Ils finirent par poser leur campement, et leurs rêves furent tourmentés par la même vision.
Un monde … Vierge, la poussière couleur de sang et les murs semblant eux même vouloir fuir ces lieux maudit, et alors chacun lu dans les yeux de l’autre la promesse d’un lieu ou ils pourraient enfin régner, ou les pouvoirs des dieux ne serviraient que leur soif de puissance déjà animer par l’énergie mystique qui émanait de la vision de ces lieux.

Ils firent serment, de s’aider à jamais, et combinèrent leurs pouvoirs afin d’ouvrir un vortex vers ce monde … Vers leur monde …
Ils franchirent ensemble l’orbe bleu, chacun ayant frôlé la mort par la puissante énergie que demander l’invocation d’un tel sort.
Pour la première fois ils foulèrent le sol de la terre maudite, et quelque chose au plus profond de leurs âmes les poussèrent déjà à forger leurs destinées sur ce nouveau monde … Armaguedon.
Epuisé, ils sombrèrent dans l’inconscience près à se réveiller dès qu’une parcelle d’énergie ferait son apparition dans leur corps meurtris.

A jamais ils seront les fondateurs des mystiques Seigneurs Phénix.



C'est court mais j' essayerait d'écrire autre chose
Message roleplay
Un beau jour, les animateurs décidèrent de donner des flags de téléportation à des joueurs qui, selon eux, le méritait. (Cependant on voyait quand même des seraphs avec ce flag)

Ce même jour, Rufy-o Brown s'en donnait à coeur joie en visitant les divers trous à merde conçus pour les séraphins, on peut citer l'asile et les bois.

Quand il lui vint une idée, se téléporter à la limite du beau monde de Goldmoon, en prononcant la formule "teleport to 1;1;0". Rufy-o découvrait un endroit désert où le calme et la paix régnaient en maître absolu.

Pour se distraire un peu, Rufy-o Brown se dit "Si j'allais conseiller à mes sympathisants du CC Amigos qui possèdent le flag de téléportation de se téléporter à ma personne en utilisant la formule "teleport to Rufy-o Brown" ?"

Alors Rufy-o s'exécuta et dit alors à ses compagnons de toujours de rejoindre sa personne, et que monts et merveilles les attendaient ici-même.

Ses glands de frères, j'ai nommé Rayden et Damon, tombèrent en premier dans le panneau, en droppant des jambières océanes et autres choses qu'on peut qualifier d'utiles. Et ce fut le tour de Likira "Likide" Griffon de se faire péter par un coup de Hache Lormyrienne caché.

Cependant, Haruspice seul sait où est passé sa vipère argentée, qui, encore aujourd'hui, doit reposer dans les abysses des eaux territoriales de Stoneheim.
Message roleplay
Hop
Au sortir du temple de ''Lh'', Un homme me dit, "Oh La La" !
Débarassez moi, ici-bas, au sous sol, de tous ces "rats" !!
Fièrement, les sombres caves, couloirs et détours je "nettoie"
Dans ces dédales du temple,il me dit aussi, ''allez voir "Baba"'' !!
Torche et arc en main, j'y vais, j'y cours de ce "Pas"
Et le vilain, l'affreux Baba, sous ma main.. " s'écroula"

*"Regarde si l'assemblée suit de près son histoire"*
*"Jette un coup d'oeil à droite Un coup d'oeil à gauche"*

Heureuse d'avoir pu me débarrasser de ce "cancrelat",
Je pars à la recherche de quelque je ne sais "quoi"
A la peau rouge, et aux yeux jaunes, équipés au "bras"
D'une sorte d'arme, qui aux premiers abords, "m'effroi"
Mais, Bien protégée, de quelques flèches je les "abas"

*imite le mouvement de bandage de l'arc et de lancer de flèches"*

Fatiguée et courbaturée de tous ces terribles "combats"
Je me dirige doucement vers la ville d'un pas "las"
Et L'homme m'interpelle et me crie, ''Mais où tu "vas" ''?!!
''Tu ne le sais pas mais ton chemin ne s'arrête pas "là" ''!!
Etonnée, Surprise, je lui réponds.. ''mais "pourquoi" '' ?
Et lui me dit ''mais il faut maintenant aller aux "Krakras" '' !

*"Fait mine d'avoir une moue fatiguée"*

Le lendemain, Il était là à se tenir fièrement devant "moi"
Je me prépare donc, m'arme de mon arc et prends mon "carquois"
A l'aventure je me lance, traversant d'un pas leste les "bois"
Pour retrouver ces fameuses Krakras, que je tire dans le "tas"

*"Affiche une mine joyeuse"*

Guidée toujours, par ce mage au regard doux mais à l'air "froid"
Carte en main, parcourant rapidement du regard de haut en "bas"
Il me montre alors l'existence de deux autres îles en "Althéa"
''Mais avant de te rendre sur ces différentes terres, Il te "faudra"''
''Affronter dans les montagnes du Nord Ouest, le vil nécroman "Jaja"''
Et moi, voyant mes blessures, lui dit que je ne suis pas en "état"

*Montre aux spéctateurs les plus proches quelques égratignures*

Mais lui, d'un ton sur et calme, me sort, ''ais confiance en "toi" ''!
Et oui, sur Raven's Dust, la seconde île, lorsque tu y "arriveras"
Tu pourras apercevoir, près du lac, les géantes "Tatas"!
Et pourquoi ne pas découvrir en cette île en un autre "endroit"
Ou vivent d'immondes créatures que l'on nomme souvent "Raras" ?!
Il faudra aussi s'en aller à la crypte, rencontrer les "Fatas" !
Et L'homme s'emporte dans de grands gestes en me contant "cela"

*"Semble reproduire les gestes de l'homme"*

Et pour la conquête de la dernière île, il te faudra voir "Zaza"
Après un long rituel, et lorsque la totalité du sablier "s'écoulera"
Et après avoir été au château ramener à L'Evêque malade la "Cuthana"
Tu pourras accéder sur StonHeim, la bàs où les lois de notre "Roy"
En dehors de la ville et des enceintes de StonCrest n'existent "pas"
C'est le domaine des Nécromans, des Guildes telles que les "GNA"
Mais ne t'en fais pas, n'ais pas peur, je sais que tu y "arriveras"
Et moi, le regardant, écoutant ses paroles qui me mettent en "émoi"
Commence à trembler et en fait tomber mes flèches dans un tel "fracas"

