Theseus 'Fleau Du Destin'

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bien le bonsoir compagnons !
Voila j'ai commencé a écrire le Bg d'un nouveau personnage et j'aimerais avoir votre avis sur ce texte voila.
j'essaie d'en faire un personnage tourmenté, torturé si vous avez des suggestions .







Ma vie n’aurait-elle était qu’une farce ? Une sinistre farce dont je serais la victime innocente ?
N’est-ce pas le rire moqueur, dément de la Destinée qui résonne en mon esprit enfiévré ?
Souvenirs de la chair, souvenirs d’antan ….Il arrive parfois que ces réminiscences censées nous emporter dans la béatitude nous plonge dans des tourments sans fin.
Aussi loin que portent mes souvenirs, qui, heureusement, ne réapparaissent que lorsque l’effet des drogues s’estompe, tout n’a été que ténèbre et noirceur. Du moins c’est ce que je ressens désormais.
Dorénavant les spectres du passé rodent autour de moi…Je vois danser ces sombres apparitions en un lent ballet tout en me désignant du doigt.
Leurs regards désapprobateurs me fixent, me transpercent jusqu’au tréfonds de mon être.
Ces fantômes des temps révolus s’acharnent, à jamais, à me montrer nuit après nuit ; année après année, mes actes passés.
Pourquoi un tel acharnement ? Que signifient ces rêves, plutôt ces cauchemars sans fin ? De quel droit ces créatures fantasmatiques s’accordent-ils celui de me juger ? Seraient-ils des émissaires de Tyr le dieu manchot ?
Pourquoi ne vois-je plus les miens me montrer le chemin à suivre ? Depuis des mois j’erre à tâtons dans cette glaciale obscurité qui est mienne désormais.
Tandis que mes guides s’éloignaient en hurlant de frustration ces abominations m’accablaient de leur pesante et silencieuse présence.
Pourquoi m’abandonnent t’ils après tant d’années passées a leur coté ? Pourtant j’ai toujours vécu, du moins je le crois, selon les règles instaurées par les miens. Eo sait à quel point j’ai respecté scrupuleusement leurs dictats. Leur volonté a toujours été mienne du moins depuis ce jour fatidique, ce jour maudit ou ma destiné a croisé le chemin du Seigneur Silencieux. Celui qui frappe, celui qui brise les vies sans aucune pudeur, sans aucun discernement…. Ce jour la son inflexible volonté a broyé ma vie, ses émissaires d’un soir ont jeté leur dévolu sur ma famille.
C’était, je ne sais plus, en une belle soirée du printemps, même si cette notion me semble flou.
Que représente la beauté pour moi désormais ? Certainement pas le même concept que les autres mortels.
Des senteurs enivrantes planaient dans l’atmosphère tandis que le Soleil mourant baignait notre ferme d’un éclat féerique, surnaturel.
Apres une dure journée de labeur à labourer nos terres, nous goûtions avec mes frères à un repos bien mérité sous les pieds d’un chêne majestueux.
Ce chêne fut planté par mon aïeul en l’honneur de Chauntéa, notre dieu protecteur.
Selon la croyance familiale tant que le chêne se dresserait, majestueux et fier, au milieu de notre ferme nous devions traverser les ages ; du moins c’était ce que l’on croyait, c’était ce que l’on pensait.
Mais ces croyances bon enfant, campagnardes finissent toujours par s’écrouler…Comment un simple arbre pourrait il protéger une famille entière ?
Pour ma part cette désillusion se fit sous un jour cruel, sanglant quoique ces mots n’évoquent plus rien pour moi.
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"La Barbarie n'est pas la préhistoire de l'Humanité mais l'ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas."

http://img487.imageshack.us/img487/4782/sepulcral17sj.jpg
Etant un adepte des personnages sombres et tourmentés je ne puis qu'applaudir et attendre la suite avec impatience.

Si ton perso est destiné à participer à des aventures RP sur ce forum, alors une description plus succincte et précise est de mise ici. Tu peux prendre exemple sur les persos ayant été déjà accepté.

Sinon, et bien continu sur ta lancée.
Je jouais sous les branches de l’arbre, quand un groupe de gens d’Armes arriva. Ces spadassins, ces chiens de guerre avaient fière allure. Les rayons du soleil illuminaient de milles feux leurs poitrails métalliques frappés d’un aigle aux ailes déployées. Ces lueurs me fascinaient, m’attiraient : on aurait dit un trésor perdu au milieu des champs.
J’étais comme dans un rêve, plus rien ne comptait a mes yeux d’ailleurs je ne me souviens pas de ce qui se passa réellement.
Je ne me souviens que du regard triste, désabusé que me jeta le mercenaire lorsqu’il me repoussa fermement m’arrachant à ma fascinante contemplation.
« Vas t’en !» me murmura t’il.
Je ne comprenais pas le sens de cette injonction, pourquoi un ordre aussi cinglant, aussi pressant? C’est alors que je compris….mes frères….mon père…l’ensemble des miens reposait sur l’herbe douce et verte les yeux grand ouvert.
Leurs corps lacérés baignaient en un liquide vermillon, poisseux tandis que le chêne se dressait encore la, au milieu de la cour totalement indifférent au sort cruel qui avait frappé les miens.
« Tuedieu ! », Maugréa alors le spadassin, « Vas t’en te dis-je ! Ne tiens tu pas a la vie ? »
La vie que représentait-elle pour moi il y a dix ans ? Que représente t’elle désormais…Qu’évoque ce concept pour mes guides d’outre-tombe ?
J’étais comme paralysé, je ne pouvais décrocher mon regard du morbide spectacle qui s’était joué devant moi.
C’est alors que je ressentis une violente douleur me transpercer de part en part tandis que l’on me portait vers la toile nébuleuse.
Jamais au cours de ma courte vie je n’avais connu tel supplice…
Même la souffrance que j’avais ressentie lorsque Molos, notre vieux chien de garde, m’avait mordu me parut une caresse à coté.
De mon flanc jaillissait une longue pointe métallique couverte de mon sang, la douleur était trop atroce, trop fulgurante.
Je n’étais plus qu’un sinistre trophée pantelant, sanguinolent, hurlant. J’étais devenu la macabre bannière d’une bien pathétique victoire : le jouet d’êtres victimes de leur soif de sang.
Mon regard, voilé de pourpre, croisa une dernière fois celui de l’homme qui avait tenté de me faire fuir.
De fines larmes coulaient le long de sa joue duveteuse, ses lèvres blêmes semblaient m’adresser une dernière prière.
Je sombrais enfin dans une inconscience salvatrice, libératrice.
Comment ais-je survécu je ne le sais, peut être par la grâce de mes bourreaux ? Celle des dieux ou de la destinée ou juste la chance que sais-je ….
Mais pourquoi faut-il que les hommes lorsqu’ils se réunissent se laisse dominer par leurs instincts primaires, bestiaux ?
Mais pourquoi choisissent-il toujours la voie de la violence pour régler leur différent ? Même dans la mort ils sont semblables mais au moins ils ont une excuse au contraire des vivants.
Peut être, en fin de compte, j’ai survécu afin de devenir le Hérault des âmes tourmentés, des êtres suppliciés.
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