En voilà un sujet qui me passionne !
Vous me direz, pour une géographe en herbe ce n'est pas bien difficile de se passionner pour un sujet tel que celui-ci, surtout qu'il est abordé dès la première année d'Université et qu'on en parle encore jusqu'au DEA ou DESS.
Je ne vais tout d'abord pas répondre à la question mais déjà essayer d'étayer un petit peu ce que dit Wolfeyes.
- Déjà au niveau de la croissance démographique et de la transition démographique..
La population mondiale a toujours augmenté, mais cette augmentation n'est pas stable. En effet, cette croissance s'effectue par palier.
2,5 milliards dans les années 1930, nous étions environ 5 milliards au milieu des années 80, et sommes à présent 6 milliards et des poussières en 2003.
Le taux de croissance actuel est de 1,3%.
L'observation de la population mondiale montre des différences significatives. Les taux de natalité sont très différents d'un pays à l'autre, ainsi que les taux de mortalité. ( Comme le disait Alamankarazieff)
La transition démographique est le passage d'un régime démographique traditionnel, où la fécondité et la mortalité sont élevées, à un régime moderne de fécondité et mortalité beaucoup plus faibles. ( Ceux qui auront fait des études générales au Lycée, sont passés par cette étude de la transition démographique. )
L'évolution d'un régime de fécondité dite "naturelle" (non dirigée par les couples) vers un régime de fécondité "dirigée" peut être aussi qualifiée de transition de la fécondité.
La période de baisse de la mortalité est qualifiée de transition épidémiologique ou de transition sanitaire. Elle s'accompagne d'une amélioration de l'hygiène, de l'alimentation et de l'organisation des services de santé et d'une transformation des causes de décès, les maladies infectieuses disparaissant progressivement au profit des maladies chroniques et dégénératives et des accidents.
Ce que tous les pays actuellement dans le monde n'ont pas encore terminé ou sont en phase de le faire.
- Ensuite, l'analyse des données nous donne des renseignements sur la répartition de la population et l'évolution de celle-ci.
L'Ancien Monde, est beaucoup plus peuplé, de loin, puisqu'il fait vivre environ les 17/20ème de l'humanité : il est vrai que L'Eurasie porte à elle seule les trois des quatre plus grands foyers de la population mondiale ( le 4ème étant celui de l'Amérique compris entre les Grands Lacs et la côte Atlantique).
Parmis les continent, c'est à l'Asie que l'on peut remettre la médaille du plus grands poids démographique : 59 % de la population mondiale, contre :
Europe 14% ( ayant fini sa transition démographique )
Amérique 14% ( ayant fini sa transition démographique )
Afrique 12% ( qui l'eut cru, mais en pleine transition démographique )
En ce qui concerne les latitudes : 90% de la population se concentre sur l'hémisphère nord.
Je ne rentrerai pas plus dans les détails sauf si on me le demande
Pour ce qui est de l'interrogation de Wolfeyes; que peut-on faire pour ralentir le processus de la surpopulation ?
Il y eut un temps où la Chine par exemple, dans les années 1980 si je ne me trompe, une politique d'enfant unique. Meilleures subventions pour les familles à enfant unique, conditions plus difficiles pour les familles nombreuses.
Une grande campagne de mise en place et d'utilisation des moyens de contraception..
Cette politique, bien qu'elle soit passée par des faits relativement inhumains ( comme par exemple l'infanticide lorsqu'il s'agissait d'une fille : il valait mieux avoir un garçon qu'un fille, et vu qu'on avait le droit qu'à un seul enfant... Voyez où cela pouvait mener ) a porté ses fruits, et la population a cessé de croître d'une manière trop rapide.
Comme il est précisé précédemment, certains pays, voir pour globaliser, continents n'ont pas terminer leur transition démographique. Certes en ce moment nous sommes en pleine expansion démographique, mais lorsque tous les pays, les peuples et les continents auront terminé la transition démographique, la croissance sera nettement ralentie.
Ensuite, je pense que la régulation se fera par elle même, dans un premier temps. Combien de millions de personnes les épidémies ont elles ravagé ?
Combien de personne le Sida atteint ?
Il est impossible de le chiffrer exactement ( pour preuve que je voulais faire mon méoire sur la cartographique de l'évolution et la répartition du Sida dans une région del l'Afique et que l'on m' a gentiement dit : Ma p'tite t'es bien gentille, mais ta carte sera obligatoirement obsolète.. Sur quelles données vas tu te baser pour effectuer tout ceci ? Il n'y a aucune source de fiable et de correcte.. )
Tant que les transitions démographiques ne sont pas terminées, nous ne pouvons pas venir comme ça, dire : il faut faire mons d'enfants ! Arretez de prolonger l'âge de nos grands parents !
Pour les pays qui connaissent de véritables problèmes et qui ont déjà terminé leur transition, il ne reste plus qu'a prendre Mars comme Objectif
. Non, je voulais rester sérieuse rha...
Je ne retrouve plus mes petites fiches sur ce que je voulais dire, et je ne veux pas dire de bêtises aussi grosses que moi, donc, j'éditerai lorsque j'aurais remis la main dessus.
Je vais finir par une petite touche sombre, en vous rapportant ce que j'ai pu entrevoir au gré de mes lectures.
Les inquiétudes suscitées par le retard de la production agricole et par la rapidité de la croissance démographique, sans parler des carences des systèmes de distribution alimentaire, ont attiré l'attention mondiale sur la notion de sécurité alimentaire. Selon la FAO (Food and Agriculture Organization), la sécurité alimentaire est un « état de choses où tous les hommes ont, en tout temps accès à des aliments nutritifs et salubres leur permettant de poursuivre une vie saine et active ». D'après cette définition, il y a environ deux milliards de gens — une personne sur trois — qui n'ont pas de sécurité alimentaire. Ils ne peuvent cultiver eux-mêmes suffisamment de produits alimentaires ou n'ont pas les moyens d'en acheter des quantités suffisantes sur les marchés locaux. C'est pourquoi, leur régime alimentaire présente des carences en micro-nutriments et en protéines. [...]
Bien que le monde ait sans doute une production suffisante pour nourrir les près de 6 milliards d'habitants de la planète, voire une population plus nombreuse, si cette production était équitablement répartie, des millions de gens n'ont pas facilement accès à ces aliments. Les ressources naturelles, la population et les techniques de production agricole sont inégalement réparties dans le monde. Certains pays produisent plus d'aliments qu'il n'en ont besoin pour leur consommation nationale, tandis que d'autres n'en produisent pas assez pour assurer à toute leur population accès à des régimes alimentaires satisfaisants. Ainsi donc, une meilleure répartition des aliments est un élément essentiel de toute stratégie mondiale visant à améliorer la sécurité alimentaire.
Source : Population Information Program, Center for Communication Programs, The Johns Hopkins University School of Public Health.
[Edit : j'avais oublié quelques idées ^^]