*"Fait tomber son carquois les flèches se dispersent à ses pieds"*

Qu'il se retourne, me regarde surpris et commence à rire aux "éclats"
Il reprend ses explications en ramassant les flèches en un "tas"
''Et puis là bas Tu deviendras plus riche grâce à ces fameux "Chapas"''
''Et aussi ces maudits Arpenteurs, qui réduisent toujours notre "mana"'' !!
''Oh, oui, je l'ai souvent dit et je le répète, ce sont des "Ingrats"!''
Et à ce moment là, trop passionnée, je n'ai pas vu venir la "Krakra"
J'ai pu tester cette pierre que l'on dit de destiné qui me "téléporta"
En laissant sur place Panier, Dinde, Poisson, Fourchette et vase de "bois"

*"Dépose au sol les Objets qu'elle vient d'énoncer"*

Gravement blessée, un des prêtres, pour quelque pièce d'or me "soigna"
Mais, le pire dans tout cela, c'est qu'il paraitrait, que dans Tout Althéa
Certaines personnes entendraient encore cet homme crier "Holala Holala" !!!

*"Pose les mains à sa tête et fait mine de crier"*

Tout cela pour enfin vous dire qu'il est certain que l'on ne s'ennuie pas ici-bas!!

*"Petit sourire"*
Post de fin de serveur de Glyph... dommage je n'ai jamais eu le courage de le finir ...

Toutes les larmes de l'enfer, ou la fin du dernier âge de l'humanité


L'homme marchait, déphasé par rapport à Althéa et donc invisible, sur ces terres putréfiées... ses légions avaient bien travaillé, il ne restait plus que quelques décombres fumants sur les terres salées et ravagées. La plupart des habitants de ces derniers îlots survivants d'Althéa étaient morts... le triptyque de Gardiens avait bien travaillé lors de la destruction du Miroir, et même lui n'avait pas réussi à trouver une faille dans les pierres de destinée des survivants... mais il ne s'en faisait pas, le Maître ne se laisserait pas arrêter pour si peu.

Quelques uns avaient tenté de résister bien sur, la folie du passé se retrouvait toujours chez les jeunes... il se souvenait encore des récits grandiloquents du Traitre quand le Mysthe diluait sa souffrance sur les océans des limbes, lui s'amusait à réveiller ses frères et proies mortes et enterrées depuis des âges derrière les colossales portes d'adamandites des nains et à écouter leurs cris de surprises qui se transformaient bien vite en râle d'agonie lorsque leurs entrailles allaient repeindre l'intérieur de leurs imprenables *léger sourire en coin* forteresses, tandis que la Tisseuse donnait des ordres tous plus incohérents les uns que les autres à leurs rois et que la Bête s'amusait comme un enfant à lancer les plus démesurés de ses démoniaques légionnaires contre leurs portes...

Cette fois-ci les sept autres idiots étaient occupés sur leur propre miroir, et le Mysthe oeuvrait seul à sa créativité... il s'était quelque peu amusé à tenter de rendre une apparence de justice, improvisant des châtiments à la hauteur de leurs crimes... telle cette Moonrock, qui avait insinué en lui un instant de doute quand elle avait tenté de sacrifier sa vie pour en appeler au jugement d'Artherk et de L'invoquer... pour sa tentative elle était encore en vie aujourd'hui, et nulle magie mortelle ne pourrait changer cela... elle décorait joliment son petit temple de province, en se balançant doucement sous ses poutres, attachée par ses entrailles qui la faisait ressembler aux poids accrochés au bout des ressorts des pendules...

L'homme jeta à un oeil à son journal, l'encre était un peu passée -la peau humaine ne faisait décidément pas un bon support- mais c'était plus par habitude qu'autre chose, il le connaissait par coeur. Il était dans les temps, peut-être même légèrement en avance sur les sept autres... tant mieux, le Maître n'avait aucune patience, et chaque seconde de ce dernier âge avait été une tourmente, Il était impatient, Il le faisait savoir, et Il avait la voix qui porte...

Il s'arrêta un instant, jeta un oeil au rassemblement d'impurs au fond d'une grotte... certains pleuraient, d'autres maîtrisaient difficilement leur envie de tout casser sauf que cette fois, ses légions étaient bien installées.. d'autres encore priaient... le Mysthe éclata d'un rire sans joie... les fous, ils y croyaient encore. Il avait eu quelques doutes sur le plus jeune des infants, Bréhan... après tout il ne s'était pas amouraché des elfes et des nains, il n'avait suivi que distraitement leur fin, et cette fois-ci il aurait pu intervenir en personne... c'eût été délicat, le Mysthe aurait du faire appel au Maître pour s'en sortir, et le Maître n'aimait pas être dérangé pour si peu... Il l'aurait peut-être même laissé se faire démembrer par l'autre fou *réprimant un frisson*... mais au final, le passé avait parlé... son frère et ses soeurs étaient venu lui expliquer deux trois réalités de la vie, apeurés par les menaces proférées deux éons auparavant, quand la Muse de sa petite voix fluette -et parfaitement insupportable- leur avait froidement annoncé que si ils intervenaient contre le Juge, ils seraient jugés eux aussi, toute progéniture de l'autre concupiscent qu'ils soient. La menace -vrai ou fausse, au fond il n'en savait rien- avait marché deux fois déjà, et cette fois encore il avait été en paix. Du moins à peu près, leurs envoyés avaient bien tenté une percée contre lui, mais dans leur désespoir ils étaient venu en son domaine *jetant un coup d'oeil instinctif derrière son épaule et rectifiant rapidement*, en Son domaine, ils n'étaient plus rien, et ils avaient définitivement péri...

Il jeta un oeil sur les étoiles... bientôt se dit-il, très bientôt maintenant... il passa à travers le corps hurlant d'une femme crucifiée sur le cadavre d'un Ent, les cadavres de ses enfants pendant mollement autour d'elle accrochés sur les branches mortes; sans y jeter un regard... il se demandait si il était suffisamment en avance sur les autres... bon le Révolté, il s'en faisait assez peu, stupide et instinctif, c'était surtout le dernier d'entre eux... d'autres étaient en retard il le savait, ses matelots lui avaient rapporté il y a quelques heures à peine des nouvelles fraiches des miroirs... mais ceux envoyés accoster sur les terres de la Tisseuse et du Père des Liches n'étaient pas revenu... ils devaient cacher quelque chose... et bien sur rien ne transpirait du domaine de la Muse, cette... catin boursouflée pervertie opportuniste et *respire puis expire à fond pour retrouver son calme* qui se gardait pour elle les restes d'Iniel... *s'interrompant pour essayer de reprendre son souffle à travers les hoquets de larmes et de douleur, il sentit le souffle froid du Maître sur sa nuque, comme chaque fois depuis neuf lunaisons, Il l'obligeait à continuer sa Tache quel qu'en soit le Prix*.

Bientôt donc, dit-il à voix basse mais ferme, un minuscule point d'une douleur sans mesure hurlant au fin fond de lui-même. Bon par où continuer ? C'était bien joli les bûchers, les crucifixions, les empalements, mais à la longue on y retrouvait une monotonie peu engageante... il avait bien remplie sa Tâche, il avait réussi à supprimer toute joie, tout espoir... il avait employé tous ses artifices, tout son Art pour que les fleuves des larmes des impurs égalent les fleuves de sang; mais il manquait quelque chose... la cerise sur le gâteau... peut-être que si il battait l'un des sept autres prétentieux à son propre jeu... il passa le tout en revue... trahison -déjà fait-, destruction -déjà fait-, colère aveugle -déjà fait-, mensonges -déjà fait-, terreur -déjà fait-, prêche -déjà fait-, maladie -déj... maladie ? Voilà qui était intéressant... d'un geste sec et d'une voix qu'une gorge humaine n'aurait pas du pouvoir former il prononça un mot, un seul, et disparut d'Althéa tandis que l'herbe tout autour se flétrissait des relents de cet unique mot sans son...

Six heures passèrent, et les hommes et femmes d'Althéa continuaient à grossir les fleuves de sang et de larmes, quand un murmure discret pénétra sur les terres, comme le relent d'une mature fatiguée, tandis que les gorges des premières victimes se serraient, que leur peau se flétrissait doucement, que d'énormes bubons immondes apparaissaient... cinq, puis vingt, puis cinquante, puis cent, et d'autres... énormément d'autre... Althéa était devenu un charnier agonisant lentement... et l'homme, ruisselant de sueurs glacées en sortant du pentacle qu'il avait du utiliser pour effectuer l'un des pires rituels draconiques, murmura avec un air satisfait... un à zéro mon cher Démios... je reprend l'avantage...

Les hommes et les femmes n'eurent pratiquement pas le temps de paniquer sous ce nouvel assaut inattendu, que leurs liens entre eux furent brutalement coupés, un vent morne se lève, serrant chacun à la gorge, tandis qu'une grande ombre s'élève au loin, pour s'étendre sur Althéa et sur le coeur de chacun, et qu'une voix, une Voix comme jamais personne n'en avait entendue qu'une fois le moment passé chacun identifiera comme étant celle de l'être aimé, mais pourtant très légèrement différente se fit entendre de tout un chacun, sur Althéa mais aussi dans les abysses, les limbes, les enfers, les plans lointains comme proches, toutes les terres où des hommes et des femmes avaient tenté de prendre refuge...

Ainsi vous avez ignoré mes avertissements,
Ainsi vous avez levé la main sur ceux qui prétendent parler en mon nom,
Ainsi vous avez retourné vos coeurs en vous même, ignorant le destin,
Plongeant votre race dans le néant par vos propres actions.
Humains, vous avez été jugés et condamnés à l'oubli et au néant,
Vous n'avez pas écouté le mage qui prétendait parler en mon nom,
Vous avez ignoré les avertissements de vos dieux,
De vos nouveaux nés, de vos coeurs.
Tous vous sombrerez dans l'oubli, néant putréfié, bientôt oubliés,
Bientôt légende qui deviendra mythe qui sera encore oubliée.
Nul ne sera épargné, d'Althéa et d'ailleurs,
Le néant est sur vous humains...

Pendant quelques secondes un immense silence se fit, puis des voix jaillirent pour exprimer le tréfond de leur âme..: la colère, l'incompréhension, l'acceptation, le désespoir, le soulagement, le plaisir, la douleur, toutes ricochant les unes contre les autres dans un brouhara immense, mais désormais inutile. Les heures passèrent, s'égrenant plus lentement que jamais, tandis que les hommes et femmes d'Althéa faisaient leurs adieux aux êtres aimés, aux lieux de leur enfance, aux souvenirs qui disparaitront avec eux...
[Conclusion / Ezar] Chronique du Sage - 5 : Eschatologie, la Fin d'un monde ancien
Chronique du Sage - 5 : Eschatologie, la Fin d'un monde ancien

Lettre à l'Immortel Lynn, Gardien du Passé d'Althéa


La Fin de la Tierce Ere. Fin des Temps ? Lynn, tu aurais apprécié être là.

La Nuit avait recouvert le Plateau. L'obscurité était à l'affût sur Althéadissana tout entière, le Monde Vivant. Les espérances avaient faibli et la vie de beaucoup s'était étiolée. Les étoiles silencieuses avaient fui. Seule demeurait la conjonction. Rejointe par le Centaure, Veilleur du Ciel et d'Althéa, la Lune avait gravi peu à peu les degrés du ciel. Drapée dans son voile de pureté, pâle devant la Mort qui tout emporte, mais toujours digne et prête à assister les mortels, elle contemplait les pleurs de cette troisième race pour qui on lui avait dit d'illuminer la Nuit. Elle interrogeait le Centaure, réprimant des sanglots. Celui-ci s'approcha et posa une main apaisante sur son bras et le trouble qui l'agitait se dissipa un temps. Au loin, à l'opposé dans le Ciel, un bruit se fit entendre. Le Centaure murmura à la Lune : "Vois venir le char errant des Etoiles Rouges." Sans mot dire, la Lune observa le chemin de la Constellation. Les six coursiers Nyctos, Pyros, Aéros, Géos, Hydros et Photos galopaient vers elle, et Cryptos le cocher rendait son regard à la Lune. Le char s'arrêta à hauteur du Centaure et les Etoiles de la Magie saluèrent la Reine Blanche.

Nyctos parla ainsi : "La Magie des Ténèbres a répondu à l'appel." Derrière lui, Pyros poursuivit : "Il en est de même de la Magie du Feu." Derrière encore, Aéros prit la parole : "Et de la Magie de l'Air." A ses côtés, se tenait Géos qui ajouta : "Et de la Magie de la Terre." Devant, Hydros inclina la tête : "La Magie de l'Eau, elle aussi, est présente." Enfin, devant encore, Photos conclut : "Et la Magie de la Lumière s'est jointe à ses sœurs." La Lune avait baissé la tête, mais elle la releva lorsque Cryptos annonça : "Magies profanes et sacrées, nous avons toutes répondu à l'appel de l'Alignement. Les dieux et les Esprits sont là. Sur Althéa, les Prêtres sont rassemblés, et leur appel vers les Puissances est monté jusqu'à moi." La Lune répondit : "En cette heure fatale, le baume que vous m'apportez, le dernier pour mon cœur, est le bienvenu." Le Centaure s'avança vers les Etoiles Rouges sans quitter la Reine Blanche de ses yeux : "Etes-vous résolue, madame ?" Sa réponse sonna le glas de la Tierce Ere : "Je le suis." La conjonction était formée.

Et sur Althéa, les voix des Prêtres rassemblés au Cœur Sacré, sur le Plateau, montèrent jusqu'aux cieux. Se mêlaient les paroles sacrées de l'Oracle des Mortels, de Nissus Talandra d'Artherk, de Vargus d'Ogrimar, de Miyu Finwe de Sélène, de Jenna Syleas de Syl, de Belgazou of Sky de Iago, d'Arilyn Lamelune de Brehan, de Gwen Ulann des Esprits, de Thérénaos et d'Oragie Cathra des philosophies humanistes du salut. Les démons de Peirazon Melan et de Nassar se massaient autour du Cœur, mais les Hommes mus par leur dernière espérance les combattaient sans relâche. Le monde entier entendait le chant sacré qui s'élevait. Mais de nouvelles hordes parurent et les légions du Chaos déferlèrent sur le monde, tout comme elles avaient déferlé sur le Plateau. Le sort de la Vie allait être scellé dans les Ténèbres, mais Harn et Lugh, et tous les Esprits vengeurs de la Nature ne le permirent pas. Esprits des Bois et Forêts, Esprits de l'Air, Esprits de l'Eau, ils réveillèrent la colère de Esprits du Feu et de la Terre. La terre trembla et le feu jaillit des volcans par le monde, comme si les entrailles d'Althéa étaient déchirées de part en part. Des continents furent engloutis. Des mers et des villes disparurent, tandis que des océans surgirent. Titania pleura longtemps ses enfants, mais nombre des légions démoniaques périrent.

Les nefs de Goldmoon qui avaient pris la mer avec la Couronne furent miraculées, car la lumière divine tomba sur les voiles. Levant les yeux, les exilés furent stupéfaits et restèrent muets devant la grandeur de ce qu'ils découvraient. La Lune éclata en des myriades de fragments, autant de dagues de cristal qui transpercèrent la Nuit qui avait recouvert le monde, et qui prirent la place des étoiles disparues. Du sommet du ciel naquit une colonne de lumière rouge qui jaillit vers Althéa et tomba sur le Cœur Sacré, comme le métal en fusion dans le creuset. Des voix célestes furent entendues et la lumière des dieux dans leur Vérité parut dans les cieux.

Le silence prit place sur le monde et jusqu'au ciel. Tout fut figé dans l'expression d'une expectative angoissante, dans une secrète espérance, dans une foi renaissante. Une voix, esseulée, rompit soudain l'attente qui aurait pu durer ainsi une éternité. Cette voix, éthérée, triste et calme à la fois, sans âge, chantait la douleur des Elfes, leur damnation et leurs souffrances, durant les millénaires après leur mort. Une femme resplendissante, parée d'or, s'éleva au-dessus du Cœur Sacré, lorsque la Larme de Laewïn coula sur les Os des anciens Elfes. Une seconde voix plus grave rejoignait le Chant de la Vie, et les vivants comme les morts entendirent les siècles de torture des Nains depuis leur damnation. Une autre femme, parée de mithril éblouissant, s'éleva à son tour, et tous les vivants pleurèrent lorsque le Souffle des Nains anima l'Héritage de Nurhan comme le vent anime le soufflet des forges. Une troisième voix plus forte se mêla aux autres, et les Hommes reconnurent l'histoire de leurs doutes, de leurs manques de foi, de leur oubli de la mission confiée par les dieux. Une troisième femme gravit les marches du ciel, dans une armure d'acier étincelant, lorsque le Don d'Aglarana fut brandi par les Hommes. Les trois femmes regardaient Althéa et les mortels tendaient vers elles leurs bras suppliants, les femmes tournèrent alors leurs mains, leurs regards vers les dieux, et implorèrent la Rédemption des Mortels.

Les dieux approuvèrent. Ils bannirent le Chaos. Les vivants purent prendre leur part au Chant de la Vie. Nombre des étoiles nouvelles tombèrent sur la terre. Attiré par la colonne rouge qui reliait le ciel et Althéa dans une foi forte, le mana, rivière de la Nature, coula à flots sur le monde et les mortels furent rejoints par des voix qu'ils n'avaient plus entendues depuis les éons du temps. Les ailes des séraphes tombèrent et il ne fut plus possible pour aucun des mortels de redevenir séraphe.

Car Althéadissana, le Monde Vivant, renaissait, dans la Vérité. Les Elfes, les Nains et les Hommes naquirent à nouveau à travers toute Althéa, devant les dieux et les Esprits. La Rédemption fut répandue et les êtres déjà nés et à naître se réjouirent. Le Chant de la Vie se renforça et la Nuit pris la fuite, tandis que les Hommes retrouvaient les Elfes et les Nains. Les trois races autrefois élues furent liées et chaque mortel découvrait le don précieux qu'il avait reçu en partage lorsque les étoiles étaient tombées du ciel. Ces pierres de destinée nouvelles, Liberté, scellèrent l'Alliance Nouvelle.

Dans le Ciel, la Constellation Rouge fit place aux trois femmes qui montaient et le Centaure accueillit les trois lunes nouvelles. Laewïn, la Lune d'Or, avança la première, puis Nurhan, la Lune de Mithril, et enfin Aglarana, la Lune d'Acier, toutes désormais au firmament pour éclairer leurs enfants et la vie par la Rédemption accordée des dieux. Ceux-ci parlèrent encore et bénirent les astres nouveaux. Puis ils bénirent les constellations nouvelles, et les deux seules qui n'avaient pas fui. Puis Althéa et la Vie reçurent à leur tour le renouvellement de leur bénédiction. Quant aux étoiles traîtresses, elles furent bannies avec le Chaos.

Ce n'était pas la Fin des Temps. C'est la Fin de la Tierce Ere, et l'Ouverture de la Quarte Ere. Nombre de vivants ont rejoint les rangs des morts, mais le Rédemption est venue. Le jour s'est enfin levé sur le Plateau, restauré dans son intégrité, car la mer a délaissé les vallées qu'elle avait englouti il y a deux mille ans entre Arakas, Raven's Dust, StoneHeim l'ancien Mont des Autels, et Angélus l'ancien Mont de l'Envoyée. Autour des terres, des nefs couvrent l'océan, et l'on peut distinguer les pavillons de nombreuses contrées, proches ou lointaines, parmi lesquelles se trouvent l'Empire du Continent, le Royaume de Darknight. Mais on aperçoit aussi la Lune Dorée des pavillons de Goldmoon et le Lotus Blanc d'Angélus, enfin réconciliés. Tous viennent rendre louange aux dieux et aux Esprits. Le culte véritable est enfin restauré, donnant sa place à chaque divinité, à chaque Esprit de la Nature, à chacune des Lunes, mais aussi aux mortels, Hommes, Elfes et Nains, et à tout être vivant. Titania sourit. Sur le Plateau, un sanctuaire sera élevé, à la Lune défunte, en souvenir de tous ceux qui, comme elle, se sont sacrifiés pour la Rédemption d'Althéa.

La Quatrième Prophétie est passée. Le Régent d'Angélus a été assassiné par Nassar, qui lui a ainsi volé son livre de sorts et ses secrets. Nassar n'a pas été revu depuis. Les cendres du Champion de Brehan et Triptyque des Visions, le texte sacré fondamental de la confession de Brehan au sein du Culte nouveau, n'ont pas été retrouvé. Quant Ezar, le Prince Sanglant, il garde son nom d'antan, Peirazon Melan qui signifie le "Tentateur Noir" dans la langue ancienne des Elfes qui renaissent. Son apparence est désormais celle du Seigneur du Chaos. Avant d'être banni par les dieux, il prophétisa un retour sanglant, et il se retrouva désormais maître incontesté de tous les démons. Peut-être Nassar le suivit-il, nul ne le sait.

Les Elfes du Plateau s'installèrent sur l'ancienne StoneHeim, à nouveau le Mont des Autels, tandis que d'autres s'installaient à travers le monde. Les Nains du Plateau rouvrirent leur ancien Royaume de Khared-Zhar et restaurèrent le Sanctuaire de Iago à Zhar-Dhoum, la cité ténébreuse. Quant aux Royaumes de Goldmoon et d'Angélus, ils fondèrent un royaume nouveau où les Couronnes se marièrent, dans les personnes du Roi Théodore et de la Reine Espérance, dont la Princesse Delilah fut le témoin. Les fanions du Royaume de Steelmoon montrent à présent une lune d'acier et un lotus blanc enlacés.

La Rose du Sage a refleuri. Je la vois d'ici et ses fleurs anciennement pourpres sont aujourd'hui libérées de leur contrainte. Les couleurs changeantes parent la plante de cette diversité salvatrice et vitale que les mortels ont enfin retrouvé. Je viens de ranger les volumes de l'histoire de la Tierce Ere dans la Bibliothèque que le sable recouvre depuis deux mille ans.

De tous les Immortels, qui ont habité Althéa depuis bien plus longtemps que les dieux et les Esprits ne l'ont fait, nous restons peu ici. Humakt, le Passeur des Ames, fait toujours son œuvre. L'Oracle des Mortels a rejoint les Gardiens des Trois Temps Camber, Shanoir et Lynn. La Quatrième Prophétie n'est plus, et nombre des mensonges de Peirazon Melan, l'Immortel du Chaos, Ezar le Prince Sanglant comme il se fit nommer de ses légions, ont été révélés. Banni, il a prophétisé son retour. Les mortels et la Vie doivent-ils craindre une Cinquième Prophétie ?

Lynn, mon ami, je suppose que tu dois être berger de quelques moutons dans quelque autre monde… tu me manques.

Fait par I., Sage du Plateau
Le Premier Jour du Mois de Gami-Lion,
De la Première Année de la Quarte Ere, l'Ere de la Liberté

Texte disponible, avec d'autres, sur le site officiel d'Althéa - Légendes & Prophéties d'Ezar, univers médiéval fantastique basé sur le background du serveur Ezar.
J'aurais bien mis quelques posts - bides ? - RP que j'ai fais sur démios mais sur la bibliothèque les liens sont morts , dommage.
D'histoires, je n'en ai pas, m'étant éloigné de l'univers T4C

Mais bon, je suis dans ma période mégalomane alors voilà mes vieux écrits
Enfin... disons l'histoire de mon vieux perso tout débile...
Début, milieu, et fin...
et un peu d'humour en prime

sinon.... Illy, revient ici, toi ! t'as une histoire à finir !!!
Sous le reconnaissable pont de LightHaven
Coule une belle et claire rivière
Les gobelins faut il qu'il m'en souvienne
Parcourant les alentours avides de chair

Attendons que vienne la douce et tendre Nuit
Que les louves et loups hurlent à l'infini

Croisant en chemin l'épée ou l'arc à la main
Sous le redoutable nom connu d'assassins
Ou employant une série de maudits sorts
En tout point où ils passent, sèment la mort

Attendons que vienne la douce et tendre Nuit
Que les louves et loups hurlent à l'infini

Le courage en main, prêt à faire face
Chevaliers et Aventuriers partent en quête
Pour un instant effacer leur silhouette
De cette somptueuse contrée d'Arakas

Attendons que vienne la douce et tendre Nuit
Que les louves et loups hurlent à l'infini

Le temps s'écoule comme cette eau courante
La Nuit arrive; elle sait se faire attendre
Les loups se réveillent; d'une marche lente
Retrouver leur meute, sans se faire entendre

Attendons que vienne la douce et tendre Nuit
Que les louves et loups hurlent à l'infini
Message roleplay



Promenade en foret.



Bella se penche sur la table et mélange les herbes et plantes diverses.
Munie de son pilon, elle malaxe les ingrédients pour en faire un emplâtre qu’elle portera à l’hôpital de Lighthaven plus tard.
Belle idée que cet hôpital. Elle est fière d’en faire partie.

Elle a déjà préparé une certaine quantité de flasques de potions diverses, mais les emplâtres commencent à manquer.
Les aventuriers sont vifs pour le moment …
Elle sourit au souvenir de ce jeune guerrier qui hier a cru qu’il était plus fort que les orques plus haut que le pont gob.
Il était plein de courage mais malgré tout, il était bien faible encore contre ces monstres.
Ils sont tous pareils. Inconscients, pressé de s’entraîner, nerveux et si … imprudents ! Mais tellement attendrissant aussi parfois …

Pendant qu’elle mélange les ingrédients, Bella est perdue dans ses pensées et dans ses souvenirs.
Puis tout à coup elle remarque qu’il lui manque des plantes.
Elle était distraite et n’avait pas fait attention …
Qu’à cela ne tienne, demain elle ira chercher ce qui lui manque.
Elle range donc tout on attirail et va s’allonger. Le repos sera utile, demain sera une dure journée.



Le lendemain à l’aube, Bella est sur le pas de sa porte. Elle verrouille sa maison au moment même où le soleil dépasse les cimes des sapins derrière la ville.
Elle est matinale mais la route sera longue et la journée risque d’être chaude. Le soleil va être brûlant vers midi et une pause à l’ombre des grands arbres sera salutaire. Il vaut mieux prendre de l’avance sur la chaleur.

Son voisin le marchand d’arme est déjà debout aussi. Toujours les mêmes qui rivalisent avec l’astre du jour pour être levé le premier.
Ils se saluent d’un signe de main et Bella s’en va.
Un peu plus loin au carrefour de la Mairie, Bella croise le marchand qui revient déjà de Lighthaven avec ses fruits et ses légumes. Un brave marchand, toujours prêt à aider son prochain …
Après avoir échangé quelques mots avec lui, il offre à Bella quelques pommes bien rouges.

En le remerciant d’un sourire, Bella reprend sa route. Elle prend donc le chemin qui mène à la forêt.
Une dernière vérification dans son sac afin de vérifier qu’elle n’a rien oublié et elle part d’un bon pas sous la chaleur timide du soleil qui commence sa dure journée de labeur.




Après quelques heures de marche, Bella se retrouve dans une clairière ombragée.
Quel endroit parfait pour déjeuner !
Elle ouvre son sac et en sort un quignon de pain, une fiole d’eau cristalline et une pomme. Une de celles si réputées des vergers de Lighthaven.
Cela lui rappelle tant de souvenirs … Au point que son déjeuner terminé, elle s’endort en rêvant à ces fameuses pommes.
Elle en aurait tellement à raconter …

Elle sourit dans son sommeil ….



Soudain, un bruit sourd la réveille. Un vent violent s’est levé durant son sommeil et une énorme branche vient de tomber juste près de ses pieds.
Quelques centimètres de plus et cette branche lui fracassait le crâne à ne pas en douter.

Elle se lève, ramasse son sac et se fraye un passage entre les branches qui la fouettent comme des lanières.
Elle doit absolument trouver un refuge quelconque. Une grotte, une maison abandonnée ou même une cabane de chasseur, mais elle doit éviter cette tempête qui gronde.
Ses bras et ses jambes sont ensanglantés. Ces membres ne sont qu’écorchures et plaies.

Elle court aussi vite qu’elle le peut au travers de la forêt sous les hurlements du vent qui se déchaîne de plus en plus. La pluie commence son ballet maintenant et les marres d’eau ne sont pas faciles à éviter.
Les feuillages qui couvrent le sol de la forêt sont devenus glissants et dangereux …

Et puis, inévitablement les pieds qui glissent sur les feuilles trop humides et c’est la chute.
Bella tombe et sa tête vient percuter le tronc d’un arbre mort. Sous la violence du choc, elle perd connaissance et se retrouve couchée au pied de cet arbre sous les rafales du vent et le fouet cinglant de la pluie …



Message roleplay



Après plusieurs heures d’inconscience, Bella se réveille enfin. La pluie sur son visage l’aide à reprendre pied et à cerner ce qui l’entoure.
La nuit commence à tomber et une lueur grisâtre fait place au jour. La pluie mêlée à la nuit pose comme un voile opaque sur la forêt. Elle est restée évanouie très longtemps.

Le vent est tombé, la pluie n’est plus qu’un léger crachin et le décor est … abominable !
Tout ces superbes arbres cassés, couchés au flanc, estropiés dans leurs chairs, perdus peut être …
Quelle tristesse que cette forêt blessée au plus profond de son âme … Elle en a les larmes aux yeux.

Bella se relève comme elle peut, s’adosse à cette souche d’arbre et passe une main sur son front et y découvre une estafilade. Juste quelques gouttes de sang. Rien de grave, juste un léger picotement …
Elle est encore étourdie et secoue la tête pour tenter de remettre ses idées en place.
Elle regarde ses jambes qui lui brûlaient tellement sous les coups assénés par les branches lors de sa fuite et se rend compte que pas une trace de sang n’y apparaît. On y voit clairement les traces des lésions laissées par les fouets des branches, mais on dirait les plaies nettoyées, comme lavées …
Incroyable. Bella ne comprend plus …

Elle se met à chercher son sac dans lequel elle est sure de trouver un onguent de sa fabrication et qui ne la quitte jamais. Elle se retourne pour regarder le sol derrière elle et prendre son sac quand elle sent une présence …

Juste une sensation … un bruit … un halètement …

Bella commence à prendre peur et s’apprête à fuir une fois de plus cette forêt qui lui aura été bien hostile aujourd’hui. Cette forêt qu’elle aime tant et qui lui apporte le repos de l’âme en général la fait fuir comme si elle était une ennemie.

Elle prend son sac, l’accroche à sa taille sans geste brusque et commence à se relever. Juste au moment où elle s’apprête à partir, elle aperçoit une énorme louve qui assise sur son séant la regarde à quelques pas de là.

Elle est tellement belle, même si elle est impressionnante et effrayante.
Elle à une fourrure d’une blancheur éclatante et un regard si … doux. Etonnant pour un animal qui devrait effrayer.
Bella est sous le charme de ce regard qu’elle en oublie sa fuite et qu’elle ose même s’approcher de cet animal superbe.
Elle n’est même pas sure qu’il ne s’agisse pas d’une apparition ou d’un leurre. Etant restée inconsciente si longtemps, Bella a peut être des hallucinations !

La fourrure de l’animal, malgré la pluie à l’air tellement soyeux que Bella tend la main pour la caresser, faisant fi de toute sécurité.

La louve regarde la main de Bella approcher et ne remue pas, on dirait qu ‘elle attend …


Bella s’est approchée si près de cette superbe louve qu’elle sent son souffle sur la main. Un souffle chaud et réconfortant.
Peut être l’animal sent il que Bella aime les animaux et qu’elle ne leur fera jamais de mal volontairement. Toujours est il que la louve ne bouge pas et n’a pas l’air de vouloir devenir agressive.

S’enhardissant, Bella s’approche encore …

La louve regardant la femme, se lève à son tour et fait mine de vouloir s’éloigner. Après quelques pas, elle se retourne, s’assied de nouveau et regarde devant elle.
Bella réalisant qu’elle a pris bien des risques en s’approchant de si près, laisse la louve s’éloigner et tente de rebrousser chemin pour rentrer chez elle. En ville, la tempête a du faire des ravages aussi sans doute. Peut être aura t’on besoin de ses services à l’hôpital.

Elle est déjà repartie dans ses pensées ….
Elle fait quelques pas …

Elle se rend compte du carnage ! Les arbres couchés sur le sol, les branches arrachées, les nids tombés alors que les œufs n’étaient pas encore éclos. Un vrai désastre pour Dame Nature ! Une vraie calamité …

Elle sent les larmes lui monter aux yeux quand son regard est attiré par un mouvement sur le côté. Comme un éclair blanc au travers des branchages couchés au sol.
Elle se retourne et voit … que la louve la suit au travers de la forêt dévastée.
Cette fourrure éclatante est tellement visible entre les fourrées et les arbres que ne pas la voir serait impossible. Cet éclat blanc dans cette presque obscurité ne peut passer inaperçu.

Elle ne sait plus quoi faire. Elle ne comprend pas vraiment ce que ce superbe animal attend d’elle.
Bella n’a pas encore les idées très claires, mais dans le doute, elle rebrousse chemin et décide de suivre la louve.
Elle tente de se frayer un passage entre les branches qui recommencent à lui blesser les bras et les jambes. Mais Bella persévère et quand par moment sa progression devient plus difficile, la louve s’assied et attend …

Cette fois, elle ne comprend plus ses propres réactions. Elle suit une louve à travers bois après une tempête sans savoir où cela va la mener, mais elle y va en toute confiance ! Cette chute a du lui faire plus de mal qu’elle ne le pensait !
Bella, si prévoyante et si prudente est en train de se comporter comme elle n’avait jamais pensé le faire … suivre un coup de tête ! Ou plutôt un coup de cœur …

Advienne que pourra ! On verra jusqu’où l’animal va la conduire et surtout pourquoi elle lui a demandé de la suivre …


Bella tente de suivre la louve. Le sentier qu’elle longeait dans la forêt est devenu inexistant, tant les branches arrachées par le vent et la tempête le recouvre.
Même les feuilles semblent faire un épais tapis glissant qui cache la route.

Elle suit l ‘animal aussi vite qu’elle le peut, mais la progression est vraiment difficile, parfois hasardeuse même. Un tas de feuilles glissant, une ornière cachée, un morceau de banche ou une racine d’arbre mise à nu et c’est la chute assurée ! Mais la louve semble si pressée d’avancer que la jeune femme prend tous les risques.

Mais Bella commence à se sentir faible par moment. La difficulté du chemin, son malaise après la chute et … sa peur aussi lors de la tempête n’aide en rien à lui rendre des forces.
Elle décide donc de faire une pause et s’installe au pied d’un arbre.
Elle en profitera pour penser ses plaies aux jambes qui là font souffrir.
Elle s’assied et s’adosse à un arbre en fermant les yeux. Juste à ce moment, elle sent quelque chose lui tirer le bas de la robe …
Elle sursaute et voit la louve qui tente de la tirer plus loin.

Ayant déjà fait confiance à cet animal, elle se lève et la suit.
Quelques pas plus loin, au détour d’un chemin et caché par un rocher, une fontaine cristalline chante entre les arbres …

La louve s’approche de l’eau, boit et s’installe sur la berge, tout ses sens aux abois.

Souriante, Bella ouvre son sac et en sort un chiffon propre qu’elle utilise pour les soins aux blessés durant ses missions. Elle le trempe dans l’eau, remonte sa robe et éponge ses jambes douloureuses.
Sous le regard attentif de la louve, elle passe un onguent sur ses plaies et range le tout dans son sac.
Prenant un reste de pain et une pomme, elle jette un regard à l’animal qui se pourlèche les babines en voyant le pain.
Partant d’un rire clair et joyeux, Bella prend le pain, y coupe un morceau et le tend à l’animal.


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La louve s’étire et prend délicatement le quignon qu’elle dévore avec délice. Voyant cela, Bella se dit que cette pauvre bête doit être affamée depuis le temps. Elle lui donne donc le reste de son pain et se contente de sa pomme.
Heureuse idée de la part de son ami le marchand de les lui avoir offerte avant son départ …

Après cette petite pause, les deux compères reprennent la route. Bella se laissant guider par sa nouvelle amie …


La louve semble chercher des passages plus faciles pour avancer. Comme si elle tentait d’aider la jeune femme.
La route est certes encore difficilement praticable, mais elle est plus dégagée à présent.
Bella suit l’animal en toute confiance.
Si cette dame loup avait voulu lui faire du mal, quel qu’il soit, durant son sommeil cela aurait été si simple. Mais n’ayant rien fait, Bella lui fait confiance.

Après quelques lieux de marche, la route est de plus en plus encombrée. La jeune prêtresse a de plus en plus de mal à avancer.
Elle doit par moment escalader des troncs arrachés et cela la ralenti considérablement, mais la louve semble avoir une patience incroyable … elle attend chaque fois que Bella ai dégagé son chemin. Elle l’aide même parfois en tirant sur des branches avec ses puissantes mâchoires.

Puis tout à coup, l’animal blanc s’arrête comme figé sur place.
La louve lève la tête et hume l’air en faisant frémir ses narines …
Un petit grognement s’échappe de sa gueule entrouverte, comme le roulement d’un son rauque.
Bella sait que cela ne lui est pas destiné mais n’en est pas moins impressionnée. D’autant plus que la louve ne grogne sans doute pas dans le vide et qu’un danger certain les guette toutes deux.
Elle observe la louve pour tenter de deviner quel comportement avoir … elle ne sait même pas quel sorte de danger les menace ! Un autre orage dévastateur, un autre animal dangereux, ou alors … des chasseurs sans scrupules ?
La chasse étant réglementée sur les terres d’Althéa, les braconniers risquant des sanctions graves parfois, ont la réputation d’être violents avec qui les surprend.

Les poils sur le dos de la louve se dressent de plus belle, le danger s’approche …
Bella empoigne le doux pelage de son amie et la tire derrière un buisson touffu. Elle a vu ces fameux braconniers plus loin entre des arbres.
La louve se laissant faire, se colle même contre la jeune femme qui sent sa chaleur au travers la fourrure éclatante.
Incontestablement, sa nouvelle et si particulière amie est un doux cadeau de la Nature.

Après quelques minutes, les chasseurs s’éloignent et Bella et la louve peuvent reprendre leur route.

Bientôt, la louve s’arrête de nouveau et regarde Bella.
Son regard est si triste que la jeune femme en est toute émue. Elle aimerait l’aider mais ne sait pas comment.
Le destin s’est chargé de les faire se rencontrer, ce n’est pas maintenant qu’il va arrêter son chemin. Elle a toute confiance en leurs avenirs. Juste un peu de patience …
La louve commence a gémir …

Bella ne comprend pas et puis soudain, là … juste devant elle …. Un amas de branches tombées.
Dessous, coincés et prisonniers, deux louveteaux qui semblent plus morts que vifs.

La jeune femme est atterrée ! Voilà donc pourquoi cette louve est venue la chercher. Elle ressent comme une fierté de cette confiance accordée par cet animal.

Elle se précipite et tente de dégager les jeunes loups.
Les branchages forment comme un espère de piège qui paraît hermétique, mais Bella d’un simple regard fait comprendre à la maman des loups qu’elle va avoir besoin d’elle …
La louve s’approche et de ses mâchoires puissantes commence à tirer sur une branche tombée. Bella se met à côté d’elle et tire de toutes ses forces.

Bientôt les jeunes sont dégagés et la louve se précipite sur eux et les prends par la peau du cou.
Elle happe le premier et s’éloigne en courant … Bella d’abord surprise du geste, comprend qu’elle va les mettre à l’abri.
Elle se saisit du second louveteau et suit la maman.

Arrivée près d’une grotte, elle entend les gémissements d’un bébé loup.
Elle lance une incantation magique pour que la lumière éclaire sa route. L’intérieur de la grotte a été épargné par la tempête et juste l’entrée a été comme balayée par les vents.
Plus au fond, Bella découvre un nid fait de paille et de chiffons.

La nichée de maman loup est là …
Cinq superbes louveteaux aussi blancs que leur maman.


Un du bébé semble blessé alors que les autres paraissent juste affaiblis.
Bella s’approche en souriant malgré elle … un des louveteaux montre les dents ce qui le rend plus mignon qu’agressif ! Il est magnifique ce bonhomme …

Elle se met à genou devant la nichée sous le regard de la maman.
Etonnant cette confiance … même si son regard est doux, Bella n’aimerait pas faire un geste maladroit. La louve risquerait de se mettre en colère.

Elle prend le bébé blessé dans ses bras et voit qu’il a juste une estafilade sur le flan. Rien de bien grave en somme.
Elle prend juste un peu de potion de sa fiole de soin et en fait tomber quelques gouttes dans la gueule du louveteau qui n’aime pas ça du tout ! Elle éclate de rire en voyant le regard dégoûté du bébé.
Un peu de potion sur un chiffon appliqué sur la plaie et demain il n’y paraîtra plus.

La maman louve semble plus rassurée et s’allonge calmement auprès de sa si précieuse nichée. Elle a l’air tellement fatiguée la pauvre …
Elle observe Bella qui soigne ses petits.
La jeune femme tend la main et la pose sur la tête de la louve en un geste de réconfort. L’animal ferme les yeux et s’endort, enfin rassurée sur la vie de ses petits …

Ouvrant son sac, la prêtresse en sort un reste de pain et quelques pommes. Rien de bien terrible, mais elle doit rendre un peu de force à ces petits loups …
Elle décide donc de couper les pommes en morceaux et de tenter de les faire manger aux bébés.
Ils n’ont pas l’air d’aimer ça, mais la faim aidant, ils s’en contente. La maman chassera plus tard pour les nourrir. Bella ne chasse jamais … elle ne peut rien faire de plus pour eux.

Après avoir grignoté tant bien que mal quelques dés de pommes et un peu de pain, les bébés s’endorment lovés les uns contre les autres, juste à côté de leur maman.

En les regardant ainsi sauvés et repus, Bella sent ses forces la lâcher et elle s’endort elle aussi.
La nuit est noire maintenant et la journée a été plus que dure pour elle.
Demain sera difficile aussi. Elle est en pleine forêt dans un lieu qu’elle ne connaît pas et elle aura beaucoup de route à effectuer pour rentrer en ville.

Mais quelle journée particulière que celle qui se termine. Elle est si bizarre que Bella ne sait même plus si c’est un rêve ou si vraiment cette journée a eu lieu !
Elle verra ça demain à son réveil, mais nul doute qu’elle rêvera encore longtemps de cette énorme louve blanche qui lui accorda sa confiance comme jamais aucun humain ne le fit par le passé et de cinq louveteaux adorables …



Mais demain est un autre jour et Bella sait déjà qu’elle ne regardera plus jamais les loups comme elle les regardaient avant.

Citation :
Provient du message de Sarevok Valygar
Salut Bella au passage
Coucou mon Sare au passage ... avant qu'un modo n'édite ton post
Bisou à tout les Amigos² au passage, et ... merci encore à vous tous pour ma plus belle émotion de jeu le dernier soir de Démios
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